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Les Couleurs de l’âme
Les Couleurs de l’âme
Les Couleurs de l’âme
Livre électronique239 pages2 heures

Les Couleurs de l’âme

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À propos de ce livre électronique

Elle est née à la rue ; il est né pour diriger...

Idella ne porte que ce nom dans le monde glamour de la musique. Sa voix sensuelle a envoûté des millions de personnes, ses albums sont disque de platine, et elle est d’une discrétion légendaire. Cependant, la version d’elle-même qui l’anime vraiment porte un autre nom... Dallas. C’est un assassin recruté pour éliminer les pires criminels au monde.

Le cheikh Tarek Saif-Ad-Din comprend que le pouvoir et l’argent peuvent corrompre. C’est son travail d’assurer la sécurité de son peuple, de son pays et de sa famille, la famille royale. Pendant une attaque qui le laisse aux portes de la mort, il jure entendre la voix d’une ‘amirat khurafiat alsahra’, une princesse fée du désert.

Aider un prince blessé ne faisait pas partie du plan. Sa cible : les insurgés. Sa mission : les empêcher à tout prix de prendre le contrôle de la plus grande production de puces électroniques au monde. Même si le premier et le deuxième fils devaient mourir, un autre membre de la lignée royale deviendrait héritier et le pays retrouverait sa stabilité. Pourtant, elle ne peut se résoudre à laisser Tarek mourir.

Prise dans une danse dangereuse entre deux identités, Idella doit décider si elle peut suffisamment faire confiance à Tarek pour lui révéler qui elle est réellement : une chanteuse, un assassin, et la femme qui l’aime. Si elle ne le peut pas, cette mission pourrait bien être la dernière dans tous les sens du terme.

**Si vous aimez la romance dans le style de Nalini Singh, de Christine Feehan, de J.R. Ward, d’Ilona Andrews, de Patricia Briggs, de Dianne Duvall, de Grace Goodwin et de Laurell K. Hamilton, lisez les nombreuses séries de l’auteur de renommée internationale, best-seller du NYT et de USAT, S.E. Smith ! Des aventures excitantes, de la romance torride et des personnages emblématiques lui ont gagné des légions de fans. Plus de DEUX MILLIONS de livres vendus !

LangueFrançais
ÉditeurS.E. Smith
Date de sortie9 juil. 2024
ISBN9781963823172
Les Couleurs de l’âme
Auteur

S.E. Smith

S.E. Smith is a New York Times, USA TODAY, International, and Award-Winning Bestselling author of science fiction, romance, fantasy, paranormal, and contemporary works for adults, young adults, and children. She enjoys writing a wide variety of genres that pull her readers into worlds that take them away.

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    Aperçu du livre

    Les Couleurs de l’âme - S.E. Smith

    Chapitre Un

    Aljibal Alsawda’

    (Montagnes noires de Jawahir) :

    — Il faut qu’on y aille. On n’a pas le temps de le sauver, s’impatienta Raja.

    Il tira sur son bras et parcourut les alentours d’un regard méfiant.

    — Il faut que j’arrête l’hémorragie. Si je ne fais rien, il mourra, rétorqua calmement Dallas.

    Elle posa son fusil de précision à côté d’elle sur le sol en pierre dur et sec recouvert de sable.

    — Alors il mourra. Les gardes royaux sont morts. On va perdre nos cibles dans les montagnes si on ne part pas maintenant !

    Dallas jeta un coup d’œil à la colline escarpée. Une vague de regret l’envahit. Elle avait envoyé un message pour prévenir de l’attaque, mais il était arrivé trop tard et ils avaient été trop loin pour rejoindre le convoi avant que cela ne commence. La pluie de balles avait cessé quelques minutes plus tôt, laissant un désert imbibé de sang et jonché de morts.

    Elle baissa les yeux vers l’homme à peine conscient. Sa détermination redoubla tandis qu’elle dégainait son couteau de l’étui à sa taille. Elle savait de qui il s’agissait : le cheikh Tarek, deuxième fils du roi Melik et de la reine Ihab Saif-Ad-Din de Jawahir. Leurs officiers traitants considéreraient sa mort comme un dommage collatéral. Même la capture du prince héritier, le cheikh Qadir, ne les concernait pas. Raja et Dallas étaient ici pour éliminer Colin et Anderson Coldhouse.

    Leur objectif était clair et ils avaient reçu l’ordre explicite de ne pas en dévier. Dallas savait qu’elle devrait abandonner Tarek à son sort, mais elle en était incapable. Elle l’avait déjà rencontré, dans son autre vie en tant qu’Idella.

    Elle se tourna vers Raja avec un froncement de sourcils impatient. Au diable les ordres ! Elle ferait tout son possible pour sauver Tarek.

    — Va me chercher le kit médical, ordonna-t-elle d’un ton qui ne souffrirait aucun refus.

    — Tu vas nous faire tuer, grommela Raja tout en se levant.

    Un sourire contrit courba ses lèvres quand Raja remonta à toute vitesse la pente raide pour récupérer le sac qu’elle avait perdu pendant le conflit. Malgré l’expression farouche de son coéquipier, elle savait que lui aussi serait ennuyé d’abandonner un homme blessé à son sort.

    Surtout si l’homme en question fait partie des gentils.

    Tarek était blanc comme un linge. Dallas se pencha au-dessus de son corps inerte et coupa sa chemise et son pantalon, à l’endroit où ils étaient imbibés de sang. Elle écarta les pans de tissus pour révéler ses blessures.

    Prenant un bandana propre dans le sac à sa taille, elle le coupa en deux et plia les morceaux en carrés avant de les poser sur les deux blessures par balle. Elle appliqua une pression constante tout en assurant à Tarek qu’il s’en sortirait, même si elle était presque certaine qu’il était trop dans les vapes pour l’entendre.

    Les deux blessures étaient sérieuses. Elle ignorait laquelle était la pire de celle en bas à gauche de son abdomen ou de celle à sa jambe. Toutes deux pouvaient être fatales si une artère ou un organe avait été touché. Par chance, le sang qui coulait de son ventre était rouge vif et non d’une couleur rubis plus profond. Cela lui redonna espoir, car visiblement aucun organe vital n’avait été endommagé.

    — Qadir…, balbutia faiblement Tarek. Q-que… ?

    — Il est en vie, dit-elle en nettoyant délicatement le sable sur sa joue.

    — Qui… êtes-vous ?

    Elle ne répondit rien et leva au contraire des yeux impatients vers le haut de la pente à la recherche de Raja. Un soupir soulagé lui échappa lorsqu’elle le vit revenir vers eux. Il lâcha le sac à côté d’elle, l’ouvrit et sortit leur trousse de secours.

    — Prépare l’intraveineuse de solution saline.

    Raja la regarda d’un air rebelle l’espace d’un instant avant d’obéir tout en jurant dans sa barbe. La majeure partie du matériel pouvait être identifié, mais elle s’assurait que ce n’était pas le cas de ce qu’elle utilisait. Son acte de compassion soudain ne révélerait pas leur identité à la famille royale de Jawahir.

    Raja inséra le tuyau dans la poche de solution saline, désinfecta d’une main experte un bout du bras de Tarek et planta l’aiguille dans sa veine. Dallas agrandit la déchirure de sa chemise noire afin qu’ils aient plus de place pour travailler.

    — C’est grave ? demanda Raja.

    — La balle n’est pas ressortie. On dirait qu’elle n’a touché aucun organe vital.

    — Laisse-moi regarder. Tu as raison. Tu t’occupes de celle-là pendant que je m’occupe de sa jambe.

    Elle hocha la tête. Si elle était douée pour effectuer des premiers soins avancés, Raja, lui, était capable de se transformer en chirurgien de terrain si les circonstances l’y poussaient. Il l’avait rafistolée plus d’une fois.

    — Ça va chier s’ils nous échappent. On a mis une semaine à remonter leur piste jusqu’ici. Ça va nous prendre combien de temps pour les retrouver, à ton avis ? grommela Raja sans cesser de travailler.

    — La ferme.

    Son partenaire la fusilla du regard, mais resta silencieux tandis qu’il injectait un sédatif léger dans l’intraveineuse.

    Tarek attrapa le poignet de Dallas. Même à moitié mort, il ne manquait pas de force.

    — Ne f-faites pas ça.

    — Trop tard. Vous nous remercierez plus tard.

    Elle sourit avant de se rappeler qu’il ne pourrait pas le voir derrière le tissu qui lui couvrait le visage, ne laissant que ses yeux de visibles. Elle avait retiré ses lunettes de soleil afin de pouvoir examiner ses blessures sans que rien n’altère sa vision.

    — Qui…, balbutia-t-il avant que sa tête ne roule sur le côté.

    — J’entends un hélicoptère qui approche, grogna Raja.

    Elle finit d’appliquer le bandage sur la jambe de Tarek.

    — Fini. Nettoyons tout ça et tirons-nous d’ici.

    Ce qu’ils avaient fait pour Tarek donnerait une plus grande chance aux infirmiers de le garder en vie jusqu’à leur arrivée à l’hôpital. Cette pensée la tranquillisa.

    — Tu te ramollis, dit Raja tandis qu’ils rangeaient leur matériel dans le sac à dos camouflage et ramassaient leurs armes.

    — Combien d’hommes je viens de tuer ? demanda-t-elle doucement.

    — La mission…

    — Il est impossible de savoir si Colin Coldhouse était avec le premier groupe qu’on a croisé, répliqua-t-elle.

    — Bon, très bien, c’est vrai, je n’ai pas vu Colin et on n’a jamais eu d’angle de tir dégagé sur Anderson. C’est effectivement difficile de tuer quelqu’un qu’on ne voit pas, admit-il à contrecœur.

    Sa concession fit tressaillir les lèvres de Dallas.

    — Les gardes de Tarek ?

    — J’ai vérifié. Aucun survivant, répondit-il calmement.

    Elle hocha la tête, chassa ses regrets et se mit en route. Ils contournèrent la pente en veillant à rester bas et près du couvert des rochers et de la végétation éparse jusqu’à ce qu’ils rejoignent la route et montent à bord de leurs véhicules tout-terrain électriques. Ils empruntèrent les chemins les moins visibles et, dix minutes plus tard, trouvèrent refuge dans une étroite grotte en hauteur de l’endroit où avait eu lieu l’attaque.

    L’œil vissé à la lunette de son fusil, Dallas vit la première vague de militaires royaux arriver.

    — On dirait qu’on va devoir attendre plus longtemps que ce que j’avais espéré, dit Raja.

    — Oui. Coldhouse va devoir attendre aussi… au moins jusqu’à ce qu’il fasse nuit.

    L’équipe médicale descendit en toute hâte la pente de la colline. Plusieurs minutes plus tard, ils en remontèrent avec Tarek sur une civière, et le hissèrent à bord de l’hélicoptère qui les attendait et qui décolla sans plus attendre. Elle le suivit des yeux jusqu’à ce qu’il disparaisse. Elle fit rouler ses épaules raides et inspira profondément alors que la tension s’apaisait légèrement.

    Elle remit le cache de la lunette, retira son filet de camouflage, puis recula et alla s’abriter dans l’ombre de la grotte. Presque immédiatement, la température chuta de plusieurs degrés.

    — Tiens, fit Raja en lui tendant une bouteille d’eau.

    Elle l’accepta et se détendit contre la paroi inégale de la grotte. Abaissant le tissu qui lui couvrait le visage, elle étancha sa soif, après quoi elle posa la bouteille à côté d’elle et pencha la tête en arrière. Elle ferma les yeux, l’ombre d’un sourire se dessinant sans qu’elle s’en rende compte sur ses lèvres tandis qu’elle revivait sa rencontre avec Tarek.

    Trois ans auparavant,

    Club Couleurs, New York City :

    Idella ressentit un picotement différent, plus puissant que ce qu’elle pouvait éprouver normalement lorsqu’elle se savait observée. C’était une star internationale et elle jouait sur scène avec un groupe de musiciens incroyable ; il allait de soi que tous les yeux étaient posés sur elle. Pourtant, un regard parmi tous les autres était… différent.

    Elle oscillait en rythme avec sa chanson et sa performance captait l’attention de toute la salle. Cela allait au-delà de sa voix. Son corps était également un chef-d’œuvre. Avec des escarpins argentés qui ajoutaient encore quelques centimètres à sa taille, elle mesurait un mètre quatre-vingt-trois. Sa robe à sequins argentée scintillante épousait son corps mince et laissait une épaule nue, formant un beau contraste avec sa peau acajou. La fente latérale s’arrêtait en haut de sa cuisse et dévoilait généreusement sa longue jambe. Sa minceur cachait des muscles fermes, ce qui signifiait que ses courbes étaient très bien définies.

    Grande, agile et vêtue comme elle l’était, c’était une femme d’une beauté à couper le souffle. Son public avait été sous le charme dès qu’elle était montée sur scène… mais au cours des dernières minutes, quelque chose avait changé. Elle avait presque la sensation d’être chassée. Le moindre de ses nerfs brûlait dans l’anticipation d’une rencontre dangereuse.

    Un geste précis de sa main alerta Raja. En quelques minutes, il connaîtrait l’histoire de chaque personne présente dans le bâtiment. Elle se tourna légèrement sur scène afin de parcourir la salle du regard.

    Sa voix était toujours chargée de l’émotion appropriée, son talent développé par des années d’entraînement l’y aidant, tandis que son attention s’arrêtait sur chaque table, assez longtemps pour que les personnes qui y étaient installées marquent une pause et le remarquent. Elle cataloguait chaque invité comme un ami ou un ennemi avant de passer au suivant.

    L’une des hôtesses conduisait un groupe à l’étage restauration. Les lèvres d’Idella se courbèrent quand elle vit la femme de petite taille au jean usé. Aimee Wheels était une énigme et une amie bienvenue au club. Elle porta ensuite son attention sur ses compagnons.

    Une onde de choc la traversa au moment où elle reconnut le premier et le deuxième des fils de la famille royale de Jawahir. Idella ne les avait jamais rencontrés personnellement, mais elle connaissait évidemment leur puissance et leur richesse, et elle savait qu’il y avait eu une tentative d’assassinat contre le cheikh Qadir une semaine plus tôt au Harris, dans le centre-ville. Aimee lui avait sauvé la vie.

    Elle nota le langage corporel du groupe. Il semblait qu’Aimee entretenait une relation amoureuse avec le cheikh Qadir, premier-né de la famille Saif-Ad-Din. Le cheikh Tarek les accompagnait. Les picotements brûlants qui la parcouraient s’intensifièrent à mesure qu’elle étudiait son beau visage et son corps mince, mais musclé. Un désir féminin la traversa, ce qui la surprit d’autant plus qu’elle était généralement immunisée à de telles réactions physiques.

    Elle savait que Tarek était membre du Cabinet et chef des renseignements de l’armée de Jawahir. Il était diplômé d’Oxford ainsi que de Princeton. Il avait également servi dans les forces spéciales de Jawahir.

    Elle se força à détourner les yeux de lui et finit le dernier couplet de la chanson. Des applaudissements retentirent et elle s’éloigna du micro, s’inclina, salua de la main et quitta la scène d’un mouvement gracieux.

    La raison de leur présence l’intriguait et elle se demandait quels genres de problèmes les frères royaux apporteraient à son sanctuaire. Une profonde ride de mécontentement lui barrant le front, Raja la rejoignit à l’instant où elle passa derrière le rideau.

    — Ils sont avec Aimee, l’apaisa-t-elle.

    — Tu sais qui on soupçonne d’être derrière l’attaque contre le cheikh Qadir, murmura-t-il.

    Elle posa sa paume sur l’écran de sécurité de son escalier en colimaçon privé et poussa la porte.

    — Alors c’est peut-être le bon moment pour obtenir de nouvelles informations, répondit-elle.

    Raja la suivit et ils commencèrent à gravir les marches, la porte se refermant sans un bruit derrière eux. Quand il toucha son bras, cependant, elle se tourna pour lui faire face. Alors qu’il était une marche en dessous d’elle, leurs yeux étaient au même niveau.

    Les tabloïdes affirmaient que Raja et Idella étaient amants. Rien n’était plus loin de la vérité. Il était son garde du corps, son ami et son partenaire dans la vie de l’ombre qu’elle menait. Il était le Hamlet à sa Dallas.

    Leur relation était née de la plus improbable des façons. Ils venaient d’endroits très différents, mais Harlem Jones avait recueilli des enfants aux quatre coins du monde, dont Raja et Idella. Ceux qui ne se brisaient pas pendant sa formation finissaient par accomplir de grandes choses. Ils devenaient sénateurs, pasteurs, artistes influents ; où que leurs dons les emmènent, Harlem veillait à ce qu’ils y arrivent. Leur « père » pouvait faire en sorte que n’importe quelle position ou n’importe quel contact lui soit bénéfique.

    Raja préférait prétendre qu’il n’était pas fait pour diriger, mais Idella savait qu’il ne pourrait pas fuir son passé indéfiniment. À certains égards, la petite enfance de son partenaire avait été bien plus tragique que la sienne ; il avait eu plus à perdre.

    — Sois prudente, l’avertit-il doucement.

    Elle lui adressa un petit sourire.

    — Toujours.

    Ils se séparèrent, Idella émergea au premier étage et Raja retourna au rez-de-chaussée. Idella remit en place le rideau décoratif qui camouflait la porte et sortit de l’alcôve peu profonde, demandant un verre de zinfandel blanc à une serveuse qui passait. Elle salua chaleureusement les dîneurs émerveillés de rencontrer la Idella.

    — Merci, Karly, murmura-t-elle à la serveuse, qui lui apporta le verre de vin.

    Tarek était assis seul. Un coup d’œil rapide lui apprit qu’Aimee et Qadir se dirigeaient vers la piste de danse et que les gardes du corps royaux se séparaient pour protéger les deux frères. Idella reporta son attention sur Tarek et leurs regards se croisèrent.

    Ses joues la brûlèrent et Idella aurait juré sentir une nuée de papillons dans son ventre. L’intensité du désir qu’elle lut dans le regard de Tarek lui donna presque envie de baisser les yeux pour voir si elle avait toujours sa robe. À la place, sans rompre le contact visuel, elle s’approcha de sa table et se glissa gracieusement sur l’un des sièges vides, un sourire aux lèvres.

    — Bienvenue à mon club, cheikh Saif-Ad-Din, salua-t-elle.

    Surpris, il cilla.

    — Idella, murmura-t-il. Appelez-moi Tarek, je vous en prie.

    La façon dont il prononça son nom déclencha une onde de désir inattendue en elle. L’avertissement de Raja lui revint en mémoire.

    Au cours de sa vie, elle avait rencontré bon nombre des hommes parmi les plus séduisants du monde, et ils l’avaient désirée.

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