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Yola Dolack, princesse de Galadrie, tome 2 : la vengeance du clan Arthas: Yola Dolack, princesse de Galadrie, #2
Yola Dolack, princesse de Galadrie, tome 2 : la vengeance du clan Arthas: Yola Dolack, princesse de Galadrie, #2
Yola Dolack, princesse de Galadrie, tome 2 : la vengeance du clan Arthas: Yola Dolack, princesse de Galadrie, #2
Livre électronique174 pages2 heuresChroniques de Galadrie

Yola Dolack, princesse de Galadrie, tome 2 : la vengeance du clan Arthas: Yola Dolack, princesse de Galadrie, #2

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À propos de ce livre électronique

Un an après son mariage avec Yola Dolack, Tarek Mélia est contraint de disparaître du jour au lendemain. Lorsqu'elle comprend que son mari se trouve probablement dans un situation périlleuse, Yola décide de partir à sa recherche. Mais elle va découvrir avec stupeur que la seule personne à même de lui fournir des informations n'est autre que son ex-fiancé : le prince Dayann Arthas.

LangueFrançais
ÉditeurPauline SLF
Date de sortie6 juil. 2011
ISBN9791090269033
Yola Dolack, princesse de Galadrie, tome 2 : la vengeance du clan Arthas: Yola Dolack, princesse de Galadrie, #2
Auteur

Pauline SLF

Adepte de la fiction contemporaine et du roman feel-good, j'écris avec passion pour vous offrir de beaux moments de lecture.

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    Aperçu du livre

    Yola Dolack, princesse de Galadrie, tome 2 - Pauline SLF

    Yola Dolack, princesse de Galadrie

    Tome 2

    « La vengeance du clan Arthas »

    La trilogie royale de Pauline S.L.F

    Copyright 2011-2024 Pauline S.L.F

    1

    Quinze mois s’étaient écoulés depuis mon incroyable mariage, et tout le royaume de Galadrie continuait d’en faire son sujet de conversation favori. Les journalistes des revues people ne manquaient pas de revenir régulièrement sur le mystère entourant les raisons qui m’avaient poussée à changer de fiancé une semaine avant la cérémonie, et les spéculations allaient bon train. Mes frères me charriaient presque quotidiennement. Ma mère racontait à qui voulait l’entendre à quel point le terrible frisson qui l’avait traversée, en découvrant la conclusion de mon discours public, la hantait encore. Mes beaux-parents me présentaient comme leur adorable belle-fille inattendue. Mes collègues trouvaient très drôle de me nommer taquiner avec des expressions telles que « Yola change d’avis comme de futur époux. ». Bref. Tout le monde se fichait de moi, mais c’était de bonne guerre, et je ne pouvais qu’assumer mes choix.

    Mon frère Guéwen avait enfin décidé d’épouser sa compagne. Ils vivaient ensemble depuis des années et n’évoquaient jamais d’union officielle devant nous. Mais vu que la petite dernière de la fratrie, celle qui aurait dû tout faire après les autres, avait franchi le cap avec passion et excentricité, ils s’étaient gentiment sentis contraints d’y réfléchir sérieusement. Contrairement à moi, mon frère aîné prit soin de fixer la date officielle plusieurs mois à l’avance, pour le plus grand bonheur de nos parents. Les festivités débutèrent en fin de matinée, à la mairie de Baldrives. Guéwen étant logiquement le prochain à se retrouver avec une couronne sur la tête, son mariage fut encore plus médiatisé que le mien. De nombreux chefs d’État étrangers étaient présents, et ceux qui n’avaient pas pu se déplacer avaient envoyé une délégation pour les représenter. Mon frère portait le costume traditionnel que tous les princes galadriens devaient se coltiner, tandis que Constance avait opté pour une robe couleur champagne, dont le tissu était incrusté d’un bon millier de gouttelettes de verre, histoire de rappeler que c’était bien un prince Dolack qu’elle épousait ce jour-là. Pendant l’échange des consentements qui sembla durer une éternité, Tarek étouffa un rire cynique.

    - Je me demande de quoi tu es en train de t’amuser, chuchotai-je à mon époux.

    - Je me mets à la place de cette brave Constance, répondit-il en haussant les sourcils. En disant oui à ton frère, elle devient princesse royale, a la quasi-certitude d’être sacrée reine, donnera naissance à un futur souverain, et finira ses jours en étant... Comment on dit, déjà ? Reine-mère ? Régente ? Peu importe. Ça fait froid dans le dos, hein ?

    - Tu es bien devenu prince royal en m’épousant, et ça ne t’a pas traumatisé plus que ça.

    - Mais toi, contrairement à ton frère, tu n’as aucune chance de monter sur le trône.

    - Et c’est très bien comme ça. Je détesterais devenir reine.

    - Et je ferais un très mauvais prince-consort. Ce n’est quand même pas croyable que vous alliez jusqu’à caser du verre dans une robe de mariée. Pauvre Constance. Ça doit peser une tonne.

    - Et ça a surtout demandé des heures de travail à près d’une dizaine de personnes. Cette « pauvre » Constance, comme tu dis, en plus d’être absolument sublime, est la première femme au monde à porter ce prototype breveté de tissu incrusté de verre. Bienvenue chez les Dolack, mon amour.

    Ma mère se retourna pour nous lancer un regard assassin et nous faire signe de nous taire. Je me confondis en excuses d’un geste des mains, et me concentrai de nouveau sur la cérémonie. J’observai Constance et repensai à ce qu’avait dit Tarek. En devenant son altesse royale la princesse Constance Dolack, cette fille écopait de la responsabilité d’assurer la continuité de notre dynastie, avait de fortes chances de régner aux côtés de mon frère quand le temps serait venu, et l’aîné de ses enfants monterait un jour sur le trône. Effectivement, il y avait de quoi hésiter avant de signer. Mais elle signa. Et lui aussi.

    La réception eut lieu au palais royal. Étant enceinte de quatre mois, je me trouvai privée de champagne. Alors que mes proches jouaient à se pavaner sous mon nez avec leurs flûtes pétillantes, juste pour le plaisir de me faire enrager, les officiels du pays se pressaient pour me féliciter et se réjouissaient avec moi de cet heureux événement à venir. Bande d’hypocrites. Ma plus grande frustration ne fut pas due à l’interdiction formelle d’avaler une goutte d’alcool, mais à l’impossibilité de danser. En effet, la vie continuait de se montrer incroyablement généreuse avec moi. Après avoir mis près de trois mois à me rendre compte que j’étais enceinte, j’avais appris avec fracas, quelques semaines auparavant, que j’attendais des jumeaux. Par conséquent, sans avoir atteint la moitié de ma grossesse, je ressemblais déjà à une baleine. Mes belles-sœurs eurent pitié de moi et se relayèrent à mes côtés pour me faire la conversation, pendant que Tarek enflammait la piste de danse au bras de toutes les femmes de mon entourage, ainsi que de quelques audacieuses parentes ou amies de Constance qui semblaient ravies de poser les mains sur le désormais célèbre prince Mélia. Mon premier bâillement apparût vers vingt-et-une heures, et je jetai définitivement l’éponge trente minutes plus tard. J’étais complètement crevée, et maudissais la nature de nous avoir imposé une durée de gestation aussi longue. Neuf mois. Quelle cruauté.

    Le lendemain matin, j’émergeai peu avant onze heures, avec autant de panache qu’un mollusque. Je me traînai dans la salle de bain et remarquai rapidement l’absence de Tarek. Bizarre. Je descendis dans la grande salle à manger où ma mère, ma sœur, et plusieurs de mes cousines se goinfraient des restes de la veille.

    - Quelqu’un sait où est Tarek ? lançai-je joyeusement.

    - Pas vu, répondit la reine. Tu devrais demander à ton père. Il est dans son bureau.

    - Dans son bureau un dimanche matin, alors qu’il a marié son fils aîné la veille ? m’étonnai-je.

    - Ne remue pas le couteau dans la plaie, crissa ma mère.

    Depuis un mois, mon père n’avait pas une minute à lui. Il se levait aux aurores, déjeunait à toute vitesse, et ne quittait ses obligations que tard dans la soirée. Week-ends et jours fériés compris. Ça ne m’aurait sans doute pas interpelée si je n’avais pas remarqué les mêmes symptômes chez Tarek. Il partait de très bonne heure, ne trouvait jamais le temps de déjeuner avec moi le midi, m’appelait en début de soirée pour m’annoncer qu’il quittait tout juste son lieu de travail, et trouvait encore le moyen de recevoir des coups de fils professionnels à des heures peu raisonnables. Dans ma famille, tout le monde ignorait le véritable métier de Tarek. La version officielle voulait qu’il occupe un poste administratif à l’université de Baldrives, sous la houlette de son cher papa. Les gens semblaient s’en contenter. J’étais donc la seule à pouvoir remarquer combien mon père et Tarek bossaient comme des fous depuis un mois. Et quand je posais des questions, on ne me répondait pas. Dans le doute, je me pointai quand même dans le bureau du roi. Je le trouvai seul, stylo à la main, occupé à lire un polycopié d’au moins cent pages.

    - Que puis-je pour toi, ma chérie ?

    - Sais-tu où est Tarek ?

    - Aucune idée. S’il ne t’a pas laissé de mot, c’est qu’il ne doit pas être bien loin.

    - Qu’est-ce qui se passe, en ce moment ?

    - De quoi parles-tu ?

    - Arrête, Papa. Ça fait un mois que tu es collé à ton fauteuil, et Tarek est à deux doigts d’installer un lit de camp dans son bureau. Il y a un souci ?

    - Absolument pas. Bonne journée, ma chérie.

    C’était profondément agaçant, mais je ne pouvais pas y faire grand-chose. Je subissais donc le principe du « classé secret défense », et l’indispensable confidentialité des activités de mon mari, du mieux que je le pouvais. Les temps devenaient néanmoins difficiles, pour moi. Et cette loi du silence pesait parfois bien lourd. En apprenant l’arrivée de mes jumeaux, j’avais commencé à souffrir d’un état d’anxiété que je peinais à contrôler, et qui me submergeait régulièrement. Tout le monde me disait que c’était les hormones, et que ça finirait par se réguler tout seul. Mais je sentais que le mal venait d’ailleurs. Je vivais depuis quelques semaines avec des angoisses incontrôlables, et ignorais totalement ce qui les créait. Le plus énervant, c’était cette incapacité à exprimer mon ressenti à mes proches. J’allais mal, me sentais déprimée, nerveuse, tourmentée, et rien ne me soulageait. Je n’arrivais pas à mettre des mots sur ce satané tracas, et l’optique de vivre encore plusieurs mois avec ce nœud à la gorge m’effrayait.

    N'ayant, sans surprise, obtenu aucune info sur l’endroit où pouvait se trouver Tarek, je regagnai mes appartements. Des travaux étaient en cours pour agrandir notre demeure royale. Nous rajoutions deux pièces en grapillant quelques mètres carrés sur un appartement vacant du premier étage. Ainsi, nos jumeaux auraient chacun leur chambre. Les artisans ne travaillant pas le dimanche, je profitai du calme pour me poser devant la télé. Après avoir fait le tour des chaînes, je m’intéressai à un reportage sur les peintres galadriens du siècle dernier, espérant y trouver de quoi me distraire. À la fin du reportage, alors que je cherchais depuis des jours d’où provenait mon tourment, j’eus contre toute attente la réponse à ma question. La chaîne embraya sur un flash présentant l’évolution des marchés financiers. Apparemment, une action venait de faire un bon historique. En écoutant le présentateur relater les faits comme s’il s’agissait d’un événement capital et captivant, j’eus l’impression qu’il me suffirait de tourner ma tête à droite pour trouver Dayann, assis à côté de moi sur le canapé, en train de prendre des notes. Je compris alors d’où venait le mal qui me rongeait. Et c’est à ce moment-là que, comme par hasard, son altesse royale le prince Tarek Mélia réapparût.

    - Où étais-tu passé ? demandai-je gentiment.

    - J’ai été appelé à huit heures ce matin, répondit-il après s’être avachi à côté de moi. Rien de grave, mais ma présence était souhaitable.

    - Je n’ai pourtant pas entendu le téléphone sonner, m’étonnai-je.

    - C’est normal, rigola-t-il. Tu dors comme une souche, depuis que tu es trois.

    Je sentis les larmes me monter aux yeux. Tarek le remarqua immédiatement et prit amoureusement mon visage entre ses mains.

    - Tu veux consulter quelqu’un pour tes angoisses ? murmura-t-il en me caressant les joues.

    - C’est inutile. Je sais ce qui me tracasse.

    - Tiens donc. Et la révélation date de quand ?

    - De ce matin. À l’instant. C’est pour ça que je suis émue.

    - Et donc ?

    - J’attends des faux jumeaux.

    - Oui. Je sais. Et... donc ?

    - Et donc, il y a un an, j’aurais dû épouser un homme qui était lui-même un faux jumeau. C’est de lui dont je devrais être enceinte, aujourd’hui. C’est comme si la vie, en me collant ces deux bébés hétérozygotes dans le ventre, jugeait nécessaire de me rappeler que les prénoms de mes fils devraient commencer par un D, et non par un T.

    - Tu penses que nos bébés sont la réincarnation maléfique de Dayann et Dorann ?

    - Je pense, de manière rationnelle, que la gémellité est évidemment le fruit du hasard. Mais cette espèce de clin d’œil à la famille Arthas me rend nerveuse.

    - Ce ne sont peut-être pas deux garçons.

    - Je l’espère de tout cœur. Tu me trouves idiote ?

    - Absolument pas. Je comprends que cette odieuse coïncidence te contrarie. Et, pour tout te dire, ça m’avait aussi traversé l’esprit. Mais tu ne dois pas penser que le monde est peuplé de gens qui souhaitent te rappeler ce que ta vie a failli être. Tu as des regrets ?

    - Non. Certainement pas.

    - Alors libère-toi, une bonne

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