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Des femmes à l’honneur: Portraits de femmes inspirantes sous le regard du poète
Des femmes à l’honneur: Portraits de femmes inspirantes sous le regard du poète
Des femmes à l’honneur: Portraits de femmes inspirantes sous le regard du poète
Livre électronique353 pages2 heures

Des femmes à l’honneur: Portraits de femmes inspirantes sous le regard du poète

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À propos de ce livre électronique

L’auteure rend par ces récits un hommage vibrant à des femmes inspirantes à travers une approche unique et novatrice. Chacun d’entre eux est empreint de détermination et de résilience face à l’adversité, tout en rayonnant d’optimisme et d’espoir. Qu’elles soient lauréates du prix Nobel, sportives de haut niveau, entrepreneures ou artistes, ces femmes extraordinaires tracent des voies étoilées pour la jeune génération.


À PROPOS L'AUTRICE

"Des femmes à l’honneur – portraits de femmes inspirantes sous le regard du poète" est le troisième ouvrage de Mireille Germa. En retraçant des histoires hétéroclites et hors du commun, elle souhaite porter un message d’espérance à tous ceux qui parcourront ces pages. Sa volonté est que chacun(e) puisse trouver l’inspiration dans ces textes à la fois poétiques et profonds.
LangueFrançais
Date de sortie9 avr. 2024
ISBN9791042224820
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    Aperçu du livre

    Des femmes à l’honneur - Mireille Germa

    Note de l’auteure

    Elle s’appelait Phillis, du nom du bateau qui l’avait amenée, et Wheatley du nom du marchand qui l’avait achetée. Née au Sénégal (vers 1753), les négriers la mettent en vente à Boston. À treize ans, elle écrivait déjà des poèmes dans une langue qui n’était pas la sienne. Personne ne croyait qu’elle en était l’auteure. À l’âge de vingt ans, Phillis a été interrogée par un tribunal de dix-huit hommes éclairés en robes et perruques. Elle devait réciter des textes de Virgile, Milton et quelques passages de la Bible et elle devait aussi jurer que les poèmes qu’elle avait écrits n’étaient pas plagiés… C’était une femme, elle était noire, elle était déportée et elle était poète. Philips Wheatley a été la première écrivain(e) afro-américain(e) à publier un livre aux États-Unis.

    Extrait de l’Étudiant Guinéen.

    Surnommée la mère de la littérature afro-américaine, elle est considérée comme une grande figure de leur histoire au même titre que Marthin Luther King ou Rosa Park.

    À l’heure où la lutte contre les discriminations sexistes implique des combats portant notamment sur l’accès à certaines fonctions par les femmes, les disparités salariales, les phénomènes de harcèlement, il m’a paru important de dédier ma poésie à quelques femmes mises volontairement à l’honneur… Utile, pour la jeune génération, de consacrer un ouvrage à des femmes modèles qui montrent que rien n’est jamais impossible. Je souhaiterais cultiver la curiosité et changer le regard du lecteur, inspirer des parcours professionnels et accompagner le changement de notre société. Qu’il puisse prendre plaisir à lire une ou deux lectures, par-ci par-là, par doses homéopathiques comme on goûte un breuvage dopant… J’ai eu beaucoup de plaisir à sculpter, travailler, buriner, vers après vers, ces portraits de femmes inspirantes, car je crois en la puissance des mots qui peuvent éveiller les consciences et véhiculer des récits dans la mémoire collective.

    La poésie a cet avantage de pouvoir plonger le lecteur, par « petits bouts » dans un bain d’émotions, inspirant et revigorant, pour déguster toute la force qui émane de la singularité de ces personnes, un peu comme on saupoudre de sucre un plat de fraises… Amis lecteurs et lectrices, si je puis vous donner un conseil, ce serait de ne surtout pas lire en une seule fois ces portraits, les uns à la file des autres, mais de faire sciemment quelques pauses entre les textes et les femmes de cet ouvrage… le temps que l’esprit s’évade et prenne toute la dimension de ces carrières, parfois réellement époustouflantes.

    Mais avant tout, il convient que je m’explique sur le choix de ces femmes, parmi tant d’autres, tout aussi méritantes et exemplaires.

    Je voulais essentiellement aborder des exemples de trajectoires exceptionnelles dans des domaines aussi divers que le sport, les sciences, les arts, etc., sous l’angle de la poésie pour montrer qu’il n’y a pas de domaines interdits aux femmes. Mais aussi donner de la visibilité à des femmes talentueuses que rien ne prédisposait à ces métiers, parfois hors du commun, celles qui partaient avec un handicap ou celles confrontées à des obstacles importants pour s’épanouir pleinement et tracer leur route.

    Tant de femmes courageuses ont surmonté bien des obstacles, parmi elles, citons pêle-mêle :

    Retour dans l’Hexagone où Léa France Gourdji, dite Françoise Giroud, journaliste, écrivaine et femme politique française, œuvra pour promouvoir des mesures en faveur des femmes, notamment pour lutter contre les discriminations.

    Bien sûr, il y a bien d’autres femmes connues du public au parcours exemplaire sur lesquelles j’aurais pu également porter mon choix de poétesse…

    Parmi ces femmes méritantes et célèbres, citons :

    Je ne souhaitais pas non plus mettre sous les feux des projecteurs des « executive women », entrepreneures qui jouissent également déjà d’une large aura dans les sphères professionnelles en tant que leaders économiques, telles que Mercedes Erra, fondatrice de BETC et Présidente exécutive de Havas Worldwide (qui porte aussi une casquette de mère de famille nombreuse), ou Angélique Gérard, Directrice de la Relation Client du Groupe Iliad (Free & Free Mobile), et bien d’autres encore, comme Agathe Monpays, récemment nommée Directrice générale de Leroy Merlin France à 28 ans (et diplômée de l’école de management IESEG Business School… comme ma fille).

    Une vingtaine de profils remarquables sont mis à l’honneur également par StartHer dans son classement des femmes à suivre dans la « tech ». L’ambition de ce classement est de faire la part belle à des entrepreneures, chercheuses, investisseuses, professeures ou encore responsables et directrices d’entreprises à succès qui peuvent tout simplement être moins visibles. D’ailleurs, depuis 2020, le nombre de femmes à suivre a doublé, preuve que l’écosystème semble prendre le bon chemin en ce qui conserve la diversité.

    Parmi elles :

    J’aurais pu tout aussi dresser le portrait de Christine Lagarde, Directrice générale du FMI (première femme à occuper ce poste), puis Présidente de la Banque Centrale Européenne (BCE), là aussi, à nouveau première femme à diriger la plus importante institution de la zone euro, créée en 1998… mais pas que ! Saviez-vous qu’elle avait été vice-championne de France de natation ? Et qu’elle a été la première femme non américaine à occuper le poste de Présidente du Comité exécutif mondial du célèbre cabinet d’avocats américain Baker & McKenzie ? Mais également la première femme à occuper le poste de ministre d’un pays du G8 ! Elle fut nommée meilleure ministre de l’Économie en Europe par le Financial Times en 2009, rien que ça !

    En 2019, Forbes la nomme deuxième du classement des « 100 femmes les plus puissantes au monde ». Elle a prouvé tout au long de sa carrière que la réussite ainsi que les postes à haute responsabilité ne sont pas uniquement réservés à des hommes.

    Petit clin d’œil également à une amie d’enfance de ma sœur aînée, Odile Renaud-Basso, énarque, actuelle Présidente de la BERD et ancienne directrice du Trésor qui, après quelques années à la Cour des comptes, œuvre dans l’ombre avec professionnalisme, humilité et… sans grand tapage médiatique.

    J’aurais pu également consacrer un texte à Laura Flessel, 18 fois championne de France, sextuple championne du monde, quintuple médaillée olympique dans le domaine de l’escrime, devenue ministre des Sports.

    Ne pouvant toutes les nommer, ces quelques lignes leur sont, néanmoins, dédiées.

    De même, j’ai volontairement exclu d’office le monde des actrices de cinéma ou mannequins dans l’univers de la mode, qui jouissent déjà d’une notoriété internationale.

    Non, l’idée qui a prévalu à l’écriture de cet ouvrage était de faire connaître des « métiers-passions » de femmes combattantes qui font bouger les lignes.

    Cet ouvrage est un hommage aux femmes qui ouvrent des brèches dans la société, à l’instar de George Sand (Aurore Dupin, baronne Dudevant par mariage), figure résolument libre et féministe du dix-neuvième siècle, au look androgyne, habillée en homme et qui était en avance sur son temps. Une des premières femmes publiques combattantes.

    Pensez donc, il y a tout juste 10 ans seulement, les femmes ont officiellement obtenu le droit de porter un pantalon. C’était le 31 janvier 2013 !

    Ce que j’ai souhaité, par ces portraits hétéroclites, c’est de mettre en lumière des femmes qui auraient pu être ordinaires, mais qui, à un moment de leur vie, ont eu un destin extraordinaire… Un patchwork de différents univers de femmes inspirantes aux destinées exceptionnelles et qui peuvent donner l’exemple, en montrant que rien n’est jamais inaccessible pour celles qui en font le choix. À celles, donc, qui ouvrent de nouveaux horizons, à celles qui doivent souvent surmonter sans relâche les difficultés quotidiennes pour concilier vie familiale et activités professionnelles…

    Et comme chacun le sait, « choisir, c’est renoncer », il m’a bien fallu limiter le nombre de portraits ainsi brossés.

    Certaines sont connues bien évidemment, d’autres ne le sont pas (ou pas encore). Il m’a plu de composer cette mosaïque de portraits, pour ne pas les oublier…

    Souvent, fruit de rencontres lors d’évènements spécifiques, d’interventions en conférences, ou bien de lectures de leur biographie, elles m’ont marquée par leur charisme, leur éloquence et leur parcours atypique et parfois bousculant les idées reçues. Pour certaines, je me suis permis d’utiliser la première personne du singulier en imaginant être « dans la peau du personnage ».

    La plupart sont mes contemporaines, mais pas toutes.

    Par ailleurs, en prenant délibérément le parti d’écrire des textes courts sous forme de poésies, je voulais ne garder que l’essentiel de ces femmes qui, je l’espère, seront indulgentes et me le pardonneront. La poésie demeure, en effet, un genre majeur de la littérature. Elle nous parle autrement, véhiculant des émotions avec une certaine liberté artistique dans ce monde très formaté dans lequel nous vivons. Je pense que la poésie peut transporter le lecteur dans une autre dimension et rendre accessible des mini-biographies autrement que dans des livres spécialisés consacrés à telle ou telle personnalité.

    J’ai volontairement agrémenté mes textes de quelques compléments biographiques, principalement tirés de Wikipédia. De même, la lecture des deux ouvrages d’Annick Cojean Je ne serai pas arrivée là si… et Nous ne serions pas arrivées là si… (éditions Grasset Le Monde) m’a fourni quelques compléments sur trois ou quatre portraits de femmes que j’avais choisis.

    Ponctué de citations à l’esprit résolument positif, ce livre se veut être une œuvre vivante et stimulante… Chaque réussite commence avec la volonté d’essayer, disait l’une d’entre elles. Elles prouvent ainsi qu’elles peuvent faire aussi bien que les hommes dans des domaines où on ne les attendait pas.

    Elles symbolisent les valeurs de la réussite, du courage et de la ténacité. Femmes exemplaires et engagées, aux destins si singuliers, qui marquent les esprits, forment notre histoire commune et méritent notre profond respect.

    Ces textes sont plus que des poèmes, ils sont instants d’espoirs.

    Je vous laisse, à présent, les (re) découvrir au travers de ces poésies dans ce livre feel good qui pourrait avoir vocation, pourquoi pas, à aider chacun et chacune à construire des possibles dans un monde en transformation.

    Mais auparavant, et volontairement en début d’ouvrage, je tiens ici à remercier chaleureusement Sylvie Préa que j’ai la chance de connaître, pour avoir accepté d’écrire quelques lignes introductives de ce livre.

    Ses anciennes fonctions de dirigeante dans le milieu financier particulièrement machiste, surtout à l’époque, et ses qualités humaines en tant que femme, trouvent sens dans ce choix. Elle a réussi à se hisser dans le « Top 60 » d’un Groupe du CAC 40 et, en tant qu’ancienne Directrice des Ressources Humaines habituée à sonder les compétences des uns et des autres pour recruter les meilleurs talents, ses mots donnent une résonance particulière à la lecture de ces parcours de vie exceptionnels. Et puis, pour ceux qui la connaissent, car elle est aussi très présente sur les réseaux sociaux, c’est un euphémisme de dire que Sylvie est naturellement une femme de charisme, dynamique, combative et à l’esprit toujours bienveillant.

    Merci, Sylvie, pour cela, je t’en suis très reconnaissante et je suis heureuse que tu trouves place dans cet ouvrage dédié aux femmes exceptionnelles !

    Un peu d’histoire

    Ou comment le 8 mars est devenu

    la Journée Internationale des Femmes…

    Commençons par un bref rappel historique.

    Au début du XXe siècle, des femmes de tous pays s’unissent pour défendre leurs droits. L’origine de cette journée s’ancre dans les luttes ouvrières et les nombreuses manifestations de femmes réclamant le droit de vote, de meilleures conditions de travail et l’égalité entre les hommes et les femmes, qui agitèrent l’Europe et le monde occidental, au début du XXe siècle.

    La création d’une Journée internationale des femmes est proposée pour la première fois en 1910, lors de la conférence internationale des femmes socialistes, par Clara Zetkin, et s’inscrit alors dans une perspective révolutionnaire. La date n’est tout d’abord pas fixée, et ce n’est qu’à partir de 1917, avec la grève des ouvrières de Saint-Pétersbourg, que la tradition du 8 mars se met en place.

    Après 1945, la Journée internationale des femmes devient une tradition dans le monde entier. Jusqu’à nos jours… La date est réinvestie avec le regain féministe des années 70.

    C’est en 1975, lors de l’Année internationale de la femme, que l’Organisation des Nations Unies a commencé a célébré la Journée internationale des droits des femmes le 8 mars.

    La « Journée internationale des femmes » est reconnue officiellement par les Nations Unies en 1977, puis en France en 1982.

    Le 8 mars est une journée de rassemblement à travers le monde et l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes et de leur participation à la vie politique et économique.

    Les Nations Unies définissent chaque année une thématique différente.

    Si plusieurs lois ont déjà permis des progrès considérables (loi Copé-Zimmermann adoptée en 2011, loi Rixain en 2021), 50 % des mères déclarent encore que la maternité a freiné leur carrière, et que leur salaire est inférieur de 22 % en moyenne à ceux des hommes, d’après l’édition 2022 de l’étude Femmes et hommes, l’égalité en question de l’Insee.

    Les barrières culturelles et professionnelles qui les empêchent d’accéder aux mêmes parcours et aux mêmes postes que les hommes devront être levées.

    ---

    Repères – quelques dates marquantes des Droits des femmes

    Une inconnue…

    Je ne suis ni banquière,

    Ni plume imaginaire ;

    Une mère de famille

    Aux idées qui fourmillent…

    Une modeste Muse

    Qui ne cherche pas d’excuse

    Pour transmettre des messages

    Au travers de ces pages.

    Qu’elles ne deviennent poussière,

    Mais entretiennent le mystère

    De ces femmes aux mille destins

    Qui nous montrent le chemin ;

    Celui qui nous élève

    Par la force qu’elles soulèvent,

    La puissance des exemples

    Qu’on admire et contemple.

    Au travers de ces modèles,

    Leur trajectoire interpelle.

    Elles ont su réaliser,

    Grâce

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