Secrétaire sous emprise: BDSM, #2

Par Daryl Hanse

Une secretaire inexperimentée sous les mains d'un impitoyable patron. De l'abus, c'est ce qu'elle aime et veut de plus en plus, au grand plaisir de son jeune et avide patron

• Langue: Français
• Éditeur: Daryl Hanse
• Date de sortie: 19 déc. 2023
• ISBN: 9798223508045

Aperçu du livre

Copyright © Daryl Hanse 2022

Tous droits réservés.

ISBN :

––––––––

A tout juste 16 ans, Antonio Ramirez ressemblait aux milliers de portoricains et d’autres latinos fils d’immigrés dans l’état de l’Arizona. Sa route et sa destinée étaient disaient certains déjà tracée ou presque. Une vie à l’écart de la société américaine et destinée à subir ce racisme qui ne dit pas son nom et aux manques d’opportunités. Dans sa communauté cependant, on s’amusait très bien, c’est d’ailleurs un des points forts de cette société qui vit au milieu de l’Amérique avec tous ses paradoxes.

Ces lycéens seront amenés plus tard à affronter la société américaine pour trouver du travail, peut être étudier dans une bonne université et faire sa vie. Si jamais université il y a ! Car, malheureusement, beaucoup se tournaient vers le plus facile. Le crime, la contrebande et la drogue. Miguel et Arantia ses parents ont tous fait pour que leur fils ne bascule pas dans ce monde effrayant. Ils avaient immigré aux états unis avant sa naissance pour fuir justement la misère et pouvoir offrir à leurs cinq enfants une vie digne de l’autre côté de la frontière. Miguel travaillait comme agriculteur chez un grand propriétaire terrien pour un salaire qui lui permettait juste de subvenir aux besoins de sa famille, et Arantia travaillait certaines fois comme domestique ou baby sitter pour l’aider. Tant bien que mal, leurs cinq enfants étaient tous scolarisés et arrivaient à vivre décemment malgré la difficulté.

Antonio était l’ainé de la famille et ses parents se démenaient pour lui offrir la meilleure vie possible. Au lycée, ce n’était pas un gars qui se laissait faire et il avait eu pas mal de problèmes avec d’autres gars dehors ou même au sein de son lycée.  Un petit dur qui se faisait respecter. Sa mère avait peur qu’il suive le mauvais chemin et qu’il ne soit pas digne de leur sacrifice. Mais Antonio était au final un adolescent comme les autres qui trainait dans ces quartiers difficiles ou il côtoya très jeune les différents trafics et l’emprise des gangs sur ces lieux. Ce qui différait chez lui cependant était qu’il avait des centres d’intérêts qui l’éloignaient de ses mauvaises fréquentations. Il aimait beaucoup l’informatique et a eu même droit aux félicitations de ses professeurs pour ses notes ou pour son implication.

C’était ce qu’on appelle communément un geek, un passionné d’informatique qui pouvait passer de heures face à son ordinateur à écrire des lignes de codes ou à apprendre de nouveaux langages. Féru de programmation, il était aussi devenu un membre d’un club local d’informatique et avait plein de nouveaux amis aussi passionnés que lui.

Sa mère était tellement contente de voir son fils trainer avec ces gens-là. Les nantis ou les américains de souche. Elle espérait qu’avec sa passion il s’éloignerait des quartiers difficiles et qu’il ira dans une université respectable ou il pourra décrocher un diplôme et gagner sa vie comme elle l’avait toujours espérer. Ce n’était pas évident pour elle d’acheter un ordinateur pour son fils avec une ribambelle d’enfants à nourrir et à scolariser. Elle finira par faire un ultime sacrifice et vendre ce qui lui restait de ses bijoux pour acheter à son fils ainé un ordinateur.

Antonio se rappellera toujours ce jour de son anniversaire ou sa mère les larmes aux yeux lui offrira son premier ordinateur. Il vivait peut être dans la misère, mais l’amour et la solidarité qui existaient entre eux faisait oublier le tout. Il avait promis ce jour-là à sa mère qu’il sera digne de son sacrifice et qu’il lui revaudra ça.

Sa mère ne le regrettera pas, car, armé de son ordinateur, son fils passait des heures et des heures devant à travailler. Non pas à jouer ou mater des films comme le ferait tous les ados de son âge. Mais bien à écrire et réécrire des lignes interminables de codes que personne ne comprenait. Une année plus tard, l’année de son bac, il avait créé une application pour les chauffeurs de poids lourds qu’il arrivera à vendre à quelques chauffeurs locaux. Encouragé par sa première expérience, il se lança corps et âme dans son entreprise et développa encore plus son application pour toucher à d’autres secteurs.

Il ne négligea pas sa famille ou ses amis pour autant. C’était quelqu’un de très dynamique et qui ne ratait jamais ses matchs de baseball avec les copains. Il grandissait et faisait maintenant un beau jeune homme d’un 1m80 aux yeux noirs et qui charmait pas mal les filles de son école. Il enchainait les copines et les expériences, et très vite finit par avoir sa première baise avec une serveuse de son quartier qui l’initiera au vrai sexe, loin des flirts avec ses copines du lycée.

La découverte du sexe était pour lui une montée d’adrénaline dont il ne se passera plus jamais. Doucement, ce bel homme faisait son chemin dans la vie au milieu de ses trois passions. L’informatique, le baseball et les femmes.

Cette année-là, avec Joshua, son copain, ils avaient finalisés leur première vraie application. Le génie d’Antonio finira par payer et son application sur laquelle il avait passé de nombreuses nuits à travailler dans le garage de son ami Joshua faisait des émules.

Une réussite à laquelle Antonio ne s’attendait pas du tout. Dans quelques mois seulement les utilisateurs de son service étaient passés de zéro à 7000. Cela voulait concrètement dire que ce lycéen passionné était en train de gagner des milliers de dollars par mois. Bien plus que son pauvre père et sa mère réunis. Le tout en suivant toujours ses cours.

Ses parents en étaient très fiers et cela permit à sa mère de ne plus travailler et à la famille de vivre très confortablement. Il devint très vite le centre de l’attention de toute sa famille et même au lycée et dans sa petite ville. Il forçait l’admiration et en était lui-même ravi. Dans sa tête, il vengeait un peu le sort de sa famille et sa mauvaise fortune, et surtout il honorait sa promesse pour sa mère.

Pour ne pas s’éloigner de sa famille et rester concentré sur son affaire, il prit une année blanche et ne rejoignit pas l’université tout de suite après son bac comme il le devait.

Il avait bien raison, car, deux années plus tard, sa société valait des dizaines de millions de dollars, et comme tous les jeunes qui avaient réussi, il pensait désormais à la Silicone Valley, là où il pourrait être le voisin des géants