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Un manuscrit étrange: Histoires étranges, #3
Un manuscrit étrange: Histoires étranges, #3
Un manuscrit étrange: Histoires étranges, #3
Livre électronique141 pages1 heure

Un manuscrit étrange: Histoires étranges, #3

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À propos de ce livre électronique

Un manuscrit mystérieux. Un jeu de piste gigantesque. Olivier et ses amis se plongent dans une chasse au trésor qu'ils ne sont pas près d'oublier !
 

Olivier, Amanda et Thomas sont en plein tournage pour leur nouvelle chaîne de chasseurs de trésors quand ils reçoivent un colis étrange, une boîte métallique qu'ils ne parviennent pas à ouvrir.

Dans un même temps, ils sont contactés par un mystérieux Noah qui demande leur aide pour résoudre les énigmes d'une chasse au trésor d'un nouveau genre, encore inédit dans le pays.
 

Est-il possible que le contenu du colis ait un lien avec cette énigmatique chasse au trésor ?
 

Après le succès d'Un voisin étrange (plus de 30 000 lecteurs en moins d'un an) et d'Un village étrange (top 100 des meilleures ventes de livres), voici enfin le troisième tome de la série "Histoires étranges" et la suite des aventures de nos jeunes héros.

LangueFrançais
Date de sortie19 mai 2021
ISBN9798201279646
Un manuscrit étrange: Histoires étranges, #3

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    Aperçu du livre

    Un manuscrit étrange - FLORIAN DENNISSON

    Chapitre 1

    — C oupez ! a crié Thomas, penché derrière la caméra.

    Amanda et moi venions juste de terminer la huitième prise de la séquence qui allait conclure notre prochaine vidéo YouTube.

    — J’ai cru qu’on n’allait jamais y arriver ! nous a dit Amanda en remettant une mèche blonde derrière une oreille.

    — Désolé, j’ai bafouillé tellement de fois, me suis-je excusé.

    Il faut dire que cette série de plusieurs vidéos sur le mystère de Rennes-le-Château ¹ pour notre chaîne nommée Histoires étranges comportait bon nombre de noms de personnages historiques un peu compliqués à retenir et à prononcer.

    Alors que je commençais à décrocher les photos et les coupures de journaux que nous avions épinglées sur le tableau en liège de ma chambre pour les besoins du tournage, Thomas nous a lancé :

    — Je pense pouvoir finir le montage d’ici deux ou trois jours. Il faut faire vite, nos abonnés n’arrêtent pas de nous harceler avec ça, ils veulent tout savoir !

    J’allais lui répondre, mais je me suis réfréné quand j’ai entendu la voix de ma mère qui m’appelait :

    — Olivier ! Encore un colis pour toi !

    Elle avait dit ça sur un ton blasé. La pauvre n’en pouvait plus d’accueillir les livreurs qui, une ou deux fois par semaine, déposaient toutes sortes de paquets adressés à notre chaîne YouTube. Nous frôlions les quatre cent mille abonnés et les marques se précipitaient pour organiser des partenariats avec nous. On recevait vraiment tout et n’importe quoi et, passé les nouveaux smartphones dernier cri et le matériel vidéo, on refusait plus souvent les propositions qu’on ne les acceptait. Je ne compte plus le nombre de t-shirts qu’on nous demandait de porter pour soutenir telle ou telle petite marque qui venait de se lancer et parfois, on nous envoyait des objets étranges qui n’avaient pas grand-chose à voir avec le sujet de notre chaîne : du miel, des accessoires pour chiens et chats et même une fois, une paire de skis !

    Je vous avoue que chaque fois que j’entendais la sonnette, je ressentais une petite pointe d’excitation, car je savais qu’il pouvait s’agir de nouveaux produits cadeaux. Mais cette fois-là, le contenu du colis allait s’avérer être un des mystères les plus étonnants que j’eusse alors jamais vus.

    Je suis remonté dans ma chambre avec le paquet et j’ai vu dans les yeux de mes deux amis cette lueur d’excitation dont je vous parlais juste avant. J’ai posé le colis sur mon lit et Amanda et Thomas se sont approchés de moi comme des papillons de nuit attirés par la lumière d’un lampadaire.

    Impatient, j’ai déchiré le carton et sorti l’objet de son emballage. C’était une sorte de coffret en métal assez lourd de la taille d’une boîte à chaussures. Sur le côté, un clapet en acier était rabattu et verrouillé par un gros cadenas, de telle sorte qu’il nous était impossible de l’ouvrir. Thomas a fouillé le carton à la recherche d’une éventuelle clef – qu’il n’a jamais trouvée – et Amanda a penché la tête comme si elle voulait regarder sous la boîte.

    — On a collé un texte, là-dessous, a-t-elle dit, pointant son index vers l’objet.

    J’ai immédiatement retourné la boîte et mon cœur s’est emballé.

    Une feuille blanche sur laquelle apparaissait un texte manuscrit à l’encre bleue avait été scotchée sur le dessous. Tout ça n’avait, sur l’instant, aucun sens. Et les quelques lignes qui couraient le long du bout de papier ne nous ont pas plus éclairés.


    Je m’appelle Noah et j’ai

    13 ans, et pour savoir tout ça, je n’ai pas

    besoin de votre aide.

    Mais j’ai quelque chose à vous dire.

    Le contenu de cette boîte est

    sans intérêt, il n’est pas

    très important, mais je ne peux pas le

    révéler. Je ne peux pas le re-

    garder. Personne de mon entourage ne

    peut le voir non plus. Ma mère

    doit savoir qu’il existe,

    mais si elle le voyait,

    ce serait une véritable catastrophe !

    Si vous arrivez à le voir,

    contactez-moi grâce à

    la télépathie, car j’ai effacé

    l’adresse que j’ai écrite à l’encre

    et vous seriez bien

    sympathique, juste après

    m’avoir appelé, de bien vouloir détruire

    ce message.


    Qu’est-ce que c’était que ce charabia ? Les phrases avaient un sens en soi, mais le tout était totalement incohérent. La télépathie ? Quelle blague ! Et puis, si ce qu’il y avait à l’intérieur de la boîte n’avait aucune importance, pourquoi nous l’envoyer ? Sans parler du fait que le contenu semblait être invisible ! Non, décidément, tout ça ne voulait rien dire.

    Avec la petite notoriété de notre chaîne, il arrivait parfois que nous recevions des lettres d’insultes ou des objets bizarres, mais cette fois-là paraissait se distinguer des autres. Tout ça paraissait trop élaboré, trop réfléchi pour sortir de l’esprit étriqué d’un quelconque hater ².

    Alors que je lisais le texte une seconde fois, Thomas a détourné son attention et s’est dirigé vers le trépied et la caméra montée dessus pour ranger tout le matériel.

    — Encore des imbéciles qui nous envoient des énigmes pour qu’on les déchiffre, a-t-il lancé.

    — Pourquoi, encore ? On n’a jamais reçu un truc pareil, ai-je dit en fronçant les sourcils.

    — Non, mais on m’a déjà envoyé des messages bizarres sur les réseaux.

    — Ah bon ? ai-je dit en me tournant ensuite vers Amanda. Toi aussi ?

    J’ai senti qu’elle s’était crispée et qu’une ombre était passée sur son visage.

    — Euh... Non, a-t-elle répondu en chuchotant presque.

    J’ai reposé la boîte en métal sur mon lit et Amanda s’est assise, les yeux rivés sur le texte. Je pouvais voir ses lèvres bouger légèrement comme si elle récitait le texte en silence. Elle faisait tout le temps ça, quand elle lisait, et je trouvais ça très mignon.

    Soudain, elle s’est retournée et j’ai sursauté comme si elle m’avait surpris en train de l’espionner. Une lueur d’excitation illuminait son regard vert émeraude.

    — J’ai réussi à déchiffrer le texte ! a-t-elle déclaré.

    1 Lire Un village étrange .

    2 Terme anglais signifiant « haineux » ou « rageux ».

    Chapitre 2

    De nouveau, j’ai senti les battements de mon cœur marteler mes tempes. Thomas aussi connaissait bien l’expression qu’arborait Amanda : quelque chose la captivait.

    Nous nous sommes approchés d’elle lentement, comme si nous avions peur de briser un objet fragile. Nous nous sommes placés de chaque côté d’elle et nous avons attendu qu’elle reprenne la parole :

    — J’ai déjà vu ce genre de cryptage en cours de français, l’année dernière. En fait, c’est très simple, mais on peut passer à côté pendant des heures sans jamais rien voir.

    Elle a décollé délicatement le scotch transparent qui fixait la feuille de papier sur la boîte et l’a approché de nos yeux.

    — Il faut lire une ligne sur deux, a-t-elle dit d’un ton presque solennel.

    Thomas et moi avons gardé le silence et avons lu le message selon les instructions d’Amanda. Elle avait raison, il prenait désormais tout son sens :


    Je m’appelle Noah et j’ai

    besoin de votre aide.

    Le contenu de cette boîte est

    très important, mais je ne peux pas le

    garder. Personne de mon entourage ne

    doit savoir qu’il existe,

    ce serait une véritable catastrophe !

    contactez-moi grâce à

    l’adresse que j’ai écrite à l’encre

    sympathique juste après

    ce message.


    J’ai fixé Thomas puis Amanda, sans rien dire.

    — Par contre, je n’ai pas compris le coup de l’encre sympathique, dit-elle, brisant le silence qui s’était installé.

    — Il y a encore un message caché, ai-je dit en arrondissant les yeux.

    — Un message écrit avec une encre qui est sympa ? Je suis perdue.

    Thomas et moi avons explosé de rire.

    — De l’encre sympathique, a repris mon ami, c’est de l’encre qui est invisible !

    Amanda a froncé ses sourcils épais et parfaitement dessinés.

    — Et donc ? On fait comment pour lire le message ? nous a-t-elle demandé en haussant les épaules.

    — Il faut passer le papier au-dessus de la flamme d’une bougie et le message se révélera, ai-je répondu.

    Sa bouche s’est arrondie puis elle a affiché un large sourire.

    — Qu’est-ce que t’attends pour aller chercher une bougie ! a-t-elle crié en me bousculant.


    Quelques secondes, plus tard, j’étais de retour dans ma chambre avec un paquet d’allumettes dans une main et, dans l’autre, la grosse bougie parfumée du salon que ma mère n’allumait que lorsqu’elle recevait du monde. J’aimais beaucoup l’odeur qu’elle dégageait et qui emplissait alors toute l’atmosphère de la maison, et je m’étais toujours demandé pourquoi c’étaient seulement nos invités qui pouvaient en profiter.

    J’ai craqué l’allumette et allumé la mèche. Un frisson m’a parcouru la colonne vertébrale avant que j’approche la feuille de la flamme dansante. Nous étions tous les trois en cercle, penchés au-dessus de la bougie comme dans une espèce de rassemblement occulte. Nous avons tous retenu notre respiration à mesure que les lettres apparaissaient au bas du message.

    S... k... y... p... e... puis l’adresse e-mail de Noah, celui qui nous avait manifestement envoyé ce colis.

    Je suis resté figé devant ces mots et le papier a commencé à s’enflammer.

    — Attention ! a crié Amanda en soufflant sur les flammèches.

    J’ai secoué la tête en même temps que la feuille et une épaisse fumée blanche s’est propagée autour de nous comme si on nous avait jeté à distance une espèce de sort magique.

    — Qu’est-ce qu’on fait ? a demandé Thomas en levant les bras en l’air.

    — On l’appelle tout de suite ! ai-je pratiquement hurlé.

    Le soleil commençait à disparaître derrière les arbres au bout de la rue étroite qui serpentait dans notre hameau, projetant des couleurs allant du

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