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Le long nuage blanc: Roman d'aventures
Le long nuage blanc: Roman d'aventures
Le long nuage blanc: Roman d'aventures
Livre électronique213 pages2 heures

Le long nuage blanc: Roman d'aventures

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À propos de ce livre électronique

Suivez la rencontre et le périple inattendu de Gabriel et Ilaria à l'autre bout du monde !

« L’heure est au couchant et l’île du sud est désormais derrière nous. On regarde l’astre sanguinaire se coucher tranquillement dans la direction des terres australiennes ; crachant de somptueuses couleurs chaudes sur le ciel qui s’assombrit. […] Le jour tombe et la nuit s’éveille : on se trouve au crépuscule d’un voyage, en parfait spectateur des merveilleuses teintes du ciel ».
Gabriel et Ilaria n’ont rien en commun. L’un est français et baroudeur, l’autre est australienne et travaille dans la banque. Le destin se chargera pourtant de les réunir au cœur d’une épopée riche d’expériences, de rencontres, d’aventures et de paysages envoûtants.
Le long nuage blanc est une histoire de route : une rencontre inattendue, un grand bol d’air frais et un véritable souffle de liberté – une invitation au voyage.

Vivez une expérience inoubliable avec ce roman d'aventures qui vous emmènera librement entre l'Australie et la Nouvelle-Zélande.

EXTRAIT

–Super ! Le meilleur des plans est de ne pas en avoir. Pourquoi la Nouvelle-Zélande ?
–Diversité des paysages, pas de barrière de la langue et le pays est situé à seulement quelques heures d’avion de chez moi.
Il semble analyser chacune de mes réponses. On traverse le quai et entre dans le ferry, accompagné d’une poignée d’autres passagers. On se place à une table située juste à côté de la fenêtre. La vitre est mouillée à l’extérieur à cause des vagues qui, chassées par le vent, s’abattent sur le bateau. On aperçoit tout de même le grand pont de fer au loin. Le ferry démarre et je reprends la conversation.
–Et toi, pourquoi la Nouvelle-Zélande ?
–Terre du bout du monde, j’aime les montagnes, les plages et les volcans. Les derniers mois passés à Auckland m’ont permis de travailler et de visiter une bonne partie de l’île du nord !
Je ressens à travers son regard une réelle attirance pour les voyages, quelque chose de naturel, peut-être même inné. Il poursuit la conversation.
–Mais ce que je préfère par-dessus tout, Nouvelle-Zélande ou non, ce sont les rencontres et les expériences qui se trouvent sur la route. C’est comme ça qu’on apprend réellement !
Le ferry poursuit sa route et le bruit monotone du moteur accompagne le silence qui règne dans l’habitacle. Les hauts bâtiments du quartier d’affaires s’approchent peu à peu. Gabriel se lève et me demande de le suivre. Il pousse une porte et on se retrouve sur le pont du bateau. Le vent est froid et humide, il met sa capuche et je fais de même. On se tient debout, les mains accrochées à la rambarde. La ville complètement illuminée est bien plus belle qu’en plein jour.
–Tu vois le point rouge qui clignote au loin, juste au-dessus du musée ? Me demande-t-il en pointant du doigt la ville.
Je protège mon visage des gouttes d’eau chassées par le vent, j’observe et vois finalement le point rouge.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Né en 1994, Simon Vanva est originaire de la région lilloise. Passionné de géographie et amoureux de la nature, il a toujours été attiré par les voyages. Depuis l'âge de 17 ans, il part ainsi explorer le monde à la découverte des terres les plus lointaines. C'est au beau milieu des montagnes néozélandaises que lui vient l'idée d'écrire son premier roman : Le long nuage blanc.
LangueFrançais
ÉditeurPublishroom
Date de sortie3 oct. 2019
ISBN9791023611915
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    Aperçu du livre

    Le long nuage blanc - Simon Vanva

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    Simon Vanva

    Le long nuage blanc

    Quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu’au jour où, pas trop sûr de soi, on s’en va pour de bon. Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait.

    –Nicolas Bouvier

    1

    Ilaria, lundi 18 février 2019.7h01

    La sonnerie agressive de mon réveil me sort de mes rêves. J’ouvre les yeux et mets en veille l’appareil. Je m’assieds et bois un grand verre d’eau, presque d’un seul trait.

    7h06. Je me lève et débranche mon téléphone chargé à bloc. Assise sur les toilettes, j’ai devant moi les photos que j’ai accrochées sur la porte de la salle de bain en emménageant dans ce studio tout neuf il y a un an et demi déjà. Comme chaque matin, je contemple ces clichés de ma vie passée, principalement mes amis de l’université et moi posant à des festivals ou lors de virées à la plage, les sourires aux lèvres et les regards remplis de bonheur. Mes deux favorites sont placées au centre. La première date de l’hiver deux mille dix-sept, je suis entourée de mes parents qui étaient tous deux venus me rendre visite à la journée de remise des diplômes organisée par l’université. Mon père avec son air moqueur, imposant. Ma mère comme à son habitude, rayonnante. Vêtue d’un long uniforme noir telle une avocate avec un chapeau ridicule que l’école nous impose d’acheter spécialement pour l’occasion, je tiens dans mes mains le fameux document inscrit de mon nom et certifié de mon niveau d’étude atteint ; précédé du logo rouge et blanc de l’une des prestigieuses universités du pays. Au regard de mes parents, on pourrait croire que c’est le Graal que je tiens dans les mains. Ma mère, alors occupée sur un projet-photo en Mongolie, avait spécialement fait le déplacement pour l’occasion et resta quelques jours dans sa maison de St Kilda. Ces deux-là ont toujours été fiers de moi et ont toujours fait en sorte que leur séparation ne me complique pas la vie, ça m’avait fait énormément plaisir de les voir réunis après tant d’années. Mon second cliché favori est une photo prise par mon père, il y a un peu moins de vingt ans déjà, lors de vacances dans les Abruzzes. On m’y voit, la petite Ilaria de cinq ans et demi, debout sur un rocher tenant dans mes mains l’appareil photo de ma mère, le regard porté au loin sur l’adriatique. La photo est datée de septembre quatre-vingt-dix-neuf, quelques mois avant notre déménagement et le début de notre nouvelle vie.

    Je sors de la salle de bain en enfilant un tee-shirt. Je lance une playlist des DMA’s, mets de l’eau à bouillir et commence à préparer mon petit déjeuner. Flocons d’avoine, lait de soja, morceaux de fraises et de banane, amandes. J’ouvre le placard et prends mon mug préféré, celui que ma mère m’a apporté du Japon. On peut y lire un haïku, un poème ne comprenant que quelques mots. Ce matin, j’opte pour un thé vert au gingembre et citron vert.

    L’eau chaude coule le long de mon corps et me réveille un peu plus. Je pense à la journée que je m’apprête à vivre : j’ai rendez-vous avec Nathan pour déjeuner sur l’un des bancs du Darling Harbour à midi trente et je retrouve les filles comme chaque lundi en début de soirée pour une partie de billard et bien entendu quelques cocktails. En résumé, rien d’exceptionnel. J’aurais aimé que le week-end se prolonge de quelques jours encore, le soleil était radieux hier après-midi sur Manly et un air de vacances planait sur la plage. On prit le ferry en toute fin de matinée et quitta la City avec des sacs remplis de barquettes de viandes, de légumes et de tout autres sortes d’aliments à picorer. Les potes de Nathan se chargèrent d’apporter les boissons, assiettes en carton et couverts. Le quartier d’affaires, l’Opéra et le jardin botanique s’éloignaient peu à peu et la baie de Sydney scintillait sous les voiliers et catamarans. On atteignit Manly sous un soleil de plomb, on marcha jusqu’à la plage et s’installa autour de l’un des nombreux barbecues mis à disposition par la municipalité. À l’ombre des palmiers et assis en cercle, à seulement quelques mètres du bord de mer, on se laissait emporter par la mélodie des vagues qui venaient s’allonger sur le sable. Les morceaux de viande sifflaient sur les plaques brûlantes et dégageaient une bonne odeur de grillade ainsi qu’une fumée dense qui s’envolait dans l’air chaud. La longue plage de sable se remplit petit à petit jusqu’à devenir, comme chaque dimanche après-midi, bondée. Dans le ciel se baladait un hélicoptère qui guettait si d’éventuels requins décidaient de s’approcher un peu trop près des baigneurs. Les garçons entamèrent un match de rugby sur la plage tandis que le reste du groupe se disputait une partie de cartes. Les titres des Dire Straits s’enchaînaient les uns après les autres depuis une enceinte mobile et tout le groupe paraissait heureux. Le soleil m’éblouissait, depuis le sommet d’un stipe, en se faufilant à travers les feuilles pointues. Je laissais la chaleur de ses rayons me couvrir le visage en fermant les yeux. On resta de longues heures à flâner, sans penser au lendemain matin, avant de regagner le ferry en toute fin d’après-midi, avec un profond sentiment de fin d’été. Le soleil était couché lorsque je regagnai mon appartement, un peu après vingt heures.

    –Je coupe l’eau, attrape une serviette et me sèche. Je m’habille de sous-vêtements noirs en dentelle et enfile mon tailleur gris clair brodé du W rouge représentant la célèbre Westpac. Une fois mes cheveux parfaitement attachés, j’applique un fin trait de crayon noir sur chacune de mes paupières, une touche de mascara. Huit heures et deux minutes, parfait. J’attrape mon sac et y jette mon téléphone. Deux sprays de parfum, talons chaussés, porte claquée. L’ascenseur me dépose trois étages plus bas. Je remonte la rue et passe les portes du Prince Alfred Park. C’est une très belle journée de fin d’été. La chaleur et les joggeurs matinaux sont au rendez-vous. Vingt minutes, c’est à peu près le temps que je gagnerais chaque matin si j’allais au travail en bus. Je me réserve ce prétendu luxe pour les rares jours de pluie. Je continue ma route en longeant les courts de tennis, le terrain de basket et les tables de pique-nique. Je me dirige vers la sortie du parc et profite une dernière fois du chant des oiseaux. Je longe les murs de la gare centrale maquillés de graffitis, traverse le boulevard et m’engage sur Pitt Street. À ma gauche le théâtre Capitol où de grandes affiches de Charlie et la Chocolaterie sont fièrement suspendues, à ma droite le petit parc Belmore peuplé de grands parterres d’herbe, de quelques arbres et bancs et de dizaines de tentes, habitées en majeure partie d’aborigènes aux regards brisés. Droit devant moi se dressent la City et ses hauts bâtiments rectangulaires et modernes qui, comme chaque matin, semblent vouloir gratter le bleu du ciel. Je m’arrête au 7eleven, habitude quotidienne.

    –Comment allez-vous ce matin, mademoiselle ?

    Peau mate, visage typé indien ou pakistanais, chemise verte et habituel grand sourire.

    –Très bien et vous Bhanu ? Lui dis-je, en entrant dans la supérette.

    –Bien merci ! Réussite au niveau professionnel et une bonne forme physique pour les poissons aujourd’hui !

    Comme chaque matin, il me résume mon horoscope et n’ayant jamais osé lui dire que je ne croyais en rien à l’astrologie, c’est devenu un rituel.

    –Merci Bhanu !

    Je jette un coup d’œil dans les kiosques à journaux, rien de bien intéressant à la une de The Australian ce matin. Je pose une pièce sur le comptoir et me dirige vers la sortie.

    –Un latte à emporter et un cake à la banane, deux dollars c’est parfait !

    Je continue mon chemin en soufflant sur mon café. Comme chaque matin, mes talons me font mal aux pieds. Je traverse le World Square par les galeries commerciales et arrive dans la plus grande artère de la City, Georges Street. Ici tout rime avec dollar. Le flambant neuf et la publicité dominent les lieux. N’importe quelle activité est payante, tout est hors de prix et pourtant tout le monde achète, dépense, consomme encore et encore. Les trottoirs sont peuplés de gens qui comme moi – bien habillés et café à la main – se pressent pour rejoindre leur bureau. Le boulevard est encombré de bus et de taxis jaunes bruyants. Je longe le Victoria Building en esquivant les distributeurs de brochures. Je jette mon gobelet vide, promets au soleil de le retrouver à midi et j’entre dans l’un des bâtiments ultramodernes qui surplombe la cité sydnéenne, le siège de la banque australienne Westpac.

    2

    Gabriel, jeudi 28 mars 2019.7h16

    Je suis debout dans l’un des wagons du train qui relie l’aéroport international au centre de la ville et les passagers s’entassent de plus en plus, au fur et à mesure des arrêts. Les rails suspendus offrent une vue panoramique sur des maisons en bois élevées sur pilotis et sur des champs à perte de vue. Loin devant se dresse la mégalopole thaïlandaise, enveloppée d’un énorme voile de pollution tracé en demi-cercle.

    –Ça va mec ? Tu viens d’où ?

    J’avais repéré ce type dès mon entrée dans le train : grande taille et bras très fins, visage pâle et joues déjà rougeâtres malgré la climatisation. Il porte un grand sac à dos tout neuf et un appareil photo autour du cou.

    –France, et toi ? Lui dis-je.

    –Danemark, mais j’ai étudié plusieurs années aux States. Tu veux partager un taxi jusqu’à Koh San Road ?

    Je devine déjà qu’il allait crever de chaud à la sortie du train.

    –Je ne vais pas très loin de là, on ira en bus si tu veux, tu paieras moins cher.

    Les champs laissent peu à peu leur place au béton de l’autre côté de la fenêtre et la vue est désormais limitée à de larges bâtiments gris aux centaines de fenêtres sans balcon. Le train serpente comme un ver qui entre dans une grosse pomme pourrie, ou plutôt un gros durian. Avec une population totale de plus de douze millions d’habitants, Bangkok est un enfer urbain qu’il faut apprendre à aimer avec le temps.

    8h05. Le train arrive à son terminus et les portes automatiques s’ouvrent sur les quais de la gare suspendue de Phaya Thai. Je mets un pied dehors et la chaleur m’assomme tel un gros coup de massue. Des milliers de gens circulent autour de moi et j’ai manqué de peu de perdre le danois qui transpire déjà des grosses gouttes. Je descends plusieurs séries d’escaliers perchés entre l’autoroute dans les airs et un carrefour au sol où se chevauchent des boulevards bondés de manière anarchique. Je traverse les dernières marches de béton où quelques mendiants sont adossés au mur et j’atteins enfin le trottoir. La chaleur étouffante et humide domine l’atmosphère, accentuée par l’épaisse pollution de l’air sale. J’esquive d’abord les chauffeurs de tuk-tuks, puis ceux des taxis – un peu plus agressifs. L’endroit est extrêmement bruyant : les bruits des moteurs et klaxons des scooters, bus et autres véhicules résonnent de par un ciel bétonné créant un brouhaha assourdissant. L’odeur des pots d’échappement accompagne celle des tas de fruits pourris étalés avec des ordures le long des trottoirs. Je me retourne et vois finalement mon compagnon qui cède et accepte un trajet en taxi. C’est ça, fais-toi baiser. Je continue ma route, trouve le bon arrêt de bus et patiente quelques minutes.

    Je saute dans l’engin numéro 173 de couleur rouge ocre, où un trou rectangulaire dans la carrosserie fait office de porte. Je m’installe sur l’un des sièges en mousse usée juste à côté de la fenêtre sans vitre et pose mon sac à dos sur mes genoux. Mon dos est trempé. Je paye mon ticket sept bahts. Sous mes pieds, le plancher en bois tremble à chaque accélération du moteur grondant, provoquant alors un bruit sourd. À l’extérieur de l’engin des centaines de scooters aux conducteurs masqués et au nombre aléatoire de passagers tentent de se frayer un chemin en manquant à chaque fois de se faire percuter. Le bus s’engage au cœur d’un long boulevard où des énormes portraits du nouveau roi, entourés de fleurs blanches, décorent chaque intersection. Je retire ma casquette noire Guinness et essuie mon front. J’ouvre ma gourde et bois quelques gorgées d’une eau tiède. Je me demande s’il fait plus chaud à l’intérieur de cette grande boîte de conserve où le soleil et le moteur surchauffent la carrosserie rouillée ; ou bien à l’extérieur – véritable four à ciel ouvert.

    Je repense à la toute première fois où j’arrivais à Bangkok, à la toute première expérience en Asie du Sud-Est, il y a un an et demi déjà. J’avais pris un vol depuis Dublin. Il faisait nuit lorsque je pris le train reliant l’aéroport à la ville. La chaleur nocturne m’avait mis une claque dans cette même gare du Phaya Thaï et une jeune thaïlandaise coiffée d’un voile noir, timide et souriante, m’avait indiqué la direction du centre.

    –Very, very far ! Me disait-elle, en ouvrant grands ses yeux et en hochant la tête.

    Malgré la fatigue, j’étais déterminé à rejoindre mon hôtel à pieds. Etouffé par l’air humide, la route me parut interminable mais pleine de magie. Tout paraît toujours plus proche sur une carte et je dois dire que j’avais sous-estimé Bangkok. Qu’importe, j’y étais. J’étais enfin au cœur de cette ville du bout du monde, dans ce nouveau continent ; prêt à avaler les kilomètres un par un et m’en mettre plein la vue.

    9h28. Je profite d’un nouveau ralentissement pour sauter en dehors du bus. Me voilà au cœur de Thewet, quartier situé non loin des rues animées de Koh San Road et boudé par les touristes. Je gagne un trottoir à l’ombre des câbles électriques noirs – présents au-dessus de toutes les têtes – et trouve mon hôtel quelques rues plus loin. Pas le temps d’enlever mes sandales que Laura me saute dessus et m’accueille en m’enlaçant dans ses bras.

    –Je suis trop contente de te voir Gabby ! T’as fait bon voyage ?! Tu dois être crevé !

    Laura et moi avons toujours été amis. On était de la maternelle au collège ensemble et on a grandi dans la même ville de Loire-Atlantique, juste à côté de Nantes. Elle venait avec mes grands-parents, ma sœur et moi passer des week-ends sur la côte. Elle a trouvé un stage de trois mois à Bangkok et s’occupe de la réception

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