L'académie de l'être: poésies - nouvelles
Par Thérèse Cigna
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À propos de ce livre électronique
Des nouvelles viennent s'imposer dans le recueil, apportent un souffle, une pause, un moment de recueillement, d'égarement, où le récit transporte le lecteur dans l'univers atypique de la narratrice.
Thérèse CIGNA réside à Saint-Marcellin 38, plasticienne, auteure, organisatrice de la biennale d'art singulier de la région sud Grésivaudan et du Royans, présidente d'une association sur le patrimoine dans la commune de Chatte 38
Les gravures sont réalisées par l'auteure
Thérèse Cigna
Thérèse CIGNA réside à Saint-Marcellin, plasticienne, auteure, organisatrice et présidente de l'association Amédé'Us, sur le patrimoine de Chatte, de la biennale d'art singulier du Royans et sud Grésivaudan, soutenue par les communes de la région. Les gravures dans le recueil ont été réalisées par l'auteure
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Avis sur L'académie de l'être
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Aperçu du livre
L'académie de l'être - Thérèse Cigna
À la recherche du temps perdu,
Sommaire
Poèmes
Le temps
Danse, bouge, vibre
La musique dans le métro
L’arseillaise
Nuit noire
Sombre est ta peau
Passe ton chemin
Crachat
Absurdité
Sans titre
Sans titre
La poésie
Comptine d’automne
Printemps
Rock
Avant minuit
Sans titre
Les enfants de la guerre
Gaël
Demy
Nouvelles
Un curieux frottement
Un hiver pas comme les autres
Le quatrième au fond du tiroir
Rendez-vous au Louvre
Moi vouloir être toi
Poèmes
Période actuelle
Le temps
Infatigable laboureur,
Sur ta peau,
Creuse des sillons,
Pique ton cœur
Et l’éclate comme un ballon.
Il fredonne dans l’oreille
Un tic-tac infernal
Au point qu’une heure ou une minute
C’est pareil.
Ta vie galope comme un cheval.
Yeux dans les yeux,
Il fera baisser ton regard
Sur tes souvenirs,
Et, rusé comme un renard,
Tapi sous ton lit
Cherchant un signe de faiblesse,
Au moment des adieux.
Danse, bouge, vibre
Danse pour briser les chaînes,
Sans race ni haine,
Danse, bouge, transpire,
Pour oublier le pire.
Danse sans restriction,
Sors ton corps de sa prison.
Danse pour être vivant
Vis l’instant présent.
Chaque pas qui claque,
C’est un coup de matraque,
Que tu donnes à ceux
Qui sont déjà trop vieux.
Chaque rythme te ramène à ta maison,
Quand tu n’étais qu’un embryon,
Dansant dans le ventre de ta mère
Attendant d’embrasser la Terre.
En un battement, tu décolles
Tes pieds quittant le sol
Jusqu’à atteindre les cieux,
Et enfin te relier à Dieu.
La musique dans le métro
À fleur de peau
Rythme enflammé
Dans le bus ou le métro
Ça commence à cogner.
Sons cuivrés, balancés,
Dans les bouches surpeuplées,
Les corps sont serrés,
La vie ne peut s’échapper.
Collée dans mon dos,
La musique des ghettos.
L’odeur forte du peuple,
Et des partitions musicales,
Pêchées dans les halles.
L’arseillaise
Aux arts citoyens
Taillez vos crayons
D’un cœur pur
Dessinons, dessinons
Un nouvel horizon.
Que veut cette horde d’artistes ?
Qu’on maltraite d’injures
Vouloir les sortir de la piste,
Français, ils font partie du futur.
Tremblez, gouvernants et vous perfides
L'opprobre de tous les partis,
Tremblez ! Vos projets homicides
Vont enfin recevoir leurs prix !
Tout est artiste pour vous combattre,
S'ils tombent, nos jeunes héros
Les beaux-arts en produiront de nouveaux.
.Nous entrerons dans la carrière,
Quand nos aînés n'y seront plus ;
Nous penserons à leurs galères
Et la trace de leurs vertus.
Bien moins jaloux de leur survivre
Que d’éviter leurs écueils
Nous aurons le sublime orgueil
De persévérer et de les suivre.
Nuit noire
Quatre ou cinq whiskys, j'ai oublié,
J'ai bu mon dernier verre,
Et j'ai pris congé.
Dans la ruelle, je frôle les poubelles,
Titube, je vais tomber.
J'ai froid, je frissonne des dents,
J'ai un rencard, je le pressens.
Nuit glauque dans un quartier sinistré,
Je voudrais bien m'en aller.
Mais le rendez-vous est fixé,
Mes pensées plus fortes que la réalité,
Je ne peux plus me dérober.
J'aperçois une forme non identifiée,
Effrayée, je me mets à hurler :
Qui es-tu ?
Je suis l’ombre !
J'avais peur, peur de ce que je voyais,
Peur de ce