Alors que certains de ses spectacles (Edmond, Intra Muros, Une histoire d’amour) se jouent encore à Paris et en province, voilà que débarque au théâtre de la Renaissance la nouvelle création du prolifique Alexis Michalik, Passeport. Cette pièce, où l’on suit un jeune Érythréen amnésique laissé pour mort dans le camp de Calais, deux compagnons d’infortune venus d’Inde et de Syrie, un enfant adopté devenu gendarme et une journaliste d’origine malienne, questionne l’identité à travers leurs trajectoires. Entretien avec un auteur qui signe là son œuvre la plus politique.
Le sujet des migrants et des réfugiés vous tient-il à cœur ?
Oui, même si je ne me suis pas dit que j’allais aborder ce thème. Chez moi, tout part toujours d’une histoire, souvent même de la fin. Pour une raison que je ne peux dévoiler sans tout divulguer, il