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Trouver sa voie Une méthode simple, facile et agréable!
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Livre électronique137 pages1 heure

Trouver sa voie Une méthode simple, facile et agréable!

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Trouver sa voie : une méthode simple, facile et agréable ! - FRÉDÉRIC GAGNON
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Trouver sa voie : une méthode simple, facile et agréable !
De Frédéric Gagnon

19,95 $

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Résumé

Le vrai bonheur ne dépend d'aucun être, d'aucun objet extérieur. Il ne dépend que de nous.
- Le dalaï lama

Par l'expérience de vie peu commune qu'il raconte dans ces pages, l'auteur nous amène à prendre conscience que nous sommes responsables de notre bonheur et de nos choix. Après dix-huit années de mariage, il a dû faire un choix déchirant : sortir du placard et laisser femme et enfants après leur avoir avoué son homosexualité ou continuer de se taire.

Un cheminement houleux et parsemé de souffrances l'a conduit à utiliser des moyens pour trouver le bonheur et le vivre au quotidien, de façon simple, facile et agréable. Préserver son intégrité sous de fortes pressions pour se reconstruire, guérir de ses blessures émotionnelles et se créer une vie digne d'être vécue, voilà ce que propose l'auteur à travers son histoire et la méthode qu'il nous expose ici.

Cette lecture vous fera découvrir des moyens efficaces qui vous inspireront à développer un équilibre de vie et une estime de soi plus qu'exceptionnels. S'AIMER ET S'ACCEPTER tel que l'on est tout en faisant un travail sur soi produit des changements réels et durables.
LangueFrançais
ÉditeurPerformance
Date de sortie10 mai 2017
ISBN9782924639412
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    Aperçu du livre

    Trouver sa voie Une méthode simple, facile et agréable! - Frédéric Gagnon

    lecture!

    Notre tâche n’est pas

    de chercher l’amour,

    mais simplement de chercher

    et de trouver toutes

    les barrières que

    nous avons érigées

    contre lui à l’intérieur

    de nous-mêmes.

    Le bonheur ne se construit pas,

    il s’acquiert en éliminant

    tout ce qui lui fait obstacle.

    Diane Boyer

    Je suis un être sensible, simple, vrai, qui a le goût d’écouter la vie. Mon désir le plus sincère est de partager avec vous mes observations et mes expériences, qui n’ont rien de banal.

    Je suis né en 1972, dans la ville de Lasalle, sur l’île de Montréal. J’ai grandi dans une famille de trois enfants plutôt unie, même si mes parents travaillaient beaucoup. Enfant, j’avais un grand besoin d’attention que mes parents n’ont pas su combler et j’ai beaucoup souffert en raison de ce manque.

    Mon père, machiniste, travaillait à la Baie James et restait parti de ce fait durant des mois. Sa présence m’a beaucoup manqué. Ma mère, quant à elle, a gardé des enfants durant toute mon enfance, si bien que la maison était pleine de gamins toute la journée. Après ses grosses journées, sa patience avait une limite. Malgré tout, elle passait des heures entières à m’aider à étudier et à faire mes devoirs.

    Tout jeune, on m’a dévoilé que j’étais un accident de parcours, un enfant non désiré, et j’ai traîné ce boulet toute ma vie. Mes parents sont fondamentalement de bonnes personnes. Ils ont fait ce qu’ils ont pu en fonction de ce qu’ils avaient et savaient à l’époque. Ils nous ont élevés, ma sœur, mon frère et moi, à l’image de l’éducation qu’ils ont eux-mêmes reçue de leurs propres parents. Ma mère a été élevée dans un milieu strict. Quant à mon père, je ne connais que fort peu de choses de son passé, car c’est un homme secret, très discret. Il était toujours calme. Il a toujours réussi à pourvoir à nos besoins.

    Je n’en veux aucunement à mes parents. Je suis bien placé pour savoir qu’on ne peut pas donner ce que l’on n’a jamais reçu, mais il va sans dire que tout cela n’a pas été sans conséquences.

    Enfant, j’ai eu des relations plutôt tendues avec mon frère aîné, entre autres raisons parce qu’il était bien plus coriace que moi. Friand de musique rock, tatoué, chef de gang, mon frère était un «  rocker  » dans l’âme alors que moi, j’étais le « p’tit chanteur » qui lui tapait sur les nerfs. Dès l’âge de sept ans, je me suis pris d’une passion pour la chanson, ce qui ne faisait pas très viril pour un jeune garçon aux yeux de certains. Je n’ai vraiment connu mon frère, ses sentiments, sa bonté et son dévouement, qu’au début de la quarantaine, lorsqu’il m’a recueilli chez lui, en mille miettes, dans des circonstances que vous découvrirez au fil de votre lecture.

    Pour ce qui est de ma sœur, elle était parfaite à mes yeux, l’enfant sage de la famille qui a tout réussi, études, vie personnelle, carrière. Écoutant nos parents au doigt et à l’œil, elle s’affairait sans cesse dans la maison aux côtés de notre mère. Nous la surnommions affectueusement Adèle, du nom de la bonne de l’émission de télé du même nom que l’on voyait dans les années 1960. Ma sœur m’a beaucoup soutenu et aimé.

    J’aime énormément mon frère et ma sœur, ils font partie intégrante de ma vie. Nous partageons ensemble de nombreux souvenirs. Nous avons reçu à la naissance le cadeau d’une expérience à partager ensemble.

    Je me suis senti à part des autres enfants tout au long de mon enfance. J’ai compris dès mes sept ans que les garçons me plaisaient davantage que les filles, fait que je gardais sous silence. Il était certainement mal vu, dans les années 1970 et 1980, de s’afficher homosexuel, et cela ne faisait aucunement partie de nos valeurs familiales, d’autant plus que personne de la famille ou de notre entourage n’était gai. Et puis, à cet âge, il ne nous vient pas à l’idée de dévoiler à nos parents que les garçons nous attirent plus que les filles. C’est vers l’âge de quatorze ans que j’ai eu envie d’en parler, mais imaginez combien ce pouvait être difficile d’annoncer sa différence à l’époque alors qu’il en est encore tout autant en 2017!

    Je ne voulais surtout pas blesser mes parents. Je craignais que mon père en particulier ne soit très affecté par cette nouvelle.

    D’aussi loin que je me souvienne, j’ai été un enfant particulier à tous points de vue. J’étais déjà habité d’un grand souci des autres, j’étais fragile, très émotif et aussi très craintif. J’avais peur du jugement et de la différence. J’avais peur aussi de manquer de tout, si bien que même enfant, je rêvais déjà de devenir riche dans le seul but de sauver ma famille du gouffre de la pauvreté. J’étais replié sur moi-même et je passais le plus clair de mon temps à chanter dans ma chambre. Je n’avais qu’une seule amie, ma grande amie Chantal, qui fait toujours partie de ma vie et qui est encore aujourd’hui très précieuse à mes yeux.

    C’est également à l’âge de sept ans que j’ai été victime d’une agression sexuelle par un homme du voisinage. J’étais un enfant assoiffé d’amour et d’attention. Je cherchais l’amour partout où je pouvais en trouver. Cet homme m’a approché lentement et gentiment, de fois en fois, chaque fois que j’allais pêcher dans le canal près de chez nous.

    Dans ma tête d’enfant, j’ai «  aimé  » ce qui m’est arrivé, car pour moi, c’était une forme d’amour et d’attention. Cette situation a donc cessé lorsque l’automne est arrivé et que je ne suis plus retourné à la pêche.

    J’ai revu cet homme, il y a de cela quelques années, au hasard d’un journal. Il avait été accusé d’agressions sexuelles sur des mineurs qui s’étaient produites à la même époque que moi. C’est en voyant sa photo dans le journal que ma propre agression m’est revenue en mémoire et j’ai compris pourquoi les pulsions sexuelles étaient si fortes en moi. Non seulement suis-je devenu un enfant très curieux et imaginatif sur le plan sexuel, mais le sentiment de trouver l’amour à travers la sexualité m’a habité très longtemps. Il a fallu que je touche le fond du baril avant de comprendre que ce n’était pas dans la sexualité que je trouverais l’amour. L’agression dont j’avais été victime, que j’avais banalisée par pur instinct de survie, était en fait très grave et elle aura eu d’importantes répercussions sur toutes les sphères de ma vie.

    À l’école, j’ai été rejeté des autres enfants et je me suis fait intimider de toutes sortes de façons. Je n’avais pas beaucoup d’amis et je préférais m’occuper des enfants déficients des classes spéciales plutôt que d’aller jouer dehors avec mes camarades durant les récréations, afin de m’éviter des ennuis.

    À onze ou douze ans, j’ai fait du bénévolat auprès des personnes âgées du centre d’accueil de mon quartier. Je leur faisais faire du bricolage, des fleurs en soie, du tricot. J’allais aussi parfois leur présenter un spectacle de mon cru, pendant lequel je leur chantais des chansons comme Voulez-vous danser grand-mère, Donnez-moi des roses et My way. Ces personnes, plutôt esseulées, appréciaient beaucoup ce que je faisais pour elles et moi, je me remplissais d’amour.

    Je vivais enfermé dans mon monde, dans lequel je me sentais complètement incompris et seul. Au fil du temps, j’ai continué de connaître toutes sortes de situations plus difficiles les unes que les autres.

    L’adolescence est l’âge où

    les enfants commencent

    à répondre eux-mêmes

    aux questions qu’ils se posent.

    George Bernard Shaw

    Mes parents ont habité le même quatre et demi durant plusieurs années. Ma sœur, mon frère et moi partagions la même chambre. Nous n’étions pas riches, mais nous ne manquions de rien, même si la vie n’était pas toujours facile. C’est la raison pour laquelle, très jeune, j’avais le souci de devenir riche pour épargner aux membres de ma famille d’être constamment tiraillés entre le nécessaire et les plaisirs de la vie.

    J’ai commencé à

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