Le mangeur d'ombres
Par HZL
()
À propos de ce livre électronique
« L’ombre, cette silhouette sans épaisseur que l’on mange pour réactiver la clarté »
Nous sommes tous des mangeurs d’ombres, puisque dans la noirceur des ecchymoses nous recherchons hâtivement l’étincelle clairvoyante. Dans ses textes et ses chansons, HZL nous alarme sur la fragilité de l’être humain sans jamais renoncer à l’espérance d’un renouveau.
« On dégueule aux égouts,
L’amertume alcaline,
Des drogues que l’on se met,
Dans les veines citadines »
Plongez sans attendre dans ce recueil de poésies qui dépeint parfaitement la fragilité de notre nature humaine !
À PROPOS DE L'AUTEUR
En 1983 en plein cœur des Mauges , HZL compose en parallèle de son métier de cuisinier une poésie instinctive.
En savoir plus sur Hzl
Sous la jupe d'Aphrodite: Recueil de poésies Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDes quatrains pas si ridicules Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes chants de la révolte Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Lié à Le mangeur d'ombres
Livres électroniques liés
Les mélodies du silence: Recueil de poèmes en musique Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationRequiem: Recueil de poèmes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDu blanc sur la terre: Recueil de poèmes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationChateaubriand: Poésies complètes (L'édition intégrale) Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationŒuvre poétique complète Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPoésies: Recueil de poèmes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationBrise-Poésies Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationContes du Petit Poète: Mon Petit Coeur Sombre Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDérives intérieures Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationCombien de blessures dans la ville: Autant de cicatrices invisibles Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAd Maiora: Poèmes de Bohême Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation2.307 : Un nombre symbolique Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationÀ ma fleur de l'Île papillon Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa transparence des bleuités Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationStylo et Pinceau Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPoésies Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLuttes et Chimères: Recueil de poésie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa Comédie de la mort Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAu fil de l’eau, au gré du vent: Voix multiples Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDès lors qu'échoit le soir…: poésie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationTranse Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationSur mes chemins d'étoiles Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAnge de la mort Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'amour fou ou la mort du fou Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPoèmes Saturniens Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL’or œillé Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Refrains du Temps Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPortées de rimes : la musique des mots Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDe tous mes voyages: Recueil de poèmes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe vent du sacrifice Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Poésie pour vous
Les fables de Jean de La Fontaine Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Arthur Rimbaud: Oeuvres complètes Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Les Fleurs du Mal: French 1861 version Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Les cent-et-un meilleures poèmes de la langue française: Choisis par Marc & Claudia Dorchain Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Les Fleurs du mal Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Paradis Perdu - illustré Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa divine comédie - Tome 1 - L'Enfer Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationFables Illustrées Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Un jour de mars 2020 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Oeuvres Complètes de Virgile (Édition intégrale): Bucoliques + Géorgiques + L'Énéide + Biographie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMythologie grecque et romaine: Introduction facile et méthodique à la lecture des poètes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMéditations poétiques Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationCharmes Évaluation : 3 sur 5 étoiles3/560 Poèmes d'Amour en Français: La Plus Belle Collection de Poèmes du Monde Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPoèmes saturniens Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationOeuvres complètes d'Apollinaire Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa fin de Satan Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa crise de L'esprit: Suivi de : Bilan de l'Intelligence, Regards sur le monde actuel Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPoésie politique congolaise: 1959-1966 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationŒuvres Complètes De Charles Baudelaire Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDe terre, de mer, d'amour et de feu Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Métamorphoses Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPoésies Complétes Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Poèmes à chanter Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Sonnets en assonance Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationQuelle heure est-il dans le grimoire du temps? Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Haïkus des 5 saisons: Variations japonaises sur le temps qui passe Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPoèmes coréens Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Avis sur Le mangeur d'ombres
0 notation0 avis
Aperçu du livre
Le mangeur d'ombres - HZL
Hzl
LE MANGEUR D’OMBRES
Art en Mots éditions
Poésies
Illustration graphique : Graph’L
Art en Mots éditions
Un amour de collégienne
Quand j’éteins la lumière,
De l’âme de mon histoire,
La nuit paraît si fière,
Sur mon bout de trottoir.
Je bouffe dans mes artères,
Le sang de mes amours,
Les mains posées à terre,
Je vomis pour toujours.
Ma petite collégienne,
Ne s’habille pas de paille,
Elle est farouche l’indienne,
Dans cette cour de grisaille.
Le ciel tombe sur son corps,
Elle m’offre toutes les nuits,
Un peu de réconfort,
Pour toutes mes insomnies.
Les ondées battent de l’aile,
Sur sa peau d’insoumise,
Guidée par l’eau du ciel,
La tempête s’éternise.
Happée par la grande foule,
Je la perds du regard,
Derrière les yeux qui roulent,
Je déploie l’étendard.
En mode suicidaire,
Je lui honore ma flamme,
Mais la jeune guerrière,
Fera baisser mes armes.
C’est con quand tu es seul,
Tu brûles à l’incendie,
Les grimaces de ta gueule,
Les mots presque maudits.
Quand j’éteins la lumière,
De l’âme de mon histoire,
La nuit paraît si fière,
Sur mon bout de trottoir.
Et la tête en arrière,
Je joue le somnambule,
Je crie à sa fenêtre,
Le chant du ridicule.
Ma petite collégienne,
Me porte à bout de bras,
Sous la pluie diluvienne,
La reine étouffe le roi.
On fracasse le bitume,
D’une fleur d’espérance,
Je change de costume,
Pour les indifférences.
Ces jours que j’ai comptés,
Pour cet amour posthume,
J’ai les yeux en été,
Vers l’aube qu’on écume.
À quand la liberté,
Des illusions perdues,
Ses formes m’ont attiré,
Au paradis déchu.
La belle me rejette,
Au-delà des déserts,
Je me bouffe les miettes,
D’un désir luminaire.
Ce soir à son balcon,
Je l’emmènerai au loin,
Les lumières danseront,
Aux méandres de ses reins.
Quand j’éteins la lumière,
De l’âme de mon histoire,
La nuit paraît si fière,
Sur mon bout de trottoir.
Je caresse les comètes,
Derrière les murs de joie,
La vie se pare de fêtes,
L’amour se fout de moi.
Ma petite collégienne,
M’ignore du regard,
Le temps de la conquête,
Se glace dans le brouillard.
L’envie au bout des lèvres,
Se retire dans l’espace,
Son odeur c’est ma sève,
Sa peau ma carapace.
Ma petite collégienne,
Un désir d’autrefois,
Me brisa les chaînes,
Me caressa la voix.
Toutes les aurores d’hiver,
Je buvais son sourire,
Les chemins de la terre,
Menaient à son empire.
Quand j’éteins la lumière,
De l’âme de mon histoire,
La nuit épouse la fièvre,
Sur la cime du trottoir.
Quand j’éteins la lumière,
Quand j’écrase la flamme,
Les voix si familières,
Me ramènent à cette femme.
Quand j’éteins la