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Les Dix Commandements de Bruno
Les Dix Commandements de Bruno
Les Dix Commandements de Bruno
Livre électronique245 pages1 heure

Les Dix Commandements de Bruno

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À propos de ce livre électronique

 C’est quoi, Les dix commandements de Bruno Landry ?

Soyez rassuré, ce n’est pas un livre biblique !


S’inspirant de la conférence du même nom, l’auteur nous parle d’intégration dans un groupe, de notre façon d’aborder les réseaux sociaux et de l’influence que peut avoir le sens de l’humour sur notre vie de tous les jours.

Tout ça est agrémenté de trucs et d’astuces qu’on peut appliquer à plusieurs facettes de notre quotidien, dans notre famille, avec notre entourage, et bien sûr dans notre travail.

Une lecture passionnante, des propos éclairants, des anecdotes pertinentes et souvent amusantes !

Les dix commandements de Bruno Landry, c’est un voyage teinté d’observation, de rire et de partage d’expériences.

Humoriste reconnu pour son humour percutant et innovateur, Bruno Landry fait ses premiers pas dans le milieu artistique avec le désormais célèbre groupe Rock et Belles Oreilles. Il poursuit ensuite sa carrière solo et participe à de nombreuses émissions en tant que concepteur, auteur, animateur et comédien. Récemment, on a pu le voir dans le Bye Bye 2018, pour lequel il a été auteur et acteur. Bruno s’illustre aussi sur la scène entrepreneuriale en offrant des conférences.
LangueFrançais
ÉditeurDe Mortagne
Date de sortie25 sept. 2019
ISBN9782897920142
Les Dix Commandements de Bruno
Auteur

Bruno Landry

Humoriste reconnu pour son humour percutant et innovateur, Bruno Landry fait ses premiers pas dans le milieu artistique avec le désormais célèbre groupe Rock et Belles Oreilles. Il poursuit ensuite sa carrière solo et participe à de nombreuses émissions en tant que concepteur, auteur, animateur et comédien. Récemment, on a pu le voir dans le Bye Bye 2018, pour lequel il a été auteur et acteur. Bruno s’illustre aussi sur la scène entrepreneuriale en offrant des conférences.

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    Aperçu du livre

    Les Dix Commandements de Bruno - Bruno Landry

    Landry

    Prologue

    LA QUESTION QUI TUE

    Il y a de cela quelques années, mon agente me dit, devant un café au lait :

    — Bruno, il me semble que je te verrais donner des conférences. Je te connais, tu es un gars cultivé, tu as de l’éloquence, pourquoi ne ferais-tu pas connaître un autre aspect de ta personnalité ? Je suis convaincue que les gens seraient agréablement surpris d’entendre ce que tu as à leur dire.

    Une conférence ? D’accord, mais pour parler de quoi ? Dans mon esprit qui, généralement, a tendance à généraliser (en général), il n’existe que deux types de conférenciers : les spécialistes, qui nous parlent de leur champ d’expertise souvent très pointu, et les coachs de vie, qui nous parlent de leur cheminement en nous disant que, si eux ont réussi, on peut tous le faire.

    Or, je ne m’identifie ni à l’un ni à l’autre. Ma réponse est donc sans appel.

    — Euhhhh… pas fou, oui, à un moment donné quand on y pense, quand même, hein ? balbutié-je.

    Pour l’éloquence, on repassera. Pour la cohérence, on s’en reparlera.

    — Je représente des conférenciers depuis peu, je pourrais t’ajouter à la liste et annoncer que tu donnes maintenant des conférences, qu’en penses-tu ?

    — Euh… oui, bonne idée, pourquoi pas, OK, vas-y, pas de problème, hein, on ne sait jamais ? développé-je avec doigté.

    Je remise alors cette conversation dans un obscur racoin de ma mémoire.

    Quelques mois plus tard, je suis invité à l’émission Benezra reçoit, émission animée, vous l’aurez habilement déduit, par nulle autre que Sonia Benezra.

    Il s’agit simplement de passer une heure à parler de moi, de ma carrière, de mes projets, un exercice qui nécessite une maîtrise de l’autopromotion, ce qui n’a jamais été ma force principale. Malgré mes appréhensions, l’entrevue se déroule fort bien. Soudain, au bout de 17 minutes et 32 secondes, arrive LA question :

    — Bruno, mon cher Bruno, j’ai appris quelque chose sur toi de vraiment extraordinaire… il paraît que tu donnes des conférences. Mais dis-moi, Bruno, de quoi ça parle au juste, une conférence de Bruno Landry ? Parce que je sais à quel point tu peux être drôle, même si parfois je trouve que tu exagères un peu, mais je t’ai pardonné, tu le sais, Bruno, donc de quoi ça parle, ta conférence, Bruno ?

    Deux petites notes

    À des fins dramatiques, la question de Sonia a été quelque peu romancée.

    J’ai imité Sonia Benezra dans les débuts de RBO à la télé et je comprends qu’elle n’ait pas particulièrement apprécié le côté caricatural de ma performance. Depuis ce jour, chaque fois que je la rencontre – on parle d’une vingtaine de fois –, elle me dit à quel point mon imitation ne l’a pas dérangée, parce qu’elle sait qu’au fond je suis un bon gars, et qu’elle m’a vraiment pardonné… en me serrant affectueusement l’avant-bras jusqu’à l’arrêt de toute circulation sanguine.

    Mais revenons à nos moutons : Sonia vient de me demander de quoi parle ma conférence (qui, rappelons-le, n’existe pas encore).

    — Ah oui, ma conférence ! Tu sais, Sonia, on aborde plusieurs sujets, par où commencer, euh…

    Heureusement pour moi, Sonia s’engage dans une sous-question. Je dispose donc d’au moins soixante-quinze secondes pour mettre un peu d’ordre dans mon cerveau confus.

    Je la regarde, mais n’écoute plus ce qu’elle dit. Les émotions se bousculent en moi. Le vertige. La peur du vide. Le regret d’être né.

    Je dois donc improviser une réponse à une question que j’avais jusque-là évité de me poser. C’est alors que l’adrénaline prend le relais. Je brode, patine, patauge et surnage tout à la fois, en évoquant le travail d’équipe et mon expérience avec RBO.

    Ce n’est pas la réponse du siècle, mais au moins il n’y a pas mort d’homme. Peut-être me suis-je un peu noyé, mais pas trop.

    Par contre, cela me donne toute une leçon. Regardez-moi bien aller, me dis-je alors, on ne m’y reprendra plus. Jamais. Vous pouvez compter sur moi.

    Deuxième prologue

    VOUS NE POUVEZ PAS COMPTER SUR MOI

    Été 2016. Même si je suis un golfeur plus que moyen mais moins que mauvais, on m’invite régulièrement à des tournois. Et, plus surprenant encore, il arrive qu’on me réinvite.

    Mais il n’y a pas qu’avec un fer no 5 que je sois médiocre. Je fais également preuve d’incompétence crasse dans les concours de calage de shooters qu’on retrouve habituellement à chaque trou impair. En réalité, je n’y participe que très rarement, et jamais à jeun.

    Après l’un de ces tournois où j’ai encore réussi à faire étalage de ma spectaculaire inefficacité (dans les deux domaines), on m’installe pour souper à la droite d’un certain Pierre Bédard, alors président de GUS, que je rencontre pour la première fois.

    GUS est l’abréviation pour Groupe Urgence Sinistre, une compagnie en pleine croissance qui, si je me fie aux explications de son charismatique président, prend en charge des dégâts en tous genres.

    Par chance, Pierre ne m’a pas vu jouer au golf, ce qui explique sans doute qu’il daigne poursuivre la conversation. De l’autre côté de la table, ses employés rigolent parce qu’il ne me reconnaît pas. Élevé en anglais, il n’a jamais vraiment connu RBO. Pour vérifier si je suis bien celui que je prétends être, il envoie à sa douce moitié une photo de nous deux et lui texte : Sais-tu c’est qui, lui ? Heureusement pour la suite des choses, oui, elle sait c’est qui, lui.

    Précisément 35 minutes 27 secondes après le début du souper, alors qu’on achève d’engouffrer l’inévitable suprême de poulet (qui n’a de suprême que le nom), monsieur le président décide de parler

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