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Le Noyau U: Inspecteur Leif Anders Pedersen, #2
Le Noyau U: Inspecteur Leif Anders Pedersen, #2
Le Noyau U: Inspecteur Leif Anders Pedersen, #2
Livre électronique123 pages2 heures

Le Noyau U: Inspecteur Leif Anders Pedersen, #2

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À propos de ce livre électronique

Le professeur Peder Aagg, un éminent scientifique des Îles Féroé qui travaillait à Copenhague, se fait tuer. Le suspect initial est l'un de ses confrères qui menait  avec lui des recherches révolutionnaires sur le projet appelé le Noyau U. Le confrère sera très vite innocenté, et c’est alors que  le doute s’installe dans l’esprit du jeune inspecteur Leif Anders Pedersen. Est-ce que le professeur Aagg a été réellement assassiné à cause de son projet ?

Serait-ce uniquement à cause des rivalités dans le  laboratoire ?

Aurait-ce à voir avec son passé aux Îles Féroé ?

Seulement le froid et l’isolement de ces îles en ont la réponse…

www.drscpublishers.dk

LangueFrançais
Date de sortie28 déc. 2015
ISBN9781519955036
Le Noyau U: Inspecteur Leif Anders Pedersen, #2

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    Aperçu du livre

    Le Noyau U - Leif Pedersen

    L’Inspecteur Leif Anders Pedersen

    T.2 Le Noyau U

    Première partie de

    « La Trilogie d’ Øresundsbron »/

    « La machination Kemics »

    Titre original de l’œuvre : Det U kerne/ Det U-kernens mysterie

    Langue originale de l’œuvre : Danois

    Traducteur : DRSC Translators

    Image de couverture : © 2013, Anders PEDERSEN

    Conception de la couverture : © 2014, DRSC Publishers

    Page web : drscpublishers.eu

    E-mail : drscpublishers@drscpublishers.eu

    Édition : 2ème Édition

    Publié en 2014

    © 2014, DRSC Publishers

    Table

    Chapitre 1

    Chapitre 2

    Chapitre 3

    Chapitre 4

    Chapitre 5

    Chapitre 6

    Chapitre 7

    Chapitre 8

    Chapitre 9

    Chapitre 10

    Chapitre 11

    Chapitre 12

    Chapitre 13

    Chapitre 14

    Chapitre 15

    Épilogue

    Biographie de l'auteur

    Sur l'œuvre

    À mon papa, décédé récemment

    de suites de sa maladie,

    ton fils,

    Leif Pedersen

    Chapitre 1

    Cette nuit-là, il pleuvait à Skamlebæk. Il pleuvait tellement fort que j’avais du mal à dormir. La veille aussi, il avait plu pendant toute la journée. Selon les prévisions météo,  il fallait s’attendre à avoir des averses de neige et de la pluie jusqu’à la fin de la semaine.

    Vers 7 heures je me levai. C’était le dernier samedi de mes vacances, avant de rentrer à Copenhague et reprendre mon travail au sein de la Police.

    Ce matin il y avait une épaisse brume d’hiver qui couvrait mon jardin. On ne voyait pas plus loin que le bout de son nez. Comme chaque jour, après le petit-déjeuner, j’enfilai des vêtements chauds, un manteau épais ainsi qu’un bonnet, et je sortis faire une promenade matinale au bord de la mer.

    Je fermai la porte et me dirigeai d’un pas décidé vers la plage. La terre était mouillée à cause des pluies récentes et le feuillage des arbres se laissait bercer par la brise matinale. Je descendis jusqu’à la plage et me mis à marcher vers Nykøbing. Bien que je ne voie pas la mer, je l’entendais clairement.

    Au bout d’une demi-heure, je décidai de faire demi-tour. La brume se dissipait petit à peu, et, dans quelques heures, on verrait le soleil d’hiver.

    Une fois de retour à Skamlebæk, je décidai de couper l’herbe. Cela faisait assez longtemps que je ne l’avais pas coupée, et, par conséquent, elle était très haute. Le seul problème, c’était qu’il y avait plus de trèfles que d’herbe.

    Je tondais la pelouse depuis un bon quart d’heure, quand quelqu’un m’appela depuis le chemin. C’était Erick. Le fait qu’Erick vienne me voir, surtout le samedi, ne laissait rien augurer de bon pour moi. Je sentais déjà que mon samedi allait y passer:

    « -Salut Anders ! Alors, tu tonds le gazon ?

    -Eh ! Erick, qu’est-ce qui t’amène chez moi un samedi matin pendant mes congés ?

    -Rien de bon.

    -Et pourquoi ça ?

    -Avant, raconte-moi. Comment vas-tu ?

    -Eh bien, je suis un peu énervé. Vois-tu, je coupe plus de trèfles que d’herbe.

    -Ah ?

    -Oui, et environ neuf dixièmes des trèfles sont des trèfles à 3 feuilles !

    -Et le dernier dixième ? De l’herbe ?

    -Non, non, pas du tout. Ce sont des trèfles à quatre feuilles. Regarde. En voici un. En voilà un autre. C’est énervant, à la fin...

    - Ben... je ne m’y connais pas trop, moi. Bon, ok, c’est vrai, c’est bizarre.... Malheureusement, j’ai de mauvaises nouvelles pour toi.

    -Un autre cadavre...

    -Oui, exactement. Tu reprends le service aujourd’hui même.

    -Je m’y attendais. Donne-moi le temps de tout ranger et on part, veux-tu ? »

    Voilà, que disais-je ? Un nouveau meurtre. Et, évidemment, c’était moi qui devais m’en charger.

    Une fois tout rangé et ma petite valise prête, je demandai à Erick comment on allait rentrer à Copenhague. En prenant un taxi jusqu'à la ville la plus proche et puis le train ? En bus ? Il me répondit qu’on devait aller jusqu’à Nykøbing ou à Holbæk et de là  prendre le train qui nous emmènerait à Copenhague. Il était venu de Holbæk à vélo. Pour mes emplettes j’allais toujours jusqu'à Nykøbing, mais si l’on voulait aller à Copenhague c’était plus facile d’aller jusqu'à Holbæk et puis prendre le train à la gare.

    Je mis la petite valise sur le porte-bagages du vélo et on commença à pédaler les 30 kilomètres qui nous séparaient de notre destination. Au bout d’environ 2 heures de route, on arriva à Holbæk, et, après un court repos bien mérité, on se dirigea vers la gare.

    Un peu plus tard dans la soirée, après avoir laissé la valise dans mon appartement à Copenhague, on décida de rendre une petite visite à notre cher et vieil ami Harald, voir ce qu’il avait à nous raconter sur la victime.

    Quand nous arrivâmes à la morgue, son assistant  nous apprit que le médecin légiste était parti chercher quelque chose, mais qu’il serait de retour sous peu. Quelques minutes plus tard, en effet, nous vîmes arriver Harald: 

    « -Quelle bonne surprise ! Je suppose que vous venez pour le cadavre...

    -Oui, effectivement Harald, on est là pour le professeur.

    -Alors, Leif, ces vacances ?

    -Froides et humides, comme tous les hivers. Bref, rien d’inhabituel.

    -Ah ! Heureusement.

    -Alors, Harald, ce cadavre ?

    -Ah, oui, lui... ben, il est bien mort. Les causes de la mort sont simples : on l’a étouffé. On peut voir sur son cou des marques de strangulation, mais je doute fort que ce soit ça qui l’ait tué.

    -Alors ?

    -Eh bien, il a dû se libérer, cogner son agresseur, mais, celui-ci étant sûrement plus fort ou plus grand que la victime, n’a eu aucune difficulté à le maîtriser. Par la suite, le meurtrier a pris un coussin et l’a étouffé avec. D’après ce que j’ai pu voir, bien entendu. Pour les analyses toxicologiques, il faudra attendre lundi, car le laboratoire est déjà fermé. Ce n’est peut-être qu’une mise en scène et qu’on l’ait empoissonné. Qui sait ?

    -Et qu’est-ce qui te permet de dire qu’il s’est défendu ?

    -Ah ! bonne question, Leif. Erick ne t’a pas montré l’appartement de la victime ?

    -Non, on vient juste d’arriver de Skamlebæk. On a fait un saut chez lui pour laisser ses affaires. Je vais l’y emmener maintenant.

    -Si vous permettez que je formule une hypothèse...

    -Vas-y, Harald. On t’écoute.

    -Et bien voilà. Le professeur Peder Aagg est chez lui. Quelqu’un sonne. Il ouvre. Il le laisse entrer soit parce qu’il connaît son agresseur, soit parce que l’assassin l’a menacé avec une arme. Bref, ensuite l’assassin essaye de l’étrangler, ce qui lui a valu cette marque sur le cou. Mais le professeur Aagg réussit à se dégager et lui donne quelques coups. Cela expliquerait les rougeurs sur ses poings. Mais elles pourraient provenir d’autre chose, bien évidemment. Son agresseur réussit à le neutraliser après quelques coups bien placés, surtout sur les reins et le ventre. Cela explique les bleus à ces endroits, ainsi que les rougeurs sur ses avant-bras, qu’il a dû utiliser pour se défendre. Comme je disais, son agresseur, qui est plus grand ou plus fort que lui, le neutralise. Il le prend, l’emporte dans sa chambre, et appuie sa tête contre les coussins. Peu après, le professeur est mort. Et c’est ainsi que cela devrait s’être passé si les analyses toxicologiques ne montrent pas le contraire.

    -Bonne hypothèse, Harald. Mais ça aurait pu être plus d’un agresseur, et les rougeurs ont pu être faites avant qu’il ne soit tué.

    -Oui, mais j’en doute.

    -Rien de plus à signaler sur ce « professeur » ?

    -Rien d’autre, Leif. J’en saurai peut-être un peu plus lundi. En attendant...

    -Merci Harald. Bon, Anders, allons-y. »

    Et Erick sortit. Avant de partir, je posai une dernière question à Harald :

    « -Harald, j’ai un problème. Voilà, dans mon jardin, un trèfle sur 10 est à 4 feuilles. Est-ce normal ?

    - ??? Désolé,

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