Portrait d'un perturbateur incorrigible: Roman
Par Ivo Havermans
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À propos de ce livre électronique
Bien plus, le « perturbateur » établit un parallèle entre « l’immobilisme » de la langue française et les doctrines « conservatrices » prônées par ceux qui condamnent la créativité et l’inventivité et qui entravent ainsi l’innovation, la progression et la modernisation de la société. Les « conservateurs », qui en prennent le plus pour leur grade, sont ceux qui veulent se démarquer des autres par un code vestimentaire qui affiche l’immunité de leur statut social.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né en 1952 à Diest dans la province du Brabant en Belgique, Ivo Havermans a rédigé un mémoire ayant pour titre Projets de réforme de l’orthographe française de 1876 jusqu’à nos jours. Auteur des ouvrages Divagations et Vagabondages en temps de Covid, Ivo nous dévoile ses aventures amoureuses dans cette nouvelle parution intitulée Un whisky avant et une cigarette après.
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Aperçu du livre
Portrait d'un perturbateur incorrigible - Ivo Havermans
Ivo Havermans
Portrait d’un perturbateur incorrigible
Roman
ycRfQ7XCWLAnHKAUKxt--ZgA2Tk9nR5ITn66GuqoFd_3JKqp5G702Iw2GnZDhayPX8VaxIzTUfw7T8N2cM0E-uuVpP-H6n77mQdOvpH8GM70YSMgax3FqA4SEYHI6UDg_tU85i1ASbalg068-g© Lys Bleu Éditions – Ivo Havermans
ISBN : 979-10-377-3630-7
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
En vue de la création d’un site web, j’ai été chargé de traduire le catalogue de « Hospital Logistics », entreprise spécialisée dans l’approvisionnement des centres hospitaliers et des maisons de repos en produits de soins de santé en général et de médicaments en particulier. À ma grande surprise, je me suis senti tout de suite à l’aise dans mon rôle de traducteur. Pendant trois semaines, j’ai consacré six à huit heures par jour à ce travail et je dois avouer que je n’ai pas vu le temps passer. La traduction est un exercice de style beaucoup plus ludique ou récréatif que la narration. Celle-ci nécessite un effort de recherche de créativité permanent et une vigilance intellectuelle de tous les instants. Sans m’en rendre compte, je me suis distancié des normes que j’avais l’habitude de respecter et d’appliquer lors du récit d’une histoire puisque je ne devais solliciter mon imagination à aucun moment.
Un traducteur n’est, en effet, rien d’autre qu’un transcripteur.
Faut-il pour autant minimiser l’importance du travail d’un traducteur ? Faut-il donner raison à l’auteur de la citation : Il traduttore è un traditore ? À mon avis, on aurait tort de le faire.
Dès que son travail consiste à traduire des textes littéraires ou poétiques où il est d’importance capitale de reproduire aussi fidèlement que possible le lyrisme et la mélodiosité d’un récit en prose ou en vers et que le traducteur réussit à s’acquitter parfaitement de sa tâche, il a fait un travail d’un très haut niveau intellectuel. Quand, en plus, l’écrivain a un style, par exemple Céline dont la syntaxe révolutionnaire et l’emploi de la langue parlée se démarquent de toutes les œuvres existantes et que le traducteur démontre qu’il est imprégné de l’univers célinien, en l’occurrence, son travail a autant de valeur littéraire que le texte original.
Il y a une trentaine d’années, j’ai acheté la traduction néerlandaise du « Voyage ». J’ai appris plus tard que cette traduction a remporté de nombreuses récompenses. À l’époque, j’ai été choqué par le prix.
800 francs français, avouez, c’est pas donné. Il paraît qu’aujourd’hui, le prix a décuplé. Cette anecdote démontre qu’une bonne traduction apporte une réelle valeur ajoutée au texte original.
Je conçois fort bien que mon activité de traducteur n’intéresse qu’une infime minorité de lecteurs. Elle m’a au moins permis de ne pas être confronté à l’insupportable lenteur de l’avancée des chiffres du calendrier, à la vue d’un ciel immobile couleur gris acier ou anthracite et de l’alignement de toitures identiques équipées de cheminées uniformes.
À cela s’ajoute que l’absence de luminosité me plonge dans un état de léthargie permanente qui étouffe ma créativité et paralyse mon imaginaire. J’envie toutes celles et tous ceux qui réussissent à faire preuve de créativité sans être illuminés par la clarté du jour. L’hiver, je ne parviens pas à « littératuriser » (Céline) mes