Pour qu'ils vivent: Inspiré de la vie d’enfants drépanocytaires
Par Gabriel Sisongwe
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À propos de ce livre électronique
Fils a également un rêve (s’il peut se le permettre). Celui d’avoir le droit de rêver puisqu’en tant que pensionnaire d’un orphelinat, le rêve devient un luxe quand on a non seulement le poids de son histoire à transporter sur ses épaules de gamin. C’est un survivant marqué par le décès d’Héritier, un frère-ami. Celui-ci trépasse parce que le pensionnat considère que le faire soigner est une perte d’argent car pour ce petit, chaque jour qui passe est un report de la date de décès qui finît par arriver.
Voilà deux nouvelles qui nous sensibilisent sur le regard de chacun de nous face à des personnes touchées par la drépanocytose.
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Aperçu du livre
Pour qu'ils vivent - Gabriel Sisongwe
Dernière du lot
Mon nom est Kimya. Ce qui veut dire « silencieux, calme » dans ma langue maternelle. Je viens d’avoir dix-huit ans, et j’ai finalement décidé de devenir médecin comme mon père ; le célèbre docteur Makelele. Ce serait faux de dire qu’il n’est pour rien dans ce choix car tout s’est construit autour de lui, et surtout, dans son cabinet tout blanc, décoré encore à ce jour comme une classe de maternelle aux allures de paradis pour enfant. Et nous l’avons gardé intact.
Je me vois encore passer le seuil de sa porte en bois sur laquelle on peut encore lire très facilement à hauteur des yeux « Dr. Makelele ». C’était le seul hémato-pédiatre du territoire. Ce qui avait fait de lui, l’ami de tous les enfants atteints de drépanocytose dans le terroir de Nyunzu. De nature plaisantin, il avait pris l’habitude de dire aux enfants que son travail consistait à donner des béquilles au sang pour favoriser une bonne croissance. C’était pour lui la manière la plus simple et la moins frustrante de décrire son métier sans créer de traumatisme chez ses petits amis, telle la trace d’une caresse suivant un doux chuchotement.
Il en accueillait tellement que cet endroit était devenu le lieu de refuge de beaucoup d’enfants qui s’y sentaient parfois mieux que chez eux. Certains l’ont quasiment adopté comme seconde maison car non seulement l’ambiance y était conviviale, mais en plus chaque enfant s’y faisait toujours de nouveaux amis de sa condition, et avec qui le regard n’était rien d’autre que le début d’une simple conversation amicale. Ce qui était toujours le cas avec le docteur, mon père. Celui grâce ou à cause de qui j’ai fait le choix de suivre les pas, d’honorer la mémoire, de poursuivre le combat en décidant d’entrer en fac de médecine.
Je décidai d’y entrer comme j’entrai pour ma toute première fois dans le cabinet de mon père. Mais cette fois-là, ce n’était pas de mon gré, quand bien-même je ne m’y suis pas du tout opposée. Ma présence pour la toute première fois dans ce cabinet était pour le début de ma thérapie. Oui, une thérapie pour moi aussi bien qu’elle ne ressemble aucunement à celles suivies habituellement.
Elle n’avait rien à avoir avec la nature des soins que mon père y apportait. C’était plutôt pour que j’arrive aussi à recevoir une poche de chaleur humaine de ces enfants habitués à recevoir du sang des autres et qui n’imaginaient pas pouvoir à leur tour en donner ; et pourtant ; moi j’en ai bien eu, et même assez pour mes troubles du langage mendiant de bonnes stimulations.
Tout avait commencé à Uvira dans l’est du Congo où je suis née ; en pleine guerre entre plusieurs groupes rebelles dans cette partie du pays. Les bruits des tirs d’obus et de Kalachnikov n’ont eu d’autres conséquences que de retarder mon aptitude à parler car les tirs parlaient tellement forts