Obra literaria 2015-2023

Par Rosel Pan

Ronsel Pan nace en A Coruña na primavera de 1980. Cursa Estudos Internacionais na USC cun Erasmus no Institut D'Etudes Politiques de Paris. Consigue un D.E.A. chamado Temps et Territoires na Université du Mans. Quédase na rexión para facer prácticas coa Universidad de Salamanca no cinema d'art et essai Les Cineastes. Entra en Comunicación Audiovisual na USC e realiza un intercambio na UNAM, na ENAP ( Escuela Nacional de Artes Plásticas). Prácticas en Radio Voz, Santiago de Compostela. Expón na galería 124 de do D.F.. Cursa o Master en Literatura na Universidade da Coruña. Consigue o curso de HARVAD Masterpieces of World Literature. Dirixe a revista dixital argenteuil!. É membro do Colexio de Xornalistas, de Cima, de Crea e da Asociación de Escritores en Língua Galega. Publica videos en Palabra Audiovisual (aelg). Participa no curso Magnum Photos: Alec Soth. Photographic Storytelling. Certificado en International Politics do International Business Management Institute de Berlín.

Asimesmo entra en Medicina na USC e acada o título de Mental Health en The University of Queensland. Inclúese no Programa Internacional de Medicina do American College of Physicians MKSAP. Consegue en HARVAD, o curso Fundaments of Neurocience. The Brain.

• Langue: Français
• Éditeur: Editorial Bubok Publishing
• Date de sortie: 20 mars 2024
• ISBN: 9788468580517

Aperçu du livre

Immigration feminine maghrebine en France

Les enjeux de l’émancipation

«La condition féminine est une façon très précise d’évaluer à quel degré une société a été purger de son oppression social en générale».

Charles Fourrier

INTRODUCTION

L’étude de l’espace, de son aménagement et de son organisation par les sociétés humaines contribue le propos central de la Géo- graphie. La porté ou l’ampleur spatiale des déplacements, celles des attractions, des polarisations et des diffusions dépendent des freins que la distance impose à un moment donné et dans un contexte donné. L’espace temps correspond au lien qui s’éta- blis entre temps et espace et qui situe les objets géographiques.

Une question fondamentale en Géographie est le lien entre les être humain et les milieux. Donc l’influence que le milieu physique exerce sur l’être humain, en tant qu’individu biolo- gique et social. Le concept d’espace pour certains géographes est le concept central de la géographie.

Cette étude utilise une méthode inductive qui procède par l’analyse des données et des enjeux généraux pour arriver au particulier et concrètement s’approche de la ligne sociologique, de « l’interactionnisme symbolique » (qui a comme l’un des re- présentant le plus important Goffman).

On va étudier comment l’immigration peut changer le cadre de vie des femmes immigrées du Maghreb et si ces chan- gements sont porteurs de vecteur d’émancipation. D’abord, on commence avec l’analyse de la situation de la condition des femmes à partir des outils de la cartographie et en analysant certains aspects comme la tradition-modernité, pauvreté, reli- gions qui sont des grands axes qui englobent le sujet d’analyse. Ensuite, il est considéré d’analyser l’espace concret du Maghreb pour pouvoir mesurer les modalités du changement à partir de l’immigration.

Les migrations, comme processus permettant de changer les conditions de vie et tout ses enjeux, s’inclus dans la deu- xième partie ou on l’analysera les enjeux internationaux, euro- péens, français et locaux. L’immigration est un des phénomène plus important dans l’actualité et donc aussi dans la discipline géographique.

Le sujet de l’émancipation et de la liberté, a été pendant toute l’histoire de l’humanité, l’un des sujets les plus importants aussi, dans les domaines des Science Humaine. Mais, toutes les sociétés ont vécut dans toutes ces temporalités des contraintes qui ne permettaient pas d’accéder à ce niveau de la condition humaine. Et beaucoup d’auteurs ont même affirmés que c’était la société même qui empêchait de devenir libre. En tout cas, cette étude analyse la société et la manière de l’articuler. En es- sayant de mettre en évidence les obstacles que doivent passer certaines catégories de personnes pour trouver la place qui lui donnera le bonheur. Concrètement, les difficultés des femmes face au précepte de religion et aux structures du système écono- mique, dans les pays sous développé comme dans les pays déve- loppé, montre que toutes les sociétés sont articulées sur la base de la différenciation sexuelle des individus.

Et si beaucoup defemmeont choisit d’immigrer pour y trou- ver un cadre de vie plus favorable à leur émancipation on doit vérifier si cette immigration et ces changements de milieux qui doit impliquer un changement d’habitat se réalise.

PREMIERE PARTIE : LES FEMMES, LES ESPACES ET LES TEMPORALITES

I. L’état du monde: un paysage contrasté entre émancipation et oppression

La cartographie est un instrument efficace qui permet non seu- lement de montrer ce qui se passe mais encore de dégager des chemins qui ne seraient sans doute pas apparut de manière évi- dente d’après des statistiques ou des textes. Une carte permet d’embrasser d’un seul coup d’œil lescontinuitéset lescontrastes de la situation des femmes dans le monde.

Comme dit Broudillard, « si l’inégalité des sexes est une des plus profondes et importante de l’histoire de l’humanité, on voit que des sociétés sont plus inégalitaire que d’autre ». A priori, l’Europe, et donc la France, peut présumer d’être à l’avance en parlant de statut des femmes. Mais comment contribue t-elle à l’émancipation des femmes qui viennent d’un espace moins favorable face à l’inégalité des sexes, plus particulièrement des femmes immigrées de l’espace géographique maghrébin? La réponse à cette question articulera cette étude. D’abord, on présentera des cartes qui reflètent la condition des femmes en exposant divers sujets.

1. Tradition et modernité

La modernisation fait émerger une identité féminine autre, celle d’un individu qui peut « se choisir ».

La modernité qui va de pair, dans notre contexte histo- rique, avec le système économique capitaliste provoque deux phénomènes inversement réciproques. D’une part, l’amélio- ration des conditions de vie des femmes et d’une autre leur détérioration. Mais i l faut préciser cela avec plus de détail. Si les instances traditionnelles d’oppression des femmes, c’est-à- dire, la famille traditionnelle patriarcale et le rôle traditionnel « femme au foyer » sont abolies, i l existe aussi à l’intérieur de ce nouveau système socio économique moderne des contraintes et des obstacles pour l’émancipation des femmes. On pour- rait parler d’une sorte de système patriarcal qui ne réside pas dans la structure de base familiale, mais dans la superstruc- ture capitaliste. Capitalisme et patriarcat sont quant même intimement lié. On constate qu’à l’intérieur de ce système, que certains auteurs nomment, « d’esclavage moderne », les femmes subissent l’oppression et la discrimination de ma- nière plus frappante que ses congénères masculins. Donc, l’entré dans une société plus avancée en terme de moderni- sation contribue à se libérer des contraintes mais en même temps, débouche dans l’enfermement des structures autant limitatrices de la liberté que de l’émancipation personnelle, et surtout, on le vérifiera dans la suite de cette étude, si l’on parle des femmes immigrées.

L’un des problèmes qui se posent par rapport au concept de modernité, est qu’il est normalement assimilé à la société occi- dentale et donc qu’il peut entraîner pour ce monopole occiden- tale, un refoulement par d’autre culture comme c’est le cas de l’I slam. Même si, dans l’actualité des penseurs de l’islam, cer- tains dénoncent l’imposture intégriste et concilient l’islam et la modernité.

La caractéristique principale de la modernité occidentale est qu’elle n’a était ni portée par une volonté particulière ni dé- crétée en vertu d’une décision supérieure mais découle d’une sorte de « nécessité historique » qui a fait de la raison son agent intrinsèque. Mais cette vision a entraîné aussi des problèmes. En se réclamant d’un universalisme sans frontière, elle va s’at- teler à la tache de détruire les barrières gênant l’accomplisse- ment de sa mission civilisatrice, l’éclosion d’un universalisme détient en définitive son monopole. Cette incursion de la mo- dernité se devait d’être porté par son support économique et son cortège militaire. Ainsi l’occupation coloniale aux fins de s’approprier les ressources naturelles et d’annexer de nouveaux marchés coïncidait parfaitement avec cette philosophie.

2. Féminisation de la pauvreté

La modernisation doit entraîné une amélioration de la condi- tion et de la qualité de vie, néanmoins, la pauvreté n’est pas sim- plement un état économique mais une composante structurelle d’une partie des pays du monde (tous sauf « le monde riche ») pesant lourdement sur la répartition des rôles sexuels en raison des exigences des stratégies de survies.

La pauvreté est aussi dans un monde ou l’accès au savoir et à l’information est le propre de la modernité, la privation d’une forme de la conscience de soi. L’acquisition des connais- sances et des technologies transforme la conscience que l’indi- vidu peut avoir de son destin par rapport à son propre groupe de naissance. La pauvreté enclave l’individu dans son groupe. Elle est le terrain le plus fécond pour toute tradition intégriste qui refuse l’évolution individuelle et l’invention des « rôles mo- dernes ». Cette pauvreté se trouve aussi dans les pays les plus riche hors de l’organisation commune symbolique surtout dans les faubourgs urbains peuplés dans la plupart des cas par des migrants.

3. Religion et femmes

Si l’on parle de tradition ou de modernité, la religion continue à être un des éléments fondamentales de la structure et dans l’ethnos de la société.

On réalisera une perspective du statut des femmes dans les religions monothéistes pour mettre en relief le statut particu- lier des femmes dans toutes les religions.

Les trois religions monothéistes sont basées sur le péché originel. La faute d’Eve condamne toutes les femmes et donne la prédominance à l’homme : « j’aggraverai les souffrances de ta grossesse, dit Dieu ; tu enfantera dans la douleur. Cependant, tes désirs se porteront vers ton mari, et il dominera sur toi » (Chapitre I I I , verset 16). La femme est la source du mal, pour les religions monothéistes.

Dans le Coran, Sourate IV (La Femme) verset 38, on peut lire : « Les hommes sont supérieur aux femme à cause des qua- lité par lequel Dieu a élevé ceux là au dessus de celle-ci et parce que les hommes emploient leurs biens pour dotés les femmes. Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises ; elles conservent soigneusement, pendant l’absence de leurs ma- ris ce que Dieu a ordonné intact. Vous réprimanderez celles dont vous aurez à craindre l’inobéissance ; vous les reléguerez dans des lits à part; mais aussitôt qu’elle vous obéissent, ne leur cherchez point querelle. Dieu est élevé et grand ».

Les droits des femmes dans l’actualité sont menacés par l’intégrisme religieux notamment à cause de la montée de l’in- tégrisme islamique.

Quelle soit fondé par la nature ou par la religion ou par la culture quelle soit « égalitaire » ou « inégalitaire », la dichoto- mie des sexes est une caractéristique commune à toutes les société humaines ; toutes organisations sociales impliquent en effet un ensemble de rôle plus ou moins différencié qui constituent un système des contraintes normatives auxquelles homme et femme sont tenus de se conformer pour être socia- lement intégrés.

II. Le Maghreb : un espace en mutation pour les femmes

I l est essentiel d’analyser l’espace du Maghreb pour voire dans quelle mesure les cadres de vie changent, c’est-à-dire d’analyser le point de départ du processus migratoire.

1. La société au Maghreb

A. Economie et division sexuelle du travail

En politique international, le Maghreb fait partie des pays dé- nommés « en voie de développement ». I ls sont caractérisés surtout par une forte économie informelle. L’exploitation des matières premières est principalement fait par les entreprises étrangères ce qui est une survivance de la colonisation.

I l y a eut un échec du plan de développement du FMI qui a provoqué, dans les années 80, une crise du modèle de déve- loppement qui a réduit la capacité de produire, de consommer et d’importer. Donc l’échec de l’industrialisation contrôlée par les centres dominant du capitalisme européen montre l’in- compétence des décisions international en matière de déve- loppement.

Le lourd poids de la dette extérieure est aussi une consé- quence de la politique international de développement mis en place par le FMI.

Donclesystèmecapitalisteaggravelapauvretédanslemonde et en conséquence suppose une détérioration de la condition fé- minine, comme on l’avait déjà vu précédemment.

Division sexuelle du travail

L’insertion des femmes dans le marché du travail se fait très lentement car la fonction traditionnelle des femmes au foyer se perpétue. En ville, les besoins des industries de transforma- tions et la demande de main d’œuvre non qualifiée expliquent l’apparition progressive d’un sous prolétariat féminin. De même, si un pourcentage assez élevé de femme travail dans le secteur rural, cela reste une production vivrière orienté vers l’autoconsommation.

B. Politique

On ne peut pas nier le rôle décisif des traditions politiques spé- cifique antérieur à la naissance de l’état comme principale fac- teur de perpétuation des rôles traditionnels dans cet ensemble géographique.

I l y a dans la culture islamique et