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L'amour de soi, guérir tout simplement
L'amour de soi, guérir tout simplement
L'amour de soi, guérir tout simplement
Livre électronique184 pages2 heures

L'amour de soi, guérir tout simplement

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À propos de ce livre électronique

L'amour: le sujet est inépuisable. Tellement de chansons ont été écrites qui parlent d'amour. Mais l'amour de soi, est-ce un sujet suffisamment exploité? Si vos parents s'étaient aimés eux-mêmes davantage et avaient bien pris soin d'eux, votre vie en serait-elle facilitée? Votre santé et la leur seraient-elles meilleures? Nous vivrons avec nous-mêmes toute cette expérience qu'est notre vie. Apprendre à s'aimer, c'est comme rentrer enfin chez soi après un long voyage. C'est la porte de chez vous que j'aimerais vous ouvrir!
LangueFrançais
ÉditeurBéliveau
Date de sortie11 avr. 2014
ISBN9782890926462
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    Aperçu du livre

    L'amour de soi, guérir tout simplement - Roy Michelle

    Conception et réalisation de la couverture : Fannie Blaney

    Mise en pages : Marc-André Girard

    Révision : Louise Gauthier

    Conversion au format ePub : Studio C1C4

    Tous droits réservés

    © 2014, BÉLIVEAU éditeur

    Dépôt légal : 1er trimestre 2014

    Bibliothèque et Archives nationales du Québec

    Bibliothèque et Archives Canada

    ISBN ePub : 978-2-89092-640-0

    www.beliveauediteur.com

    admin@beliveauediteur.com

    Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC — www.sodec.gouv.qc.ca.

    Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada pour nos activités d’édition.

    Reproduire une partie quelconque de ce livre sans l’autorisation de la maison d’édition est illégal. Toute reproduction de cette publication, par quelque procédé que ce soit, sera considérée comme une violation du copyright.

    « All you need is love. » The Beatles

    À Guy, mon meilleur complice depuis plusieurs vies,

    je t’aime.

    Et à tous ceux qui me donnent de si généreux commentaires sur mes livres,

    je vous apprécie.

    À la mémoire du pianiste Philippe Tisseyre, pour sa musique profondément inspirée.

    Je suis une princesse

    Elle m’emmène faire les grandes boutiques.

    J’achèterai ma robe lilas

    Avec des petits pois blancs.

    Elle aura un large collet, je suis une princesse.

    J’ai une illumination…

    Cette rue d’asphalte chaude qui fait du flou ;

    Les autobus qui avalent les gens ;

    Moi accrochée au sac à main de ma sœur souriante ;

    Qui en plus me tape un clin d’œil,

    Je suis tout à coup convaincue que tout cela

    N’existe que pour moi.

    Il faut vraiment que Dieu m’aime

    Pour m’offrir tout cela !

    Inutile de dire que c’était une belle journée.

    Louise, elle, dit qu’un jour autour de ses quatre ans,

    Elle a mangé le paradis…

    En fait, je crois que c’était un biscuit rose !

    Préambule

    Si vous pouviez recommencer votre vie, que feriez-vous de façon différente ? m’a-t-on un jour demandé. Voici la réponse de Nadine Stair, 85 ans.

    « Je me permettrais davantage d’erreurs. Je relaxerais. Je ferais plus d’exercice. Je serais plus espiègle. Je prendrais moins les choses au sérieux et plus de risques. Je voyagerais davantage. J’escaladerais plus de montagnes et je traverserais à la nage plus de cours d’eau. Je mangerais plus de crème glacée et moins de légumes. J’aurais peut-être plus de problèmes réels mais certainement moins de problèmes imaginaires.

    Toute ma vie, j’ai vécu de façon raisonnable, heure après heure, jour après jour. J’ai eu de bons moments mais si je devais recommencer, j’en aurais davantage. En fait, je m’efforcerais de n’avoir que ça. Vivre minute par minute, moment par moment plutôt que par anticipation, plusieurs années d’avance.

    J’étais du genre à ne jamais sortir sans consulter la météo, sans parapluie ni parachute. Si je devais recommencer, je voyagerais plus léger.

    Si je pouvais recommencer ma vie, je marcherais pieds nus plus tôt au printemps et plus tard à l’automne. Je serais de tous les bals, de toutes les fêtes. Je cueillerais davantage de marguerites. »

    Lao Tzu a dit : « Si vous êtes dépressif, vous vivez dans le passé. Si vous êtes anxieux, vous vivez dans le futur. Si vous êtes en paix, vous vivez dans le présent. »

    « Comment être en paix dès maintenant ? En faisant la paix avec l’instant présent. L’instant présent est le terrain de jeu où la vie se joue. En effet, elle ne peut se jouer nulle part ailleurs. Une fois que vous avez fait la paix avec l’instant présent, observez ce qui se produit, ce que vous pouvez faire ou choisir de faire, ou plutôt, ce que la vie fait en vous.

    Le secret de l’art de vivre, le secret du succès et du bonheur se résume à cinq mots : faire un avec la vie. Faire un avec la vie, c’est faire un avec le moment présent. À ce moment-là, vous réalisez que ce n’est pas vous qui vivez votre vie, mais la vie qui vous vit. La vie est le danseur et vous, la danse. »¹ Eckhart Tolle

    « Exprimer ses émotions, c’est comme d’enlever les nuages noirs devant le soleil pour laisser pousser les fleurs. » Tanya Sénécal

    Les émotions font vibrer

    Imaginez un instant la vie, sans les émotions. Aucune sensation, ni chaud ni froid. La mer, les vagues, le sable, le vent, le soleil… vous ne ressentez rien. La lumière, les ombres, les couleurs, les textures, tout vous semble beige. La musique des klaxons, Mozart, Martin Léon ou Philippe Tisseyre, c’est pareil. Les arbres, les lacs, les feuilles, les fleurs… aucun parfum. Les chiens, les chats, les oiseaux, les poissons : ils bougent, c’est tout. Vous ne leur dites pas bonjour ; ne les adoptez pas ; ne riez pas de leurs pitreries. La langue est engourdie : crème glacée de luxe ou potage fumant, aucun goût. Un amour dans votre vie ? Pour quoi faire ?

    C’est déjà ennuyant juste de l’écrire, alors j’imagine que cette énumération est suffisante pour que vous ayez envie d’embrasser la vie. La célébrer joyeusement ! Car les émotions que nous ressentons nous permettent de donner de l’éclat à tout ce qui nous entoure. Les émotions sont issues de nos pensées et captées par nos sens.

    En fait, les émotions sont en soi. Toujours à l’intérieur. Il n’y a pas d’émotions qui soient à l’extérieur du corps. Nous pensons toujours que si l’extérieur est comme nous le souhaitons, nous serons heureux. Il n’en est rien.

    Depuis des années, je suis thérapeute de l’émotion, et je vous assure que lorsque les perceptions changent, les pensées changent et le corps vibre différemment. La situation de l’individu n’a pas varié, c’est ce qui se passe en lui qui transforme sa perception de la vie et le dirige vers un mieux-être.

    « Sois heureux un instant. Cet instant, c’est ta vie. », a dit Omar Khayyam. Nous devons choisir ce bonheur ; lui faire une place de choix en soi. S’aimer assez pour cela.

    Je suis devenue au fil du temps une spécialiste de l’émotion ; ce qui facilite souvent ma communication avec les individus mais c’est un désastre avec les problèmes mathématiques ou plus techniques. Trop souvent, ces machines ne me comprennent pas ! J’ai beau m’énerver lorsque cela ne fonctionne pas, ils restent froids. Si je veux faire évoluer mon cas, je dois me calmer nécessairement. Je dois adapter mes neurones à leur mode binaire d’opération.

    Les émotions nous font vibrer. Que ce soit par la musique, le rythme, la couleur, la lumière, le goût… les émotions nous animent.

    L’auteur-compositeur-interprète Martin Léon a dit en entrevue : « La musique nous unit de l’intérieur ».

    J’ajouterais que c’est davantage vrai pour les gens qui savent écouter et vibrer.

    Nous sommes en mesure de ressentir des choses fort agréables en mangeant, en écoutant de la musique, en faisant de l’art ou en faisant l’amour…

    Alors, si nous pouvons à loisir vivre des émotions agréables, pourquoi n’en est-il pas toujours ainsi ?

    Qu’est-ce qui nous empêche donc de vivre une vie de rêve ?

    Je crois que c’est parce que souvent nous sommes trop agités pour observer ce que nous ressentons.

    Un copain psychologue m’a invitée à écouter une de ses conférences. Je me suis placée dans la première rangée ; je voulais qu’il me voie bien. J’étais là pour l’encourager, comme il l’avait si bien fait pour moi des années auparavant. Le propos principal de sa conférence était le suivant : la vie est courte, il faut en profiter pour faire ce qui vous plait le plus. Si vous faites ce qui vous plait, vous serez certainement fatigué mais heureux. Si vous faites ce qui ne vous plait pas, vous serez fatigué et en plus, vous vous sentirez coupable de faire ce qui ne vous plait pas.

    C’était intéressant, car ça changeait du discours qui donne des conseils (toujours les mêmes dans un ordre différent) afin de connaitre le succès dans sa vie.

    Un peu plus tard, il est venu me demander ce que j’avais pensé de sa conférence. J’aurais préféré qu’il ne le fasse pas. Je me suis promis d’être vraie dans ma vie. Il était là devant moi, en attente de ma réponse.

    Voici ce que je lui ai dit : « Ton propos est intéressant. Ne serait-ce pas important de se demander dans quel état est-il préférable de prendre des directions pour notre vie ? »

    Si je veux développer mes talents comme commerçant et vivre une vie enrichissante afin de bien me développer, je ne serai pas dans le même état que si je souhaite aller chercher une sécurité financière parce que j’ai peur du manque.

    L’état fait toute la différence.

    À une série d’émissions de cuisine, les chefs trimaient dur pour obtenir la meilleure place du concours. L’une d’entre eux avait passé plusieurs semaines consécutives à deux doigts de l’élimination. Un des juges lui a alors dit : « Tu es excellente en cuisine mais depuis un bon moment, tes plats goûtent le stress, essaie de retrouver ton plaisir à cuisiner ! » Elle a encaissé la critique, elle a complètement changé son énergie et ses plats sont devenus de nouveau savoureux.

    Nous avons appris à savoir comment faire les choses mais que faire du pourquoi ?

    Pourquoi faire de la musique ? Pour faire de l’argent, pour tenter d’être célèbre ou bien pour vibrer et faire vibrer les autres ?

    À l’émission La Voix, un chanteur chevronné a donné ce conseil aux participants : ne perdez jamais de vue pour quelle raison vous voulez faire de la musique !

    Lorsque dans notre vie on perd de vue le pourquoi, on perd le moteur de notre énergie, c’est-à-dire l’intention. Beaucoup d’énergies sont axées sur le comment y arriver.

    Nous devenons des experts du comment et nous nous épuisons.

    Être dans un bon état et savoir pourquoi on fait les choses devrait amener moins de malaises et de maladies.

    On m’a offert en 2012 un voyage à Séoul en Corée du Sud ; c’était mon premier voyage en Asie. C’était fantasmagorique. Il y avait tant et tant de belles choses à sentir, ressentir, observer, goûter…

    Durant un des trajets, j’ai vu sur des kilomètres le long de l’autoroute des millions de fleurs blanches, roses et fuchsia. Des cosmos à perte de vue qui poussaient à l’état indigène. C’était à couper le souffle.

    J’étais la seule à les avoir admirés, il me semble, car je n’ai vu personne autour de moi regarder dehors durant ces nombreux kilomètres.

    Pour les autres personnes, ces fleurs magnifiques n’existaient pas. Elles n’étaient pas ouvertes à cette réalité à ce moment-là. Pour ma part, j’étais heureuse d’avoir pu me délecter de cette splendeur qui défilait devant moi.

    Lors d’une émission de télévision, on a questionné de belles femmes sur ce que pouvait offrir la beauté, et ses pièges aussi. Plusieurs d’entre elles se plaignaient qu’une autre femme plus belle et plus jeune pouvait toujours se présenter. Elles se comparaient, s’inquiétaient. L’une d’entre elles, la plus sereine il me semble, a dit quelque chose de chouette : « Pour que la beauté existe, quelqu’un doit la voir. Une belle femme, un beau paysage que personne ne voit, n’existent pas. C’est dans une autre réalité, en attente d’être perçue. La beauté a besoin d’un observateur qui soit en mesure d’apprécier ce qu’il voit. » J’ai trouvé cet énoncé très vrai.

    Pour que les choses existent, il nous faut les percevoir.

    Durant ce même voyage à Séoul, j’ai eu des moments de grâce avec certains Coréens qui partageaient avec moi de l’énergie. Tout passait par le regard, car nous étions ouverts à l’échange malgré les barrières de la langue et de la culture.

    Pour que le meilleur nous soit accessible, il nous faut l’accueillir et voir en soi ce qui nous convient le mieux.

    Trop de personnes souffrent parce qu’elles ont décidé que leur rôle en est un de donneur et non pas de récepteur.

    Pour que les émotions soient agréables à vivre, il nous faut voir ce que la vie a à nous offrir aussi.

    C’est alors impératif de se mettre en mode ouverture.

    Si vous pouviez recommencer votre vie, que feriez-vous de façon différente ?

    « Je ne vendrais pas mon entreprise, je continuerais à travailler. Je suis maintenant à la retraite, je vis six mois par année en Floride au soleil, j’ai une retraite dorée mais je m’ennuie et les petits bobos qui commencent à se faire sentir, c’est désagréable à vivre. Je crois que j’étais plus heureux avant mais je ne le savais pas. » Rolland, environ 70 ans

    S’aimer assez pour recevoir ce que la vie nous offre

    Une de mes belles-sœurs me disait gentiment qu’elle était retombée sur mon premier livre dernièrement et elle trouvait que c’était un ouvrage vraiment intéressant dans son genre. Je l’ai remerciée et lui ai dit que d’habitude ceux qui aimaient le plus mes livres étaient ceux qui étaient ouverts à leur lecture. Je faisais référence à d’autres personnes qui regardent de haut ce genre d’ouvrages. Sans l’ouverture, rien n’est possible dans le mouvement d’énergie.

    Une fois que je demandais à un de mes amis s’il voulait

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