Explorez plus de 1,5 million de livres audio et livres électroniques gratuitement pendant  jours.

À partir de $11.99/mois après l'essai. Annulez à tout moment.

Jeudi: Hors du temps, #4
Jeudi: Hors du temps, #4
Jeudi: Hors du temps, #4
Livre électronique377 pages4 heuresHors du temps

Jeudi: Hors du temps, #4

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

J’ai connu Marie toute ma vie. Elle est l’amie coincée de ma sœur depuis aussi longtemps que je m’en souviens.

Mais Marie est devenue une femme – et pas qu’un peu.

Chaque fois que je la vois, mes yeux la reluquent. Mes mains veulent la choper par les hanches et ne jamais plus la lâcher. Ses superbes jambes me donnent l’esprit mal tourné.

Maintenant, je la veux.

Après la meilleure partie de jambes en l’air de ma vie, je ne peux cesser de penser à elle. Je me suis tapé des tas de femmes, mais le sexe n’a jamais été aussi bon. Quoi que Marie et moi partagions, ça vaut la peine d’être exploré.

Maintenant, j’ai besoin d’elle.

Je n’y connais rien aux relations. Après tout ce que j’ai traversé, j’ai du mal à m’engager.

Mais je ressens soudain l’envie pressante de faire une exception – pour elle.

*Inclut des scènes inédites entre Hawke et Francesca. Tandis qu’Axel et Marie entamaient leur relation amoureuse, que faisaient Hawke et Francesca, ensemble et séparés ? Suivez leur histoire ainsi que celle d’Axel et de Marie dans ce roman** 

LangueFrançais
ÉditeurE. L. Todd
Date de sortie7 déc. 2017
ISBN9781386500117
Jeudi: Hors du temps, #4
Auteur

E. L. Todd

E. L. Todd was raised in California where she attended California State University, Stanislaus and received her bachelor’s degree in biological sciences, then continued onto her master’s degree in education. While science is interesting and a hobby, her passion is writing. After writing novels as a small child, her craft grew until she found the confidence to show her closest friends—which is how Only For You, the first installment of the Forever and Always series, and the Soul Saga series began. When she isn’t reading or writing, she is listening to indie rock music. Her current favorite artist is Mumford and Sons, whom she credits most of her inspiration for her novels. She also enjoys running and swimming, as well as working as a high school teacher. She also works as an assistant editor at Final-Edits.com. She has an unusual obsession with dogs, even though she doesn’t own one, and her favorite vacation spot is Disneyland, which she visits several times a year. The most important aspect of her life is her friends, whom contributed so much time and energy into all of her novels. According to E. L. Todd, “Without them, Only For You and Soul Catcher never would have come to fruition. I am theirs forever.”

Autres titres de la série Jeudi ( 7 )

Voir plus

En savoir plus sur E. L. Todd

Auteurs associés

Lié à Jeudi

Titres dans cette série (7)

Voir plus

Livres électroniques liés

Romance contemporaine pour vous

Voir plus

Catégories liées

Avis sur Jeudi

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Jeudi - E. L. Todd

    1

    De l’ancien et du nouveau

    Axel

    — Mec, j’adore les fêtes de Noël, déclarai-je en sautant du pick-up d’Hawke pour atterrir sur le trottoir.

    — Ah oui ? demanda-t-il en glissant ses clés dans sa poche avant de contourner la voiture. Je vois pas vraiment pourquoi les gens en font tout un plat.

    C’était probablement parce que ses parents l’avaient laissé tomber pour passer Noël dans les Caraïbes. Ils manquaient vraiment de cœur.

    — Impossible de prendre deux semaines entières de congé à un autre moment de l’année. Tout ferme, les bureaux et les commerces. C’est génial !

    — Je crois pas que ça fonctionne vraiment comme ça. Notre bureau ferme, mais je pense que la plupart des autres pas.

    Hawke traversa la pelouse à mes côtés. Nous étions passés chercher Francesca avant de nous rendre chez Yaya.

    — Ben, ils devraient. Où est leur esprit de Noël ?

    — Tu n’as pas d’esprit de Noël. C’est juste que tu es paresseux et que tu veux pas bosser.

    — Parce que toi bien ? demandai-je en m’arrêtant devant la porte de chez ma sœur.

    Hawke haussa les épaules avant de sonner.

    Je resserrai ma veste autour de moi en attendant, sentant la morsure du froid. Du givre s’était formé sur l’herbe et le toit. J’adorais l’hiver, mais pas trop le froid. Je préférais l’été, quand toutes les meufs portaient des robes légères. Parfois, un coup de vent les soulevait.

    — Salut ! s’écria Francesca en ouvrant la porte.

    Elle posa immédiatement les yeux sur Hawke et m’ignora complètement.

    Il la regarda sans sourciller, avec un air intense et insupportable.

    — Salut.

    Hawke me jurait qu’il n’éprouvait rien pour ma sœur, mais je ne cessais de le surprendre en train de la reluquer.

    — Amène tes affaires, qu’on puisse y aller, dis-je en la contournant pour entrer chercher ses sacs, et trouver un répit de la météo hivernale.

    Francesca soupira avant de porter ses sacs jusqu’au pick-up.

    Je venais rarement chez elle, et c’était souvent parce que j’avais besoin de quelque chose. Elle ne me rendait jamais visite non plus. L’odeur qui imprégnait l’air était celle de pâtisserie, donc je me dirigeai vers la cuisine pour explorer. Sur la table se trouvait un moule rempli de muffins tout droit sortis du four.

    — Quel coup de pot ! m’exclamai-je en volant un muffin encore chaud.

    — Ce n’est pas pour toi, me réprimanda Marie en tapant mon poignet avec sa main manucurée. Tu peux attendre d’arriver chez Yaya.

    — Oh, allez, geignis-je en interrompant mon geste pour la regarder.

    Ses cheveux blonds étaient longs et bouclés. Ils encadraient parfaitement son visage, l’air doux et soyeux. Ses lèvres étaient d’une couleur rose pâle, soulignant les courbes de sa bouche et ses superbes dents blanches. Elle avait maquillé ses yeux bleus, et ses longs cils noirs attirèrent mon regard. Sa peau claire était impeccable, parfaite, comme celle d’une poupée de porcelaine.

    Elle portait une robe à manches longues vert émeraude et des collants noirs. On aurait dit qu’elle se rendait à une soirée de Noël. Ses jambes semblaient encore plus longues dans ses escarpins noirs, et sa silhouette menue était galbée par le tissu moulant. Une question me vint à l’esprit.

    Avait-elle un copain ?

    Je ne me souvenais pas que Marie ait été aussi bien foutue. Plus jeune, elle avait toujours les cheveux en bataille et mal coiffés. Elle portait du rouge à lèvres carmin qui n’allait pas du tout avec son teint, et elle s’attifait de vêtements trop grands pour elle.

    Mais là… elle était délicieuse.

    Elle s’était étoffée là où il le fallait, tout en gardant sa taille de guêpe et son cou élancé. Elle semblait sortir tout droit de chez le coiffeur, et sa robe n’aurait pas pu être plus moulante. Et elle n’avait pas un poil de graisse en trop.

    Elle était devenue une vraie femme.

    Quand cela s’était-il produit ? Quand l’avais-je vue pour la dernière fois ? Pourquoi Francesca ne m’avait-elle jamais dit ça ?

    — Allô ? lâcha Marie, une main posée sur sa hanche, en me fusillant du regard.

    Sa voix me ramena à notre conversation, brisant ma transe. Je n’avais pas réalisé que j’étais toujours planté dans la cuisine, à la mater.

    — Quoi de neuf ?

    — Remets-le d’où il vient.

    — Le muffin ? demandai-je en le levant avant d’en avaler la moitié.

    Je mâchai lentement, mes yeux braqués sur elle durant tout ce temps. Le muffin était délicieux, mais c’était elle que j’aurais préféré dévorer.

    — Miam… délicieux.

    Elle plissa les yeux, l’air menaçante et mignonne en même temps.

    — Frankie les a préparés pour Noël.

    — Alors ça doit être mon cadeau de Noël.

    Elle ramassa le moule sur la table et le transporta vers le comptoir.

    C’était parfait. Maintenant, j’avais une vue sur son derrière magnifique. Elle avait des miches bien rondes qui soulignaient la cambrure de son dos. J’aurais aimé la voir remuer son popotin. J’aurais aimé enfoncer ma queue entre ses fesses.

    Marie me regarda par-dessus son épaule.

    J’avalai une autre bouchée du muffin.

    — Tu veux bien arrêter de reluquer mon cul ?

    — Ça dépend. Tu veux bien te laisser peloter ?

    Elle referma la boîte contenant les muffins avant de s’approcher. Elle s’arrêta juste à côté de moi, et son parfum effleura mes narines. Elle avait un air de confiance suprême. Plus jeune, elle était toujours hésitante, mal dans sa peau. Mais à présent, elle savait exactement ce qu’elle valait. Elle posa les lèvres directement contre mon oreille, et le son de sa voix me fit bander.

    — Dans tes rêves, chuchota-t-elle.

    Putain, quand était-elle devenue si bonne ?

    Après être remonté dans le pick-up, j’observai leur maison par la fenêtre.

    — Marie a quelque chose de prévu pour Noël ?

    — Ouais, répondit Frankie depuis le siège passager. Elle va chez ses parents.

    — Alors… elle ne voudrait pas le passer avec nous ? demandai-je avec espoir.

    Frankie attacha sa ceinture de sécurité avant de croiser les jambes.

    — J’en doute.

    Hawke démarra et prit la route, le chauffage à fond.

    — Mec… quand est-ce que Marie est devenue si canon ? lâchai-je.

    — La ferme, Axel. Marie a toujours été canon, répondit Francesca en regardant par la fenêtre.

    Je me penchai entre les sièges, vers le tableau de bord.

    — Je plaisante pas. Quand elle était plus jeune, c’était une geek maigrichonne.

    — Ne parle pas ainsi de ma meilleure amie, lâcha Frankie en me lançant son coude dans le ventre.

    Je me penchai en arrière et me tins le ventre, me sentant mal pendant quelques secondes.

    — Je ne le disais pas méchamment.

    Hawke gloussa et me lança un regard dans le rétroviseur.

    — Alors tu aurais pu mieux le formuler, suggéra-t-il.

    — Heu, elle voit quelqu’un ? demandai-je en me frottant le ventre jusqu’à ce que la douleur disparaisse.

    Frankie resta silencieuse, regardant par la fenêtre.

    — Oh, allez, crache le morceau, insistai-je.

    — Axel, elle n’est pas ton genre. Ce n’est pas une fille que tu peux te taper sans jamais la rappeler. Elle fera toujours partie de ma vie.

    — Elle pourrait avoir envie de passer du bon temps !

    Je vis Francesca grimacer dans le rétroviseur.

    — Ferme-la ou je vais vomir.

    — Dis-moi juste si elle fréquente quelqu’un.

    Avec des jambes et un cul pareils, elle ne devait pas manquer de choix.

    Francesca resta muette.

    Je commençai à enfoncer mon doigt dans son épaule, encore et encore. Ça la faisait vraiment chier. Je m’en souvenais bien, car je l’emmerdais toujours ainsi quand nous étions gosses.

    — Alors, elle sort avec quelqu’un ou pas ?

    — Non, répondit-elle, en manquant de me relancer son coude dans le ventre.

    — Elle est célibataire ?

    C’était parfait !

    — Laisse-la tranquille, Axel. Je ne plaisante pas.

    — Pourquoi ? Tu crois que je lui briserais le cœur ?

    J’aimais faire le joli cœur, mais j’étais toujours franc au sujet de mes intentions.

    — Non. Je crois plutôt que c’est elle qui brisera le tien.

    2

    Retour à la réalité

    Axel

    Les fêtes de fin d’année étant terminées, tout le monde reprit le train-train quotidien. Je travaillais comme stagiaire dans une boîte d’investissement. Mon boulot était de créer des portefeuilles d’actions pour des clients, et de déterminer le marché qui leur conviendrait. Je me creusais la cervelle mais ne récoltais aucun fruit.

    Et j’étais à peine payé pour mon travail.

    Mais ce n’était qu’un tremplin. Après avoir terminé mon stage, je décrocherais un meilleur boulot quelque part, probablement à Manhattan. Wall Street ne dormait jamais, et moi non plus.

    Je m’envoyai en l’air avec quelques femmes seules pendant les fêtes, et lorsque je rentrai chez moi, je me remis au travail. Mais au lieu de me mettre en chasse, je pensais souvent à Marie.

    Franchement, depuis quand était-elle devenue si canon ?

    Ça me rappelait l’histoire du vilain petit canard. Elle était assez quelconque lorsque nous étions plus jeunes, mais en grandissant, elle s’était épanouie en cygne élégant. Elle était devenue mon fantasme. J’aurais de la chance si elle me remarquait.

    Je voulais la revoir mais n’étais pas sûr de savoir comment m’y prendre. Avec n’importe quelle autre fille, je me serais contenté de flirter et de l’inviter dans mon lit. Mais elle semblait un peu plus compliquée que ça. Elle m’avait déjà envoyé bouler quand je l’avais draguée la première fois. Peut-être que je ne l’attirais pas, mais j’étais bien trop mignon pour qu’elle m’ignore à jamais. Peut-être une approche plus délicate la ferait-elle changer d’avis.

    Mais comment l’approcher ?

    J’avais tenté de tomber sur elle par hasard, mais j’ignorais ce qu’elle faisait de son temps libre. Si je posais la question à Francesca, elle me botterait le cul. Ça ne me mènerait nulle part. Et si je me pointais chez elle, ce serait à la limite du harcèlement.

    Je fouillai mes affaires et dénichai quelque chose qui avait autrefois appartenu à Francesca. C’était un ancien moule à gâteau Bundt. J’ignorais comment il s’était retrouvé dans mon appart car elle n’y passait jamais, mais il avait migré dans un de mes placards. Ce moule me servirait de prétexte pour me pointer chez Marie ; et lui rendre à Francesca.

    J’enfilai mon plus beau jean et mon t-shirt préféré avant de coiffer parfaitement mes cheveux. Puis je quittai mon appart pour me rendre à l’autre bout de la ville. Si j’avais de la chance, Marie serait seule chez elle. Je pourrais flirter un peu, l’inviter au resto, et avec un peu de veine, nous roulerions dans mes draps au soleil couchant. Je désirais sentir ses jambes autour de ma taille. En fait, j’avais besoin de sentir ses jambes autour de ma taille.

    Je me garai sur le trottoir et m’approchai de la porte. J’avais laissé ma veste dans la voiture exprès pour qu’elle remarque mes bras musclés. Les femmes appréciaient beaucoup mon corps, et là, je voulais l’utiliser à mon avantage.

    Je sonnai et attendis.

    La voiture de Frankie n’était pas dans l’allée, mais ça ne voulait rien dire. Elle aurait pu être dans le garage, au chaud. La Toyota de Marie était garée devant, donc j’étais sûr qu’elle était là.

    Oui !

    J’entendis le déclic de la serrure et la porte s’ouvrit. Marie se tenait de l’autre côté, vêtue d’un t-shirt noir avec le logo du Grind. Elle portait un jean skinny foncé, et ses cheveux étaient passés sur une épaule.

    Merde ! Elle partait sans doute bosser. Je n’avais pas de bol.

    — Qu’est-ce que tu veux ? demanda-t-elle en voyant le moule dans ma main.

    — Frankie a oublié ça chez moi. J’étais dans le coin, donc je passais lui rendre.

    Elle ne m’invita pas à l’intérieur. Elle avait posé une main sur sa hanche, et son t-shirt moulait toutes ses courbes. Le col en V dévoilait bien son décolleté.

    Je me retins de la reluquer.

    — Elle n’est pas là, m’apprit-elle en me débarrassant du moule. Mais je lui dirai que tu es passé.

    Mon plan me pétait à la figure. Je n’avais pas d’autre excuse pour revenir la voir, donc je devais me sortir de cette ornière.

    — Euh, j’étais—

    — À plus, termina-t-elle en refermant la porte.

    Je restai planté sur le seuil, bouche bée. Venait-elle de me claquer la porte au nez ? C’était quoi, son problème ? Était-elle immunisée contre mon charme ? Toutes les autres filles me désiraient. Pourquoi pas elle ?

    Maintenant, je la désirais encore plus.

    Je sonnai une deuxième fois.

    Ses pas résonnèrent sur le plancher avant qu’elle ne rouvre la porte.

    — Quoi ? demanda-t-elle en posant à nouveau la main sur sa hanche, ce qu’elle faisait toujours en me parlant.

    — Tu m’as claqué la porte au nez.

    — Je pensais qu’on en avait fini, non ?

    Ses cheveux blonds tombaient jusqu’à sa poitrine. Ils semblaient plus doux que de la soie. J’aurais aimé glisser mes doigts dedans, les agripper en la prenant comme un sauvage. Je n’avais jamais rencontré de problème pour tirer mon coup, mais Marie s’avérait être une conquête difficile.

    — Pas de salut, ça va ? lâchai-je.

    — Salut, ça va ?

    — Super. Et toi ?

    — Génial, répondit-elle en refermant la porte.

    J’aurais voulu hurler de frustration. Un mec plus futé aurait laissé tomber, mais plus elle me repoussait, plus je la désirais. Son assurance était carrément sexy.

    Je sonnai une troisième fois.

    — Mec, trouve-toi un hobby, lâcha Marie.

    Cette fois, j’entrai sans y être invité. Je refermai la porte et l’acculai par ma présence. Si elle voulait que je rentre dans le tas, alors je rentrerais dans le tas. Je m’approchai, les yeux braqués sur elle.

    — Je peux t’inviter à dîner ?

    Elle croisa les bras, dissimulant ses pensées au fond de ses yeux et de sa jolie petite tête.

    — Je n’arrête pas de penser à toi depuis Noël, ajoutai-je en décidant de jouer cartes sur table.

    Je n’avais plus envie de jouer. Je désirais cette femme – elle m’obsédait.

    Sa méfiance se dissipa. Je ne voyais plus de combat dans ses yeux. Maintenant que je la jouais franc-jeu, elle se montrait elle aussi plus honnête.

    — Ah ouais ? Je te trouve mignon aussi.

    Elle me trouvait mignon ? C’était un bon début.

    — Alors on devrait vraiment dîner ensemble.

    — J’imagine qu’on peut faire ça.

    — Qu’est-ce que tu fais, là ?

    — Je sors du boulot.

    — Tu as faim ?

    — Je crois.

    Je me rapprochai d’elle, mon excitation me brûlant la peau.

    — J’ai faim aussi, dis-je en m’arrêtant à quelques centimètres de ses lèvres, pris d’envie de sauter les préliminaires.

    — Laisse-moi me changer, et puis on pourra y aller.

    Elle se retourna et emprunta le couloir.

    Je posai immédiatement les yeux sur son cul, espérant pouvoir le pincer plus tard.

    Nous ne parlâmes pas beaucoup en mangeant. Nous échangeâmes quelques regards… l’attraction sexuelle était torride. Je ne cessais de penser à l’embrasser, à sentir ses lèvres douces contre les miennes. J’aurais aimé qu’elle gémisse dans ma bouche, qu’elle crie quand je la touchais là où il fallait. Chaque fois que j’entamais une conversation, j’étais distrait par la pensée de la voir nue.

    Et je bandais.

    — Je suis surpris que tu n’aies pas de copain, déclarai-je.

    Nos plats étaient devant nous, à peine entamés. J’avais avalé quelques bouchées, mais j’étais trop occupé à l’admirer pour manger beaucoup.

    — Pourquoi est-ce surprenant ?

    — Ben, regarde-toi !

    — Je sortais avec un mec il y a un petit temps, mais c’est fini.

    — Qu’est-ce qui s’est passé ? demandai-je en sirotant mon verre de vin.

    — Il ne m’attirait plus. J’ai créché chez lui pendant que ma maison était en travaux, mais après ça, je l’ai quitté.

    — C’est un peu froid, dis-je en gloussant.

    — Pas vraiment. On n’était pas amoureux. Et il a pu s’envoyer en l’air toute la semaine, donc il ne s’est pas plaint. Quand je l’ai plaqué, il n’avait pas l’air si dérangé.

    — Vous êtes restés ensemble combien de temps ?

    — Deux mois.

    Donc ce n’était pas vraiment sérieux.

    — Ben, s’il te faut une crèche un de ces jours, mon appart est toujours ouvert. Et je veux bien être payé en nature.

    — Je ne l’oublierai pas, lâcha-t-elle en gloussant. Et toi ?

    — Moi quoi ?

    — Une copine sérieuse ?

    — Non.

    Cette pensée ne me traversait jamais l’esprit. Je pensais me caser si je rencontrais la bonne, mais ça n’avait pas encore été le cas. J’étais sûr de le savoir l’instant où je la verrais. Jusqu’alors, j’enchaînais les conquêtes.

    — Célibataire endurci ?

    — J’espère pas pour toujours. Mais pour le moment, oui. Et toi ?

    — Je n’ai pas de copain sérieux depuis… longtemps, répondit-elle en triturant ses pâtes. Je suis difficile en ce qui concerne les relations.

    — Tu ne te contentes jamais d’à-moitié.

    — On pourrait dire ça. Mais j’aime bien m’amuser.

    J’aimais bien m’amuser aussi…

    — Ton boulot te plaît ? enchaîna-t-elle, changeant de sujet.

    — Ça va. Mais la paie est minable.

    — Au Grind aussi, dit-elle en riant.

    — Honnêtement, je gagne sans doute autant que toi. Et j’ai un Master.

    — C’est de l’exploitation !

    — Mais c’est temporaire. Je trouverai mieux après mon stage.

    — J’en suis certaine.

    Elle but une longue gorgée de vin avant de repousser son assiette.

    Si elle avait terminé, j’aurais aimé poursuivre notre rendez-vous ailleurs.

    — Tu sais, j’en pinçais pour toi quand j’étais au lycée.

    — Ah oui ? demandai-je en souriant jusqu’aux oreilles.

    — Ouais. Mais tu ne m’as jamais remarquée.

    Je la regardai dans les yeux, voyant sa malice.

    — Je te remarque maintenant.

    Elle sirota à nouveau son vin, les yeux rivés sur moi.

    Quand la note arriva, je glissai des billets à l’intérieur et me levai de table.

    — Tu es prête à y aller ?

    Elle avala le reste de son vin avant de reposer son verre vide sur la table.

    — Oui.

    Après que nous soyons remontés dans ma voiture, je démarrai le moteur.

    — Alors, tu veux que je te ramène ? Ou… tu aimerais voir mon appart ?

    J’ignorais ce que faisait Frankie ce soir mais j’imaginais qu’elle verrait ma voiture si je me garais devant chez elle. Je me fichais de l’avis de ma sœur sur ce que je faisais avec Marie, mais je ne voulais pas l’impliquer inutilement.

    — Ça me plairait de voir ton appart, répondit-elle.

    — Alors que la visite commence.

    Je passai un bras autour de ses épaules et l’attirai vers le siège du milieu. Ses cheveux tombèrent sur mon bras, et j’adorai les sentir chatouiller ma peau. Ma température grimpa de quelques degrés en sachant ce qui allait se passer. Ma bite bandait déjà, prête à l’action.

    Je nous conduisis à mon appartement, déverrouillai la porte puis entrai, allumant les lumières pour qu’elle puisse l’admirer. Il était assez petit, très minimaliste. C’était tout ce que je pouvais me permettre.

    — C’est mignon, murmura-t-elle.

    — Tu veux voir ma chambre ?

    — Certainement.

    J’attrapai sa main et la guidai dans le couloir menant à ma chambre. Ma chambre était simple, ne contenant que deux commodes et mon lit. Je ne faisais que dormir et baiser, donc je me fichais un peu de décorer.

    Je me retournai, prêt à l’embrasser et à faire ce dont j’avais rêvé toute la soirée.

    Mais c’est elle qui fit le premier pas. Elle me repoussa lentement, me guidant jusqu’à mon lit.

    Mon dos heurta le matelas, et je me redressai sur mes coudes, surpris par son audace.

    Elle posa les mains sur l’ourlet de sa blouse et la passa lentement par-dessus sa tête, prenant son temps et se déhanchant légèrement. Elle dansa sans musique. Lentement, elle retira son dessus et défit ses cheveux. Elle se tint ensuite en soutien-gorge rose, le genre push-up qui donnait à ses seins un look incroyable. Elle jeta sa blouse sur le côté avant de triturer les brides.

    Je restai couché, hypnotisé par ce spectacle privé. Mes yeux étaient braqués sur ses nichons, et j’étais impatient de voir son soutien-gorge tomber. Elle avait un corps de rêve, des hanches larges et une taille mince. Je voulais désespérément la toucher.

    Elle dégrafa son soutien-gorge et le laissa tomber par terre.

    J’inspirai involontairement en voyant ses nibards. Ils étaient remontés, ronds et fermes. Ses tétons pointaient et me donnaient envie de les lécher. J’aurais aimé saisir sa taille et la serrer.

    Marie se déshabilla complètement, s’occupant d’abord de son jean avant de baisser son string. Lorsqu’elle l’ôta, j’admirai le cœur entre ses jambes. Je désirais la prendre, l’étirer et la faire hurler.

    Ses jambes étaient parfaites. Ses cuisses minces semblaient interminables. Sa peau était impeccable et rasée de près, ce qui m’alluma encore plus.

    Elle grimpa sur le lit avant de se positionner au-dessus de moi, sa poitrine appuyée contre mon torse.

    Je posai immédiatement mes mains sur ses hanches, sentant la douceur de sa peau. Je plantai les ongles dans son corps tant il était beau. Je dévisageai ses lèvres, cherchant à les goûter. Je ne me rappelais pas avoir un jour été plus allumé.

    Je glissai mes mains dans ses cheveux et attirai sa bouche vers la mienne. L’instant où nous nous touchâmes, mon corps entier s’enflamma. La chaleur entre nos lèvres me brûla, mais c’était trop bon pour arrêter. J’effleurai ses lèvres, et quand sa langue pénétra dans ma bouche, je poussai un gémissement involontaire.

    Je passai un bras autour de sa taille et la serrai contre moi, me frottant contre elle en haletant. J’explorai son corps de mes mains, tâtant son dos élégant et son derrière magnifique. La sentir nue au-dessus de moi alors que j’étais encore tout habillé m’enflammait. J’avais connu des femmes audacieuses qui savaient ce qu’elles voulaient, mais ce n’était rien comparé à ceci. L’assurance de Marie était plus sexy que tout. Sans avoir aucun doute, je sus qu’elle serait un de mes meilleurs coups.

    Marie rompit lentement notre baiser avant de se baisser sur moi.

    Mes lèvres se refroidirent immédiatement en sentant son absence. J’aurais aimé l’embrasser pour toujours, baiser sa bouche sans jamais plus m’arrêter.

    Elle glissa vers le bord du matelas avant de déboutonner mon jean.

    Ma bite palpitait dans mon froc, réveillée par la scène et la vue.

    Marie baissa mon jean et mon boxer jusqu’à mes chevilles. Elle fit passer ses cheveux par-dessus une épaule, ses seins s’agitant, avant de retirer mes chaussures et mes chaussettes. Lorsqu’elle eut terminé de retirer le bas, elle se rassit et se pencha par-dessus mon aine, ses seins proches de mes bourses.

    Elle attrapa la base de ma bite et la pointa vers le plafond. Elle se lécha lentement les lèvres en la regardant, comme si me tailler une pipe était son rêve le plus fou.

    Putain de bordel de merde !

    D’un coup, j’eus le souffle court. Mon corps entier était tendu, prêt. Je m’étais souvent fait sucer, mais pas comme ça. Pas de manière aussi sexy.

    Elle embrassa doucement mon gland avant de le passer entre ses lèvres. Elle commença tout doucement, l’avalant centimètre par centimètre. Et puis elle accéléra la cadence et le rythme.

    Je fermai les yeux tant c’était bon. La vue était incroyable, mais la sensation encore plus, mon corps réagissant automatiquement au plaisir qu’elle me donnait. J’adorais sentir sa langue glisser sur ma bite. C’était la meilleure sensation que je connaisse.

    Elle finit par la sortir de sa bouche et la poser sur mon ventre. Puis elle s’attaqua à mon t-shirt. Ensemble, nous le jetâmes sur le côté.

    J’étais sur un petit nuage, planant dans une autre dimension. Mon corps et mon esprit étaient unis, et je ne pensais plus à mes

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1