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Innocent Blood
Innocent Blood
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Livre électronique252 pages5 heures

Innocent Blood

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À propos de ce livre électronique

INNOCENT BLOOD est un roman sociopolitique qui traite des sujets sur le terrorisme, les rebelles ( Boko Haram, Djihadistes, des gangsters, etc... dans les pays d'Afrique)


le manuscrit parle également du conflit politique qui a eu lieu en RCA, opp

LangueFrançais
Date de sortie29 sept. 2022
ISBN9789360492816
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    Aperçu du livre

    Innocent Blood - Erodias Tombou Sobjio

    Prologue

    Le XXIe siècle est une période de grandes ambiguïtés. De ce fait, les identités sociales à caractères agressifs sont construites par l’ensemble des politiques. Mieux, les conflits touchent à la fois l’individu et le groupe auquel il appartient. Dans ce contexte, les conflits ont pour leitmotiv la prise du pouvoir. Le peuple doit subir les attaques des bandes armées et exactions meurtrières. En proie à un désir de domination.

    A vrai dire quel que soit l’innocence de l’individu ce qui  prévaut c’est la réalisation d’une image qui débouche sur un pouvoir quelconque voire incertain. Cette production est une mise en rapport des tensions dans la partie de l’Afrique centrale avec un positionnement des belligérants illégaux et criminel.

    Une dynamique stratégie et socioculturelle s’y dégage dans les hautes sphères fondées sur des luttes politico-militaire que connaissent depuis plusieurs décennies le Cameroun, la république centrafricaine et le Tchad. Hier comme aujourd’hui, les  modes d’opérations traduisent le désordre politique présumant la maturation des phénomènes comme le Boko-Haram.

    La violence criminelle est perçue comme un mouvement sous la couverture du banditisme, viol, et discrimination sociale.  A l’intérieur des villages et communautés, les groupes d’hommes impérieux imposent aux familles et jeunes une sorte d’accoutumance à la peur. Les indicateur en matière d’insécurité, instabilité, traumatisme sont des empreintes marquées dans la vie des enfants, femmes et homme innocent. Laissant des séquelles qui vont influencer leurs évolutions.

    Je suis innocent Blood, ma responsabilité en tant que citoyen du monde n’est pas de susciter la haine. Je veux vous dire, je veux clamer mon silence, je veux faire entendre ma voix plus ouvertement. Pourquoi ? Certes personne n’a été capable de répondre efficacement aux problèmes des innocents. Nous avons des besoins. Ils sont prévues et toujours élever. J’en suis conscient. Pourtant, je revendique et aspire à la justice pour les miens. Les coupables de notre sang innocemment versé. Où sont-ils ? Nous les connaissons pour la plus part du temps. Ils partagent  notre quotidien. Les fantômes de nos blessures physiques et psychologiques.

    Un fleuve rouge traverse les frontières du continent. Aucune image de martyrs plutôt des victimes oubliées. J’œuvre pour l’aide humanitaire, je milite pour la sécurité, aux désarmements et à l’ordre public. Ne te fie pas à mon passé je suis un justicier à présent. Pour une repentance, une reconversion, je suis un enfant conciliateur, un homme de paix.

    Part 1

    L’eclosion

    "On est plus le fils de son époque que le fils de son père’’

    L

    a saison sèche annonçait son visage, les feuilles ternes craquetaient sur les branches. La supériorité des montagnes face aux collines, la forêt qui n’a besoin de rien mais sert à tous.  Or au temps des pluies, le soleil n’y est point et il laisse faire sa volonté. Les tempêtes s’en mêlent, l’orage et les éclaires foudroyants s’entrelacent à la partie. Tous ces univers, obéissent à un principe d’ordre, de différence et coexistence.

    La nature se qualifie ainsi de dissemblance au point de rendre mystérieuses ses actions. Tandis que, les hommes nous présentent l’amour, la compassion, le vivre-ensemble mais, ses qualités sont loin de leurs cœurs. La société se retrouve face à tous les maux, les tueries, les viols, l’esclavage que dire ? Les souffrances! Voilà à présent que chaque jour, nous assistons à des changements. Les choses vont de pire en pire pour certains, et de mieux en mieux pour d’autres.

    J’ai pensé que tout ceci était naturel que l’homme pouvait bouleverser l’ordre des choses, que le mal pouvait germer autant que le bien. Que la haine était acceptable tout comme la compassion. J’ai également fait allusion aux politiciens en croyant que leur philosophie était naturelle et qu’il avait le pouvoir même sur les vies. Je me posais des questions dans la soif de connaitre et de comprendre. Me voilà alors pris au piège du fait de ma curiosité.

    Je levai alors les yeux lorsque l’aube eut achevé sa course et la rosée cessée d’humidifier l’air, pris d’assaut par la colère des rayons ultra- violet du soleil. Je regardais la position du soleil à l’horizon, par rapport à moi, je vis qu’il était midi, alors, que je n’avais pas toujours  compris le monde, ni même ce qui se passait autour de moi. J’avançais et sous mes pieds était l’horreur, au passage des murs incendiés. Pris d’offensive, je voyais la mort entre les recoins du village de Moliko. La plupart des familles avait abandonné leurs résidences et plantations pour y revenir si et seulement si la situation se stabiliserait. L’inquiétude ainsi que l’insécurité, étaient de taille dans cette partie du pays. Cet endroit autrefois serein où le bonheur était observable malgré les difficultés.

    Femmes et enfants étaient abandonnés à leur sort, entre la peur d’être violé et enlevé. Les hommes ne savaient plus sur quoi compter, ils étaient forcés à rejoindre le camp rebelle ou être tués. Je me dirigeais vers la montagne quand le crépuscule fit enfin son approche et que les oiseux poursuivirent leur trajet dans ce ciel sombre, en direction de leurs nids. Le vent se mit à soufflé, mettant ainsi en mouvement les branches de ce vieil arbre placé entre une roche et un buisson. Mon corps prit froid, je me sentais pénétrer par l’atmosphère paisible. L’air que je respirais était pur et moins cajoleur.

    La chemise que je portais était légère et ne faisait aucun poids face au vent, mon pantalon était souple et leste, prit en difficulté par la température glaciale, il était 20h. Cette heure marquée par la cessation des activités dans le territoire. Tous êtres ailés, présents le jour  disparaissait à cet instant. Les lucioles et grillons accomplissaient leur parcours. Placé au pied de la montagne, je prolongeai  mes pas en accélérant la marche. Quelques heures après, j’étais parvenue au sommet de la montagne, l’une des plus hauts du continent, surnommé par les anciens : le char des dieux. Près de 4100 mètres de hauteur. De là, j’observais avec amertume mon pays, de ce chaos où il était plongé. Alors je m’interrogeais, sur ce trouble, ce terrorisme, cette soif de pouvoir et cette instabilité. Devant moi, était placée une roche qui avait affronté les vents et marées et malgré ces secousses elle est restée pareille. C’était ainsi le cœur des hommes qui se trouvaient au front de guerre.  Ils pouvaient tout craindre  mais, jamais la mort. Sur ce rocher je posais mon postérieur alors, devant moi s’offrit une belle vue, la terre de mes aïeuls. Toujours perplexe, plusieurs questions surgissent d’un coup alors que je manquai de patience. Sauf que jusqu’ici, je n’avais réussi à y trouver de réponses.

    Hélas ! Mon peuple, mes frères ! L’amour s’effrite dans les cœurs en laissant  haine et rancœur. Sans comprendre pourquoi le politique est obligé du pire pour atteindre son but, du sang innocent ne cessait de couler. C’étaient des victimes, qui ne figuraient jamais dans les accords, mais sont toutes à la première loge au moment des règlements de comptes. Alors, tout cela me vint à l’esprit et je manquais de qualités pour répondre de façon rationnelle et juste. Le bruit du silence me répondit.

    Quelques temps après, la lumière qui jaillissait était dorée au regard, elle était différente, particulière, rien à voir avec ses lumières des boites de nuit. Elle était plus naturelle mais plus énigmatique.  Je lui accordai plus d’attention et je me rendis compte que c’était la pleine lune dans toute sa splendeur. Je voyais la beauté du finement des astres  et tout ce qui s’y trouvait avait une particularité. J’admirai ces merveilles au point d’oublier le chagrin qui me traversait. Je me sentais pénétrer par le vent frais qui m’enchantait. Je posais le dos contre terre et j’y restais le regard contemplatif.  J’observais l’ordre, la tranquillité, la sérénité et l’équilibre qui régnait entre les astres et une question me vins à l’esprit, puis une autre… pourquoi le firmament est si loin ? Et s’il suffisait d’observer pour apprendre j’allais inviter les hommes à contempler le mouvement astral.

    Tout a commencé il y a quelques années, en 2016 quand un groupe d’avocat se déployait dans les rues de la ville, revendiquant l’égalité des droits et la décentralisation  qui selon eux étaient le gage de la liberté de notre Etat. Cette décente inscrivait le début d’une crise interminable causant des pertes en vie humaine et matérielle. Plus le temps passait, plus les choses prenaient d’autres formes, les crimes devenait insupportables et affreux, l’horreur renaissait entre les lieux. Après, on assistait aux enlèvements et à l’exécution des hommes politiques, à la décapitation des partisans des courants de pensée différents. Nous assistons à la déscolarisation des jeunes écoliers juste après les fermetures inattendues des écoles. Le trouble était semé dans tout le territoire et plus principalement dans cette zone dite anglophone du pays.

    Je me souviens encore de ce fameux jour où malgré les instabilités nous avons  décidé d’aller suivre les cours.  Ô les menaces qui sévissaient ! Ce matin-là, avant le dernier chant du coq nous étions tous présents à l’établissement où allait se dérouler les enseignements. Les cours débutaient dès le moment où l’enseignant accédait dans la salle de classe. Tout était calme et la leçon se dispensait sans gêne dans la sérénité et l’harmonie. Je ne me souviens plus exactement de la leçon de ce jour mais je vois juste repasser en image la bonne humeur qui était présente à travers nos échanges, ce cours paraissait bien comique et l’enseignante ne cessait de sourire à chaque fois qu’il prenait des tournures risibles. Chaque fois qu’elle marquait un temps de silence, elle souriait. Face à elle nous étions émus et émerveillés par la leçon. Dehors, il faisait déjà beau temps le soleil avait fait son apparition. Moineaux, pigeons et corbeaux défilaient dans le ciel tous dans la joie d’un jour nouveau.

    Entre les quatre murs qui nous entouraient, des rayons vifs traversaient les petits trous de la toiture. Quelques minutes après,  nous ressentions la chaleur qui montait de plus en plus  et la salle de classe perdait sa sérénité. Elle devenait bruyante entre les chahuts et la température en dessus des 30°.  L’enseignante laissait faire et les camarades se mirent à bavarder et papoter. L’ambiance était assez déstressant mais j’étais là assise perdue par l’actualité angoissante de mon pays. - Ah Matilde ! Pourquoi ce tempérament ? Qu’ya-t-il au juste ? M’interrogeait Claude mon compagnon. -  je te trouve perturbée et distraite, alors, parle. 

    Je me retrouvais de nouveau seule après que Claude était retourné à sa place. Me laissant ainsi dans ma subjectivité. De l’autre côté, à l’extrême gauche de la salle, sur la dernière rangée, en face était positionner la table de l’enseignante, elle était assise et toute indifférente de ce qui se passait dans la salle, la seule chose qui l’intéressait était ce registre posé devant elle , en y faisant couler l’encre pour remplir les normes pédagogiques. Pendant ce temps, nous autres attendîmes dans l’impatience qu’elle marque enfin le point de la journée.

    Je n’allais pas bien, ni dans mon corps ni dans mon esprit. Je m’allongeais tête sur table et fut frapper par une fatigue terrible qui m’emportait tout droite entre les bras de Morphée.  ‘’ Quand l’éléphant trébuche, ce sont les fourmis qui en pâtissent’’ Matilde !! Matilde !! C’étaient des cris, des pleurs dans toute la salle, à peine plongée dans mon sommeil, aussitôt je fus réveiller par des voix qui hurlent. Claude criait mon nom en me tapotant l’épaule. Lorsque je fus complètement lucide, je levais le regard et je vis Claude en larme tant dis que les autres camarades émettaient d’avantage de cris, la panique y était. L’enseignante était couchée à plat vendre dans une mare rouge, de son cou jaillissait du sang. Aussitôt je baladais mon regard dans l’impatience de connaitre ce qui se passait. Je remarquais des hommes vêtus de noir et  munis de masques qui leurs couvraient le visage, laissant visible seuls les yeux, les narines et la bouche. Chacun détenait des armes, et des poignards. Ils nous ordonnèrent de garder le silence. Pendant ce temps, un autre sortait de sa poche un téléphone portable et mettait en marche la camera -avant et se mît à filmer toute la scène. Un autre par contre tenait les grenades, l’un d’eux s’avançait et nous demandait de se débarrasser de nos effets. Il récupéra et entassa dans un coin isolé de la salle d’où il y déversa l’essence et mît le feu. Pendant que nous observions nos documents scolaires succombés aux flammes, certains d’entre  nous ne supportaient plus l’effroi et se mirent à pleurer de nouveaux. 

    Un autre prit la parole, tout furieux, nous ordonna une seconde fois. Mais cette fois- ci c’était pour que nous nous débarrassions de nos vêtements. Après avoir enflammé nos effets, nous restâmes nus. Pendant que nous étions tous apeurés, mon ami Claude lui refusait d’obtempérer. Voulant résister à ses assaillants, il fut décapité. J’étais sans consolation voyant mon meilleur ami tué de sang-froid.  Malgré les avertissements, je ne puis m’empêcher de crier. Et si j’avais sur, avant ce proverbe africaine qui dire ‘’on embrasse une main que l’on peut mordre’’ peut être j’aurai réfléchir deux fois avant de tenter le pire.

    Cependant, je laissais ma douleur et mes émotions prendre le dessus sur mes forces et ma raison. Je tentais le pire et j’allais entrer tout droit dans la gueule du loup. Je courais vers l’un des assaillants et je m’accrochais entre ses jambes en le pinçant de toutes mes forces. Il tenta de se débarrasser de moi, alors, entre mes deux mâchoires, je le mordis avec une rage féroce tenant sa chair entre mes dents, je ne souhaitais pas la relâcher. Le sort qui m’attendait, je l’avais avant prémédité, je savais qu’après cet acte il n’allait pas me laisser la vie sauve. Je savais que  j’allais mourir comme les autres révoltés avant moi. L’homme tout en colère, sortie de son sac un long poignard, du haut il le dirigeait sur mon cou. C’était la fin, mes camarades se mettaient à crier en suppliant de m’épargner la vie mais l’homme était concentré dans son forfait. Quand je ressentis la larme du poignard se glisser sur ma chair, je ne fis plus rien, je fermais les yeux et je me préparais psychologiquement à ce qui m’attendait car, ‘’ quiconque taquine un nid de guêpes, doit savoir courir’’  Dans ce silence, j’entendis une voix rauque surgit dans l’air sec qui me pénétrait. C’était le chef de la bande qui ordonnait  à l’homme qui me tenait à mort de me laisser la vie sauve :

    « C’est une courageuse, elle nous sera plus utile vivante que morte, allez relâchez-la et veiller à ce qu’elle ne s’échappe pas. »

    Ce qui venait de se passé était difficile à cerner, sauver d’une mort pour une autre. Les minutes qui suivirent, ils laissèrent filer mes camarades tous nus dans la nature. La sortie étant étroite, d’aucuns se marchaient dessus. Je vis un autre arrosée l’établissement des produits toxiques et combustibles, ensuite il jeta une tige d’allumette et tout l’établissement allait en lambeau. Face à ce sinistre,  j’étais sous le joug de ces mercenaires. Désorientée, choquée, meurtrie, j’observais les murs de mon école s’écroulés dans les flammes, mes camarades divagants dans tous les sens, dignité et avenir perdus. Pour quel but ? Ô humanité ! Quel déshonore ! Que dire de cette cruauté ? Le corps de mon enseignante consumé. Claude mutilé comme une chèvre. L’odeur qui se dégageait des flammes et la fumée me suffoquaient. Que deviendrai-je entre les mains de ces brigands sans foi ni loi ? Le ciel et la terre, tout l’univers visible et invisible allait bientôt être témoin de ce qui allait suivre. Des choses dont  je manquais le courage d’y penser.

    Parlant en pidjin, une langue populaire de la communauté. Certainement c’était une façon de me dissuader. L’un s’approcha de moi et me banda les yeux, j’essayais de crier, mais je ne pouvais plus, car ma bouche également était couverte. J’étouffais, mon corps souffrait, mon esprit rempli de tristesse, la peine était tout en moi.

    - Bro let’s go. Reprenait l’un  d’une voix grave, pendant que je me débattais, l’autre me posa sur son épaule gauche, aucun moyen de crier ni même de connaitre ou on m’emmenait alors, j’agitais mes jambe de toutes mes force. Malheureusement pour moi, tous mes efforts furent vains,  car celui qui me tenait avait une force incroyable, ce qui fait que mes agitations le laissèrent indifférent. On continuait à marcher. Le seul bruit qui me  parvenait aux oreilles était celui du vent. Mes forces me quittaient, je devenais faible, à un moment donné il me posa par terre et  ôta  mes bandes. L’un s’approcha de moi et m’amena de force dans une cabane.

    Je regardais autour de moi et je voyais les ténèbres, je vivais l’enfer. La pièce était sombre et des odeurs nauséabondes s’en dégageaient, je ne supportais plus. J’éprouvais du dégoût et je me mise à vomir.  Plus je vomissais, plus je devenais faible. La natte qui était posée au sol constituait mon lit,  je me couchais dessus c’était inconfortable. Je n’arrivais pas à trouver le sommeil, j’étais terrifiée par tout ce qui m’arrivait. Quelques temps après, je ne parvenais toujours pas à dormir, partagée entre la peur et la douleur. De l’extérieur, j’entendis des coups de feu et des cris implorant.  J’étais curieuse de savoir ce qui se passait à l’extérieur des murs, je me levais de ma natte et  je regardais discrètement à l’extérieur.

    J’apercevais des hommes enchainés sur des poteaux. C’étaient des hommes politiques, les journalistes et certains hommes du gouvernement enlevés par ces rebelles. Tous ceux susceptibles d’avoir des informations sur les affaires de l’Etat alors furent interrogés. Pour ceux qui n’acquiesçaient pas étaient ensuite exécutés après tortures. C’était horrible je voyais comment ils étaient découper comme des morceaux de viande, je les voyais supplier, hurler  jusqu’au  dernier souffle.

    La mort était des nôtres, je ressentais les larmes couler de mes yeux et une frayeur terrible me gagnait je retournais me coucher sur ma natte. Ma douleur devenait insupportable, je frissonnais et d’un coup je fus pris par les vertiges. Pendant que j’étais allongée, trois hommes entrèrent dans ma cabane. Ils se jetèrent sur moi. J’essayais de crier mais personne ne pouvait venir à mon secours. Rouée de coups, le poids de ces hommes était insupportable au final ils gagnaient sur moi. Je fus violée cette nuit-là, la douleur était odieuse car j’étais encore vierge, je fus violement déflorer chacun après l’autre jusqu’à ce que je perde connaissance. Le lendemain matin au réveil je remarquais du sang qui coulaient de mon organe génital, j’avais des blessures et j’avais du mal à me mettre sur les deux pieds.

    Quelques jours après, c’était encore des coups de feu à l’extérieur, cette fois- ci le bruit fut fort. J’entendis les hélicoptères sillonnés dans le ciel. Posés ils envoyaient un énorme courant d’air qui balayait les tentes. Des fumigènes, des grenades, des coups de feu retentissaient. Tout cela polluait l’espace. Recroquevillée dans un coin du mur, l’esprit horrifié, je pensai au pire.  Après plusieurs coups de tirs, le silence revenait dans le camp. Allongée, je souffrais de mes maux, dans l’incapacité de me lever et voir ce qui se passait à extérieur. À un moment donné, deux hommes en uniforme militaire, entrèrent dans ma cabane.

    -Oh mon Dieu qu’est- ce qu’ils t’ont fait ?

    Quand j’entendis ces paroles, l’espoir renaquit  en moi et je fus remplie d’émotion et déversais des larmes. Le militaire me demanda par la suite de ne plus rien craindre, de me calmer et que la situation était sous contrôle. Il me

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