Quand les sombres nuages persistent

Par Vincent Thibault

Il nous arrive à tous de connaître des moments difficiles : des périodes de stress intense, de douloureuses remises en question, des accumulations de petits tracas ou même de véritables épisodes dépressifs. Les aléas sont une composante toute naturelle de la vie ; nous sommes humains et il nous arrive de galérer.

Mais le bonheur est bien un droit, qui n'est pas l'apanage d'une poignée de gens en apparence souriants. C'est un état que l'on peut tous cultiver, en dépit des calamités, des émotions difficiles à gérer, des peurs, de la maladie, des petites et grandes obsessions.

Le présent ouvrage, à la façon d'une lettre ouverte, est un véritable plaidoyer. C'est une incitation à apprécier pleinement le potentiel que renferme la vie, toute vie, et à changer de perspective. Et c'est sur un ton amical - parfois juste assez taquin - que sont écrits ces quelques mots d'encouragement.

• Langue: Français
• Éditeur: De Mortagne
• Date de sortie: 29 mai 2014
• ISBN: 9782896623808

Vincent Thibault

Vincent Thibault is a writer. He is the cofounder of the Académie québécoise d'art du déplacement (Quebec Parkour Academy) and the first Quebecer to be a certified instructor in the discipline, in which he has trained in France and the United States. He is in close contact with some of the world authorities in Parkour, also called Freerunning. He is the author of a two colletions of short stories, two novels, and two books on philosophy and spirituality.

Aperçu du livre

Vincent Thibault

Quand les sombres nuages persistent

Conseils du cœur à ceux qui vivent des moments difficiles

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Notice biographique

L’auteur a d’abord été libraire et professeur d’arts martiaux, avant de se consacrer presque exclusivement au travail spirituel et à l’écriture. Proche étudiant de maîtres tibétains, voyageur amusé et défenseur de ce qu’il conviendrait d’appeler « l’optimisme éclairé », il touche à des genres littéraires variés.

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Graines d’éveil, préface de Claire Pimparé,

éditions Un monde différent, 2007

(parution Europe et Afrique francophone : mars 2008).

Source de bonheurs et de bienfaits,

préface de Jean-Marie Lapointe,

éditions Un monde différent, 2009.

Le secret fardeau de Munch,

ou Les mémoires de Jehan le Poivreclair,

éditions de Courberon, collection « Litote », 2009.

La pureté, suivi de Le promeneur, nouvelles et récits japonais,

éditions du Septentrion, collection « Hamac », 2010.

Les mémoires du Dr Wilkinson,

nouvelles policières,

à paraître aux éditions de la Pleine Lune.

Édition

Les Éditions de Mortagne

Case postale 116

Boucherville (Québec)

J4B 5E6

Distribution

Tél. : [phone]

Téléc. : 450 655-6092

Courriel : [e-mail]

Tous droits réservés

Les Éditions de Mortagne

© Ottawa 2010

Dépôt légal

Bibliothèque et Archives Canada

Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Bibliothèque Nationale de France

1er trimestre 2010

Conversion au format ePub : Studio C1C4

ISBN : 978-2-89074-934-4

ISBN ePub : 978-2-89662-380-8

Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide au développement de l’industrie de l’édition (PADIÉ) et celle du gouvernement du Québec par l’entremise de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) pour nos activités d’édition. Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC.

Membre de l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL)

Que tous les êtres connaissent le bonheur véritable et ses causes,

Que tous soient libérés de la souffrance et de ses causes véritables,

Que tous demeurent dans une confiance

tranquille, dans une grande joie ;

Et dans une parfaite équanimité, libres d’attachement pour les proches,

De préjugés, d’indifférence et d’aversion pour les autres.

Puisse ce livre être utile au plus grand nombre.

REMERCIEMENTS

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Je livre toute ma reconnaissance à mes maîtres principaux, Lama Lobsang Samten et Vajradhara, Geshe Lobsang Tenpa Rinpoche (Tcheu Dorje), ainsi qu’à Sa Sainteté le XIVe Dalai-Lama, Avalokiteshvara Tenzin Gyatso, et aux autres maîtres dont j’ai pu recevoir des enseignements.

Mes remerciements également à Marie-Claire Borgo, Chloé Poitras, Caroline et Sandy Pellerin, et à toute l’équipe des Éditions de Mortagne pour leur enthousiasme, leur amitié, leur patience. À Michel Ferron pour sa compréhension. À tous ceux et celles qui ont contribué d’une facon ou d’une autre, consciemment ou non, à ce projet de livre, notamment Matthieu Ricard, Jason Simard, Valérie Dickson, Sandra Dufour, Christian Racine, Anne Potvin et Daniel Massé, Rémi Tremblay, mes parents Mary-Andrée et Jacques, mon frère Julien.

Un merci tout spécial à Francine Ruel.

Préface

Je ne connais pas beaucoup Vincent Thibault. Je connais un peu le jeune auteur mais surtout ses écrits.

La première fois que je me suis penchée sur son travail, c’est au moment où j’ai parcouru Source de bonheurs et de bienfaits, petite introduction au bouddhisme puisque quelques semaines plus tard nous participions tous les deux, lors du dernier Salon du livre de Montréal, à une table ronde qui avait pour thème :

« Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ? »

J’avais alors très hâte de l’entendre sur le sujet, car sa petite introduction au bouddhisme m’avait énormément plu. Lorsque, pour la première fois, j’ai rencontré Vincent Thibault, j’ai d’abord été étonnée par son jeune âge. Je me questionnais sérieusement à savoir comment un si jeune homme pouvait écrire avec une telle sagesse.

Et puis, j’ai su en croisant ses yeux que le bonheur, le vrai, celui qui ne vient pas des accumulations de petits plaisirs futiles de la vie, des possessions matérielles, des promotions professionnelles, j’ai su qu’il le vivait réellement ce bonheur après lequel nous courrons tous.

Je sais maintenant, pour avoir parcouru ses écrits, et pour avoir entendu ses propos, que Vincent Thibault est une vieille âme. Je ne sais pas plus son âge véritable, mais je sais que je pourrais être sa mère. La mère d’une vieille âme qui en connaît beaucoup sur la vie, sur l’humain, sur l’esprit. Beaucoup plus que moi, qui cherche et tâtonne depuis bien des années.

Avec Quand les sombres nuages persistent, tout semble tout à coup si simple, si limpide. Est-ce parce que je suis prête à entendre les propos de ce jeune philosophe ? Est-ce parce que tout ça coule de source et tombe enfin en place dans ma vie ? Quelle qu’en soit la raison, cet ouvrage est fascinant de simplicité et de vérité. Alors pourquoi passer à côté ?

D’entrée de jeu, l’auteur nous donne en exemple un homme et une femme qui, étrangement, nous ressemblent en plusieurs points et qui, semble-t-il, ont tout essayé mais rien n’y fait : ils ne se sont jamais considérés heureux malgré qu’ils aient tout pour l’être. Un peu comme nous tous qui galérons. Pourquoi ça m’arrive à moi ? Je me sentirais mieux si…

Ce jeune philosophe nous fait réfléchir sur ce mal-être qui, pour certains d’entre nous, se transforme rapidement en périodes de stress intense, en dépression, en douloureuses remises en question. Il nous accompagne dans nos doutes et nous suggère de prendre un peu de recul, de regarder notre vie objectivement avec toute l’honnêteté dont nous sommes capables pour finalement réaliser en sa compagnie que les moments les plus pénibles de l’existence présentent des occasions inouïes.

Vincent Thibault a étudié la philosophie bouddhiste mais il adopte dans cet ouvrage une approche universelle et tente de partager avec nous cette joyeuse conviction : la vie vaut la peine d’être vécue, même si l’on est maladroit. Il ajoute même : peut-être est-ce justement cette maladresse qui nous sera du plus grand secours…

À partir de là, j’étais accrochée. Comme tous les êtres vivants, moi aussi j’avance à tâtons, je cherche à vivre mieux, à aimer mieux. Et grâce à ce livre, je constate, une fois de plus, que soit je me projette dans le futur, soit je ressasse le passé. Alors que le seul et unique moment où l’on puisse vraiment vivre, c’est le présent.

Cet optimiste éclairé qu’est Vincent Thibault nous donne la possibilité d’offrir des vacances à notre esprit. Et nous en avons tous grandement besoin. Dans un premier temps, il nous apprend à respirer, il propose de rétablir nos priorités. Avec lui, nous avons la chance de réfléchir fréquemment au caractère impermanent de la vie. Alors, notre temps étant limité, pourquoi ne pas l’employer à bon escient ? Comme Vincent Thibault le dit si bien : réfléchir à la mort peut stimuler notre joie de vivre.

Il nous apprend à faire la différence entre la compassion et la pitié ; il nous suggère de ne porter aucun jugement, ne serait-ce que pour un moment (aïe ! aïe ! aïe !), et également que notre souffrance fondamentale, notre insatisfaction profonde