« J’AI RESSENTI LE BESOIN DE PASSER PAR LA FICTION »
Après avoir écrit plusieurs essais, seul ou en duo, pourquoi avoir privilégié la forme romanesque?
En tant que chercheur, je vis dans le temps de la raison analytique qui décortique, comprend, met en perspective, essaie d’expliquer les hommes et les sociétés à travers des concepts et des hypothèses. Après les, échange entre un père philosophe et sa fille partie rejoindre Daesh en Irak. Cela m’a permis, à travers les représentations et rencontres qui ont suivi (il y a eu une adaptation théâtrale), de réaliser le pouvoir de la fiction. Cela m’a donné le désir de continuer à en écrire. Avec , je suis revenu sur ce qu’on a appelé, en Occident, « le Printemps arabe ». Je me suis laissé le temps d’observer et de comprendre les cris de ceux qui réclamaient plus de justice et de libertés, et progressivement l’idée d’écrire un texte sur le sujet s’est imposée.
