Meurtres à la suédoise: Inspecteur Leif Anders Pedersen, #3

Par Leif Pedersen

Un homme est retrouvé mort dans un des canaux de Copenhague. Les premiers examens montrent qu’il s’est noyé ou qu’il est mort d'hypothermie, vu la température de l'eau à Copenhague en hiver.

Mais Harald découvre rapidement que la victime n’est pas morte accidentellement, sinon qu’elle a été bel et bien tuée.

Au cours de son enquête, l’inspecteur Leif Anders Pedersen avance en suivant différentes pistes. Le coupable présumé est arrêté et mis en cellule. Mais le lendemain, un autre cadavre est retrouvé dans un des nombreux bateaux de Copenhague. 

Cette fois-ci, l’inspecteur est décidé  à arrêter le vrai coupable.

Le seul point en commun entre les deux victimes semble être leur nationalité : Suédoise.

www.drscpublishers.dk

• Langue: Français
• Éditeur: DRSC Publishers
• Date de sortie: 26 févr. 2016
• ISBN: 9781524273606

Aperçu du livre

L’Inspecteur Leif Anders Pedersen

T.3 Meurtres à la suédoise

(L'assassin de Christianshavn)

Titre original de l’œuvre : Det morderen af Christianshavn

Langue originale de l’œuvre : Danois

Traducteur : DRSC Translators

Image de couverture : © 1998, Niels PEDERSEN

Conception de la couverture : © 2014, DRSC Publishers

Page web : drscpublishers.dk

E-mail : [e-mail]

Édition : 4ème Édition

Publié en 2016

© 2016, DRSC Publishers

Table

Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

Chapitre 4

Chapitre 5

Chapitre 6

Chapitre 7

Chapitre 8

Chapitre 9

Chapitre 10

Sur l'œuvre

Chapitre 1

Ce jour-là, j’arrivai le premier sur les lieux du crime. En général, c’était toujours Erick qui m’avertissait qu’il y avait eu un meurtre et qui m’emmenait aux lieux du crime.

Comme je viens de dire, l’enquête commença de façon différente: tôt dans la matinée, le central téléphonique de la police reçut un appel d’un homme qui informait de la découverte d’un cadavre  près de son bateau. Il demanda à l’opérateur s’il devait le sortir de l’eau ou bien le laisser tel quel jusqu’à l’arrivée de la police et que celle-ci le repêche.

L’opérateur demanda au témoin d’attacher le corps à son bateau en faisant attention à ne pas l’abîmer et de lui préciser où il se trouvait.

Quelques minutes plus tard, nous arrivâmes au bord d’un canal du quartier de Christianshavn auquel le témoin s’était approché et avait accosté :

« -Bonjour, monsieur l’agent. Mon nom est Ludvig Mikkelsen. Je naviguais vers le port, quand, tout à coup, quelque chose a cogné la coque de mon bateau. Je me suis dit « Encore un de ces fichus déchets que les gens balancent dans le canal! », j’ai arrêté le moteur de mon bateau pour enlever le déchet présumé, et j’ai vu que c’était en réalité un cadavre.

-Et ensuite, vous nous avez téléphoné ?

-Oui. Je suis un bon citoyen, moi. Ça fait 60 ans que j’habite Copenhague. D’ailleurs, j’y suis né. Et je n’ai jamais quitté la ville pour vivre ailleurs.

-D’accord, monsieur Mikkelsen. Pourriez-vous m’expliquer ce que vous avez fait après nous avoir appelés?

-Bien sûr. Vous m’avez dit de ne pas toucher le cadavre. Juste de l’attacher. C’est ce que j’ai fait. Puis, vous m’avez demandé d’accoster et de vous donner l’adresse où je  me trouvais, n’est-ce pas?

-Et puisque vous êtes un bon citoyen, vous avez fait exactement ce qu’on vous a dit de faire.

-Voilà. J’espère que vous me débarrasserez vite de ce macchabé, ça fait bizarre de le remorquer partout....

-Où est-il ?

-Venez avec moi. »

Ludvig Mikkelsen me fit monter sur son bateau. J’étais seul sur le lieu du crime et n’étais accompagné que de Jakob Schmidt, un des policiers du commissariat, car, ni Harald, ni Erick, n’étaient encore arrivés.

Une fois sur le bateau, monsieur Mikkelsen m’emmena jusqu’à la poupe, et pointa du bout de son doigt une corde attachée fermement à un clou :

« -Voilà, le cadavre est juste en dessous. Vous n’avez qu’à vous pencher. »

Je m’exécutais et vis effectivement un homme qui flottait dans l’eau. Il était tout ridé et blanc, sûrement dû au fait qu’il avait séjourné dans l’eau depuis un bon bout de temps. Monsieur Mikkelsen avait attaché la corde autour de son torse, de façon à ce que le cadavre ne soit malmené par le bateau :

« -Satisfait, monsieur l’agent ?

-Oui, merci beaucoup, monsieur Mikkelsen. Le médecin-légiste devrait arriver d’un moment à l’autre. Il vous débarrassera du corps. Ensuite, pourriez-vous remplir votre déposition avec mon collègue, l’inspecteur Grønkjær ?

-Oui, bien sûr, monsieur l’agent. Quelque chose d’autre ?

-Mm...vous êtes un suspect, monsieur, jusqu’à ce que le médecin légiste nous donne l’heure de la mort de cet homme. Ne quittez pas Copenhague. L’inspecteur Grønkjær vous demandera une l’adresse pour pouvoir vous localiser si besoin. Ah, j’entends les voitures de mes collègues....

-Moi ? Suspect ? Vous vous trompez. De toute façon, j’ai un alibi.

-Vous le donnerez à mon collègue. D’ailleurs, le voici. »

Erick venait d’arriver en même temps qu’Harald. Je montai l’échelle et revins sur le bord du canal :

« -Vous êtes lents à arriver. Vous avez eu un imprévu ?

-Oui, Anders, un pneu crevé. On a dû s’improviser mécaniciens. Alors, ce cadavre ?

-Harald, peux-tu aller jeter un coup d’œil ? Monsieur Mikkelsen, l’homme qui a découvert le cadavre, est resté sur le bateau et te montrera où celui-ci se trouve.