Le protecteur de sa fausse famille

Par Leslie North et Katie Knight

Le danger embrase les passions…

C'est sa première journée de travail et Aurora Sunshine a hâte de rencontrer son nouveau patron. Jusqu'à ce qu'elle découvre qu'il s'agit de l'ancien Marine, Jackson Sheppard…

L'homme renversant avec lequel elle a eu une aventure d'un soir inoubliable !

Aurora est certaine d'avoir gâché toutes ses chances de réussite en couchant avec son futur patron. Mais alors même qu'elle se résigne à démissionner, l'un des anciens collègues de Jackson vient leur demander de l'aide pour protéger un bébé et tout change. Bien que ces anciens Marines soient surentraînés, aucun ne sait comment prendre soin d'un enfant.

Heureusement pour eux, Aurora a une grande famille et elle est prête à donner un coup de main. C'est ainsi que Jackson, Aurora et l'enfant se retrouvent tous trois en cavale, à jouer les familles aimantes. Mais plus il passe de temps avec Aurora et plus Jackson réalise combien il pourrait être agréable de construire une vie avec elle, une fois leur mission terminée…

Le danger approche. Ces deux-là arriveront-ils à survivre assez longtemps pour découvrir si l'amour qui les unit est plus qu'un simple faux-semblant ?

• Langue: Français
• Éditeur: Relay Publishing
• Date de sortie: 24 janv. 2025
• ISBN: 9798227321886

Aperçu du livre

Le protecteur de sa fausse famille

Ce livre est une œuvre de fiction. Les noms, personnages, endroits et incidents qui y sont décrits ont été inventés et utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes véritables, vivantes ou décédées, événements ou lieux, est fortuite.

RELAY PUBLISHING EDITION, AVRIL 2023

Copyright © 2023 Relay Publishing Ltd.

Tous droits réservés. Publié au Royaume-Uni par Relay Publishing. Ce livre ou tout extrait de ce livre ne peut être reproduit ou utilisé d’une quelconque manière que ce soit sans permission expresse et écrite de l’éditeur, à l’exception de citations brèves dans une revue littéraire.

Katie Knight est un nom d’emprunt créé par Relay Publishing pour des projets à auteurs multiples sur le thème de la Romance. Relay Publishing travaille avec des équipes incroyables d’écrivains et éditeurs pour créer collectivement les meilleures histoires possibles pour nos lecteurs.

Image de couverture par Mayhem Cover Creations.

Traduit de l'anglais par Marion Bilger.

Relecture en français par Eliette Pebay.

www.relaypub.com

Relay Publishing LogoLe protecteur de sa fausse famille

RÉSUMÉ

Le danger embrase les passions…

C’est sa première journée de travail et Aurora Sunshine a hâte de rencontrer son nouveau patron. Jusqu’à ce qu’elle découvre qu’il s’agit de l’ancien Marine, Jackson Sheppard…

L’homme renversant avec lequel elle a eu une aventure d’un soir inoubliable !

Aurora est certaine d’avoir gâché toutes ses chances de réussite en couchant avec son futur patron. Mais alors même qu’elle se résigne à démissionner, l’un des anciens collègues de Jackson vient leur demander de l’aide pour protéger un bébé et tout change. Bien que ces anciens Marines soient surentraînés, aucun ne sait comment prendre soin d’un enfant.

Heureusement pour eux, Aurora a une grande famille et elle est prête à donner un coup de main. C’est ainsi que Jackson, Aurora et l’enfant se retrouvent tous trois en cavale, à jouer les familles aimantes. Mais plus il passe de temps avec Aurora et plus Jackson réalise combien il pourrait être agréable de construire une vie avec elle, une fois leur mission terminée…

Le danger approche. Ces deux-là arriveront-ils à survivre assez longtemps pour découvrir si l’amour qui les unit est plus qu’un simple faux-semblant ?

TABLE DES MATIÈRES

Chapitre Un

Chapitre Deux

Chapitre Trois

Chapitre Quatre

Chapitre Cinq

Chapitre Six

Chapitre Sept

Chapitre Huit

Chapitre Neuf

Chapitre Dix

Chapitre Onze

Chapitre Douze

Chapitre Treize

Chapitre Quatorze

Chapitre Quinze

Chapitre Seize

Chapitre Dix-sept

Chapitre Dix-huit

Chapitre Dix-neuf

Chapitre Vingt

Chapitre Vingt-et-un

Chapitre Vingt-deux

Chapitre Vingt-trois

Chapitre Vingt-quatre

Chapitre Vingt-cinq

Chapitre Vingt-six

Chapitre Vingt-sept

Chapitre Vingt-huit

Chapitre Vingt-neuf

Chapitre Trente

Fin de Le protecteur de sa fausse famille

Merci!

Fais plaisir à une auteure...

Au sujet de Katie

Au sujet de Leslie

Aperçu: Les frères militaires McCallister : l'intégrale

Also By Katie

CHAPITRE UN

Aurora Sunshine enlaça ses anciens collègues en les remerciant de l’avoir invitée à fêter son nouvel emploi. Elle sourit à la documentaliste juridique qui la salua après avoir déclaré qu’elle rentrait.

– Donne-moi de tes nouvelles, lui dit Aurora, qui avait travaillé en étroite collaboration avec elle au cabinet juridique.

– Tu te débrouilles comme un chef, lui répondit sa collègue. Et tu as de bons instincts. Laisse-les te guider. Bonne chance, Aurora.

Elle s’éclipsa un instant plus tard après un dernier geste de la main.

Aurora se laissa tomber sur sa chaise à la table de six désormais vide. Ils avaient mangé quelques hors d’œuvres et bu des margaritas, mais n’avaient pas prévu de dîner ensemble. Ses amis étaient tous très occupés, et ils devaient sans doute avoir eu hâte de retourner à leur petite vie. D’autant que ce n’étaient que des amis de travail. Des gens bien, à n’en pas douter, mais rien de plus. Pour le reste, Aurora avait Helen. Elle jeta un regard à sa montre. Il était assez tard pour qu’elle lui réponde.

J’ai quelque chose à te dire. Aurora écrivit son message avant d’appuyer sur envoyer, et elle sourit lorsque Helen lui répondit aussitôt. Aurora n’en était pas surprise. Pour quelqu’un qui prétendait vivre une vie simple dans une communauté reculée, Helen était sacrément accro à son smartphone qu’elle s’était pourtant procuré uniquement pour les urgences et donner des nouvelles à Aurora, qui avait quitté la communauté près de six ans plus tôt afin de tenter sa chance dans le vaste monde.

Tu as eu le travail ?? disait le message d’Helen.

Les doigts d’Aurora survolèrent le clavier et elle répondit : Oui. Je suis officiellement secrétaire intérimaire de Sheppard Security. Et elle en était fière. Elle avait longtemps convoité ce poste, et avait redoublé d’efforts pour l’obtenir. Le fait qu’il s’agissait d’un emploi temporaire ne l’inquiétait pas vraiment. Dans six mois, la secrétaire qu’elle devait remplacer rentrerait de son déploiement dans la Garde nationale. Aurora espérait qu’elle aurait prouvé sa valeur d’ici là, suffisamment en tout cas pour obtenir un poste dans le département de recherche de l’entreprise. Durant son entretien plus tôt dans la semaine, le directeur des ressources humaines lui avait révélé qu’ils auraient un poste à pourvoir pour un nouvel enquêteur dans les mois à venir, et Aurora voulait être la mieux placée pour y postuler.

Quatre cœurs et un GIF de feux d’artifice qui explosaient en épelant Félicitations apparurent sur le téléphone d’Aurora, qui rit. Je dois aller m’occuper des gamins. À bientôt. Je t’aime.

Un sourire encore pendu aux lèvres, Aurora glissa son téléphone dans son sac à main avant de balayer la pièce du regard. Le bar de l’hôtel du centre-ville dans lequel elle se trouvait était un peu trop huppé à son goût, bondé de jeunes professionnels désireux de s’impressionner les uns les autres, mais il se trouvait non loin du cabinet juridique, son ancien lieu de travail. Elle sourit à nouveau. Ce travail lui avait plu, sans pourtant être vraiment fait pour elle. Il en allait de même pour son poste de fact-checker chez le Cincinnati Enquire. Un travail intéressant, mais qu’elle aurait voulu pouvoir creuser davantage, afin de se rendre vraiment utile. Peut-être se serait-elle sentie davantage respectée alors, et mieux intégrée dans le vaste monde professionnel. Se construire une vie loin de sa communauté n’avait franchement pas été une tâche aisée, mais elle était toujours convaincue qu’elle finirait par y parvenir.

Le serveur vint débarrasser la table, et il lui lança un regard appuyé.

– Vous avez fini ou vous voulez autre chose ?

Aurora avait compris le message. Le bar était bondé et un autre groupe devait vouloir s’installer à sa table. Elle aurait été ravie de leur céder la place, mais elle n’était pas encore tout à fait prête à rentrer. Peut-être après une autre margarita.

– Je vais me mettre au bar, dit-elle.

Elle avait justement repéré un tabouret vide. Mais alors même qu’elle allait s’asseoir dessus, un autre homme en fit autant.

Il y avait une foule telle qu’elle ne l’avait pas vu. En temps normal, n’importe quelle femme aurait remarqué un tel homme. Il était grand, avait la peau halée et était très séduisant. Des cheveux noirs et des yeux sombres, une barbe épaisse mais taillée avec soin ainsi que des traits affirmés. Un vrai tombeur, dont le charme était souligné par le costume ajusté dont il était vêtu et qui moulait son corps musclé à la perfection. Il était à croquer.

– Bonsoir, dit-il.

Il lui fit signe de prendre place sur le tabouret.

Il était poli, en plus. Un autre bon point.

– Bonsoir, répondit-elle. Je peux ?

– Allez-y. Je serais ravi de rester debout, tant que vous me permettez de rester à côté de vous.

Il lui adressa alors un sourire absolument dévastateur.

Il avait visiblement envie de flirter, à en juger par la façon dont il la dévorait du regard. Elle se félicita en silence d’avoir opté pour une robe d’été blanche légère et féminine. Elle croisa les jambes, et la jupe remonta au-dessus de ses genoux.

Son regard retrouva celui de l’homme.

– Je peux vous offrir à boire ?

– Une margarita, répondit-elle.

Il appela le barman et commanda une margarita pour elle ainsi que du bourbon pour lui.

– Alors, Tournesol, que faites-vous dans la vie ? demanda-t-il en s’appuyant sur le bar, l’air détaché.

– Tournesol ? s’étonna-t-elle.

Elle ne lui révéla pas que ce surnom ressemblait étrangement à celui que tout le monde lui donnait. Il baissa la tête et fit courir ses doigts le long de l’avant-bras d’Aurora, qui était recouvert de tatouages. Un mélange de tournesols, de lis et d’hibiscus en fleur.

– Je suis tenue au secret, dit-elle.

Ce n’était pas totalement faux. Plus tôt dans la journée, elle avait signé un contrat incluant une clause de confidentialité stricte avec Sheppard Security. Il lui était interdit de révéler où elle travaillait en dehors de sa famille pour des raisons de sécurité.

– Et vous, Capitaine Sexy ?

Il haussa un sourcil et elle rougit.

– Vous avez un air autoritaire, reprit-elle, presque militaire même. J’imagine que ça explique tous ces muscles.

Un sourire traversa les lèvres du jeune homme, ajoutant à son charme.

– Si je vous le dis, je devrai vous tuer, rétorqua-t-il.

– Il vaut mieux que nous gardions nos noms et emplois secrets dans ce cas. Mais je suis sûre qu’on devrait arriver à trouver un sujet de conversation.

On vint leur servir leurs verres et elle sourit. Il lui plaisait, et elle avait quelque chose à fêter ce soir. Quelle meilleure façon de le faire qu’avec un homme de la trempe du Capitaine Sexy ?

Le tabouret à côté du sien s’était libéré. Il le rapprocha et il s’assit, penché vers elle. C’était sans doute pour qu’ils puissent s’entendre dans la foule, mais elle aimait qu’il soit assez près pour qu’elle puisse sentir son eau de Cologne. Bois de santal avec une touche de bergamote. Une odeur masculine et enivrante, en parfaite adéquation avec l’homme qui la portait.

Ils se mirent à discuter en évitant soigneusement les sujets trop personnels jusqu’à ce que le bar se vide et qu’elle se rende compte qu’il commençait à se faire tard. Et bien qu’elle sache qu’il serait plus sage de rentrer chez elle comme une bonne petite fille, la voix de la tentation ne cessait de résonner dans son esprit : et si elle lui proposait de rentrer avec elle ?

En temps normal elle n’était pas adepte des histoires d’un soir, mais elle était prête à faire une exception pour lui. Ils pourraient coucher ensemble et se quitter le lendemain sans fracas, et sans même connaître l’identité de l’autre. La définition même d’une aventure.

– J’aimerais t’inviter chez moi, dit-elle. Mais nous avons décidé de garder nos vies privées… privées. J’avoue quand même que ce serait dommage de se quitter comme ça, alors…

Son invitation osée lui fit écarquiller les yeux, mais sa réponse fut immédiate :

– Je peux prendre une chambre ici, annonça-t-il.

Et pragmatique, en plus. Il lui plaisait de plus en plus.

– D’accord, dit-elle.

Il lui effleura la joue du bout des lèvres et lui murmura à l’oreille :

– Je reviens tout de suite. Ne bouge pas, Tournesol.

Le réceptionniste de l’hôtel assura à Jackson Sheppard que la chambre qu’il avait réservée était l’une des plus belles de l’hôtel. Mais en toute honnêteté, Jackson ne s’intéressait pas vraiment à la décoration, ni à la vue. Tout ce qu’il voulait était se retrouver seul avec Tournesol. Il avait d’ailleurs été sur le point de lui demander de passer la nuit avec lui lorsqu’elle lui avait fait sa proposition indécente. La réticence de la jeune femme à lui donner son nom et toute information personnelle ne le dérangeait pas le moins du monde. Au contraire, cela confirmait qu’il n’aurait pas de problème par la suite.

Il lui arrivait parfois d’avoir des histoires d’un soir avec des inconnues, mais la dernière remontait à six mois. Jackson n’était pas à la recherche d’une femme lorsqu’il était entré dans ce bar plus tôt dans la soirée, jusqu’à ce qu’il la voie. Belle, séduisante et drôle. Il avait aussitôt été hypnotisé. Une fois la clé de sa suite au sixième étage dans la poche, Jackson retourna au bar, heureux de l’y trouver encore assise. Il devait avouer avoir eu peur qu’elle disparaisse.

Elle le vit approcher et sourit en se levant. Il aimait son assurance, ainsi que le fait qu’elle n’en était pas agressive dans sa démarche pour autant. Il y avait chez elle une sorte d’innocence qu’il trouvait agréable. Comme pour le lui prouver, elle glissa sa main dans la sienne et la serra alors qu’ils se dirigeaient vers l’ascenseur. Ce simple toucher suffit à affoler son cœur.

Mais il n’avait aucune raison de se presser, songea-t-il, même si elle était profondément tentante. Ils pénétrèrent dans sa suite et il éteignit son téléphone qu’il laissa sur une tablette à côté de la porte avec ses clés. Tournesol pénétra dans la chambre d’un pas assuré, et elle posa son sac à main sur sa commode avant de se mettre à défaire les boutons à l’avant de sa robe. Le tissu blanc tomba à ses pieds, et elle le ramassa pour le jeter à côté de son sac.

Jackson avait les yeux braqués sur elle, même s’il ignorait où donner du regard. Son soutien-gorge et sa culotte étaient faits d’une dentelle rose qui mettait parfaitement son corps tentateur en valeur. Elle n’était pas grande, mais elle était élancée avec de belles courbes. Ses longs cheveux d’ébène cascadaient sur son épaule, presque étincelants. Elle avait les joues rouges, et une étincelle rieuse au fond de ses yeux noisette. Il ne lui semblait pas avoir jamais été aussi fasciné par une femme auparavant.

Il se débarrassa de sa chemise alors qu’elle se dirigeait vers la fenêtre afin de fermer les rideaux, puis elle alluma une lampe. Il éteignit la lumière au-dessus de leurs têtes et alla la rejoindre. Il était incapable de rester loin d’elle plus longtemps. Il effleura le bras gauche de la jeune femme et suivit les fleurs qui le recouvraient jusqu’à son épaule. Plusieurs tiges lui descendaient dans le dos alors que d’autres allaient s’enrouler autour de son sein.

– Sacré tatouage, dit-il.

En temps normal il n’était pas très emballé par les femmes tatouées, mais le sien lui allait bien.

– J’en ai un autre plus petit, lui souffla-t-elle.

– Où ça ?

Elle lui était presque totalement offerte dans ses sous-vêtements.

Elle tourna la jambe pour lui montrer un petit tournesol niché à l’intérieur de sa cuisse, non loin de sa féminité.

– On dirait que j’ai trouvé le bon surnom.

– Effectivement.

Il rit.

Son érection était tendue contre sa braguette, mais il trouvait agréable de prendre son temps avec elle pour faire durer le plaisir.

Elle effleura son torse et passa les doigts dans ses poils avec un air perplexe.

– C’est bizarre. La plupart des hommes n’ont pas de poils sur le torse, ou alors ils s’épilent.

– Aïe, dit-il en souriant. J’espère que ça ne te déplaît pas trop.

Pour toute réponse, elle lui embrassa le torse, le nez enfouit dans ses poils.

– Pas du tout.

Le désir qu’il ressentait s’embrasa aussitôt.

– Je suis intrigué par ce tatouage caché.

Il tendit la main pour effleurer sa cuisse et caressa le petit tournesol du bout des doigts. Elle poussa un léger cri de plaisir mêlé à de la surprise, et il remonta doucement pour aller toucher la dentelle de sa culotte. Elle gémit cette fois, l’encourageant à poursuivre ses douces caresses. Puis il captura ses lèvres pour leur tout premier baiser. Il avait voulu commencer en douceur, mais fut aussitôt époustouflé par leur étreinte passionnée, à laquelle il était tout bonnement incapable de mettre un terme. Il approfondit le baiser tout en la caressant avec insistance, lui arrachant de plus en plus de gémissements alors qu’elle lui caressait le torse et les bras.

Sa langue se mêla à celle de la jeune femme et il écarta sa culotte pour aller taquiner sa chaleur douce et trempée. Il glissa un doigt en elle tout en titillant son bouton de plaisir du bout du pouce. Quelques secondes plus tard elle jouit, interrompant leur baiser pour se cambrer de plaisir. Il ne lui laissa pas même une minute pour se remettre avant de la prendre dans ses bras et de la porter jusqu’au lit, où il l’allongea doucement.

Il termina de se déshabiller à la hâte et se glissa au-dessus d’elle. Une partie de lui était déjà tentée de s’enfouir en elle, mais cet instant était trop bon pour y couper court. Il fallait qu’il la savoure.

Il se força à ralentir, à prendre son temps, à profiter de chaque caresse et de chaque baiser. Il dégrafa son soutien-gorge et se redressa juste assez pour la regarder, allongée sous lui. Sa virilité durcit encore davantage, exploit qui semblait impossible, alors qu’elle effleurait son ventre.

– Tu es splendide, souffla-t-il en admirant sa poitrine. Une rose rose.

Aurora haussa un sourcil.

– Mmmh ?

– Il te faut un tatouage de rose rose sur le sein avec ça au milieu, dit-il.

Et il lécha son téton gauche. Puis il alla taquiner son autre sein en ajoutant :

– Et peut-être une ici aussi.

Il la trouvait profondément enivrante, et il voulait la saouler de plaisir. Il descendit lentement le long de son corps, la caressant du bout des doigts et des lèvres avant de baisser sa culotte et d’aller embrasser le tatouage de tournesol sur sa cuisse.

– Des suggestions de fleurs pour là en bas ? demanda-t-elle en jouant avec ses cheveux.

– Tout un jardin, répondit-il.

Il faudrait au moins ça pour rendre justice à son corps tentateur. En temps normal, il ne pratiquait pas de cunnilingus lors de ses aventures d’un soir. C’était trop intime ; une intimité qu’il prenait généralement soin d’éviter. L’intimité menait à l’attachement, et l’attachement à la souffrance. Il connaissait cette leçon par cœur. Mais avec elle, il était incapable de résister à la tentation. Il lui écarta les cuisses, embrassa à nouveau son tournesol et fit courir sa langue entre les lèvres trempées de son sexe, se délectant de son goût. Dans un coin de son esprit, une petite voix lui fit remarquer qu’une telle chose ne lui ressemblait pas, mais il l’ignora. Cette belle inconnue était trop délicieuse pour qu’il puisse lui résister, même si cette attraction le déstabilisait profondément.

– Hé, souffla-t-elle en lui tirant doucement les cheveux. Je suis là.

Il recula à contrecœur mais elle le surprit en lui attrapant les épaules avant d’inverser leur position. Il n’aurait sans doute eu aucun mal à la repousser s’il l’avait voulu, mais pourquoi résister à une femme qui voulait être au-dessus ? Elle l’embrassa de nouveau en se frottant à lui, ses seins pressés contre son torse. Elle lui mordilla les tétons avant de descendre lentement, puis elle glissa sa queue dans sa bouche et le suça avidement. Il trouvait ses caresses délectables, mais devait se faire violence pour ne pas jouir dans sa bouche. Ce n’était pas comme ça qu’il voulait que cette nuit se termine.

– Votre surnom vous va comme un gant, Capitaine Sexy, dit-elle.

Puis elle fit courir sa langue le long de son manche. Il avait besoin de s’enfouir en elle tout de suite, aussi tendit-il la main pour récupérer le préservatif posé sur la table de nuit. Elle le lui prit, et le glissa lentement sur sa verge avant de se redresser. Elle s’empala sur lui, et il sentit sa féminité se resserrer autour de son sexe. Ils se mirent à se mouvoir ensemble, comme s’ils savaient instinctivement ce que l’autre voulait, ce dont ils avaient besoin.

Il aurait voulu qu’elle le chevauche pour toujours, aussi repoussa-t-il l’inévitable aussi longtemps que possible. Ils ralentirent le rythme jusqu’à ce qu’il ne puisse plus se contrôler. Agrippé à ses hanches, il lui donna un profond coup de rein et la sentit jouir autour de sa masculinité un instant à peine avant que son propre orgasme ne le submerge. Elle s’écroula sur lui. Tous deux haletaient et il lui caressa le dos, incapable d’arrêter de la toucher.

Lorsque la brume de son plaisir se dissipa, il fut un instant tenté de déroger à sa propre règle en passant la nuit avec elle. Leur étreinte avait été délectable. Tournesol était sûre d’elle et généreuse. Elle ne lui demandait rien, mais il y avait chez elle quelque chose qui lui donnait envie de donner, encore et encore.

Jackson sentit une nouvelle vague de désir le traverser. L’opportunité de remettre le couvert, ou de battre en retraite. Il savait ce dont il avait envie, mais s’obligea néanmoins à s’écarter doucement d’elle. Son corps désirait explorer l’alchimie qui régnait entre eux jusqu’au petit matin, mais cela aurait été trop risqué. Il se força donc à se relever et prit son pantalon pour se rhabiller. Il sentit le regard de la jeune femme lui brûler la peau, mais elle ne dit pas le moindre mot jusqu’à ce qu’il mette ses chaussures.

– On dirait que tu ne vas pas rester pour profiter du lit moelleux.

Ce n’était pas une question. Mais elle ne lui demandait rien non plus. Elle se contentait de faire une observation. Cela lui plaisait.

Il se pencha au-dessus du lit pour l’embrasser.

– Toi, profites-en.

Puis il lui effleura les seins.

– Une rose rose, juste là.

Elle rit.

– Je m’en souviendrai. Salut, Capitaine Sexy.

Il dut se faire violence pour sortir de la chambre. Une fois dans l’ascenseur, il fut convaincu d’avoir fait le bon choix. Le choix qui correspondait le mieux à son mode de vie ainsi qu’à ses besoins mais bon sang, ce qu’il aurait voulu pouvoir retourner auprès