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La valise noire: Roman
La valise noire: Roman
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Livre électronique307 pages3 heures

La valise noire: Roman

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À propos de ce livre électronique

Étienne Dumaine, directeur d’une unité de recherche en astrophysique va retrouver en 2006 dans la région lyonnaise, son ancien directeur de thèse et ami, François Lemercier.
En 1994, au sein de l’Observatoire d’Arecibo à Porto Rico, l’astrophysicien américain Edward Nolan avait fêté l’anniversaire de la sortie de son livre La petite bille bleue, vingt ans après l’envoi d’un message porté par une onde radio en direction de l’amas globulaire M13 dans la constellation d’Hercule, quand lors de cette commémoration, un énigmatique crash survenu après le décollage d’un avion,vint perturber la journée.
Quelques années plus tard, en 2007, Étienne et François décident d’organiser en famille mais surtout avec une partie de l’équipe retrouvée, celle de 1974 jusqu’à celle d’aujourd’hui, des vacances à Porto Rico, au plus près du célèbre radiotélescope.
L’objectif pour eux est de retracer ensemble in situ, selon les divers témoignages de leurs collègues présents durant ces années passées, des événements incompréhensibles et de poursuivre l’enquête alors non aboutie.
Lors de ce séjour, ces énigmes non élucidées pendant cette période vont révéler au grand jour, à l’issue des investigations engagées, une découverte improbable et invraisemblable pour l’Humanité.

A PROPOS DE L'AUTEUR

Hubert-Marie Colombier, originaire de Toulouse, fut chef d’entreprise d'un bureau d'études techniques à Bordeaux. Passionné d’histoire, d’égyptologie et de cosmologie, il laisse dans ses livres, son imaginaire voguer, afin que ses personnages romanesques, embarquent le lecteur dans différentes périodes historiques.
Déjà parus : 2017 Gizeh, le triangle d’or aux Éditions De Massanne. 2018 À travers les siècles aux Éditions De Massanne. 2019 L’encre de la mémoire aux Éditions Le Lys bleu.
LangueFrançais
Date de sortie2 déc. 2019
ISBN9791037702289
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    Aperçu du livre

    La valise noire - Hubert Marie Colombier

    G.

    Prologue

    En 1974 au radiotélescope d’Arecibo à Porto Rico

    Bien avant la conquête de la Lune où une plaque commémorative en aluminium a été déposée en juillet 1969 par les astronautes américains, les hommes ont toujours voulu communiquer avec l’univers en laissant une trace de leur existence.

    En 1972 sur la sonde spatiale Scout X¹, puis plus tard sur Scout XI, un disque métallique identique pour les deux opérations a été placé sur leur coque. Il représentait le profil d’un couple d’humains, des formules chimiques, la représentation graphique du système solaire avec la position de la Terre et des éléments d’astrophysique² permettant de positionner exactement l’émetteur terrestre dans le temps et l’espace. Cette représentation avait été élaborée par deux astronomes de renom Edward Nolan et Franklin Kraig.

    En 1977, deux autres sondes ont été envoyées à destination des planètes Jupiter, Saturne et au-delà de celles-ci. Une plaque dorée, avec les mêmes informations que celles que les scientifiques apposèrent sur les sondes précédentes, et, un disque informatique doré, fut lui , placé à bord dans chaque sonde Travel One³ & Travel Two. Concernant la première en 1990, Edward Nolan demanda avec insistance à la NAAS⁴ de programmer un retournement à 180° de la capsule afin de pouvoir prendre quelques photos des planètes croisées sur son parcours.

    La sonde se trouvait alors à 6,4 milliards de kilomètres soit quarante-deux années-lumière de la Terre devenant de ce fait l’objet le plus éloigné créé par un humain.

    Parmi l’ensemble des clichés pris par les équipements de la sonde, une photo que les chercheurs attribuèrent à Edward Nolan, montrait sur une image granuleuse, un tout petit point bleu dans un rayon du soleil.

    L’astronome en avait fait un livre avec comme titre : « une bille bleu pâle⁵ ». Cet ouvrage expliquait en premier lieu que l’espèce humaine a peut-être toujours cru, par erreur, à travers son existence que la vie sur Terre était unique.

    Puis en deuxième partie de son ouvrage, il évoqua les découvertes scientifiques diverses réalisées depuis que l’homme est sapiens. Mais ce livre deviendra important pour Edward Nolan car il allait orienter ses recherches vers l’exploration et la colonisation de l’univers par l’homme conditionnant sa survie à long terme. Il fut l’un des pionniers de l’exobiologie⁶, cette science interdisciplinaire expliquant l’arrivée et l’évolution de la vie à travers le cosmos.

    Pour ce grand astrophysicien, le samedi 16 novembre 1974 au radiotélescope d’Arecibo sur l’île de Porto Rico fut un jour mémorable.

    Cette année-là, le radiotélescope, à ce jour le plus grand sur Terre avec un diamètre de trois cent cinq mètres et qui jusqu’alors ne pouvait que recevoir uniquement des ondes radio produites dans l’univers, était en travaux de rénovation. Ceux-ci consistaient à changer le revêtement du dôme avec l’installation d’éléments dont la surface régulière lui permettrait de devenir plus réfléchissante. De ce fait, les deux astronomes pouvaient désormais renverser le principe de fonctionnement du radiotélescope, réception ou envoi, et, pour fêter la fin des travaux, décidèrent d’envoyer un message, le premier d’Arecibo à travers l’espace.

    Edward Nolan, Franklin Kraig et leurs collègues conçurent un message radioélectrique contenant exactement une série de 1679 chiffres. Son contenu fut gravé plus tard sur les disques dorés des deux sondes Travel, considéré comme pouvant être décodé universellement, il était une représentation descriptive de notre humanité, quelque part dans l’univers.

    Dédié à d’éventuelles civilisations, ce message fut transporté par une onde radio. La cible visée était l’amas M13 dans la constellation d’Hercule qui se trouve à un peu plus de vingt-cinq mille années-lumière de la Terre.

    Ce samedi, il était presque 22 heures, l’exaltation était à son comble dans la salle de contrôle de l’observatoire. Au pupitre, l’astrophysicien Mickaël Jude était en place avec toute l’équipe autour de lui qui finissait les derniers réglages. Edward Nolan et Franklin Kraig vérifièrent une dernière fois « l’orientation de la fenêtre d’envoi » vers la cible.

    — Mickaël, tout est O.K. ?

    — O.K. pour moi, quand tu veux ! répondit méthodiquement Mickaël très concentré à Edward.

    La diffusion de ce message durait 170 secondes à la fréquence de 2,40 gigahertz avec une puissance de 1000 KW.

    — Top dans 10 secondes, lança Edward. 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2,1… Top !

    Mickaël s’exécuta, la diffusion du message commença et arriva pratiquement jusqu’à la fin quant à la 170 éme seconde…

    — Oh ! Que se passe-t-il ! s’exclama Mickaël en se repoussant en arrière sur son siège.

    Edward et Franklin se levèrent d’un bond et se mirent derrière lui.

    — Qu’y a-t-il ? s’écria Edward surpris par la réaction anormale venant de ce physicien de réputation calme et réfléchi.

    — Nous venons de recevoir un flash⁷ incroyable qui a une puissance de presque du double de celle de notre émission mais sur la même fréquence ou du moins qui ressemble à la nôtre. Regardez !

    — C’est une coïncidence, dit Franklin en examinant la courbe sur l’écran.

    « Comme nous avons inversé la fonction première de l’instrument et que nous recevons en permanence toute l’année des flashs radio, nous sommes surpris par ce premier croisement. Là aujourd’hui, c’est nous qui envoyons une onde, c’est très certainement un chevauchement.

    « Enregistrez là Mickaël sur une sauvegarde et on refait l’envoi, O.K. ?

    — Très bien, prêt dans cinq minutes ! Ordonna Mickaël à l’équipe.

    Le deuxième envoi se déroula sans encombre.

    — C’est toujours pareil, la première fois, il y a toujours « un chat noir » qui nous coupe la route, dit Franklin en riant aux éclats, heureux de l’envoi de ce message symbolique.

    — Mickaël, tu peux mettre la sauvegarde du premier message dans une mallette et tu la peins en noir alors ! Répliqua Edward pour plaisanter également.

    Toute l’équipe présente ce jour-là applaudirent debout mais savait pertinemment que cette onde n’atteindrait sa destination dans l’amas M13, que dans plus ou moins, 25 000 ans…

    Bien que ces messages envoyés dans cette immensité cosmique soient dérisoires, ils étaient très importants sur le plan philosophique, symbolique et quelquefois même politique, permettant ainsi à des universités d’avoir des budgets d’états pour développer les recherches fondamentales multidisciplinaires.

    45 ans après

    Mardi 8 janvier 2019. Trevistas, banlieue de Lyon

    Il était quinze heures, à la sortie du village de Trevistas, au sein d’un paysage vallonné se situant dans une ancienne terre viticole, un cortège de voitures précédé par une berline grise roulait au pas. Ils suivaient deux fourgons mortuaires dont le premier était empli de gerbes et de corbeilles de fleurs.

    Ce jour-là, il faisait très froid. Au loin, le clocher de l’église sonnait le glas.

    Arrivée devant le petit cimetière en bordure de la rivière, la voiture grise se gara contre le muret au plus près du portail.

    Un homme en sortit et ouvrit la porte à l’arrière ; une femme en pleurs en descendit, certainement la veuve.

    Il l’aida à marcher lentement vers le cercueil posé sur des supports métalliques devant l’entrée du cimetière, où les personnes s’étaient rassemblées.

    — Comment est-il décédé ? demanda un homme dans la foule.

    — Un accident de voiture dans un virage, le jour du Premier de l’an. Téléphonant au volant, il a perdu le contrôle et a heurté un camion en sens inverse, répondit un autre.

    Le service funéraire porta le cercueil jusqu’au caveau familial situé dans l’angle droit, face aux vignes, sur le vallon.

    L’abbé du village, arrivé avec un membre de la famille, le suivit.

    Devant le cercueil, comme souvent dans ces moments de grand silence, la sonnerie d’un téléphone retentit brisant le recueillement, le prêtre qui semblait bien connaître le défunt, par la qualité et la précision de son oraison funèbre demanda d’un regard au responsable, un ami de la famille, de s’écarter du groupe afin de couper son portable.

    Après la bénédiction et la mise en terre, la longue file de personnes passant devant la tombe fut dirigée vers l’extérieur du cimetière, trop petit pour contenir toute cette foule. Ils pourraient saluer la veuve et sa famille ainsi que les amis proches sur le parking.

    L’homme qui conduisait la voiture grise était revenu au bord du tombeau ouvert, plusieurs dizaines de roses cachaient le cercueil.

    Seul, droit comme un I, dans le froid, tête baissée, tout de sombre vêtu, les mains croisées devant lui, une rose à la main, il pleurait à chaudes larmes.

    Les employés des pompes funèbres, après avoir rangé les nombreuses fleurs sur les côtés, attendaient pour finir l’office derrière leur véhicule, à l’abri du vent.

    Dix minutes après, une femme vint près de lui.

    Elle resta quelques minutes pour ne pas le brusquer, puis lui prit sa main gantée.

    Après avoir, lui aussi, déposé sa rose rouge, il la suivit jusqu’à la voiture.

    Ils étaient les derniers à être restés.

    Le maire de Trevistas, frère cadet du défunt, avait dirigé les personnes qui le souhaitaient, vers la salle des fêtes pour prendre avant de repartir, des boissons chaudes et quelques gâteaux.

    Pour la réchauffer, Il avait fait installer deux poêles à pétrole prêtés par la mairie ainsi que des tables et des chaises.

    Ils pouvaient ainsi passer un moment ensemble pour ne pas se quitter comme ça, tout de suite après l’enterrement.

    Le prêtre qui n’était autre que le cousin germain du défunt entra dans la salle et s’avança vers la veuve assise avec sa famille proche auprès d’un convecteur électrique à côté de la scène.

    Après avoir échangé avec elle, ils regardèrent un groupe qui conversait autour d’un des poêles au fond de la salle, une boisson entre les mains.

    — Bonjour, Messieurs, dit-il en sortant de sa poche, une pile et le couvercle d’un téléphone portable.

    « C’est à vous, je crois, demanda-t-il au fauteur de troubles durant la cérémonie au cimetière.

    L’homme gêné s’écarta du groupe.

    — Ah ! Oui. Où les avez-vous trouvés ?

    — C’est le responsable du service funéraire qui me les a amenés au presbytère.

    — Quand mon portable a sonné j’ai tout d’abord essayé de l’éteindre mais mes mains étaient gelées, voulant l’ouvrir pour retirer la pile, tout est tombé. Je n’ai retrouvé immédiatement que mon portable à mes pieds. Je suis navré d’avoir dérangé.

    « Je vous remercie, Monsieur le Curé, dit l’importun en mettant ces éléments dans la poche de son manteau.

    — Ah, viens je vais te présenter les amis de mon frère dit monsieur le maire au prêtre en le prenant par le bras. « Tiens, prend ce café ça va te réchauffer, il faisait froid au cimetière.

    Ils se présentèrent tous un par un comprenant que le curé était un des cousins de la famille.

    — Monsieur le curé, je ne savais pas que vous étiez son cousin, pourtant j’aurais dû m’en douter en vous voyant à l’église, dit Victor Parra, un ami du défunt.

    — C’est vrai, nous n’avions que deux ans d’écart et nos pères étaient jumeaux.

    — C’est donc vous Victor, il m’a souvent parlé de vous, mais vous étiez tous avec lui à Porto Rico quand il avait participé à l’envoi du message d’Arecibo.

    — Non, c’était en 1974, nous étions tous trop jeunes. C’est dans les années 1990 que nous sommes rencontrés. Nous avions fêté en 94 la sortie du livre d’Edward Nolan qui lui avait vécu ce moment extraordinaire que fut l’envoi de ce message.

    — Le grand physicien ! Précisa monsieur le curé.

    — Oui, avec son directeur Franklin Kraig.

    — Et Mickaël Jude rajouta Étienne, un autre proche du défunt.

    « Il n’a pas pu venir compte tenu de son âge, le voyage pour venir de Caracas etait trop long pour lui.

    « Mais je l’ai eu hier après-midi, il était très affecté et malheureux de ne pas pouvoir être avec nous. Il a dû certainement appeler son épouse.

    — En 2007, il y a douze ans déjà !!! dit Victor en se retournant vers les deux cousins. Heureusement que nous nous sommes tous retrouvés lors d’un voyage familial et amical, justement avec quelques anciens de cette époque mémorable.

    « Quel séjour magnifique avons-nous passé tous ensemble, poursuit-il tristement.

    L’épouse du défunt attendait derrière lui qu’il ait fini son propos.

    — Victor, tu ne repars que demain au Chili, tu vas rester avec nous ce soir, non ?

    — Désolé, je dois repartir pour prendre un avion vers Roissy à 19 h 10, mon équipe m’attend à Cielo Estrellado⁸, nous avons en ce moment beaucoup de SRR⁹ et l’on doit les analyser. C’est très gentil mais je vais appeler un taxi dans quelques minutes.

    — Je vais t’amener à l’aéroport, lui dit Étienne, ne t’en fais pas.

    Une heure après, le village était revenu à son silence.

    Sur l’A43 en direction de Saint Exupéry, les deux hommes abordèrent la mort tragique de leur ami, le jour du Premier de l’an.

    — J’avais loué un chalet à Tignes où nous avons passé avec ma famille quelques jours et le réveillon du 31, expliqua Étienne.

    — Et le lendemain matin il t’a appelé à 7 h c’est ça ?

    — Oui, j’ai entendu la sonnerie du portable laissé dans le salon. Je me demandais qui pouvait m’appeler ce matin-là surtout si tôt…

    Je me suis levé pour écouter le message.

    — C’est là qu’il t’avait dit ; « Étienne, c’est très urgent, je tiens l’affaire moi aussi » ?

    — C’est ça, alors je l’ai rappelé, dit-il brièvement.

    Étienne ayant la gorge serrée s’arrêta de parler quelques instants, Victor se tourna vers la droite pour regarder le paysage sans rien dire.

    « Alors c’est là que je lui ai demandé de quelle affaire il me parlait, je pensais qu’il avait trop bu, tu vois…

    Mais non, il m’a dit qu’il était heureux que je le rappelle et puis il précisa « j’ai pu » !

    Puis il a crié « qu’est-ce qu’il fout là ce camion de ce côté », et j’ai entendu une explosion.

    — Terrible ! Que voulait-il te dire dans « j’ai pu » ?

    — Je ne sais pas, je voulais retourner au labo mais je n’ai pas eu le courage, nous avons eu beaucoup de monde à la maison et chez lui.

    « C’est bien que tu sois venu Victor, surtout qu’en ce moment, il y a de l’activité à Cielo Estrellado si j’ai bien compris ?

    — Oui, depuis le Premier de l’an, nous avons régulièrement des séries de SRR de 3 millisecondes à plus de deux secondes. Ceux qui les analysent en Australie, à Porto Rico ou à Cielo Estrellado pensent que ceux-ci proviennent de l’extérieur de la Galaxie car lorsqu’ils arrivent de très loin, ils nous parviennent dans de basses fréquences, comme celui d’Arecibo en 74. D’autres disent qu’ils pourraient provenir d’un type spécial de pulsar¹⁰, en fait on n’en sait rien encore, c’est comme la copie du message qui est sur le CD « collector’ accroché sur le mur de ton bureau.

    — J’espère qu’il n’y aura pas de bouchon avant l’aéroport car on va être juste à l’heure, lui fit remarquer Étienne.

    « Tiens-moi informé dès ton arrivée. Tu appelleras Mickaël aussi, on doit garder le contact avec lui, surtout maintenant.

    — Bien sûr, et puis toi il faut que tu viennes me voir à Cielo Estrellado.

    Ils arrivèrent au terminal 2.

    — Tu ne sais pas Étienne, tu vas me lâcher devant la porte D !

    Ils se saluèrent par une accolade et Victor prit rapidement son bagage et son manteau sur le siège arrière.

    — Regarde, lui dit Étienne tu as fait tomber la pile de ton portable sur le siège arrière !

    — Décidément ! Je te rappelle en arrivant, salut, mon ami, dit-il en courant vers la porte du hall.

    Mutation en région lyonnaise, nouvelle vie, nouvelle équipe

    Lundi 8 janvier 2007. Cauterets, Hautes-Pyrénées

    — Lila, attends-moi en haut ! s’écria Aude.

    Étienne et son épouse Aude suivaient Lila, leur fille âgée de neuf ans et demi, sur le télésiège.

    Ils avaient pris avec elle pour commencer ce premier après-midi, la piste verte, afin de la réadapter sur ses skis avant de la laisser, pour le reste de la journée, aux moniteurs de la station.

    Lui, Étienne Dumaine était désormais à Lyon, astrophysicien actif dans deux domaines : responsable d’une équipe de recherche dans l’Unité de Recherche en Astrophysique de Lyon située

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