Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Mars 2020: Roman
Mars 2020: Roman
Mars 2020: Roman
Livre électronique54 pages44 minutes

Mars 2020: Roman

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Bérénice Callanque a souhaité partager ses émotions et questionnements au sujet d’un confinement hors normes imposé par le Covid 19.
À travers son récit, elle dépeint une France attachante, remplie de paradoxes, où l’ignominie côtoie la générosité.
Une France qui doit devenir davantage fédératrice et entreprendre de profondes réformes.


À PROPOS DE L'AUTEURE


Témoigner pour ne pas sombrer, c’est la raison pour laquelle Bérénice Callanque prend sa plume pour décrire ses sentiments en cette période trouble de confinement imposé par le Coronavirus.
LangueFrançais
Date de sortie26 nov. 2021
ISBN9791037737052
Mars 2020: Roman

Lié à Mars 2020

Livres électroniques liés

Fiction historique pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Mars 2020

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Mars 2020 - Bérénice Callanque

    Bérénice Callanque

    Mars 2020

    Roman

    ycRfQ7XCWLAnHKAUKxt--ZgA2Tk9nR5ITn66GuqoFd_3JKqp5G702Iw2GnZDhayPX8VaxIzTUfw7T8N2cM0E-uuVpP-H6n77mQdOvpH8GM70YSMgax3FqA4SEYHI6UDg_tU85i1ASbalg068-g

    © Lys Bleu Éditions – Bérénice Callanque

    ISBN: 979-10-377-3705-2

    Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

    Mardi 24 mars

    Après 8 jours de confinement…

    J’ai longtemps réfléchi avant de prendre la plume. Pourquoi donc partager cette expérience hors normes et extraordinaire ?

    J’ai eu envie de témoigner sur cette période si étrange où la vie semble s’être arrêtée.

    Sûrement par besoin vital pour ne pas sombrer.

    Le cheminement fut long, périlleux, mais il était important pour moi de tenir un journal de bord pour inscrire à jamais dans l’histoire ces semaines si singulières.

    Tout s’est accéléré depuis ce fameux jeudi 12 mars où notre Président a pris la parole sur toutes les chaînes de télévision à 20 h. 48 h plus tard, c’est au tour du Premier ministre d’annoncer la fermeture définitive des commerces non indispensables.

    Il est plus de 20 h ce samedi 14 mars et la direction des Grands Magasins est déjà partie ! À notre demande, elle est revenue et nous a indiqué qu’ils resteraient fermés à partir du lendemain, et ce jusqu’à nouvel ordre !

    Puis deux jours après le discours du Premier ministre, soit le lundi 16 mars, la France apprend qu’un confinement sera mis en place pour quinze jours à compter du lendemain à 12 h. « Nous sommes en guerre, nous sommes en guerre » tels ont été les mots prononcés par le chef du gouvernement ; une guerre bien spécifique contre un virus : le covid 19. C’est ainsi que depuis le dimanche 15 mars je ne travaille plus !

    Je ne suis pas là pour retracer les huit jours qui ont précédé la déclaration tant redoutée d’hier soir indiquant le confinement d’une durée totale de six semaines minimum ! Tout a été si soudain !

    J’ai décidé aujourd’hui d’écrire, d’écrire, d’écrire pour crier ma colère, ma révolte mais aussi ma compassion. Pour exorciser tous ces sentiments qui s’entremêlent, se déchirent, voisinent et finalement apprennent à cohabiter.

    J’ai décidé d’écrire pour hurler au monde extérieur comment je vis cette crise sanitaire apocalyptique qui traverse le 21e siècle où jamais plus tout sera comme avant.

    J’ai décidé d’écrire pour dire combien je comprends la teneur de ces trois mots : « Privation de liberté ». C’est là où le mot « liberté » prend tout son sens. Tout n’est pas idéal en France mais nous sommes libres, et en ces circonstances cela prend une dimension toute particulière.

    Libres de bouger, marcher, courir, libres de réaliser ce que l’on veut quand on le veut avec qui on le veut tant que l’on respecte les principes et fondements de notre République démocratique.

    J’ai décidé d’écrire, en espérant je l’avoue, me faire éditer et offrir la plupart des gains à une cause qui me tient tellement à cœur, et ce depuis fort longtemps : l’enfance maltraitée.

    Mon choix se portera vraisemblablement sur « la voix de l’enfant ».

    J’ai décidé d’écrire pour crier que je n’ai pas le droit de me plaindre car j’ai un toit,

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1