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de la Roquette & du Basilic
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Livre électronique143 pages56 minutes

de la Roquette & du Basilic

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À propos de ce livre électronique

Trente ans, mère célibataire, future chômeuse avec un déficit budgétaire s’apparentant à celui de la Grèce, Anne-Lou une Française naturalisée Française (et oui c’est possible) a quasiment tout pour séduire la nouvelle République Exemplaire de France. Tout ? Rien n’est moins sûr... Sous ce tableau idyllique de la « Normattitude » une tâche même si estompée, peine à ne pas trahir...
LangueFrançais
Date de sortie19 sept. 2014
ISBN9791029001376
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    de la Roquette & du Basilic - Anne-Lorraine de Roquefeuil

    cover.jpg

    de la Roquette

    &

    du Basilic

    Du même auteur

    Un peu de sentiments, Publibook, 2007.

    Anne-Lorraine de Roquefeuil

    de la Roquette

    &

    du Basilic

    Une citoyenne (presque) normale

    Les Éditions Chapitre.com

    123, boulevard de Grenelle 75015 Paris

    © Les Éditions Chapitre.com, 2014

    ISBN : 979-10-290-0137-6

    Ces nouvelles sont tirées et inspirées de faits patents.

    Tout rapport avec des personnes réelles serait purement fortuit… Ou pas.

    À mes parents à qui je ne ferais, qu’ils se rassurent, jamais de procès… Quoi que ?

    À mon fils Théophane.

    À mes frères, mes sœurs, mon beauf et mes 1 800 cousins : Adélaïde, Quentin, Jean-Melchior, Diane, Henry, Aloys, Éléonore…

    À Adina, Louis et Florent.

    À l’Administration Française.

    À la France (du moins ce qu’il en reste), aux crêpes bretonnes,

    à mon Alsace, à la Lorraine, et soyons fous à la Champagne-Ardenne.

    À nos hommes et femmes politiques sans qui l’inspiration m’aurait de toute évidence cruellement manquée.

    À vous tous lecteurs avec qui je partage intiment les coulisses et parfois les premières places des Zarzuelas{1} de nos gouvernements. Le mot est peut-être mal choisi pour ce dernier, me permettrez-vous d’en ôter quelques lettres afin de l’apprécier à sa juste valeur.

    Gouverne ments

    Beaucoup mieux.

    Enjoy !

    Remerciements

    J’écris et parfois je publie. Si, si… Je vois d’ici certaines mines dubitatives qui peinent à croire ce que je viens de dire. Ce n’est pas tant le fait de publier qui les surprend le plus car la méthode est aujourd’hui à la portée de tous. Non, leur air préoccupé se pose essentiellement sur la personne qui tout simplement s’autorise l’action de coucher des mots sur du papier, les laissant là, gravement perplexes.

    – QUI ÉCRIT ? C’EST POSSIBLE ÇA ?

    On notera que la question ne relève pas du pourquoi ni du comment de cette initiative. La controverse cible uniquement la capacité de la personne tant cela paraît improbable et dont le but est d’écarter l’honteuse idée que leur jugement ou pis encore leur propre aptitude à l’exercice pourrait souffrir d’être mis en défaut.

    Il faut alors déployer la grande artillerie diplomatique pour ne pas les froisser et surtout rassurer leur égo pour garantir leur supériorité.

    Le savant mélange, pour ce faire, réside dans le simple fait de mixer l’idée pitoyable que vous leur inspirez, aux divins prodiges dont ils raffolent tous les dimanches.

    Ainsi pour certains, ma capacité à aligner deux mots pour en faire une phrase courte sans C. O. D, est essentiellement le fruit d’une action céleste produite en haut-lieu.

    Mes parents d’ailleurs sont les premiers surpris et les voilà déjà partis remercier Sainte Rita pour cette grâce qu’elle m’aurait enfin accordée.

    À l’heure où je vous parle Maman a probablement dévalisé la boutiquière du sanctuaire de tous ses cierges. Papa, même si, un peu effrayé par le miracle qui vient d’opérer en son sein, garde la tête froide et rappelle à la fervente qu’ayant sollicité la Sainte des causes les plus désespérées 12 ans auparavant pour le bac, un demi-cierge de 10 mm ferait sans doute l’affaire.

    À moins que ce ne soit le doux souvenir de nuitées, quand armés du Bled, des lexiques greco-romains et du Larousse Français, mes parents, penchés au-dessus de ma tête, n’aspiraient en réalité qu’à une chose : m’assommer avec, pourvu que ces derniers y rentrassent enfin.

    Qu’ils se le disent notre Augustine n’a pas failli à sa réputation.

    D’ailleurs, je la remercie tous les jours d’avoir traité en priorité cette résurgence, car sans sa bienheureuse intervention, les divers outils de notre langue se trouveraient assurément dans ma boîte crânienne.

    Sainte RiRi, Merci.

    Préface

    Anne-Lou, jeune femme d’une trentaine d’années, trouvée dans un état second est emmenée dare-dare au service psychiatrique de Strasbourg.

    L’état de la patiente semble critique et la cohérence de ses propos font redouter le pire.

    PARTIE I

    de la Roquette & du Basilic

    1

    Introduction

    à la politique républicaine Française

    ou le syndrome de la bergère

    Connaissez-vous la chansonnette :

    « il était une bergère qui allait au marché » ?

    Oui, elle portait bien trois pommes dans un panier, les pommes faisaient roulis, roulas… Trois pas en avant…Trois pas en arrière… Trois pas sur le côté et trois pas de l’autre côté…

    Et puis on reprend du début… et ça ne finit jamais.

    JAMAIS !

    Cette chansonnette a failli m’aliéner à vie.

    Traumatisée sûrement par mes voyages scolaires, mes sorties en familles, en forêt, en montagne… Le vertige m’a pris assez vite, la nausée et…

    Arrête de faire la gueule Anne-Lou ! Tu tires toujours une tête de 3 kilomètres de long… disait-on.

    Pauvres pommes, je pensais tout bas, elles vont être toutes blettes à leur arrivée sur le marché, pourries, bonnes à jeter.

    Ce qui m’inquiétais, c’était la démarche de cette pauvre bergère. Personne, en récitant ce refrain, n’avait

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