Paris Match. Votre disque précédent donnait le sentiment que vous vous étiez égaré. Avec le recul, comment l’expliquez-vous ?
Eddy de Pretto. J’adore “À tous les bâtards” et je ne le regrette absolument pas. Mais c’est vrai que je me suis mis beaucoup de pression à l’époque parce que, après le succès du premier album, j’avais le sentiment que je me devais de juger ce qu’il se passait dans la société, de manière presque sociologique. Il y avait un certain embourgeoisement et de la superficialité dans ma façon d’aborder l’écriture.