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Une mystérieuse disparition: Une mystérieuse disparition
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Livre électronique228 pages3 heures

Une mystérieuse disparition: Une mystérieuse disparition

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À propos de ce livre électronique

Après avoir résolu plusieurs affaires, Mickey est prêt à accepter n’importe quoi. Mais quand le groupe le plus populaire de Hanford, la Bande des vrais durs, l’embauche pour retrouver sa chanteuse disparue, il pourrait bien avoir été trop ambitieux. Peut-il vraiment se mesurer à cinq aspirantes vedettes pop, à un chien nommé Gandhi et au plus féroce garde du corps que le monde ait connu? Mickey devra user de tous ses pouvoirs de persuasion pour résoudre cette nouvelle affaire.
LangueFrançais
Date de sortie5 déc. 2013
ISBN9782897335403
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    Aperçu du livre

    Une mystérieuse disparition - Dominic Barker

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    Copyright © 2009 Dominic Barker

    Titre original anglais : Mickey Sharp in Sharp Beats

    Copyright © 2014 Éditions AdA Inc. pour la traduction française

    Cette publication est publiée en accord avec Catnip Publishing Ltd., Londres

    Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

    Éditeur : François Doucet

    Traduction : Guy Rivest

    Révision linguistique : Daniel Picard

    Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Katherine Lacombe

    Montage de la couverture : Matthieu Fortin

    Mise en pages : Mathieu C. Dandurand

    ISBN papier : 978-2-89733-538-0

    ISBN PDF numérique : 978-2-89733-539-7

    ISBN ePub : 978-2-89733-540-3

    Première impression : 2014

    Dépôt légal : 2014

    Bibliothèque et Archives nationales du Québec

    Bibliothèque Nationale du Canada

    Éditions AdA Inc.

    1385, boul. Lionel-Boulet

    Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7

    Téléphone : 450-929-0296

    Télécopieur : 450-929-0220

    www.ada-inc.com

    info@ada-inc.com

    sodec.png

    Diffusion

    Canada : Éditions AdA Inc.

    France : D.G. Diffusion

    Z.I. des Bogues

    31750 Escalquens — France

    Téléphone : 05.61.00.09.99

    Suisse : Transat — 23.42.77.40

    Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

    Imprimé au Canada

    Participation de la SODEC.

    Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.

    Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

    Conversion au format ePub par:

    Lab Urbain

    www.laburbain.com

    CHAPITRE 1

    D

    UM. DA DA DUM. DA DA DUM. DA DA DUM

    J’entends un tambour à l’extérieur de ma remise.

    DA DA DUM. DA DA DUM. DA DA DUM.

    Et un bruit de basse.

    DA DA DUM. DA DA DUM.

    Ça s’approche et s’amplifie.

    DA DA DUM.

    La porte s’ouvre.

    DA DA DUM. DA DA DUM. DA DA DUM.

    J’ignore qui c’est mais je veux le rencontrer debout. Je m’élance de ma chaise et envoie rouler ma cannette de coke sur mon bureau. Je plonge et la rattrape juste à temps. C’est une bonne chose — c’est ma dernière.

    Le battement s’arrête.

    Je regarde autour de moi.

    Il y a trois personnes dans ma cabane. Une fille et deux garçons. Ils portent tous ces gros blousons de rappeurs même s’il ne fait pas froid. Un des garçons vient de fermer une sorte de téléphone portable dernier cri d’où provenaient les battements. Il devait avoir poussé le volume à fond, ou quelque chose, parce que c’était vraiment fort.

    — Hé !

    La fille sort de son blouson un journal et le dépose sur mon bureau avec un claquement retentissant.

    — C’est toi ? demande-t-elle sur un ton impérieux.

    Je baisse les yeux sur le journal. Il y a un grand cercle autour de mon annonce :

    DÉTECTIVE PRIVÉ

    EXPÉRIMENTÉ ET DOUÉ

    CHERCHE AFFAIRES ACCEPTE TOUT DANS LA RÉGION

    14 ans, alors services bon marché

    Communiquez avec :

    Mickey Sharp

    La Remise, L’arrière-cour

    32, Wake Green Road

    Hanford

    J

    e hoche la tête.

    — Tu es bon ? demande-t-elle.

    Je décide que ce n’est pas le moment de faire des euphémismes.

    — Je suis le meilleur.

    — Tu ferais mieux, répond-elle. Parce que nous avons un problème. Et il faut le résoudre rapidement. Maintenant, écoute bien, parce que je n’ai pas le temps de me répéter.

    Tout se déroule bien plus vite que normalement. Je fouille dans le tiroir du bureau pour trouver un crayon et un carnet de notes.

    — Tu sais qui nous sommes, non ? dit-elle.

    Je n’en ai aucune idée.

    — Euh... rappelle-moi ?

    — Nous sommes la Bande des vrais durs, me répond-elle. Nous sommes ce qu’il y a de plus populaire à Hanford en ce moment. Nous organisons une fusion révolutionnaire de UK Garage, de R&B et de Hip Hop. Lui, c’est le disc-jockey, MC Hassle, qui fixe le rythme.

    Elle pointe un doigt en direction du garçon noir qui tient le téléphone.

    — Lui, c’est Spider, qui s’occupe du clavier, de l’ordinateur multipistes et du sampling.

    Elle désigne le gars blanc qui, malgré son gros blouson, a l’air plutôt chétif.

    — Et je suis Jenni. Je fais le rapping.

    — Maintenant ça me revient, dis-je.

    Si les clients pensent qu’ils sont le groupe le plus populaire à Hanford, alors ça ne peut pas faire de mal d’acquiescer.

    — Alors, tu as entendu parler de notre problème, dit-elle.

    Ce n’était peut-être pas une si bonne idée.

    — Euh... rappelle-moi encore.

    Elle secoue la tête.

    — Nous avons eu une séance de démo dans un studio d’enregistrement samedi. Si ça va bien, alors nous pourrions signer un contrat d’enregistrement.

    — Mes félicitations, lui dis-je.

    — Félicitations mon œil, répond-elle d’un ton dur. À quoi sert une séance d’enregistrement quand Désirée est disparue.

    — Qui est Désirée ?

    — Désirée est notre chanteuse. Alors nous avons quelqu’un pour fixer le rythme et moi pour faire le rapping, mais personne qui chante.

    — Pourquoi vous ne chantez pas en chœur ?

    C’est ce que je lui suggère.

    — Je rappe, me répond Jenni en retroussant les lèvres d’un air dédaigneux. Je ne chante pas.

    — D’accord.

    Je lui réponds rapidement parce que le sujet semble délicat.

    — Et si c’était quelqu’un d’autre ?

    — Qui ? demande-t-elle.

    — Je ne sais pas, lui dis-je. Il doit y avoir une autre chanteuse à Hanford.

    Les trois murmurent entre eux d’une voix fâchée en entendant ma réplique.

    — Tu ne saisis pas, hein ? dit Jenni. Désirée est la meilleure chanteuse que j’aie jamais entendue. C’est Aretha et Whitney¹ tout en une. C’est elle qui chante sur le CD que nous avons envoyé à la compagnie de disques, et ils vont vouloir que ce soit elle quand nous allons arriver là-bas pour enregistrer une démo.

    — D’accord, dis-je. Mais même une chanteuse moins bonne vaut mieux que pas de chanteuse du tout.

    — Je n’arrête pas de parler, mais j’ai l’impression que tu n’écoutes pas, me dit Jenni. Nous ne voulons pas d’une chanteuse maigrichonne qui a des ambitions et qui gâche tout ce qu’on fait de bien en hurlant comme un animal agonisant parce qu’elle pense que ça montre qu’elle a des sentiments. Nous voulons Désirée. Et nous voulons que tu la retrouves pour qu’elle vienne à cette séance. Tu as un problème avec ça ?

    Je secoue la tête.

    — Bien, me répond Jenni. Elle n’est pas venue pratiquer avec nous avant hier. Je lui ai téléphoné et je lui ai envoyé un texto, mais je n’ai pas eu de réponse. C’est vraiment étrange parce qu’elle ne manque jamais une pratique et arrive toujours à temps. Elle adore chanter. C’est tout ce qu’elle fait.

    J’ose lui demander :

    — Es-tu allée chez elle quand elle ne t’a pas rappelée ?

    — Évidemment. Tu penses que je suis stupide ou quoi ?

    Jenni est une fille susceptible. On lui pose une question, et elle s’imagine que c’est une insulte.

    — Je suis allée chez elle le lendemain, poursuit-elle. Sa mère m’ouvre la porte, et je lui dis : « Où est Désirée ? » Elle dit qu’elle ne sait pas, et je lui dis : « Vous êtes sa mère. Vous devriez le savoir. Quelle sorte de parents vous pensez que vous êtes ? » Puis elle s’est carrément fâchée et m’a refermé la porte au nez.

    Ça ne m’étonne pas. Ce n’est jamais une bonne idée de dire à des adultes qu’ils sont des parents minables. Ils se croient tous les meilleurs parents du monde même quand ce n’est évidemment pas le cas. Comme mon père. Quand il a bu quelques verres de whisky, il nous dit toujours à moi et à Karen, ma sœur, à quel point il nous a bien élevés quand la moitié du temps il ne se souvient même pas d’avoir à nous donner un peu d’argent de poche. Imaginez, oublier quelque chose d’aussi fondamental que ça et croire encore que vous faites du bon travail. C’est comme être un pompier et oublier d’ouvrir la valve sur le boyau.

    — Écoute, lui dis-je en prenant une profonde inspiration parce que j’ai l’impression que Jenni ne va pas aimer ce que j’ai à dire. Selon les apparences, on ne peut même pas être sûrs que Désirée soit disparue. Le fait qu’elle ne réponde pas à son téléphone et que tu ailles faire enrager sa mère ne prouve rien.

    — Tu veux cette enquête ou pas ? dit-elle. Parce que tu agis comme si tu ne la voulais pas.

    Ella a un bon argument. C’est un de mes problèmes. J’oublie que je devrais négocier mon tarif et mes dépenses et tout ça avant de penser à l’enquête.

    — Je la veux, que je lui réponds, mais je veux m’assurer qu’il y a vraiment une affaire avant de commencer à enquêter. Je ne veux pas vous faire dépenser votre argent pour rien.

    Ma réplique me plaît. Elle donne l’impression que je suis le genre de gars à qui on peut faire confiance. C’est le cas. La plupart du temps.

    — T’inquiète pas à propos de ça, me dit Jenni. Occupe-toi seulement de la retrouver et de la ramener là-bas. D’accord ?

    J’approuve de la tête.

    Puis j’avale ma salive. C’est le moment que je trouve le plus difficile : demander de l’argent.

    — Je demande 15 $ par jour plus les frais, leur dis-je.

    C’est davantage que ce que j’exige normalement, mais je me dis que, s’ils signent un contrat d’enregistrement, alors ils vont devenir riches et 15 $ par jour, ça ne signifiera rien pour eux.

    — Marché conclu, dit-elle. Quinze dollars par jour plus les frais.

    C’est la première fois que ça m’arrive. Norma­lement, mes clients argumentent à propos de mon tarif.

    — Je vais avoir besoin d’une photo d’elle, de son adresse et de son numéro de portable, puis de ton adresse et de ton numéro de portable.

    Jenni écrit les adresses et ajoute les numéros de portables.

    — Je t’apporte une photo demain, dit-elle. Venez, la bande.

    Les garçons sortent de la remise. Jenni s’arrête dans l’embrasure de la porte et se retourne.

    — Il faut que tu amènes Désirée à cette séance de démo, dit-elle, tu comprends ?

    J’incline la tête.

    — Rappelle-toi, dit Jenni. Elle est vraiment jolie, mais elle n’est pas très futée. C’est une dangereuse combinaison.

    1 N.d.T. : Aretha Franklin et Withney Houston.

    CHAPITRE 2

    Q

    uoi qu’en dise Jenni, je ne pensais pas que ce serait difficile de trouver Désirée. Une des choses à laquelle on s’habitue quand on est un détective adolescent, c’est qu’on ne va pas obtenir des affaires vraiment emballantes. Du harcèlement, ouais ; un trophée volé, ouais ; l’élection douteuse d’un représentant d’école, ouais ; la disparition d’un chat, ouais ; la mystérieuse disparition d’une fille, aucune chance. Ce genre d’affaire est confié directement à la police. Je ne pense pas que ce soit nécessairement juste, mais c’est comme ça.

    L’erreur que Jenni a faite, c’est de regarder les choses de son propre point de vue. Quand on est un détective expérimenté et doué comme moi, on apprend qu’il y a plus d’une manière d’envisager les choses. Prenez Jenni. Ce qu’elle a fait, c’est de combiner trois éléments — Désirée qui rate la pratique et ne répond pas à son téléphone, et sa mère qui ignore où elle est —, et elle en a conclu que Désirée devait avoir disparu. Ça pourrait avoir une certaine logique si vous regardez ça du point de vue de Jenni, mais ça n’en a pas du tout si vous regardez la chose comme si vous étiez la mère de Désirée.

    Imaginez que vous êtes la mère de Désirée et que vous ne savez pas où se trouve Désirée et que sa meilleure amie frappe à votre porte et dit qu’elle ne sait pas non plus où se trouve votre fille et qu’elle ne répond pas à son téléphone. Vous ne vous mettriez pas à discuter avec la meilleure amie de Désirée. Vous paniqueriez et vous commenceriez à dire : « Oh mon Dieu, Oh mon Dieu. Il faut que j’appelle la police. » Mais la mère de Désirée ne fait pas ça, si bien que je me dis que, même si elle ne savait pas où était Désirée à ce moment, elle savait quand même qu’elle n’était pas disparue, ou quoi que ce soit, et, si Jenni n’avait pas été aussi brutale dès le départ, la mère de Désirée le lui aurait probablement dit. Mais on comprend tout de suite que Jenni argumente d’abord et pose des questions ensuite.

    Alors, après avoir réfléchi à tout ça logiquement, je me faufile dans la maison, vérifie qu’il n’y a personne et téléphone à Désirée. Je tombe immédiatement sur sa messagerie vocale ; donc Jenni a au moins raison sur ce point. Je saute sur mon vélo et me rends tout droit chez Désirée en me disant que je vais régler cette affaire sans même avoir besoin de voir sa photo.

    Mais j’ai du mal à m’y rendre. Il pleut, et c’est le moment où ce n’est plus vraiment le jour mais pas encore vraiment l’obscurité. Les rues principales sont toutes bloquées par des autos parce que tout le monde revient du travail à la maison. Je suppose qu’ils ne voient pas trop bien parce que je passe près de me faire renverser trois fois.

    Je regarde la maison de Désirée. Elle est normale. Les fenêtres, les portes et tout ça. Il doit y avoir quelqu’un à l’intérieur parce qu’une lumière est allumée dans le salon, même si je ne peux voir qui c’est parce que les rideaux sont tirés. Mais je suis sûr que c’est Désirée. J’ignore exactement pourquoi. Mais je sais que c’est elle. Parfois, les détectives ont cette impression. Ça s’appelle une intuition. Quand on en a une, ça prouve qu’on est un vrai détective ; alors l’idée me plaît. Et la seule règle à propos des intuitions, c’est qu’on doit les suivre. Alors, je remonte l’allée et je frappe fermement à la porte d’entrée.

    Un chien se met à japper. Des pas s’approchent. La porte s’ouvre.

    — Oui ?

    Ce n’est certainement pas Désirée. C’est un homme, et il ne semble pas amical.

    — Qu’est-ce que tu veux ?

    Sa question est suivie d’un grognement sourd. Son chien est derrière lui et il ne paraît pas amical non plus.

    — Je cherche Désirée.

    Si rien ne fonctionne, alors mieux vaut dire la vérité.

    Son expression se transforme quand il entend le mot « Désirée ». Et elle ne s’améliore pas. Les rides sur son front s’accentuent, sa bouche prend un air méchant et les veines de son cou commencent à gonfler. Malheureusement, il n’y a pas que son visage qui réagisse. Son bras aussi. Il se tend et m’attrape par le cou en me tirant.

    Mon corps a deux options ici. L’une consiste à laisser mon cou entreprendre une carrière solo et laisser le reste de mon corps se dépêtrer tout seul. Mais, comme tant de groupes de musique populaire, je suis sûr que, lorsqu’une pièce est ratée, le reste va vite s’effondrer. Alors, je choisis l’autre option qui est de suivre mon cou. Il nous tire ensemble jusque dans le vestibule. L’homme referme la porte derrière nous et me projette contre le mur.

    Je me dis qu’il est temps d’avoir très peur. Mes jambes sont d’accord parce qu’elles commencent à trembler et, peu importe à quel point j’essaie, elles ne s’arrêtent pas.

    — Qu’est-ce que tu veux à Désirée ? demande-t-il d’un ton impérieux.

    Ce gars exagère de beaucoup son rôle de père protecteur. Derrière lui, le chien devient fou, sautant, jappant et grognant. Je concentre mon attention sur l’homme, mais je remarque quand même que le chien est un pitbull. Un de ces chiens laids blancs avec une grosse tête et des mâchoires qui claquent. Le genre de chien qui se retrouve deux fois par semaine dans le journal local parce qu’il semble que sa nourriture favorite soit des bébés.

    — Tu es avec la presse ? dit l’homme.

    — Quoi ?

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