Libre d'être soi: Découvrez votre chemin d'amour et de vérité

Par Robert Savoie, Johann Gauthier, Anick Lapratte et 11 de plus

De concert avec Robert Savoie et Johann Gauthier, douze collaborateurs ont uni leurs forces pour vous offrir des récits poignants de libération. À ces histoires s’ajoutent celles de trente-six participants au programme Freedom qui vous racontent leur expérience de vie dans l’espoir de vous inspirer à vous défaire de vos chaînes pour vous exprimer librement.

En nous autorisant à être libres et vrais, en toute simplicité, nous nous ouvrons à de nouvelles expériences d’expression et de créativité pour réaliser nos rêves les plus chers. Nous élevant ainsi en conscience, nous cessons de réagir aux circonstances de la vie et mettons fin à des cycles récurrents de souffrance pour dès lors accomplir ce qui auparavant nous semblait impossible à réaliser.

Cessez de saboter votre vie et partez à la découverte de votre propre chemin d’amour et de vérité. Osez vous montrer sous votre vrai jour et vous accorder le bonheur durable que vous cherchez peut-être depuis trop longtemps. Ce bonheur est en vous et n’attend que votre bon vouloir pour s’exprimer au grand jour.

• Langue: Français
• Éditeur: Performance Édition
• Date de sortie: 3 avr. 2024
• ISBN: 9782925096641

Robert Savoie

ROBERT SAVOIE a un parcours unique. Il a su surmonter de grandes épreuves, notamment le très éprouvant assassinat de son père. La vie lui a lancé de nombreux défis qui ont fait de lui le coach de vie pleine conscience qu’il est depuis 30 ans. Avec près de 4000 conférences à son actif, il rejoint des milliers de gens aux quatre coins de la francophonie mondiale. Auteur de plusieurs livres à succès, il offre également de multiples programmes de transformation en ligne.

Aperçu du livre

Remerciements

Merci à tous les collaborateurs qui ont cru en ce projet.

Merci aussi à toutes les personnes de cœur qui ont offert leurs témoignages.

Merci à Marie-Josée Blanchard, présidente et éditrice de Performance Édition, ainsi qu’à son équipe, sans qui ce livre n’aurait jamais vu le jour.

Enfin, merci à vous, lecteur, pour votre engagement dans le processus de découverte de votre chemin d’amour et de vérité.

Tous les profits tirés de la vente du présent livre seront versés à la Fondation de l’hôpital Sainte-Justine de Montréal, plus particulièrement au Fonds Espoir Joanna Comtois en vue de financer la recherche sur les cancers qui touchent les enfants et les adolescents.

À propos des collaborateurs

Anick Lapratte, grande passionnée de neurosciences, œuvre dans le domaine du mieux-être depuis plus de 20 ans. Titulaire d’un baccalauréat en enseignement, animatrice à la télé, chroniqueuse à la radio, auteure, coach certifiée de l’Institut des neurosciences appliquées et conférencière à succès, elle a expliqué le fonctionnement du cerveau à plus de 4200 participants à la reprogrammation du cerveau pour une vie meilleure.

www.anicklapratte.com

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Louis-Philippe Gagnon a exercé différents métiers dans la vingtaine. Il a passé plus de 15 ans à consommer diverses substances avant de s’engager sur le chemin de sa vérité. Aujourd’hui coach certifié en PNL, il accompagne l’humain dans la découverte de soi. C’est dans l’amour et la transparence qu’il se livre à vous ici.

www.facebook.com/CoachxLP www.louisphilippegagnon.ca

Virginie Chastel organise des événements en ligne et en personne (Sommets, Bundle, Festival) à l’intention des entrepreneurs de cœur. Intervieweuse passionnée, elle a fondé l’Agence des pépites, grâce à laquelle elle accompagne les entrepreneurs qui souhaitent transmettre des messages en ligne de façon naturelle et authentique au moyen de vidéos choc.

www.virginiechastel.fr

Sophie Lion est coach d’affaires pour femmes entrepreneures, conférencière, auteure et fondatrice du Sommet en ligne Innovante Women. Sa mission : « impacter » et inspirer plus de 100 000 femmes à développer une entreprise profitable. Franco-américaine, elle partage son expérience d’entrepreneuriat et d’investissement immobilier pour aider les femmes à relier entreprise, abondance, spiritualité et unicité.

www.sophielion.fr

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Boris Lesimple est gestionnaire des rivières de Bordeaux (France) et créateur du balado Enthousiasme. Passionné de rivière et de nature, membre de l’équipe de France de rafting, Boris aime transposer sa pratique sportive au contact de l’eau pour la mettre au service de sa recherche spirituelle.

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Cindy D’Auteuil est coach et stratège d’affaires depuis plus de 15 ans. Elle est reconnue pour sa volonté sincère de contribuer au succès, au leadership et à l’autonomie financière des femmes entrepreneures. En 2021, elle a été finaliste au prestigieux prix Femmes d’affaires du Québec dans la catégorie Organisation engagée – Impact féminin.

www.cindydauteuil.com

Nathalie Gilbert est une coach holistique qui se spécialise dans la suppression des blocages émotionnels. Elle cumule plus de 33 ans d’expérience en relation d’aide. À ce jour, elle a accompagné de nombreuses personnes à identifier les causes de leurs maux afin de faciliter leur processus de guérison en toute conscience.

nathaliegilbert.com

Mélanie Paul, femme ilnue, conférencière, entrepreneure et formatrice, travaille depuis plus de 20 ans à broder des liens entre nos nations. Son parcours lui a permis de réconcilier ses mocassins et ses talons hauts afin d’accompagner des centaines d’entrepreneurs dans la transition vers un leadership plus conscient basé sur l’approche holistique autochtone.

www.melaniepaul.com

Daniel Blouin a été tour à tour producteur de disques, cofondateur de Mercure Communication et organisateur du hockey sur étang à Lac-Beauport et du tournoi Boot Camp à l’intention des athlètes de la Ligue nationale de hockey. Il a également été chroniqueur au Journal de Québec et animateur à la télévision. Auteur des livres Sorties de zone, Entrées de zone et Salomon le saumon, il est coach et conférencier international.

www.danielblouin.com

Caroline Bergeron est entrepreneure à succès, artiste peintre internationale, conférencière, auteure, facilitatrice de consolidation d’équipe en entreprise, coach et mentor. Elle guide les gens dans la découverte de leur unicité afin qu’ils deviennent les artisans de leur vie. Sa mission : faire une différence significative et positive dans la vie de ceux qui croisent sa route.

Aroartiste.com

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Karine Thibeault, coach du bonheur qui se dévoue auprès des mères, se passionne pour la croissance personnelle. Forte de ses diverses expériences, elle aide les mères à se donner la priorité et à embrasser le bonheur afin de propager la joie au sein de leur famille. Sa mission : transformer le monde, une mère à la fois.

www.simplementmaman.ca

Karl Roussel est coach d’affaires expert en inspiration d’achat (vente et croissance). Il accompagne de nombreux entrepreneurs à travers le monde à maximi$€r leur potentiel, à multiplier leurs talents et à les propulser au niveau suivant. Pour le suivre : @karlroussel sur toutes les plateformes de réseautage social.

karlroussel.com

Avant-propos

Ne cherchez pas à être libre, car vous l’êtes déjà. Dépouillez-vous plutôt de tout ce qui vous empêche d’être qui vous êtes.

– Johann Gauthier

Vous êtes invité à partir à la découverte d’un chemin d’amour et de vérité, lumineux et pavé d’or. Il arrive que nous avancions en pensant que nous parcourons le chemin de la vie et que nous en voyions même la preuve dans les biens que nous possédons qui, croyons-nous, confirme que nous sommes des êtres humains à part entière.

Dans cette posture, nous vivons bien entendu largement à côté de nous-mêmes, persuadés que nous sommes au cœur de l’expérience humaine qui consiste à être libre d’être soi. Le chemin d’amour et de vérité est invisible à l’œil nu. Il requiert cependant que nous franchissions quelques pas essentiels pour y marcher en tout temps, dont une bonne connaissance de soi ainsi qu’une liberté d’être soi-même en tout temps.

Sur votre chemin d’amour et de vérité se trouve le pouvoir de vous choisir pour être libre et authentique en tous lieux et en toutes circonstances. Pour se sentir libre et heureux, l’être humain a pris l’habitude de courir après des résultats et de rechercher des preuves tangibles qu’il est au bon endroit. Cela est en partie dû au fait que nous nous sommes conditionnés à payer nos factures, à sortir nos ordures et à vivre par pilote automatique. Nous nous attirons ce genre de vie lorsque nous manquons à nos responsabilités envers nous-mêmes, ce qui nous empêche d’être maîtres de notre vie et nous coupe de notre génie créateur.

Il est normal de sentir parfois que nous subissons la vie. Dans ces moments, nous avons le sentiment d’être victimes des circonstances. Ce chemin, si chaotique qu’il soit, est nécessaire. C’est en fait la façon par excellence d’apprendre, ce qui nous fait dire que tomber est humain, mais se relever est divin.

Une des transformations essentielles pour fouler le chemin de l’amour et de la vérité réside dans l’amour que nous nous offrons. Nous prenons ainsi conscience que la lumière de notre âme est réellement divine parce que plus grande que nous. Pour propager cette lumière et notre grandeur d’être, nous devons cependant nous défaire des pensées limitantes auxquelles nous adhérons, bien souvent à notre insu, et qui nous confinent à une existence restreinte.

Nous devons renoncer à lutter contre la vie, sachant qu’elle est toujours prête à nous soutenir lorsque nous écoutons ce qu’elle cherche à créer à travers nous. Ce faisant, nous nous ouvrons à quelque chose de bien plus grand que nous, et le champ des possibles s’élargit. Dans cet espace, nous devenons qui nous sommes vraiment, ce que nous avons toujours été, mais que, pour diverses raisons, nous n’avons pas osé être. Le courage consiste à assumer pleinement qui nous sommes en ce moment même.

S’il est une pratique particulièrement puissante pour faire briller notre lumière et donner vie à notre génie créateur, c’est d’agir à partir d’une intention pure de faire le bien. Dans cette zone lumineuse, nous sommes capables de façonner la vie à notre image et de nous attirer des expériences qui nous feront constamment grandir. À cette fin, nous sommes appelés à nous dépouiller afin de devenir qui nous sommes vraiment. Dans ce dépouillement, nous allons lâcher prise sur ce qui ne nous sert plus, sur ce qui nous garde petits.

Sur le chemin de l’amour et de la vérité, il est possible que nous rencontrions des saboteurs de rêves. Accueillons-les avec bienveillance, sans les juger et sans nous perdre dans des questions inutiles qui nous éloignent de notre chemin. Dotés de libre arbitre, nous avons le pouvoir de choisir et de créer. Or, si des gens cherchent à projeter sur nous leurs peurs et leurs doutes, nous pouvons passer notre chemin sans leur prêter attention.

La société nous enseigne à être hyper performants, coupés de nos émotions ou à l’inverse à faire preuve de sensibilité et à chercher à sauver le monde. L’équilibre, lui, nous confère le pouvoir de marcher sur notre chemin en mettant les émotions et sentiments du cœur au service de l’esprit. La tête dirige, le cœur propulse !

Les émotions refoulées nous empêcheront toujours d’avancer dans la clarté, la créativité et la constance. Vous avez en vous l’intuition et l’imagination qui savent vous mener à une vie sereine et épanouie, pour peu que vous osiez être qui vous êtes dans votre unicité. Osez reconnaître que vous êtes doté de talents qui n’attendent que votre bon vouloir pour s’exprimer.

Vous tenez entre vos mains un livre qui rassemble cinquante puissants témoignages de libération et d’espoir, qui ont tous pour but de vous amener à mieux vous voir et à mieux vous connaître.

De belles prises de conscience vous attendent sur ce chemin, de celles qui vous permettront d’exprimer ce qui est là en ce moment. Vous comprendrez alors que vous n’avez plus à vous prouver que vous êtes quelqu’un de valable puisque vous l’êtes déjà en raison de votre unicité.

Vous n’avez plus non plus à chercher le courage de vous réaliser alors que vous possédez déjà le courage de vous transformer parce que c’est un choix que vous faites sciemment, conscient qu’il n’y a pas de lumière sans ombre.

Vous êtes le changement que vous attendez. Vous avancerez désormais en toute conscience sur votre chemin d’amour et de vérité, celui qui vous revient de droit. Ce faisant, vous n’aurez plus à faire des détours comme ceux que vous avez peut-être faits jusqu’à maintenant pour en arriver à quelque chose qui vous convient plus ou moins. Vous irez droit au but, abandonnant en chemin les mensonges et les prétentions que l’on vous a fait croire et que vous avez pris pour des vérités.

La lumière et la vérité triomphent de tout.

Chapitre 1

Le refoulement émotionnel : le mode de vie le plus répandu

ROBERT SAVOIE

Aujourd’hui est le premier jour du reste de MA vie !

– Robert Savoie

Saviez-vous que tout au long de mon développement, durant ma petite enfance, j’aurais été en droit de recevoir, de ceux qui ont pris soin de moi, un miroir juste et aimant pour pouvoir construire une image intérieure juste et aimante de moi-même ? « Je te vois, je vois qui tu es, j’entends ta peine, ta colère ou ta joie, tu es très bien comme tu es et je t’aime. » J’ai été plutôt emprisonné dans une cellule sans miroir dans lequel me voir et être vu. 

Être vu, entendu, reconnu et aimé des adultes qui nous entourent permet à l’enfant de construire la perception qu’il a de lui-même pour ne pas rester emprisonné dans un confinement émotionnel. Mais évidemment, comme vous vous en doutez, ce ne fut pas toujours le cas, ni pour moi ni pour plusieurs d’entre nous. J’ai plutôt envie de dire que j’ai trop souvent reçu des miroirs dénigrants et déformants, du genre « Cesse de pleurer, reste tranquille, tu es agaçant ». Ces miroirs m’ont renvoyé un bien piètre et triste reflet de moi-même.

C’est de cette image de soi dont je veux vous parler parce qu’aujourd’hui adulte, je peux faire le choix de tourner mon regard vers moi pour regarder ce que je porte intérieurement. J’ai ce pouvoir d’ouvrir la porte de ma cellule et d’en sortir. Inversement, je peux aussi choisir de nier, dénigrer, juger et rejeter le fardeau de mon passé, et rester prisonnier de mon confinement émotionnel. J’ai le pouvoir d’entretenir une image de honte que je cache derrière un personnage que j’ai construit pour survivre. Ça a fonctionné, je le sais, j’ai survécu des années dans ma prison.

Mais ce que j’observe dans ma vie et dans celle de plusieurs personnes que j’accompagne, c’est que lorsque j’ose m’arrêter, lorsque j’ose regarder et prendre conscience du poids que je traîne, lorsque je m’ouvre pour m’accueillir comme un bon parent, un bon témoin aimant, j’entends : « Je te vois, je vois qui tu es, j’entends ta peine, ta colère ou ta joie. Tu es très bien comme tu es et je t’aime. » L’image que j’ai de moi prend alors une autre couleur, et je commence à me donner ce dont j’ai besoin, je sors de mon confinement émotionnel et je deviens l’homme que je suis réellement.

Ce n’est pas de la magie. C’est un processus d’évolution qui commence par la relation à soi. J’ai besoin d’apprendre à être en relation avec moi-même si je veux être bien en relation avec les autres.

Le déconfinement émotionnel commence par la relation à soi pour sortir enfin de sa prison

Nous sommes des êtres de relation, c’est clair. Nous avons besoin d’entretenir des relations pour notre santé mentale, émotionnelle et spirituelle. Nous naissons en relation, nous nous développons par la relation, nous apprenons en relation, nous nous construisons et nous nous détruisons à travers les relations. La relation est le lieu de nos plus grands plaisirs et de nos plus grandes souffrances.

Ma capacité à être en relation avec les autres est directement proportionnelle à ma capacité à être en relation avec moi-même. Si je suis en guerre avec moi-même, il se peut fort bien que je me retrouve en guerre avec les autres. Si j’ai tendance à me juger sévèrement, il est possible que je juge facilement et sévèrement les autres. Si je nie mes émotions, que je refoule ce que je ressens, j’aurai sûrement de la difficulté à composer avec les émotions des autres. Dans ce cas, il me sera difficile de départager ce qui m’appartient de ce qui appartient à l’autre, je serai facilement emporté par des réactions défensives malsaines qui enveniment, perturbent et brisent rapidement la relation. C’est ce en quoi consiste la guerre dans nos relations.

Cependant, c’est en apprenant à être à l’écoute de ce que je vis, en prenant conscience de ma prison intérieure, de mon fonctionnement défensif et surtout en reconnaissant que je confine ma vulnérabilité que je pourrai en venir à m’ouvrir à l’autre. Les murs de ma cellule sont faits de béton renforcé de tiges de métal et il me semble parfois que je n’ai pas le droit d’en sortir. J’ai l’impression de marcher sur la pointe des pieds. On dit que c’est le chemin le moins fréquenté. Même si parfois il me semble être un chemin de plus en plus fréquenté, je sais que nous sommes encore une minorité à oser suivre le chemin de la vérité par la connaissance de soi pour enfin nous sentir libérés.

La relation avec soi, c’est être conscient de ce que je vis. C’est aussi le ressentir et le reconnaître. C’est accueillir, arrêter de nier, abattre les barrières, ouvrir les portes de ma cellule, enlever son armure. Admettre que j’ai construit ma propre prison pour ne pas ressentir ma vérité. La relation avec soi, c’est accepter qui je suis et ce que je ressens, c’est accepter l’histoire de ma vie avec ses blessures qui me font toujours mal. Nous en avons tous. J’ai été blessé, et ma souffrance, n’ayant été ni exprimée ni accueillie, est restée enfouie au fond de mon cachot.

Pour cacher et nier ma souffrance, je construis un personnage de survie qui contrôle, domine et manipule mon entourage. La personne que je suis reste seule, emprisonnée derrière sa souffrance, abandonnée et en détresse devant la crainte que je n’arrive pas à m’en sortir. Quand je ne panse pas mes blessures, elles s’incrustent dans mes cellules et me tuent. Par la relation à soi, je peux transformer cette souffrance en la reconnaissant, en l’exprimant, en l’acceptant et en la libérant de ma sentence trop souvent jugée sévèrement. Nous avons besoin de sortir une fois pour toutes de notre confinement émotionnel.

Chez l’être humain, tout est interrelié, tout se tient, il n’y a pas de division, nous sommes un tout composé de différentes facettes. Je décortique et je sépare pour mieux comprendre sur le plan rationnel, mais j’apprends à m’accepter comme un tout.

Ce que vous vivez était présent en vous avant même votre confinement

J’ai le pouvoir de rester accroché en écoutant les nouvelles à la télé, à la radio, que j’entends tous les jours, que c’est la faute des autres ce qui se passe actuellement. Nous pouvons continuer à blâmer le gouvernement pour le confinement physique qui paralyse l’être humain d’une lourdeur émotionnelle par le stress, l’angoisse, l’anxiété, l’insécurité éveillée chez la majorité des êtres humains. J’ai le pouvoir d’oser le changement, pour sortir de ma prison émotionnelle.

Vous connaissez l’histoire de l’huître et de la perle ? La perle naît d’un minuscule grain de sable qui entre par hasard au cœur de l’huître et qui la blesse et la fait souffrir de tout son être. Elle se met donc à s’en occuper en le couvrant de nacre, une fine couche à la fois. Tranquillement, elle transforme cet irritant qui la blesse en une magnifique perle. Elle transforme sa souffrance en un trésor précieux.

Je peux développer la relation avec moi-même, c’est ma façon de nacrer tranquillement mes blessures jusqu’à en faire un trésor au cœur de ma vulnérabilité. Tout comme l’huître ne pourra jamais se débarrasser du grain de sable, je ne pourrai jamais effacer mes blessures du passé. J’ai toutefois le pouvoir, maintenant, d’en faire une richesse intérieure par ma conscience, mon acceptation et mon pardon.

La souffrance fait partie de la vie. C’est une réalité que je me dois d’apprivoiser et d’accepter. Il est illusoire de croire que je peux ne plus souffrir. Comme parent, j’ai beaucoup plus intérêt à enseigner à mes enfants de quelle façon composer avec la souffrance que de vouloir leur éviter de souffrir. Pour ce faire, j’ai moi-même besoin de me réconcilier avec ma souffrance.

Comment faire alors pour me réconcilier avec ma souffrance puisque j’ai justement tout mis en place pour la fuir et éviter de la ressentir ? Comment descendre dans les profondeurs de mon être, qui me font si peur ? Car ce chemin, je ne le connais pas.

J’observe comment, pour plusieurs, le premier pas vers soi est souvent d’oser exprimer ce qu’ils vivent intérieurement. Sortir du silence, ouvrir la porte, oser dire, dépasser le jugement, la culpabilité et la honte de soi, et surtout être entendu et accueilli, procure un profond sentiment de libération. Les groupes de soutien savent créer une ambiance qui favorise cette ouverture de soi.

Je sais aussi que, ce qui m’aide à explorer ma souffrance et à récupérer mon pouvoir à partir de ma vulnérabilité, c’est de comprendre rationnellement ce que je vis. J’ai besoin de ma force rationnelle dans cette exploration. J’ai besoin de comprendre pour apaiser mon esprit. J’ai besoin d’ouvrir la porte de ma rationalité pour me sécuriser et explorer mon univers irrationnel, ma société intérieure. J’ai besoin de mettre des mots sur ce que je vis pour me l’approprier.

Comprendre et expliquer apaise, sécurise et ouvre à l’acceptation de soi. La prise de conscience et l’acceptation servent de nacre pour transformer l’irritant en trésor. Ma vulnérabilité devient ma force. Mettre des mots sur mes malaises intérieurs, c’est humain et naturel, c’est prendre cette vulnérabilité et la regarder sous différents angles. Je nomme, j’identifie, je décortique pour comprendre rationnellement, pour l’approprier, m’accepter et m’aimer.

La valeur que je m’accorde

Reconnaître ma propre valeur est un pas essentiel pour augmenter mon estime personnelle. En tant qu’être humain unique, j’ai une valeur non pas pour ce que je fais, mais pour ce que je suis. C’est pourquoi la connaissance de mes forces et de mes limites est essentielle au développement de l’estime et l’amour de soi.

Afin d’augmenter mon sentiment d’avoir une valeur, j’ai besoin de reconnaître mes qualités et mes limites, d’être réaliste dans mon évaluation de moi-même, de m’accepter et de m’apprécier comme je suis.

 Reconnaître mes bons côtés de l’être exceptionnel que je suis.

Tenir compte de ma bonne volonté. Je suis un être divin. J’ai été choisi pour vivre l’expérience terrestre.

Découvrir les aspects qui sont intéressants en moi et les faire connaître à l’autre pour inspirer et briller. J’en ai le droit.

Reconnaître que je suis digne d’être aimé pour ce que je suis en restant authentique, vulnérable à mes ressentis.

Me traiter comme je traiterais mon meilleur ami, me faire plaisir.

Nous sommes vivants et nous avons droit à ce qu’il y a de mieux, de bon et de bien en en ce monde.

Les peurs enfouies dans les cellules de l’être

Les peurs font beaucoup de ravage quand elles ne sont pas entendues et accueillies, car derrière chaque peur se cache un désir non satisfait ou un besoin fondamental non comblé. Notre esprit rationnel plonge alors dans notre passé pour y retrouver une blessure infligée ou un personnage que nous avons fabriqué de toutes pièces.

C’est à ce moment que se font les ravages, la peur refoulée empêchant l’être humain de vivre pleinement sa vie. Il reste prisonnier, engourdi et anesthésié au fond de sa cellule. La peur occupe toute la place et ralentit son évolution. La peur est le contraire de l’amour. Nous ne pouvons faire l’expérience de l’amour si nous vivons dans la peur, c’est l’un ou l’autre.

Dès qu’une personne cesse de s’aimer, la peur l’envahit. Cette peur est directement liée au personnage de l’insécurité. Voici une liste de plusieurs des peurs qui peuvent vous habiter. Examinez-les avec attention afin de déterminer lesquelles se sont réfugiées en vous. Observez ces peurs, voyez ce qu’elles vous font faire ou, au contraire, ce qu’elles vous empêchent d’accomplir, puis accueillez-les pour mieux les vaincre.

Les peurs

La peur du rejet 

La peur de décevoir 

La peur de perdre l’autre 

La peur de perdre sa liberté

La peur de s’engager 

La peur de blesser

La peur de perdre sa réputation

La peur d’être envahi

La peur d’être méchant

La peur d’être malheureux

La peur de la colère

La peur d’être incompris

La peur du oui

La peur d’être dominé

La peur de faire souffrir 

La peur de se tromper

La peur d’être possédé

La peur de donner 

La peur de ne pas être à la hauteur

La peur du conflit

La peur d’être seul

La peur de l’abandon

La peur de la mort

La peur de la critique

La peur du ridicule

La peur d’être jugé

La peur de déplaire

La peur de déranger

La peur de souffrir

La peur de s’affirmer

La peur du changement

La peur du non

La peur de perdre le contrôle

La peur de recevoir

La peur de l’échec

La peur de l’émotion

La peur d’avoir peur

Il est normal d’avoir peur devant un danger ou une menace. Quand j’avais cinq ans, j’ai voulu traverser la rue sur ma bicyclette sans regarder s’il venait des voitures. Une voiture a freiné juste devant moi dans un crissement de pneu assourdissant et le conducteur en est sorti, hors de lui, pour me crier des bêtises. J’ai eu extrêmement peur, et le conducteur aussi, par le fait même.

C’est extraordinaire ce que le corps humain peut faire dans des moments de danger alors qu’une force inexplicable nous habite. Un phénomène se produit dans notre corps, nos glandes surrénales produisent de l’adrénaline, hormone qui a la capacité de puiser dans nos réserves de glucose imprégnées dans nos tissus et notre foie, ce qui nous donne l’énergie nécessaire pour affronter le danger, décupler notre force physique et rester en alerte. Devant un danger réel, nous devenons vigilants. Nous faisons des choses que nous ne pourrions pas faire en temps normal. La peur devient alors utile pour affronter le danger.

La plupart de nos peurs ne sont pas fondées. Environ 98 % de nos peurs sont issues de notre imaginaire. Le corps ne fait pas la différence entre une peur réelle et une peur imaginaire. Le cerveau détectant une peur, il transmet un signal aux glandes surrénales pour qu’elles produisent l’adrénaline nécessaire pour l’affronter. Imaginez-vous toute l’énergie que dépense notre corps s’il transmet constamment des messages de peur à notre cerveau ?