Du sentiment à perdre
Par Pascal Verbaere
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À propos de ce livre électronique
Un mot de miel à la patte gauche, l'auteur que l'on peut tenir parfois pour un ours entre dans la course.
Poussé contre la poésie par Patrick Chemin et Michel Houellebecq, il n'a pas peur de la souffrance ; c'est même avec elle qu'il s'éclate.
Et il n'a pas rêvé, voici la guigne d'arrivée : une gazelle du Namib, que rien au monde n'inhibe, lui remet le bouquet du départ.
Pascal Verbaere
L'auteur est né le 16 juin 1957 à Paris, l'année du premier titre de champion de France de football de l'Association Sportive de Saint-Étienne. Au nombre des premiers licenciés en droit de l'Université de Savoie. Capésien en documentation. Première classe sous le lion de Belfort : tous gaillards, pas de traînards ! Cycliste à l'eau claire, sur son fidèle Bianchi. Poète du quotidien, ancré à Chambéry et attaché aux traditions.
En savoir plus sur Pascal Verbaere
Une torche allumée au coeur des crocs Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes reproches n'éloignent pas Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationChant de ruines Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPetite maman immense d'amour Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMourir avec son temps Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
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Aperçu du livre
Du sentiment à perdre - Pascal Verbaere
Du même auteur
À la limite du désert, Les Chemins de Traverse, 2001
L’amour domine la solitude, Les Éditions du Net, 2013
Un blog notes :
http://cdicollegenovalaise.over-blog.com
© Pascal Verbaere, 2014
« Un sentiment bien circonscrit est un sentiment mutilé. »
Paul Valéry,
Mélange, 1941,
Gallimard.
« Je ne te demande rien qui dépasse tes forces. »
Pentti Holappa,
Les Mots longs,
Gallimard – 2006.
(Traduction du finnois
par Gabriel Rebourcet.)
Par étapes
Flèche wallonne
Giro dell'amoroso
Media vuelta
Pour en savoir plus (ou moins)
Dossard 1957
Qui j'aime suivre
De l'hiver 2013 à l'été 2014, dans « une petite ville au monde où l'on goûte la douceur de la vie ».
Flèche wallonne
L’écureuil a rongé mon frein
Tombé à l’insu de mon plein gré dans les pommes noisettes agrémentées d’une caille, j’ai levé le rideau sur une bicyclette privée d’émail.
La dent dure de ses couronnes et la potence ont rappelé brutalement à mon vieux corps qu’il lui faudrait plus d’une lieue pour renouer avec la performance.
Les jambes dans les racines, je me suis forcé à grimper aux branches de Myans. Là-haut, pour la gloire, la Vierge noire m’a tendu un calice d’Abymes.
Détendu entre deux pierres à fusil, j’ai fait le signe de 1248 aux victimes du Granier. Le temps de fleurir la tombe de Livio, un autre canon de la beauté, Sarah Bernhardt pour le théâtre des grands soirs, m’a soufflé au cœur :
« La vie engendre la vie. L’énergie produit l’énergie. C’est en se dépensant soi-même que l’on devient riche. »
Trésor public
Cet homme triste à mourir, qui se rend à l’hôtel pour assouvir des larmes de sel, regarde la fille de joie avec les yeux du pauvre pécheur.
Les bras en croix sur le lit d’infortune, il attend qu’une miséricorde humaine tende sa corde sans hymen.
Et, sous la pleine lune, la trace d’un talon aiguille sur la joue gauche achève de le parer du bijou de la débauche.
Il n’en faut pas davantage pour que l’on porte atteinte à leur danse privée. Mais la tristesse fait maintenant tapisserie dans son cœur. Et Carla emporte aussi une étreinte de douceur.
Lors, contre l’amer qui monte, l’inspecteur René Char ne déroge pas, en fin de honte, à faire l’éloge de la rencontre soupçonnée.
Élisabeth 2
Un rat de bibliothèque se dirigeait, à pas comptés, vers le cybercafé du faubourg quand une souris de laboratoire est revenue le percer à jour.
Au bas mot, cela faisait dix ruisseaux qu’elle n’avait plus disséqué l’amour retenu. Et voilà que le mystère cultivé par ses soins semble interdire d’aller plus près.
Sur sa table de nuit, a-t-elle tendu quand même, repose encor un recueil qui n’appartient plus vraiment à l’auteur.
Se pourrait-il alors qu’elle réserve, de plus belle, la douceur de ses yeux à l’abandon publié aux neiges de Noël ?
Gai comme un pinson (rescapé du balcon de la panthère Chloé), j’ai résolu le poème, d’un simple « copier-coller » de son visage dans mon paysage.
Correspondance en gare de Chambéry
Bonjour mademoiselle, je cherche la direction du grand amour.
Cela tombe bien monsieur, mon cœur veut aussi l’apprendre.
Noce rouge
Les marchands de Noël semés à la force