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Thoinot & Nicolette sauvent le Roy
Thoinot & Nicolette sauvent le Roy
Thoinot & Nicolette sauvent le Roy
Livre électronique148 pages1 heure

Thoinot & Nicolette sauvent le Roy

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À propos de ce livre électronique

Deuxième volume d'une série pour les jeunes à partir de 10/11 ans. Thoinot (recueilli à Cloux près d'Amboise par Leonardo, le célèbre peintre ami du Roy) & Nicolette son amie, déjouent une fois de plus les intrigues du futur Charles Quint qui cherche à mettre la main sur le Royaume de France... Mystères à éclaircir, messages codés, Poursuites mouvementées des conspirateurs jusqu'en Normandie, et finalement la victoire qui vient récompenser leur courage. Ouvrage illustré en couleurs de dessins originaux ainsi que de copies à la main d'œuvres anciennes.

LangueFrançais
Date de sortie8 déc. 2011
ISBN9781310848377
Thoinot & Nicolette sauvent le Roy
Auteur

Jean-Claude Féret

Jean-Claude Féret est un violoniste, spécialisé dans la musique de chambre (sonates, trios, quatuors, etc...), mais aussi dans les musiques des autres époques (Moyen-âge, Renaissance...), et la manière dont on les jouait dans ce temps-là. Quelques ouvrages théoriques ont déjà été publiés. Ces recherches l'ayant conduit à étudier aussi la manière de vivre de ces époques, les langages, la manière de fabriquer les objets (pour reconstruire des instruments aujourd'hui disparus), l'idée lui est venue d'utiliser ces données pour écrire quelques romans d'aventure destinés d'abord à sa famille.

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    Aperçu du livre

    Thoinot & Nicolette sauvent le Roy - Jean-Claude Féret

    À PROPOS DE L'AUTEUR

    authorpict

    Sur cette photo (1993), jouant d'une vielle de la Renaissance

    reconstruite d'après les anges musiciens de Memling.

    Jean-Claude Féret est un violoniste, spécialisé dans la musique de chambre (sonates, trios, quatuors, etc…), mais aussi dans les musiques des époques plus anciennes (Moyen-Âge, Renaissance…), et la manière dont on les jouait dans ces temps-là.

    Ses recherches l'ayant conduit à étudier aussi la manière de vivre de ces époques, les mots et les manières de les prononcer, la manière de fabriquer les objets (pour reconstruire des instruments aujourd'hui disparus), et se trouvant ainsi en possession de quantités de renseignements, l'idée lui est venue de les utiliser pour écrire quelques romans d'aventure (2002), destinés à sa belle-fille alors âgée de 12 ans, et aussi bien sûr, pour sa fille qui serait bientôt elle aussi en âge de les lire.

    La critique très positive et le vif intérêt de la première l'incita à continuer dans cette voie.

    Lien vers le site de Jean-Claude Féret :

    http://www.jeanclaudeferet.net/index.html

    Facebook :

    http://www.facebook.com/profile.php?id=100000615072426

    Smashwords :

    https://www.smashwords.com

    TABLE DES MATIÈRES

    TABLE DES MATIÈRES

    À PROPOS DE L'AUTEUR

    NOTE CONCERNANT LES ILLUSTRATIONS

    AVERTISSEMENT

    CHAPITRE I - La mort de l’ivrogne sobre

    CHAPITRE II - Un cambriolage raté

    CHAPITRE III - Plan d’action

    CHAPITRE IV - Filature

    CHAPITRE V - Voyage en Normandie

    CHAPITRE VI - Le quartier général

    CHAPITRE VII - Le rendez-vous raté

    CHAPITRE VIII - Le tombeau

    CHAPITRE IX - Leonard au Bec Helloin

    CHAPITRE X - La défense s’organise

    CHAPITRE XI - Les régicides

    CHAPITRE XII - Dernière bataille

    CHAPITRE XIII - Épilogue

    REMARQUE

    ILLUSTRATIONS

    DU MÊME AUTEUR

    NOTE CONCERNANT LES ILLUSTRATIONS

    Comme je l’ai expliqué dans le premier volume, et pour des raisons concernant les abus de copyrights de certains musées, sur lesquelles je ne reviendrai plus, lorsque les illustrations de ce volume reproduisent tout ou partie d’une peinture exposée dans un musée ou un autre, ce sont des copies que j’ai réalisées à la main (crayons, pinceaux, couleurs), même si ensuite elles ont été retravaillées à l’ordinateur. Pour ce qui est des autres illustrations, je les ai réalisées suivant les cas, de la manière qui m’a semblée la plus appropriée, crayon, lavis, aquarelle, et même parfois, directement à l’ordinateur.

    J-C F

    TABLE DES MATIÈRES

    AVERTISSEMENT

    Chers amis, en lisant ce roman, surtout, n’hésitez pas, lorsque quelque chose vous semble obscur, ou incompréhensible, n’hésitez pas à rechercher le mot que vous avez passé sans le comprendre ; il se trouve généralement juste à la fin du passage que vous compreniez encore, juste avant de vous sentir un peu ailleurs, un peu absent…

    Cherchez-le dans un bon dictionnaire ni trop gros ni trop petit, et clarifiez-en le sens jusqu’à ce que vous soyez sûr de bien le comprendre… Ensuite, pour vous-même, faites quelques phrases qui emploient ce mot (pour vous y habituer, comme lorsque vous cherchez à essayer votre nouvelle paire de rollers ou une nouvelle play station)… Retournez alors à votre roman, relisez la phrase où se trouvait ce mot, et de là, continuez votre lecture.

    Le mot qui vous aura causé des ennuis ne sera pas nécessairement un mot compliqué, ou bien un mot qu’on n’emploie plus que rarement (en général, ils sont définis dans les notes de bas de page), mais parfois ce sera même un des mot les plus usuels, de ceux qu’on ne prend même plus la peine de vérifier, à force de les voir, mais qui se trouvait là, en travers de votre compréhension. Vous verrez qu’en faisant cela systématiquement, même si, au début vous devez souvent avoir recours au dictionnaire, au fur et à mesure, vous le ferez de moins en moins, et, en même temps, vous comprendrez de plus en plus facilement d’autres choses, d’autres sujets, pour vous ou à l’école.

    On n’est pas idiot parce qu’on ne comprend pas un mot, même un mot courant, on est idiot et on le reste, de ne pas chercher à savoir ce qu’il veut dire.

    J-C F

    PRÉCÉDEMMENT :

    * Thoinot et les voleurs de Leonardo

    Thoinot, un jeune garçon de 14 ans, a été recueilli à Cloux près d’Amboise, par Leonard de Vinci, le fameux peintre-inventeur, ami du Roy François 1er.

    Là, il a rencontré Nicolette, la fille d’une amie de Leonard. Tous deux se trouvent bientôt mêlés à une vaste chasse aux voleurs, avec l’aide de Leonard, bien sûr… Des voleurs qui sont aussi des ennemis dangereux du Roy et du royaume, sbires du futur Charles Quint.

    Thoinot et Nicolette deviennent bientôt inséparables.

    TABLE DES MATIÈRES

    CHAPITRE I

    La mort de l’ivrogne sobre

    – Oh Seigneur Dieu, Sainte vierge Marie, doux Jésus !…

    Dame Jehanne, la concierge, après avoir à tâtons, traversé la chambre encore plongée dans l’ombre, venait d’ouvrir les épais doubles rideaux, puis la fenêtre et les volets. Il était dix heures, le matin. L’air et la lumière pénétrant à flots dans la pièce, elle s’était retournée et avait d’un seul regard embrassé l’affligeant spectacle qui s’offrait à ses yeux : son hôte, le très respectable Monsieur de Villeneuve, capitaine de la garde personnelle de sa majesté, le Roy François premier du nom, était affalé, non, le mot n’était pas trop fort ! Il gisait au centre, ou plutôt au sommet d’un amoncellement de bouteilles vides, qui laissaient augurer de la cause de son immobilité… et puis, cette odeur de vieille cave ou de tripot¹, qui, dès l’entrée agressait les narines !…

    – Comment c’est-y Dieu possible ?  un si digne monsieur !…

    La brave dame, à présent se dirigeait vers l'ivrogne, navigant parmi les bouteilles, et se mit en devoir de réveiller son locataire, mais ce furent là bien d’autres cris encore, car le digne homme s’était endormi pour beaucoup plus longtemps que la bonne femme n’aurait pu attendre ! Il était mort, et les cris de la commère, par la fenêtre restée ouverte, alertèrent les voisins, curieux de voir ce qui s’était passé.

    – Il faut avertir au château, dit quelqu’un, et, aussitôt, on envoya un jeune garçon, qui partit en courant annoncer la nouvelle.

    Il fut tout de suite introduit dans le château mais, comme d’habitude c’était au chef des gardes de résoudre de tels problèmes, et qu’évidemment, le pauvre était à présent hors d’état de s’en occuper lui-même, à tout hasard, on alla finalement avertir le roi, qui demanda à voir ce garçon. François était justement en train de discuter avec son ami Leonard de Vinci, des problèmes qu’il sentait s’amonceler autour de la France, principalement, à propos de ce Bourguignon d’origine, rusé, gonflé d’ambitions, ne reculant devant rien pour assouvir son désir de pouvoir.

    Il s’inquiétait de ce Charles, qui avait d’abord hérité du petit Royaume de Sicile, puis, l’année dernière, avait encore récupéré le Royaume d’Espagne, était devenu aussi prince des Pays bas, et qui, semblait-il, briguait aussi l’Allemagne et l’Italie…

    Toutes ces choses mettaient la France en fâcheuse posture, sinon en réel danger si cela se réalisait, puisqu’alors, elle serait entièrement encerclée par un ennemi qui n’hésiterait certainement pas à refermer ses mâchoires pour ensuite la digérer tranquillement.

    C’était donc dans cet état d’esprit inquiet que fut introduit le jeune garçon : une nouvelle qui touchait un peu les deux hommes, car, l'un comme l’autre respectaient ce de Villeneuve un homme de cœur qui était arrivé à sa position, sans ruse ni flatterie, seulement par son honnêteté, sa droiture, et son courage.

    Le jeune garçon raconta ce qu’il avait vu, et ce qu’on lui avait dit : cet homme dans la force de l’âge, ivre mort sur un tas de bouteilles. Les deux hommes se regardaient, l'air interrogatif :

    – Ce de Villeneuve était pourtant, je crois, d’une sobriété exemplaire, dit le roi…

    – Sire, bien plus encore, répondit Leonard, il ne buvait jamais la moindre goutte d’alcool, pas même un verre de vin en mangeant !… Je le connaissais quelque peu, il était de commerce agréable², et il m’est arrivé de le taquiner parfois en le traitant de buveur d’eau !… Sire, puis-je aller jeter un coup d’œil là-bas ? tout ceci semble louche, et je voudrais en avoir le cœur net.

    – Bien sûr, mon ami, nul ne saurait mieux que toi discerner la vérité. Je n’aurais pas voulu te charger d’une telle tâche, mais, si toi-même te proposes pour la remplir, j’en suis fort aise, et te donne toute liberté. Prends deux gardes avec toi pour t’aider si nécessaire.

    Leonard prit congé, et, accompagné des deux gardes, se mit en mesure de suivre le gamin.

    Dame Jehanne les reçut. Devant les trois hommes, elle se sentait un peu intimidée, comme si, venue du château, quelque peu de la présence du Roy était entrée dans sa demeure. Elle parlait plus bas, à présent, presque comme dans une église, et menait Leonard et les gardes dans la chambre de de Villeneuve.

    Elle avait amené dans la pièce, un grand sac et un balai pour faire le ménage, mais n’avait pas encore commencé, ayant seulement eu le temps d’aller passer une grande blouse noire qu’elle trouvait plus indiquée pour faire son travail en présence du mort, et puis aussi de parler encore et encore de tout cela avec les voisins… et les voisins des voisins… Tout était donc resté tel qu’elle l’avait découvert.

    Le capitaine des gardes gisait toujours sur son amoncellement de bouteilles, vêtu d’une longue robe de chambre. Leonard s’approcha, il prit la main du mort, et vérifia sa rigidité : la rigor mortis³, sachant par là que la mort ne venait pas de se produire…  puis, il se pencha un peu et renifla

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