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Et si les arbres tentaient de nous comprendre: Conte philisophique
Et si les arbres tentaient de nous comprendre: Conte philisophique
Et si les arbres tentaient de nous comprendre: Conte philisophique
Livre électronique177 pages1 heure

Et si les arbres tentaient de nous comprendre: Conte philisophique

Par Oriance et ALo

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À propos de ce livre électronique

Pour nous conter ces histoires, Oriance, grande passionnée de la nature donne la parole aux arbres et à la végétation de son jardin, elle leur attribue des rôles et dessine les choses de la vie des Hommes. Lauteure manie les mots avec subtilité et nous renvoie à notre jardin secret, là où poésie, philosophie et social se rencontrent pour notre plus grand plaisir.
LangueFrançais
Date de sortie1 juil. 2022
ISBN9782960280210
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    Aperçu du livre

    Et si les arbres tentaient de nous comprendre - Oriance

    ORIANCE

    Et si les arbres tentaient de nous comprendre

    Couverture : photo originale du jardin d’Oriance/2021

    Les photos sont extraites du petit jardin d’Oriance

    Les petites histoires de vie sont inspirées de faits réels

    Les récits des trois univers sont issus de l’imagination de l’auteure

    ISBN 978-2-9602802-1-0

    Editions Oriance, avenue des thuyas, 5

    4121- Neupré (B)

    Code éditeur : 978-2-9602802

    Tous droits réservés. Reproduction, même partielle, interdite

    Et_si_les_arbres... oriance

    « Cultive ton jardin » Voltaire (Candide)

    Pour tout contact :

    Site web : www.oriance.be

    Email : jardin@oriance.be

    Et si les arbres tentaient de nous comprendre …

    Conte philosophique

    Oriance

    Remerciements

    Je remercie mon époux pour ses magnifiques poèmes, ses conseils et la vie ensemble,

    Je remercie notre fils Geoffrey pour les montages de films, son coaching web, son implication et la vie ensemble,

    Je remercie ma jolie fille Dhaya pour ses précieuses corrections, ses conseils et la vie ensemble,

    Merci à MHamra le grenadin pour la réalisation du livre audio,

    Merci à Lucilla Pepe pour le design de la couverture,

    Merci à Pierre et Jeanne pour leurs conseils judicieux,

    Merci à Michelle et son accordéon,

    Merci à Yolanda Montalvo Aponte pour la traduction en espagnol,

    Merci à Geoffrey et André pour la réalisation du site web,

    Merci anticipatif à toutes celles et tous ceux qui, par leur Art, contribueront à la mise en œuvre du projet Métiss@rt.

    Merci à tous ceux et celles qui m’ont encouragée.

    Je dédie ce livre à la vie, au cœur et à l’esprit

    Préface

    Voici une remarquable « invitation au voyage » que nous propose l’auteure, une découverte de son jardin certes, mais au-delà des mots, une découverte des choses de la vie des Hommes.

    Au travers de ses pages (oserai-je écrire, de ses feuilles), nous sommes menés par la main pour entendre « parler » la nature et faire connaissance avec ces personnages aux caractères définis. Le sage, le rêveur, l’aventurier, le poète, tous ont revêtu leur parure pour nous divertir et surtout nous faire réfléchir avec des mots.

    La mort, l’exclusion, la tolérance, la liberté, le respect nous renvoient à notre réalité.

    Avec finesse, une très belle histoire de vie nous est contée, une histoire de communication entre les êtres, et cela avec cette impertinence mesurée que permet le conte philosophique.

    Beaucoup de livres existent sur les arbres, les plantes mais ici, c’est une autre vision. Les arbres sont des leviers qui nous invitent à plus de recul, plus de pensées et peut-être aussi plus d’actions envers nos semblables.

    Mieux se respecter, mieux se connaître et accepter nos différences, entendre ce message dans le murmure des grands arbres et le bruissement des plantes est vraiment très ressourçant.

    C’est en fait une véritable quête initiatique à laquelle nous sommes conviés. Le voyage, au cœur du jardin, nous emmène aussi au cœur de nous-même. Quelle belle leçon d’humanité écrite sans rancune, sans amertume, sans jugement: juste comme un présent à saisir, comme dans un jardin secret si proche et parfois si peu accessible !

    Tout au long du récit, se dessine l’histoire d’éclats de vie qui nous rappelle notre citoyenneté, notre mission de passeurs d’histoires.

    L’auteure se livre et nous livre avec poésie et lyrisme, et surtout avec ce réalisme qui jaillit à chaque instant du récit métaphorique, un espoir que le regard intérieur et critique peut saisir pour le progrès des Hommes.

    Un livre sur les Hommes qui m’a tenu en haleine jusqu’à ces magnifiques « Oriances », fruits d’une imagination qui nous gardent les pieds au sol et la tête dans les étoiles.

    Bonne lecture et plaisir.

    ALo

    Les mots

    Les mots, les mots pensés, les mots maudits parfois

    Les mots qui signifient, qui font mal et qui blessent

    Ces lettres en pagaille, ces voyelles de bois

    Tout ce qui donne sens: la joie et la tristesse

    Lorsque je pense au vrai, lorsque je sens l’émoi

    Je sais que tu es là et que tu es vivant

    Mais pourquoi mes idées sont-elles ainsi sans loi

    Lorsque je tente en vain de retenir le vent

    Lorsque je tente aussi de sentir la douleur

    D’une fleur que l’on coupe, d’un arbre qu’on étête

    Et de pouvoir serrer les cordons de mon cœur

    Quand tous se réjouissent et célèbrent la fête

    Les mots dits pour les plantes, les mots dits pour les fleurs

    Laissent souvent penser qu’ils ne sont que parure

    Et pourtant bien souvent, ils parlent avec ardeur

    De cette harmonie verte où hommes et nature

    Pourront sans se parler

    Se comprendre et savoir

    Bientôt

    Comment se respecter

    Au delà du miroir

    Des mots

    ALo

    La vie nous offre une seule vie … enfin, aujourd’hui, je pense ainsi.

    Cette vie ne nous donne pas à chacun la même chance.

    Et cette vie, je veux la vivre les yeux ouverts.

    Que la laideur ne m’empêche pas de la vivre pleinement!

    Que la beauté guérisse mes blessures!

    Oriance

    Avant-propos

    Les contes philosophiques de jadis masquaient des pensées souvent opposées aux régimes politiques en cours quand il était imprudent d’afficher ses idées.

    Sans imaginer me comparer à ces grands écrivains, c’est le principe qui m’a séduite pour exprimer des injustices de la société et d’autres valeurs auxquelles je suis attachée comme l’intolérance, la liberté bafouée, le respect d’autrui, la dignité dans la mort,…

    J’ai donc choisi de vous livrer un conte philosophique avec comme protagoniste, la nature, tant son histoire sollicite le respect et l’admiration pour offrir à l’humanité un nid où elle peut puiser des ressources de vie et de beauté.

    L’histoire de la nature, utopique comme il se doit dans un conte, est le prétexte à observer la vie des êtres vivants.

    Vous aurez ainsi le choix d’une double lecture, l’histoire humaine ou celle de la nature, voire les deux.

    A qui n’est-il pas arrivé de s’interroger sur la question de l’intelligence de la nature, une forme de perfection, ses dangers aussi et son éternelle renaissance nous renvoyant dès lors aux questions existentielles et philosophiques sur le sens de la vie ?

    Et un jour de contemplation dans ce jardin où la vie s’écoule au rythme des saisons, envahie par le silence des humains et par le bruit du vent dans les branches, l’idée de donner la parole aux arbres, arbustes et fleurs en tant qu’observateurs de la vie humaine me vint tout naturellement à l’esprit.

    Laissez vagabonder votre imagination et ouvrez grand vos sens …

    Oriance

    La vie des saisons

    Par un doux crépuscule, des murmures et des chuchotements s’entendirent à la canopée des arbres et dans les arbustes et les fleurs de ce coin de vie où l’harmonie règne et où les discussions suscitent la réflexion et la rêverie.

    Les arbres observaient l’arbre de pierre, la maison où les humains vivaient la plupart du temps.

    La nature toute entière s’interrogeait sur la possibilité que les humains connaissent leur niveau d’intelligence et leur capacité à communiquer entre eux et avec d’autres formes de vie. Le chêne tricentenaire connu comme le sage de cet endroit exprima ce que tous pensaient.

    — Nous aimerions tellement communiquer avec les humains et nous en sommes incapables. Nous aussi, nous sommes sensibles aux valeurs de solidarité, de respect, du beau, du juste et nous sommes interpellés par certaines attitudes que nous ne comprenons pas.

    Les bouleaux s’exclamèrent :

    — Nous avons l’impression que ces êtres s’agitent un court temps et meurent aussi vite, sans avoir compris l’essence de l’air et de l’eau, la saveur de la sève et de la terre et la force du feu, ils ne perçoivent point la vie transparente et inaccessible à leurs sens.

    Ils sont si pauvres, tu en penses quoi le tremble de ta hauteur, toi qui vois plus loin que nous, au-delà d’ici, y a t-il un ailleurs?

    Et les humains sont-ils aussi démunis même là où il n’y a presque plus d’arbres, juste des arbres de pierre?

    — Oui, dit le tremble du haut de ses branches, ils courent et s’agitent en tous sens, le visage fermé, tristes, seuls et … à y regarder de plus près, je vois aussi les humains flâneurs et penseurs, c’est comme ça que je les appelle, ils ont le nez en l’air et semblent être capables de rêver et là, je me dis, ils sont heureux.

    Et j’entends des rires qui fusent, des regards d’arc-en-ciel pour partager des rayons de vie et blanchir l’air de pureté et d’émotions.

    Les créatifs et les rêveurs ont appris à s’asseoir, à observer, à parler aux autres avec les sens ouverts, là je suis heureux, dit le tremble.

    — A propos dit un sapin, moi je vivais dans un espace agréable qu’ils nomment des parcs, là ils nous rassemblent avec art ma foi, ils disposent des buissons, des fleurs

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