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Les maux en clair: Roman initiatique
Les maux en clair: Roman initiatique
Les maux en clair: Roman initiatique
Livre électronique224 pages3 heures

Les maux en clair: Roman initiatique

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À propos de ce livre électronique

Claire est une femme d’âge mûr, médecin, mariée et mère de deux enfants. Elle s’est malheureusement perdue dans une relation amoureuse passionnelle et obsessionnelle à sens unique. Victime d’un accident de voiture qui la plonge dans le coma, elle a accès à sa vie divine, au dessein de son incarnation actuelle et à quelques-uns de ses secrets qu’elle doit essayer de mettre en pratique à son réveil.
Le fil conducteur pour se retrouver elle-même et se reconnecter à son moi profond sera l’amour : l’amour de soi, l’amour inconditionnel, l’amour de l’autre, tout en réalisant le rapport existant entre la maladie et la psychologie.
Elle aura, pour cela, recours à des concepts comme : l’EFT, la médecine psychosomatique, l’astrologie et la tarologie, les flammes jumelles, le bien être par le bien manger, la méditation et la découverte du mental ainsi que l’ego. Viendront aussi la psychanalyse et la conscientisation des blessures de l’enfance, puis l’apprentissage de quelques cristaux, du reiki et de la gratitude qui la mettront sur le chemin de la guérison.

À PROPOS DE L'AUTEURE

Dans le but de partager ses lectures, Florence de Neuville met sur pied cet ouvrage, pour aider également les uns et les autres à trouver les outils qui leur permettront d’avancer et de grandir facilement dans leur vie, à l’orée de cette nouvelle ère spirituelle.
LangueFrançais
Date de sortie23 avr. 2021
ISBN9791037724496
Les maux en clair: Roman initiatique

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    Aperçu du livre

    Les maux en clair - Florence de Neuville

    Préface

    Et puis, il y a ceux que l’on croise, que l’on connaît à peine, qui vous disent un mot, une phrase, vous accordent une minute, une demi-heure et changent le cours de votre vie.

    Victor Hugo

    Cela faisait déjà un an que Claire fréquentait les cours de théâtre de sa commune près de Bordeaux.

    Elle ne saurait dire au bout de combien de temps elle s’était éprise en secret de son partenaire de jeu ni comment cela était arrivé. Elle avait tout d’abord été troublée par les regards soutenus qu’ils échangeaient puis par les conversations pleines de rire et de complicité qu’ils avaient, tant en cours qu’en ballade, que sur la toile où ils s’envoyaient des messages quasi quotidiennement. Elle avait l’impression de le connaître depuis toujours et n’arrivait pas à se passer de lui.

    Naturellement elle le savait amoureux de quelqu’un d’autre et elle-même était en couple, mais chaque jour qui passait lui donnait l’envie d’obtenir un peu plus de lui. N’arrivant pas à interpréter ses intentions et ce qu’il ressentait véritablement pour elle, Claire se décida à lui parler en toute franchise dès qu’elle en aurait l’occasion.

    Première partie

    Chapitre I

    Votre subconscient ne s’occupe pas de savoir si vos pensées sont bonnes ou mauvaises, vraies ou fausses, il répond selon la nature de vos pensées, de vos suggestions.

    Dr Joseph Murphy

    La porte qui claqua en se refermant gifla Claire de plein fouet.

    Elle ressentit dans tout son être un froid glacial qui la sortit de la torpeur d’indifférence dans laquelle elle venait de plonger en quittant Quentin. Pourquoi avait-il fallu qu’elle lui avoue ses sentiments maintenant alors qu’ils ne se rencontraient que pour répéter les scènes qu’ils avaient en commun dans la pièce de théâtre qu’ils travaillaient ?

    Pourquoi avait-elle eu besoin d’être aussi impatiente, aussi indiscrète ?

    Elle n’oublierait jamais son regard quand elle lui avait demandé s’il était amoureux de la mystérieuse femme qu’il fréquentait. Ce même regard qu’elle ne croyait être que pour elle et qui venait détruire tous ses espoirs.

    C’est tout juste si elle arrivait à placer un pied devant l’autre tant son souffle était coupé. Elle respirait avec tellement de difficulté que son torse était plié en deux vers l’avant et ses yeux pleuraient sans qu’elle arrive à contenir la moindre larme. (Elle avait tellement souhaité qu’il partage ses sentiments !)

    Le père des deux garçons qui venaient d’arriver chez Quentin pour prendre des cours de soutien lui demanda si elle allait bien, surpris de la voir encore là, dans les couloirs alors qu’il l’avait croisée dans l’appartement du professeur quelques bonnes minutes auparavant.

    « Vous êtes sûre que tout va bien, Madame ? »

    « … »

    Comme aucun son ne sortait de sa bouche, il se rapprocha d’elle pour lui apporter son aide mais elle se détourna, trop honteuse de montrer son visage défiguré par le chagrin.

    « Merci… Je me suis fait mal… Mais ça va aller… » prononça-t-elle avec beaucoup de difficulté.

    Elle attendit que le bon samaritain s’éloigne pour s’asseoir sur la première marche d’escalier qu’elle aperçut et laissa son désespoir s’exprimer librement. Tant pis si quelqu’un décidait de sortir de chez lui. Elle laissa alors s’échapper un cri de souffrance qui venait du tréfonds de son âme.

    « Il faut que ça s’arrête, je ne peux plus continuer comme cela, je vous en supplie mon Dieu, aidez-moi, il faut que cela s’arrête, je ne peux plus l’aimer. Pas comme ça. Je veux mourir, laissez-moi mourir ! » disait-elle au grand Tout pour la centième fois mais avec un désespoir encore plus grand cette fois.

    Elle se releva tant bien que mal et avança tel un robot vers le portillon extérieur qui donnait sur la route où était garée sa voiture.

    Elle ignorait ce qui la faisait le plus souffrir : l’indifférence que semblait lui témoigner Quentin et sa capacité à pouvoir vivre sans ressentir le moindre sentiment partagé pour elle, ou son impossibilité personnelle à gérer la situation et cet amour qu’elle savait interdit.

    Merde, elle n’était plus une enfant, elle devrait être capable de se dire que ce n’était pas grave, qu’après tout elle avait un mari et des enfants qui l’aimaient et qu’elle aimait et que cela devrait lui suffire amplement. Alors, qu’espérait-elle donc de plus ?

    Cet homme avait toujours été honnête avec elle et ne lui avait jamais rien promis même si c’était vrai que parfois c’était ambigu, mais elle devait se faire une raison, elle devait reprendre ses esprits, il en allait de son état mental, moral et physique.

    Elle devait tout avoir imaginé, mal interprété ses sourires, son amitié.

    « Je suis forte, je vais y arriver. Oh seigneur aidez-moi à être forte, je dois y arriver ! » fit-elle en se levant et en avançant en titubant comme si elle avait bu des litres d’alcool.

    Alors que ses yeux bleus se remplissaient à nouveau jusqu’à déborder, elle posa le pied gauche sur l’asphalte sans réaliser qu’elle traversait, sans même jeter un regard ni à droite ni à gauche. Tout lui était égal.

    Elle entendit vaguement le crissement des pneus de la petite voiture rouge qui l’aperçut au dernier moment en tentant désespérément de l’éviter mais qui, au lieu de cela, la percuta de plein fouet.

    Ce fut alors comme un soulagement : elle ne sentait plus rien, n’entendait plus rien mais surtout ne ressentait plus rien.

    Le seigneur l’avait entendu, il lui avait apporté son aide. Il l’avait anesthésiée.

    Alors que son corps commençait à répandre ce liquide rouge si difficile à regarder quand il s’écoulait à l’extérieur, ses yeux se fermèrent et un léger sourire se forma sur ses lèvres.

    Ça y est, elle devait être morte puisqu’elle n’entendait ni ne voyait plus rien. Aucune douleur, aucune sensation, plus rien. Le paradis.

    Mais autour d’elle, les passants, atterrés par ce qu’ils venaient de voir, ne savaient pas comment réagir.

    Certains sortaient leur téléphone portable pour appeler les secours :

    « Euh, non le 911, c’est aux États-Unis. »

    « Mais non, imbécile, il faut faire le 17 ! »

    « N’importe quoi ! C’est le 18 ».

    « Bon, faites ce que vous voulez mais moi je fais le 15 ».

    D’autres s’approchaient du corps allongé avec un air de dégoût, la main posée sur les lèvres pour ne pas vomir, alors que la plupart restaient sans rien faire, tétanisés par ce à quoi ils venaient d’assister.

    « Ne la touchez pas, les secours vont s’en charger ! » hurla une vieille femme à l’attention d’un jeune homme qui se penchait sur le corps inerte de Claire.

    C’est alors que la jeune femme qui conduisait la malheureuse voiture sortit au bout de quelques minutes, terrassée par le choc et le bruit que cela avait engendré, sans vraiment réaliser ce qui venait de se passer jusqu’à ce qu’elle aperçoive le corps gisant ensanglanté de la femme qu’elle venait de renverser, ou plutôt qui s’était jeté sous sa voiture.

    « Mon Dieu, qu’est-ce que j’ai fait ? » s’entendit-elle se demander en pleurant.

    « Je n’aurais jamais dû regarder mes SMS, qu’est-ce que j’ai fait ? »

    « Vous n’y êtes pour rien, Mademoiselle, j’ai tout vu, c’est elle qui n’a pas regardé en traversant ! » lui répondit un témoin de la scène en pointant Claire du doigt et en se voulant réconfortant.

    C’est alors qu’on entendit au loin les sirènes hurlantes des pompiers qui se rapprochaient à toute allure, suivies de celles de la police arrivant de l’autre côté de la rue.

    Ce fut en très peu de temps une zone sinistrée pour qui tentait de s’y aventurer, car le camion des pompiers barrait la rue et un attroupement de badauds malsains s’était formé. Les policiers tentaient de faire passer alternativement les voitures qui arrivaient de droite et de gauche et qui ne pouvaient s’empêcher d’avoir une curiosité morbide, ralentissant pour mieux voir ce qu’il se passait, bloquant encore plus la circulation. Alors, un policier se mit à hurler aux conducteurs :

    « Avancez nom d’un chien, avancez ! »

    Pendant ce temps et avec une grande dextérité et un grand professionnalisme, les pompiers se penchaient sur le corps de Claire tandis que le médecin urgentiste tentait de vérifier s’il y avait un pouls et si la victime était consciente.

    « Madame, vous m’entendez ? Serrez ma main si vous m’entendez ».

    Surprise d’entendre, Claire tenta vainement de serrer la main de l’ange qui se tenait au-dessus d’elle mais ne put y arriver ni prononcer aucun mot lorsqu’il lui demanda de lui répondre.

    « Madame, comment vous appelez-vous ? Où avez-vous mal ? »

    Mal ? Elle avait mal partout ou plutôt nulle part, enfin elle ne savait plus.

    Pendant ce temps, la police établissait un rayon de sécurité autour des deux blessées et de la voiture accidentée tout en essayant de rétablir la circulation sur une seule voie.

    « J’ai un pouls ! Il est filant mais j’ai un pouls ! On lui place le collier cervical et à mon signal on la place sur le brancard. Un, deux et trois ! Attention, il y a suspicion de fractures multiples et traumatisme crânien. »

    « Hémorragie interne ? » demanda un des pompiers au médecin.

    « Oui, je le crains. »

    Les pompiers la soulevèrent avec délicatesse et la placèrent dans le véhicule qui s’apprêtait à filer à vive allure vers l’hôpital le plus proche.

    Un des hommes ouvrit le sac à main que la police avait ramassé et regarda dans le portefeuille s’il pouvait y trouver quelque chose d’utile à la survie de la femme dont ils avaient la charge.

    « Elle porte des verres de contact et son groupe sanguin est AB positif ».

    « Super, receveur universel, on va gagner du temps ! »

    Mais alors que le médecin commençait à lui poser une perfusion, la jeune femme à la voiture rouge sanglotait encore et se faisait à son tour ausculter.

    « Vous êtes sous le choc mais il n’y a rien de grave. Montez dans le camion on vous emmène aussi à l’hôpital. »

    « Avec, avec… elle ? »

    « Oui, on n’a pas le temps de faire partir un second véhicule, elle a besoin de soins en urgence et vous d’un bilan, allez on y va ! »

    Le chauffeur mit la sirène en branle et appuya sur l’accélérateur, brûlant les feux rouges et doublant tous les véhicules qui se trouvaient sur son chemin mais qui avaient la délicatesse de se pousser.

    Alors que la jeune femme n’arrivait pas à calmer ses sanglots et qu’elle demandait si la femme qu’elle avait renversée allait s’en sortir, Claire voulut lui répondre qu’elle allait très bien, et qu’elle la remerciait car elle était arrivée pile à l’heure au rendez-vous qu’elles s’étaient donné des années auparavant quand elles avaient planifié tout ceci au cas où cela devait arriver.

    Mais les mots ne sortaient toujours pas de sa bouche. Pourtant elle entendait tout. Sa tête tournait, ses forces l’abandonnaient.

    « On la perd, elle s’enfonce ! Vite, accélère encore. »

    Elle arriva à l’hôpital encore inconsciente mais bien vivante jusqu’à ce que son cœur finisse par lâcher.

    L’équipe médicale qui la prit en charge tenta de la ranimer mais son cœur s’était arrêté.

    En fait, il s’était arrêté de battre bien des minutes auparavant, lorsque Quentin le lui avait brisé alors qu’elle était encore assise face à lui dans son appartement.

    « Charge à deux, on dégage… ça y est j’ai un pouls… »

    « Elle ne se réveille pas pour autant… quelqu’un a prévenu la famille ? »

    « Oui, c’est fait, le mari devrait être déjà là », répondit un infirmier.

    « Zut, regarde, elle est médecin ! » dit ce dernier en sortant les papiers du portefeuille de Claire.

    « Oui, eh bien elle le sera encore si elle sort un jour de cet état comateux ! Dommage, ça avait l’air d’être une jolie femme pour son âge ! »

    « Ça a l’air ! rectifia sa collègue, pour le moment elle est toujours vivante ! Inconsciente mais vivante ! »

    « Mais je suis là ! » leur hurlait Claire qui se tenait assise en tailleur en haut à gauche de la salle d’opération glaciale et qui les regardait sans comprendre ce qui lui arrivait.

    « Mais c’est moi là, en bas, sur la table. J’ai mauvaise mine… »

    Les médecins continuaient de s’affairer sur son corps meurtri, réduisant les fractures, immobilisant les membres brisés, utilisant le scanner et l’IRM afin de mieux localiser les lésions internes.

    À quelques kilomètres de là, dans son appartement, Quentin terminait de donner son cours hebdomadaire aux deux petits diables qui se disputaient l’attention de leur professeur qu’ils adoraient.

    La sonnette retentit et les garçons sautèrent de joie en comprenant que leur père venait les chercher et que le cours était donc terminé. (L’amour avait ses limites.)

    Quentin alla lui ouvrir et alors qu’il pénétrait dans l’appartement, il lui demanda si le cours s’était bien passé et s’il avait des nouvelles de l’amie qui était sortie de chez lui à leur arrivée car elle ne semblait pas aller très bien et lui avait dit qu’elle s’était fait mal.

    « Quelle amie ? » demanda Quentin qui ne faisait pas le rapprochement.

    « Ah, la jeune femme de tout à l’heure ? Ah bon, elle n’allait pas bien ? »

    Et de lui raconter qu’il l’avait trouvée en larmes dans le couloir, Quentin lui répondit :

    « Ah eh bien je vais l’appeler ».

    Mais il n’en fit d’abord rien.

    « Je suis sûre que cela lui passera ! »

    « Elle avait pourtant l’air d’aller bien en partant ! » se dit-il en refermant la porte avant d’en ressortir pour aller s’acheter quelque chose à manger dans le magasin d’alimentation qu’il avait en face de chez lui. « C’est vrai qu’elle m’a fait quelques avances que j’ai repoussées mais elle semblait l’avoir bien pris ! En revanche, j’espère qu’elle n’a pas trop mal pris le fait que je lui demande d’interrompre, pour son bien, notre correspondance. »

    En sortant, il ne remarqua pas que le véhicule de Claire était toujours garé en face, et fut tout juste surpris par le reste de l’attroupement de gens qui se dispersaient.

    Il crut comprendre qu’il y avait eu un accident peu de temps avant et se rappela avoir vaguement été distrait par des bruits de sirènes pendant qu’il dispensait ses cours de mathématiques.

    Il traversa prudemment, entra dans le magasin et acheta un plat de lasagnes surgelées qu’il se délectait de manger.

    Il rajouta une salade verte et quelques fruits au cas où sa dulcinée lui ferait la surprise de débarquer à l’improviste chez lui.

    Il paya en espèce et rentra à son domicile, fit un câlin à son chien et alluma son téléphone.

    Il consulta sa messagerie puis ses mails.

    Rien, pas de nouvelle de celle qu’il aimait appeler sa compagne, mais qu’il devait partager avec quelqu’un d’autre bien malgré lui. Finalement, il se demandait si cela n’avait pas été plus simple lorsqu’il avait été amoureux d’un garçon, même si cela revenait aussi à se cacher, se voir en toute discrétion, ne pas se prendre la main en public et surtout ne pas pouvoir embrasser et enlacer l’être aimé où et quand on en avait envie. Ce monde lui semblait trop étriqué et trop compliqué car il ne contrôlait absolument pas ce que son cœur lui dictait et semblait en être l’otage.

    Peut-être viendrait-elle par surprise.

    C’était fatigant quand même, mais bon, il l’aimait et que n’était-on pas capable de supporter par amour ?

    Puis il se décida de prendre des nouvelles de Claire car le papa des deux garçons avait vraiment eu l’air inquiet.

    « Coucou, est-ce que tout va bien, car il paraît que tu t’es fait mal en sortant d’ici tout à l’heure ? Bise. »

    Ce message reçut une réponse, mais pas de la façon dont Quentin l’envisageait.

    Chapitre II

    Plus personne ne sait ce qu’est la mort et, lorsqu’elle arrive, on a peur devant cette grande inconnue.

    Bernard Werber

    Laurent arriva en courant à l’hôpital où était arrivée Claire un quart d’heure auparavant, alerté par les policiers sur les lieux.

    « Ma femme vient d’être amenée ici, en urgence, on m’a dit qu’elle avait été renversée par une voiture. Je suis médecin, est-ce que je peux la voir, s’il vous plaît ? » dit-il d’une seule traite sans respirer.

    La femme de l’accueil qui l’écoutait distraitement, blasée par le ton alarmiste et stressé des gens qui arrivaient aux urgences, releva la tête au moment où elle entendit le mot « médecin ».

    « Quel

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