Poétiquement incorrect: Intégrale des textes 2008/2018
Par H. Robert
()
À propos de ce livre électronique
H. Robert
Après le succès remporté par "Minimax le lutin" puis par "Poétiquement correct", l'auteur nous entraine sur ses chemins de sagesses. Des chemins surprenants, touchants ou délirants, mais toujours joyeux, empreints de bienveillance, de tolérance et d'humanisme.
En savoir plus sur H. Robert
Minimax le lutin Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationContes de sagesse: Au coin du feu comme au coin de la rue Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Lié à Poétiquement incorrect
Livres électroniques liés
Litanies dorées Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa Rose Rouge Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationÉtudes du néant Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe fil d'or Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationCe que voit un coeur Ce que dit une âme Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationSépia: Tant de pas, si peu de traces... Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationC'est comme ça Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationTu aimes mourir? Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Recueil d'une Poète Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationCôté Jardin Côté Courts Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationUne vie d’amour Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa dame de mes pensées: Recueil de poèmes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa Musique et les mots Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationChemins de traverse Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationQuelques mots de plus…: Recueil de poésie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPassions pathétiques: Poèmes et chansons Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa bataille des saints Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'amour tout simplement Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDes rimes sans frimes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa Pierre du Seuil: Lyrisme et poésie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationContes et poésies de Prosper Jourdan: 1854-1866 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationParfums sauvages Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationChacun au bout de la laisse: Récit Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationChansons pour elles Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe fil rouge Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationQuelques mots, sans notes: Recueil de poésies Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationParoles cherchent musiques pour enchanter Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMary, Tome 1: 50 Ça se tente Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPartition entre deux mondes: À quatre vingts ans devant le miroir, je fais le bilan Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationGrains de sable: De là-bas et d’ici Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Poésie pour vous
Le Spleen de Paris (Petits poèmes en prose): Un recueil posthume de poésies de Charles Baudelaire Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Les cent-et-un meilleures poèmes de la langue française: Choisis par Marc & Claudia Dorchain Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Les Oeuvres Complètes de Rimbaud Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Paradis Perdu - illustré Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationHaïti pour toujours/Ayiti pou toutan: Recueil de poèmes en hommage à Haïti Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLéopold Sédar Senghor: De la négritude à la francophonie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationEcrire au féminin: Anthologie de poésie féminine mondiale Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Métamorphoses Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationOeuvres complètes d'Apollinaire Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Fleurs du Mal: French 1861 version Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Poésie politique congolaise: 1959-1966 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDe terre, de mer, d'amour et de feu Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationCharmes Évaluation : 3 sur 5 étoiles3/5Les Oeuvres Complètes de Virgile (Édition intégrale): Bucoliques + Géorgiques + L'Énéide + Biographie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa fin de Satan Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationŒuvres Complètes De Charles Baudelaire Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa Divine Comédie: Tome III : Le Paradis Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMéditations poétiques Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa crise de L'esprit: Suivi de : Bilan de l'Intelligence, Regards sur le monde actuel Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationBelles Poésies de Cœur et de Corps Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Poésie moderne: Les Fiches de lecture d'Universalis Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes fables de Jean de La Fontaine Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Poèmes saturniens Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationHaïkus des 5 saisons: Variations japonaises sur le temps qui passe Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMythologie grecque et romaine: Introduction facile et méthodique à la lecture des poètes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation60 Poèmes d'Amour en Français: La Plus Belle Collection de Poèmes du Monde Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationQuelle heure est-il dans le grimoire du temps? Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5La musique mot à mot: ou l'émotion des sons Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Avis sur Poétiquement incorrect
0 notation0 avis
Aperçu du livre
Poétiquement incorrect - H. Robert
Table des matières
Album « Aimer »
La rivière
L’écu d’or
Aime
La photo
La ronde d’amour
Le crapaud
Le retour du crapaud
Accroche-toi petit
Je ne suis pas venu
Le froid
Vingt ans aujourd’hui
Quand ce train partira
Album « Fait divers »
Fait divers
Marina sur la plage
Si un jour
Le blues de l’intuition
Entre l’espoir et le chagrin
L’étrangère
Je ne veux pas vivre avec toi
Hommage à Madame
À toi l’amie du vent d’hiver
On a tous besoin de gestes d’amour
Album « Les mots »
Je sais que tu m’attends
Jeux de mains
Dans les yeux des enfants
L’endroit
Les mots
Le fil à linge
À Mémère
Femme idéale
Les murs de silence
Entre cœur et raison
Album « Vous parler d'amour »
Les chansons d’amour
Juste, une histoire
Je suis un enfant de la terre
Il venait s'assoir sur le banc
La valse du destin
Loup solitaire
Petit bonhomme
L’amour qu’on a donné
La vieille
Ce soir j'étais venu
« Poévies »
Dans le couloir du train
Et après, je ferai quoi ?
Juste entendre ta voix
L’extraterrestre
La maison de retraite
La belle et le prince
Les clichés
Ta présence
Super héros
Homo Erectus
À la vie, à la mort
Le silence de Marie
Voilà ton héritage fiston
Le respect
Je n’étais qu’un p’tit bonhomme
L'amour, l'amour, l'amour
Les rumeurs de la ville
« Bonus »
J.S.B
Liberté, liberté chérie
La seconde qui précède
Théophile
La p'tite fille qu'a des nattes
Ma profonde reconnaissance à Marina Panneels, agent d’artiste fidèle et efficace, qui m’a accompagné durant ces dix années de tournées, en collaborant sans failles à l’organisation et à la technique des centaines de concerts que nous avons présentés ensemble et sans qui, rien n’aurait été possible.
Quelques titres de presse
Valent mieux qu’un long discours
H.Robert : De la belle écriture à la chanson
Un grand partage musical avec H.Robert
De belles émotions avec H.Robert
H.Robert : la chanson française qui a du sens
H.Robert : Un artiste généreux
H.Robert l’humaniste a séduit son auditoire
Album « Aimer »
La rivière
Il était assis sur la pierre
Ses doigts dénouaient un cordeau
À ses pieds coulait la rivière
Comme ses pensées au fil de l’eau
Se reflétaient dans l’onde claire
Semblables à des éclats de vie
Tout le bien qu’il aurait pu faire
Tous les mots qu’il n’avait pas dits
Il avait connu bien des belles
Pénétré les présents du corps
Mais quand se soufflait la chandelle
Le cœur était resté dehors
Il avait dû être le père
D’enfants qu’il n’avait pas connus
S’il aurait pu s’en montrer fier
Il n’en avait jamais rien su
Au cabaret, les camarades
Chantaient le vin de l’amitié
Mais aux lueurs de l’aube froide
N’étaient que vapeurs dissipées
S’il n’avait été mauvais homme
N’avait fait de tort à autrui
Néanmoins il se sentait comme
Le fruit qui n’aurait pas muri
Quand il entra dans la rivière
L’eau fit se gonfler son manteau
Il avait attaché la pierre
Qu’elle pèse bien fort sur son dos
On dit depuis que la rivière
Saurait apaiser les sanglots
Murmure à qui se désespère
Des mots d’amour au fil de l’eau
L’écu d’or
Une chanson inspirée par « Le portefaix » de Rabelais
Il était apparu du fond de l'horizon
Par la grand-route des ajoncs
Il avait tant marché, parcouru de régions,
Des pays qui n'ont pas de noms
Son habit n’était pas de haute condition
Et son vieux chapeau sans galons
Le vent avait fardé, son visage et ses mains
De la poussière des chemins (bis)
Passant les portes de la ville
Ses pas sonnaient sur les pavés
Il cherchait du regard un lieu qui fut tranquille
Un endroit pour se reposer
Au bout de la grand-rue que bordent les maisons
Il aperçut pour l’occasion
Une échoppe éclairée, la lanterne au fronton
Et s’y assit sur le perron
Des effluves de pain chaud s’échappaient du fournil
Et se répandaient dans la ville
Comme il avait grand-faim, que ce pain sentait bon
Il inspira à pleins poumons (bis)
Le boulanger qui devait être
De la famille d’Harpagon
Déversa son ressentiment par la fenêtre
En s’adressant au vagabond
Vous respirez monsieur, les odeurs de mon pain
Et je ne travaille pas pour rien
Alors pour ces senteurs dont vous êtes repu
Vous devrez payer un écu (bis)
L’homme, sans paraitre étonné
De l’impensable avidité
Sortit un écu d’or de sa bourse déliée
Puis le lâcha sur le pavé
Quand il l’eut ramassé, il dit au boulanger
Vous l’avez entendu sonner
Hé bien monsieur prenez, le son pour vous payer
Des odeurs que j’ai respirées (bis)
À présent cette histoire s’est perdue dans le temps
Et l’homme est sous terre maintenant
Mais autant d’élégance, autant de répartie
Valaient qu’on les chante aujourd’hui
Quant au hasard des rues, je croise un de ces gueux
Qui pourrait être de ses neveux
Je ne peux m’empêcher de laisser en dépôt
Quelques monnaies dans son chapeau (bis)
Aimer
Aimer
À ne plus rien comprendre
Devoir tout réapprendre
Ne pas avoir vécu
Aimer
Recouvrer l’innocence
Des impressions d’enfance
Que l’on croyait perdues
Aimer
À ne plus rien se dire
À ne plus rien s’écrire
Être au-delà des mots
Aimer
N’être plus que tendresse
N’être plus que caresses
Qu’un voile sur la peau
Aimer
Aimer de toute urgence
Être dans l’impatience
En vivre l’imprudence
Mais aimer
Ne serait-ce qu’un instant
Aimer
Aimer
Entremêler ses rêves
Au matin qui se lève
La regarder dormir
Aimer
Souffrir de son absence
Sentir dans ses silences
Ce qu’elle ne peut pas dire
Aimer
Ses bras qui vous entourent
Faire l’amour par amour
Se nourrir de plaisir
Aimer
Se fondre dans un être
Disparaitre et renaitre
Jusqu’au prochain désir
Aimer
À se sentir partir
Jusqu'à s’en étourdir
Et puis pouvoir mourir
Mais avant
Pouvoir juste te dire
Je t’ai aimé
La photo
Je ne me doutais pas
En ouvrant ce tiroir
Je ne sais plus pour quelle raison
Que j’allais faire surgir
Du fond de ma mémoire
Ce garçon
Une photo de classe
Vieillie par les années
Que je tournai entre mes mains
Témoin du temps qui passe
Sur ce bout de papier
Ce gamin
Sur la photo jaunie
Réunis dans la cour
Alignés comme en rang d’ognons
Les tabliers sont gris
Et les pantalons courts
Des garçons
Évoquent un passé
Aujourd’hui révolu