Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Ténebrum: Histoires d'horreur
Ténebrum: Histoires d'horreur
Ténebrum: Histoires d'horreur
Livre électronique101 pages1 heure

Ténebrum: Histoires d'horreur

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Ténebrum est une compilation de 12 histoires d'horreur et de terreur qui dépeind certaines réalités sociales et surnaturelles souvent banalisées ou plutôt occultées.

LangueFrançais
ÉditeurBadPress
Date de sortie12 avr. 2020
ISBN9781071534700
Ténebrum: Histoires d'horreur
Auteur

Daniel Canals Flores

Escritor aficionado, a mis 46 años inicio mi carrera sin ninguna experiencia previa. Me gusta escribir poemas, relatos cortos y micro cuentos inspirado por lecturas de Charles Bukowski o Kerouac.Texto: La bicicleta del milenio, publicado en la Revista Ekatombe. Junio 2018III Concurso de Microrrelatos La Radio en Colectivo/Valencia Escribe. Mayo/Junio 2018. 1er. Finalista con el micro cuento: Industria 4.0.III Concurso de cartas Ojos Verdes Ediciones, Cartas quemadas. Texto: Sanatorio La ChapellePoema La cucaracha. Publicado por la Revista La Cucaracha. Julio 2018La rata y Ante todo honestidad. Microrrelatos publicados online por la Revista La Sirena Varada, en México. Julio 2018.Revista Antología Microrrelatos No3 Onomatopeyas de Historias Pulp. Seleccionado por el texto: Peligro inminenteGanador del III Concurso de Microrrelatos Valencia Escribe-La Radio en Colectivo del mes de Junio/Julio. Por el texto:Beso Letal.

En savoir plus sur Daniel Canals Flores

Auteurs associés

Lié à Ténebrum

Livres électroniques liés

Fantômes pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Ténebrum

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Ténebrum - Daniel Canals Flores

    Sommaire

    Prologue

    L’étrange cas de Suzanne Malcolm

    Les mains en l’air

    Le sous-sol

    Les limbes

    Modèles imposés

    La corde

    La plage

    Loyautés

    Tout ce qui brille n’est pas de l’or

    Retour inattendu

    Nuit de lamentations

    Sept vies

    Autres ouvrages du même auteur

    Prologue

    Ténebrum est une compilation d'histoires d’horreur, de terreur et de suspens qui reflète dans ses textes, le genre littéraire dans lequel évolue l’auteur. Certains d'entre eux ont déjà été publiés, dans diverses anthologies et collaborations littéraires, dont certaines sont internationales.

    La première histoire, L’étrange cas de Suzanne Malcolm, a été créée ex professo pour l'anthologie intitulée La Lame de la SLA dans le cadre d'une collaboration solidaire de plusieurs écrivains avec la Fondation Miquel Valls de Barcelone qui lutte contre cette terrible maladie.

    Les textes incluent, entre autres :

    Les mains en l’air, publié par la Revue Vaulderie dans son anthologie intitulée Fête de la Résurrection .

    Le sous-sol et La plage, tous deux publiés par la Revue Littéraire Ibídem, Mexique.

    Modèles imposés, sélectionnés par la Revue Fantastique dans son anthologie "Rites païens".

    Comme toujours, je ne peux manquer d'exprimer mon éternelle gratitude à Historias Pulppour son soutien constant et ses brillantes couvertures.

    Daniel Canals Flores

    L’étrange cas de Suzanne Malcolm

    L’hiver chez les Malcolm 

    Ce matin-là, un vent froid soufflait sur Georgetown. Les timides rayons de soleil de cet automne pénétraient dans la maison des Malcolm, tamisés par les rideaux de fils, créant ainsi une atmosphère étrange dans la salle à manger. Les ombres des différents appareils médicaux qui s'y accumulaient créaient des formes grotesques qui donnaient à la pièce un aspect étrange. L'état d'esprit des habitants ainsi que la forte et pesante odeur de produits chimiques qui s’exhalait, renforçaient la sensation d'être dans une atmosphère irréelle et surnaturelle chez tous ceux qui entraient dans cette triste demeure.

    John Malcolm Weick, le jeune scientifique décoré par la prestigieuse Queen Victoria Society en raison de son éminent parcours, était plongé dans le désespoir le plus absolu. Suzanne, sa tendre et adorable épouse, était prostrée dans un fauteuil roulant depuis plusieurs semaines, à peine capable de bouger.

    L’origine du mal dont elle souffrait était inconnue à l'époque et, bien qu’elle fût traitée par les meilleurs spécialistes, il n'y avait aucune amélioration. Tout avait commencé il y a quelques mois ; elle ressentait alors une fatigue sporadique qui l'obligeait à se reposer souvent. De plus en plus souvent. Finalement, ils ont dû engager Mme Murton, une Haïtienne d’un certain âge, pour aider aux travaux ménagers et s'occuper de Suzanne.

    Mme Murton, qui est noire comme une taupe, a été recommandée directement par un scientifique, un des collègues de John à Oxford. La bonne avait pris soin d'une vieille dame de la haute société britannique qui était morte quelque temps auparavant.

    John, profondément inquiet pour sa femme, a fait appel aux meilleurs spécialistes du pays, sans frais. Nonque la situation du jeune couple fût très florissante, mais ses amis et connaissances lui ont apporté leur grain de sel... Tous, sauf sa famille, qui était dirigée par le tyran, le despote et l'irascible Sir Arthur Müller, le père de Suzanne. Il avait toujours exprimé son opposition à la cour puis au mariage de John et Suzanne.

    Les médecins ont alterné différents traitements sans succès. Ils ont essayé de petites doses de tous les médicaments connus, y compris le laudanum, mais rien de tout cela n'a eu d’effet sur son corps de plus en plus affaibli. Ils n'ont même pas pu ralentir d'un iota l'inéluctable avancée de la dégénérescence musculaire qui touchait près de la moitié de son corps. Les muscles de la patiente ne répondaient pas ou peu aux stimuli électriques des divers appareils qu'ils s’étaient procurés et qui s'empilaient dans la salle à manger au moment de leur mise au rebut. John Malcolm regardait, consterné et impuissant alors que toutes les tentatives se terminaient par un échec. Le regard de sa chèreépouse s'estompait, perdant son éclat habituel.

    La lueur dans ces beaux yeux bleus avait été l’élément catalyseur de son engouement instantané il y a quelques années... La voir maintenant dans cet état pitoyable, l'entendre crier continuellement après les chocs électriques, l'aider dans l'évanouissement causé par l'infinité de produits chimiques qui lui ont été administrés, tout cela ajouté à sa propre insouciance et à son manque de sommeil, a entraîné l'épisode fatal subséquent dans cette malheureuse famille... John Malcolm Weick commença à déprimer.

    Il cessa de manger, ne se rasait plus et ne cherchait plus qu'à savoir s'il y avait le moindre signe d'amélioration. Il devint violent, perdait patience envers les médecins et les traitait d’inutiles au fil du temps. Il a écrit à la France, plus précisément au neurologue Jean Martin Charcot, sur la recommandation d'un de ses confrères, pour lui décrire les symptômes observés. Mais la réponse obtenue par l'éminent membre de l'Académie de Médecine n’a fait qu’amenuiser le peu d'espoir qu'il avait. L'espérance de vie approximative desa femme était de un à cinq ans au plus, encore que tout dépend de l'évolution de la maladie et de sa date d’apparition. Suzanne avait contracté la SLA ou sclérose latérale amyotrophique.

    Au fur et à mesure que la dégénérescence progressait, John a renvoyé les médecins et, plongé dans une profonde dépression, a commencé à consommer des quantités massives de Laudanum. En fin de compte, il n'a toléré que la présence de Mme Murton. Celle-ci s'occupait seulement de ses travaux et regardait de ses yeux jaunâtres et hypnotiques la jeune femme s'éloigner. En effet, Suzanne avait depuis longtemps cessé de parler et la bonne était la seule à pouvoir comprendre ses désirs et ses besoins du seul regard.

    Finalement, cet hiver-là, Suzanne a cessé de manger et de... respirer. Elle est morte d'une insuffisance respiratoire dans la phase terminale de cette terrible maladie.

    ***

    Il y a deux ans et demi...

    John Malcolm Weick est entré dans le hall principal sous les applaudissements des membres de la société scientifique de Londres. Sa brillante étude de la cosmologie, développée à partir des nombreuses observations faites avec son télescope, lui avait permis d'entrer dans ce cercle restreint. Une fois décoré, il est allé voir la presse et cette même semaine, son nom est apparu sur toutes les premières pages des journaux, ce qui lui a valu beaucoup d'admirateurs... et aussi d’admiratrices.

    Un matin de printemps, Suzanne est apparue à la porte de son humble demeure avec l'intention de le rencontrer. C’était audacieux car à cette époque, il y avait un protocole différent en ce qui concerne les relations entre les gens de sexes différents; mais elle était une femme en avance sur son temps.

    Elle portait un paréo pour se protéger du soleil et une belle robe verte qui s'harmonisait avec l'éclat printanier environnant. La porte était ouverte et elle est entrée avec détermination. Elle l'a trouvé caché parmi les papiers dans une pièce hétéroclite pleine de livres de toutes sortes. Elle attendit debout, jusqu'à ce que quelques minutes après il semble remarquer sa présence. Il leva les yeux, leurs regards se croisèrent, et tous deux sourirent à l'unisson.

    Il s’est instantanément épris de cette belle dame aux grands yeux bleus brillants et de sa présence gracieuse. Elle sourit en regardant ses cheveux sauvages qui laissaient transparaitre de nombreuses heures de dur labeur

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1