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Mon téléphone me coûte (vraiment) trop cher
Mon téléphone me coûte (vraiment) trop cher
Mon téléphone me coûte (vraiment) trop cher
Livre électronique186 pages2 heures

Mon téléphone me coûte (vraiment) trop cher

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À propos de ce livre électronique

Vous avez l’impression de payer beaucoup trop cher pour nombre de services, tels que téléphonie, Internet, télévision et musique ? Heureusement, le réputé chroniqueur techno Alain McKenna vient à votre secours. Il vous propose des solutions qui permettent d’économiser plusieurs centaines de dollars par année. Et c’est 100 % légal !
Grâce à ce petit livre qui fera jaser, vous pourrez enfin réduire vos mensualités parfois astronomiques tout en obtenant des services dignes du XXIe siècle.
Vous trouverez dans ce livre les appareils les plus pratiques (et pas trop chers) ainsi que les meilleurs sites web et applications pour avoir accès à une foule de ressources à moindre coût. Et pas besoin d’être un geek ou un hacker pour en profiter pleinement !
Véritable guide, Mon téléphone me coûte (vraiment) trop cher offre des solutions efficaces aux néophytes soucieux de payer moins cher pour les services en question, ainsi qu’une foule de conseils qui feront le bonheur des consommateurs qui souhaitent profiter des plus récentes avancées en matière de technologie.
Alain McKenna est un journaliste reconnu en matière de nouvelles technologies. Observant l’industrie canadienne depuis plusieurs années, il est un des rares spécialistes à pouvoir décrire, expliquer et vulgariser les concepts les plus pointus au profit du grand public. Dans les médias, nous avons pu lire ses chroniques dans Les A¬ffaires, La Presse, Le Devoir et Le Journal de Montréal, notamment, et le voir à Musique Plus (Monsieur Net) et à Ztélé (La Revanche des Nerdz).
LangueFrançais
Date de sortie5 oct. 2016
ISBN9782897581664
Mon téléphone me coûte (vraiment) trop cher
Auteur

Alain McKenna

Alain McKenna est un journaliste reconnu en matière de nouvelles technologies. Observant l’industrie canadienne depuis plusieurs années, il est un des rares spécialistes à pouvoir décrire, expliquer et vulgariser les concepts les plus pointus au profit du grand public. Dans les médias, nous avons pu lire ses chroniques dans Les A­ffaires, La Presse, Le Devoir et Le Journal de Montréal, notamment, et le voir à Musique Plus (Monsieur Net) et à Ztélé (La Revanche des Nerdz).

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    Mon téléphone me coûte (vraiment) trop cher - Alain McKenna

    simple.

    1 La téléphonie résidentielle

    La téléphonie est un des premiers grands outils de communication à avoir subi les effets du réseau Internet. Une fois numérisé, le son est, après le texte écrit, un des contenus qui a le plus de facilité à voyager sur les réseaux informatiques. La facture, elle, est toujours aussi salée. Voici comment l’éliminer.

    DANS CE CHAPITRE

    Passer des coups de fil sans passer à la caisse

    La téléphonie IP au Canada

    Survol des services téléphoniques sur Internet

    Première option: bidouillage 101

    Deuxième option: services tout inclus

    Les accessoires

    L’économie réalisée

    Passer des coups de fil sans passer à la caisse

    Au début, on utilisait sa ligne téléphonique pour se connecter à Internet. Puis, c’est l’inverse qui s’est produit: on peut désormais utiliser le réseau Internet pour passer un coup de fil à n’importe qui au Québec, au Canada ou n’importe où sur la planète.

    Des services web comme Skype et la plupart des applications de messagerie instantanée ont d’ailleurs rapidement migré du texte vers la voix. Certains, comme Skype justement, sont même allés jusqu’à la vidéo, mais cette technologie n’est pas encore entièrement au point: la vidéo demeure limitée par la bande passante, et souvent, ça coupe. L’émergence des téléphones munis de caméras vidéo frontales de qualité toujours meilleure accélère le passage vers des appels vocaux plus classiques à des appels vidéo ou même, des vidéoconférences mobiles.

    La numérisation de la voix

    À la maison, les Nord-Américains sont ancrés dans une très, très vieille habitude qui consiste à se brancher au réseau téléphonique de l’un ou l’autre des plus grands fournisseurs de leur région. Des fournisseurs de services sans fil ont bien essayé de convaincre les consommateurs qu’un sans-fil pouvait tout aussi bien remplacer le téléphone résidentiel, mais le succès de cette opération est encore mitigé.

    Même avant l’avènement du sans-fil, soit au début des années 2000, des sociétés venant de différents horizons, aussi hétéroclites que le câblodistributeur montréalais Vidéotron et le fournisseur Internet américain Vonage, ont tenté de percer le marché canadien de la téléphonie résidentielle d’une autre façon: en passant par Internet.

    Ainsi, en échange d’une mensualité sensiblement réduite, ces deux-là et d’autres encore offraient les mêmes services que Bell Canada, qui détenait jusque-là le monopole dans ce créneau. Au Québec, le service résidentiel de Vidéotron a connu un vif succès; mais Vonage, comme plusieurs autres services provenant de l’étranger, n’a pas réussi à percer.

    Skype est probablement le service Internet le plus populaire et le plus crédible sur le marché, mais l’entreprise n’a jamais offert au Canada toute l’étendue des services qu’elle offre ailleurs: par exemple, aux États-Unis ou en France, on peut s’inscrire gratuitement à Skype et se procurer un numéro de téléphone avec indicatif régional local. Pas de ça au Canada.

    Ici, même les sociétés promettant de transformer l’industrie de la téléphonie ont finalement adopté une approche collée sur la pratique des grands fournisseurs: un service de base pas cher, auquel il faut ajouter des options inutilement coûteuses pour obtenir un service le moindrement polyvalent.

    Vous êtes-vous déjà demandé comment il est possible pour Vidéotron, pour prendre un exemple au hasard, d’offrir la téléphonie par câble? C’est simple, en numérisant la conversation, le distributeur peut la faire passer sur son réseau en même temps que son signal télévisuel, sans que l’un n’embrouille l’autre.

    D’autres services téléphoniques numériques viennent s’y ajouter: affichage, boîte vocale et appels de groupe. Ils ne coûtent pratiquement rien au fournisseur, mais ils sont facturés en sus. Tout cela se fait entièrement à partir de systèmes électroniques et numériques.

    Parlant de Vidéotron, qui promettait de terrasser la concurrence à grands coups de prix ridicules, c’est finalement la stratégie de convergence qui l’a emporté. Le fournisseur n’offre désormais qu’un mince rabais à condition de s’inscrire à ses autres différents services: télé, Internet et sans-fil. Les autres fournisseurs, comme Bell, ont aussi adopté une telle formule.

    Aujourd’hui, à l’heure où tous les services de communication sont passés au numérique, tout peut passer par le même canal: Internet, qu’il soit filaire ou sans fil. Il est en quelque sorte insensé de devoir encore payer si cher — de 15 à 20 $ par mois au bas mot — pour un service qui ne représente qu’une mince fraction du volume total de données qu’on peut transférer à partir d’une simple connexion Internet.

    Certains organismes, comme l’Union des consommateurs, le déplorent, mais ils sont rares à faire réagir les entreprises au Canada, et encore plus au Québec. Les fournisseurs étrangers comme Skype, eux, se préoccupent peu du Canada, un petit marché où leur offre de services n’est pas aussi étendue qu’ailleurs dans le monde. Ça peut être une simple question de business, le Canada représentant une fraction du marché américain; ou une question de langue, les coûts de traduction et d’adaptation en français effrayant bien des entrepreneurs étrangers.

    La téléphonie IP au Canada

    La téléphonie IP n’est pas particulièrement nouvelle, mais comparativement au téléphone traditionnel plus que centenaire, des services par Internet comme Skype, pour le grand public, ou même Cisco, pour les entreprises, sont des technologies récentes. Le principe est simple: des serveurs Internet transmettent la voix d’un poste informatique à un autre, sous la forme d’un flux numérique souvent compressé n’exigeant pas une énorme dépense pour les fournisseurs. Cet enchevêtrement de plusieurs flux explique d’ailleurs pourquoi parfois cette technologie a des ratés. Par exemple, quand les serveurs sont surchargés, il peut se produire une dégradation importante de la qualité sonore.

    En revanche, la téléphonie par Internet est de plus en plus accessible comme option de rechange au téléphone traditionnel. Grâce à un protocole appelé SIP, pour Session Initiation Protocol, la plupart de ces services de téléphonie nouveau genre sont plus ou moins interchangeables, et qu’ils soient accessibles sur le web, via une application mobile ou autre, ils communiquent tous entre eux de la même façon.

    D’ailleurs, plusieurs applications de conversation vocale destinées aux ordinateurs personnels et aux appareils mobiles utilisent le protocole SIP: Fring, une des premières du genre, peut être utilisée pour activer un compte de téléphonie SIP, peu importe qui le fournit. Ce n’est pas toujours le cas: les applications comme Facetime ou Hangouts, d’Apple et Google, ne fonctionnent qu’entre utilisateurs du même service.

    Les plus grands utilisateurs de la téléphonie par Internet se servent librement d’applications comme Fring ou Skype. Ils se connectent de n’importe où, en s’identifiant avec un nom d’usager et un mot de passe. Tous les services de téléphonie ne sont pas si permissifs: certains réservent l’accès à leur réseau (pensez à FaceTime, encore) à leurs propres applications ou appareils.

    Du clavardage à la téléphonie mobile, il n’y a qu’un doigt…

    En plus ou moins dix ans, la téléphonie par Internet s’est grandement améliorée. En utilisant une ou l’autre des nombreuses messageries instantanées existant à ce jour, on peut tenir une conversation vocale passant exclusivement par Internet à partir d’un point d’accès avec ou sans fil.

    Avec des services WiFi étendus gratuits comme Île Sans Fil, à Montréal, et tôt ou tard, avec le WiFi partout au centre-ville (programme de Ville intelligente de Montréal et Toronto), il est encore plus simple de se brancher à Internet et, donc, de téléphoner sans se ruiner.

    On pourrait affirmer que les messageries instantanées font concurrence à la téléphonie traditionnelle, sauf qu’elles n’en offrent pas tous les éléments: afficheur, boîte vocale, appel en attente, notamment.

    Pour les besoins de ce guide, nous nous concentrerons donc sur les services spécialisés de téléphonie par Internet qui offrent ces fonctions. Ils proposent parfois une fonction de clavardage en plus, mais ce qui nous intéresse, c’est de pouvoir brancher les téléphones de la maison à leur technologie afin d’éviter les coûteux services traditionnels.

    Donc, il faut que ces services soient offerts à un coût attrayant. Plusieurs, comme Cisco, se spécialisent dans les services aux entreprises et vendent des solutions un peu plus poussées, mais bien trop sophistiquées pour les besoins résidentiels dont il est question ici.

    Enfin, Il est à noter que la qualité d’un service de téléphonie par Internet peut varier d’une région à une autre. Une trop grande popularité, un mauvais déploiement du réseau dans une région éloignée ou d’autres facteurs du genre en affectent la qualité. Si votre expérience s’avère pénible à ce niveau, assurez-vous d’avoir essayé quelques-uns de ces services avant de tirer une conclusion définitive.

    Survol des services téléphoniques sur Internet

    Cela dit, vous avez de la veine, chers lecteurs, car au fil des prochaines pages, nous découvrirons quelques exemples de services de téléphonie qui peuvent très facilement remplacer les services traditionnels à un coût si minime qu’on peut se demander pourquoi ils sont si peu répandus au Canada.

    Essentiellement, ils se divisent en deux genres:

    PREMIÈRE OPTION: BIDOUILLAGE 101, PAGE 19

    Des services logiciels de téléphonie qu’on doit personnaliser et qui nécessitent un peu de bidouillage. Ceux-là sont particulièrement peu coûteux, mais certaines fonctions, comme une connexion permanente à certains services d’urgence (pensez au 911, inaccessible durant une panne de courant si l’accès Internet est privé de courant), sont difficilement accessibles. Ils sont plus appropriés pour les gens possédant un bureau à la maison, ou désireux d’avoir une deuxième ligne résidentielle, notamment.

    DEUXIÈME OPTION: SERVICES TOUT INCLUS, PAGE 26

    Des services reproduisant carrément la téléphonie résidentielle, avec les mêmes avantages, à la différence près — et non négligeable — qu’ils coûtent en un an ce que coûte un service traditionnel en un mois. Ils possèdent toutes les caractéristiques pour remplacer une ligne résidentielle normale.

    Mentionnons que les services et les entreprises mentionnés dans les pages qui suivent le sont à titre d’exemples seulement. D’autres services ou entreprises similaires existent mais ne sont pas nommés. À la vitesse où évolue la technologie, il est également fort probable que d’autres services s’ajouteront dans un proche avenir.

    PREMIÈRE OPTION: BIDOUILLAGE 101

    Dans la catégorie des services de téléphonie par Internet nécessitant un brin de bidouillage se retrouvent tout de même des noms connus, comme Skype (aujourd’hui propriété de Microsoft). C’est un incontournable déjà très populaire pour quiconque cherche un moyen d’éliminer les appels interurbains de sa facture mensuelle de télécommunications. Mais on peut aller plus loin encore.

    Pour remplacer un téléphone résidentiel par Skype, il faut procéder par étapes. Si on souhaite pouvoir être contacté par des gens n’utilisant pas Skype, il faut se procurer un numéro de téléphone avec indicatif régional local, qu’ils pourront dès lors composer à partir d’un téléphone normal. Skype n’offre pas de numéros locaux aux résidents canadiens. On peut en acquérir un ailleurs sur Internet pour quelques dollars, cependant.

    Obtenir un numéro de téléphone avec indicatif régional est le nerf de la guerre. On a beau utiliser le service téléphonique de son choix, si on n’a pas de numéro débutant par l’indicatif attribué à sa région ou à sa localité, c’est comme si on n’avait tout simplement pas de téléphone à la maison.

    Ainsi, à moins que le service de téléphonie IP que vous comptez utiliser ne vous le propose d’office, il vous faudra probablement magasiner séparément, et en premier lieu, un numéro dans l’indicatif régional de votre choix. Une fois cette étape résolue, vous pourrez alors voir comment il est possible de transférer les appels émis ou reçus par téléphonie IP sur les combinés téléphoniques de

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