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La Cellule Némésis
La Cellule Némésis
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Livre électronique236 pages3 heures

La Cellule Némésis

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À propos de ce livre électronique

Un groupe de femmes rassemblées dans une clinique de fertilité Belge, où le docteur Margherita Dumas offre un traitement expérimental révolutionnaire à leurs problèmes d’infertilité. Un an plus tard, chacune des femmes donnent naissance à des bébés garçons en pleine santé.


Trente ans après, un mystérieux tueur commence à éliminer les enfants nés à la suite du programme du docteur Dumas L’inspecteur et détective Harry Houston et son équipe sont assignés à reconstituer l’affaire et traîner le tueur en justice.


Avec le temps et des indices au compte goutte, est-ce que Harry et son équipe peuvent trouver le lien entre les éléments du passé et les morts de la progéniture de la Clinique Sobel?


La cellule Némésis de Brian L. Porter est une histoire effrayante d’exploitation scientifique, de meurtre et de mystère.

LangueFrançais
ÉditeurNext Chapter
Date de sortie21 juin 2023
La Cellule Némésis

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    Aperçu du livre

    La Cellule Némésis - Brian L. Porter

    PARTIE UN

    UNE NOUVELLE GENESE

    PROLOGUE

    PRINTEMPS 1974, OSTENDE, BELGIQUE

    La femme hurlait, un cri primaire qui représentait la nature inchangée de l’humanité, la continuité physique à travers les âges. Bien qu’elle se le soit promise à elle-même cela n’aurait pas d’importance peu importe la douleur, elle avait finalement cédé à l’envie la plus naturelle associée à la naissance d’un enfant, et au moment où finalement la tête forçait le chemin du canal pelvigénitale et fit son chemin lentement dans le monde, un corps ne pouvait pas en supporter d’avantage. Elle avait entendu tant de fois ce cri par le passé, des autres dans la même position, et avait pensé que ces femmes était faible et incapable de se contrôler. Mais elle le savait.

    L’homme dans sa blouse blanche dont elle saisit la main fermement lui parlait doucement, la rassurant, la câlinant. Cela ne devrait pas être long, il sera bientôt là, et tout ira bien.

    Elle était transpirante; ses jambes souffrait d’être tenu à part depuis si longtemps par les étriers. Il insistait sur elle, au cas où il aurait besoin de prendre des mesures immédiates si des complications se développaient, et son dos souffrait comme s’il n’était plus jamais exsangue de douleur. Encore et encore dans sa tête elle se demandait si tout cela valait ses souffrances et l’humiliation, l’exposition qu’elle endurait, et encore et encore la réponse lui revenait. Bien sût que cela valait la peine!

    Comme l’homme l’avait promis, c’était bientôt fini. La douleur se calmait progressivement, et la femme, libérée au moins du poids qu’elle portait dans son ventre pendant tant de mois, et suivant la douleur de l’accouchement fuyant sa mémoire, s’endormait. L’homme était assis en la regardant de contentement, sachant qu’entre eux, ils avaient accompli quelque chose de spécial, peut être comme tous les hommes le sentent en assistant à la naissance d’un enfant, bien que ce fût plus que spécial, et il le savait. Il n’avait aucune idée de ce que l’avenir pourrait leur réserver, mais à partir de maintenant, il baignait dans une lueur de réussite comme il regardait les seins de la femme endormie se soulever doucement sous sa mince robe car elle respirait de manière rythmée dans un sommeil profond et bien mérité.

    L’obscurité tombait sur le petit chalet isolé, le son des vagues océaniques se brisant contre la plage voisine. L’homme vérifiait une dernière fois que sa femme était heureusement endormie, et tel un sentiment combiné de soulagement et d’exaltation rampait sur lui, il succomba finalement à la fatigue de ses membres, ses yeux se fermaient lentement, et il dériva également dans un paisible sommeil. Il y avait tellement de travail à faire; cela demanderait du temps, de la patience et beaucoup de tâtonnements. Mais cela pouvait attendre jusqu’à demain.

    UN

    TURIN, AVRIL 1976

    Les nouvelles du monde entier avaient à peine été bonnes le 2 Avril de cette année, le Prince Sihanouk du Cambodge démissionnait comme monarque de son pays face à la marée montante du communisme qui avait pris possession de la terre, remplacé par Pol Pot, qui devint Premier Ministre, et dictateur virtuel de cette nation assiégée. Peu de gens auraient pu prévoir à ce moment là l’holocauste qui allait bientôt balayer le Cambodge, tuant des millions de personnes, apportant la peur, la dégradation et la pauvreté pour presque tous ceux qui demeuraient dans la sphère d’influence perverse de Pol Pot.

    Alors que les événements en Asie du Sud-est servaient à faire les unes autour du monde, les nouvelles dans de moindres proportions mais d’une importance personnelle intense était le principal sujet de préoccupation au foyer d’Antonio et de Lucia Cannavaro, où les nouvelles d’une importance capitale étaient arrivées.

    La lettre, Antonio, j’ai reçu la lettre de la clinique. J’ai été accepté!

    "Chère, chère, je suis si contente pour toi, pour nous, ma belle femme. Peut-être que maintenant nous serons capable d’avoir une famille dont nous avons rêvé."

    Oui, mon mari, et ils vont bien nous payer pour me permettre de les laisser utiliser leurs nouvelles méthodes sur moi.

    Aussi longtemps c’est sûr, je suis heureux ma chérie. S’il te plait, puis-je voir la lettre?

    Lucia passait la lettre à son mari, qui commençait à lire

    .

    La Clinique Sobel

    Bruxelles

    28 Mars 1976

    +32 (0)2 640 97 97

    Chére Madame Cannavaro,

    Je suis ravi de vous informer que, suite à votre demande pour séjourner la clinique, et les résultats ultérieurs des tests effectués par notre représentant à Turin, il a été décidé de vous proposer un programme expérimental de traitement de l’infertilité.

    Comme cela a été fait lors de votre entretien local, vous devrez passer une période de deux mois en notre compagnie au cours de laquelle nous allons appliquer une technique révolutionnaire développée par notre équipe médicale pour mettre un terme à votre infertilité et j’espère que vous et votre mari seront bénis par votre propre enfant dans un futur proche.

    A la fin de votre période ici, vous serez payé la somme convenue de deux milles dollars pour vous récompenser de votre temps que vous passerez ici et pour compenser la séparation d’avec votre mari.

    Tout le temps que vous passerez ici, nous procéderons à des pratiques médicales sures et vous ne serez pas en danger de subir des blessures. Comme on vous l’a signalé dans votre entretien, toutefois, les pratiques que nous employons sont révolutionnaires dans le domaine de la médecine, et il est nécessaire que vous ne révéliez pas votre participation à ses essais à quiconque en dehors de votre famille immédiate, et de préférence seulement à votre mari.

    Le non respect de ces conditions invalidera cette offre de participation, et votre place sera offerte à une autre dame fortunée.

    Veuillez avoir la gentillesse de téléphoner au numéro de téléphone ci-dessus le plus tôt possible afin de confirmer votre acceptation à cette offre, et s’il vous plait faites suivre votre acceptation signée.

    Félicitation une fois de plus pour votre réussite, et j’ai hâte de faire votre connaissance lorsque nous nous verrons à la clinique le 1 Mai.

    Cordialement

    Charles DeVries

    Dr. Charles DeVries

    Administrateur

    Antonio et Lucia dansait autour de leur petit appartement ensemble. Ils étaient loin d’être riches, Antonio faisait de son mieux pour les faire vivre de son travail de mécanicien dans un petit garage au bas de la rue. Lui et Lucia avait essayé d’avoir un bébé depuis qu’ils étaient mariés il y a trois ans. Les tests leur ont montré qu’ils étaient très fortement improbables qu’elle puisse concevoir naturellement car il y avait un petit blocage dans les trompes de Fallope. De plus, Antonio avait un très faible taux de spermatozoïdes, ainsi leurs chances de conception naturelle étaient minimes.

    La petite publicité dans le journal local avait semblé être un avertissement de Dieu à Lucia. La nouvelle clinique avait récemment ouvert ses portes au public, et ils cherchaient des femmes infertiles cliniquement diagnostiquées pour prendre par aux essais de leur nouveau traitement pour ce problème. Ils promettaient de très fortes chances de réussite, et même de payer celles qui acceptaient de donner de leur temps.

    Lucia avait été ravie d’être inviter par au bureau du médecin local qui avait été désigné par la clinique pour vérifier son aptitude au projet, et avait participé à tous les tests nécessaires et parfois invasifs requis par la clinique. Le docteur avait envoyé son rapport à la clinique et à présent elle avait la lettre, et elle était heureuse, plus heureuse qu’elle ne l’avait ressentie depuis longtemps. Antonio partageait ce bonheur avec sa femme, dansant une fois de plus autour du petit, salon étroit de leur appartement à un lit, où ils espéraient bientôt entendre le son de la voix d’un bébé pour se joindre à eux.

    Nous devrons t’acheter de nouveaux vêtements pour le voyage, et pour ton séjour en Belgique, dit Antonio.

    Nous ne pouvons pas nous permettre de telles extravagances, Antonio, répliquait sa femme. Nous devons économiser l’argent pour le moment où le bébé viendra.

    "Si c’est une réussite," l’averti Antonio, essayant d’être réaliste par rapport à leurs chances.

    Oh, il viendra, ma chérie, je sais qu’il viendra, répliqua-t-elle.

    Au cours de la semaine prochaine, d’autre couples traverseront l’Europe et les Etats-Unis où d’autres recevront des lettres d’acceptations similaires, et le plaisir du jeune couple italien se reflétait dans la joie et l’excitation éprouvée par ceux qui ont de la chance d’avoir été sélectionnés. A ce moment, le Docteur Charles DeVries, administrateur, pionnier de la nouvelle clinique d’infertilité située au cœur de l’une des plus vieilles villes d’Europe, pourrait demander et se voir récompensé de ce pouvoir donné par ces jeunes gens, telle était leur gratitude de recevoir cette opportunité de devenir parent.

    Ils ne pouvaient pas bien sur savoir que DeVries n’aurait peu où pas de rôle à jouer dans le traitement réel qu’ils recevraient à la clinique. Il était après tout l’administrateur de l’établissement, mais est-ce qu’il aimait être le visage public de la clinique, et il avait travaillé dur pour cultiver son image comme le père bienveillant et attentionné de l’établissement. Chaque visiteur de l’installation commentait sa capacité de mettre les plus nerveux des patients rapidement à l’aise.

    En quelques semaines, les femmes venaient de partout sur le globe, par air, par mer, et par train en commençant leur séjour à la nouvelle clinique révolutionnaire, où pour chacune d’entre elles l’espoir était de voir leurs rêves de maternité devenir réalité.

    DEUX

    La dame regarda les deux bambins jouer joyeusement par terre en face d’elle. Les deux garçons étaient parfaits, presque trop parfaits, pensait-elle. Il était si difficile de distinguer l’un de l’autre. Jamais il n’y avait eu de tels jumeaux, pensait-elle, et elle les avait portés dans son corps, leurs avaient donné naissance, et maintenant elle était responsable à chaque minute de leurs vies quotidiennes. Ils l’adoraient, ils dépendaient d’elle, ils interagissaient avec elle d’une manière qu’elle n’aurait jamais cru possible à un moment de sa vie. Ils avaient commencé à parler il y a quelques mois, et tous les deux pouvaient marcher sans aide pendant un long chemin. Elle était fière de leurs progrès. Ils avaient l’esprit vif et actif, comme elle le savait depuis toujours. Après tout, il ne fallait pas chercher plus loin l’homme qui était assis dans le bureau de l’autre côté du mur de la salle de jeux, l’homme qui avait été à ses côtés à travers le processus dans son entier, qui lui avait tenu la main tandis qu’elle donnait naissance aux garçons, et dont le sang et le patrimoine génétique coulaient dans les veines de deux garçons sur lesquels tout le futur dépendait à présent. Son esprit fut une partie du plan qui les avait conçus.

    La porte de la salle de jeux s’ouvrait, et l’homme à la peau blanche entra et traversa, puis se mit lui-même à côté d’elle sur le canapé.

    Ils ont l’air bien, disait-il, avec un sourire convenu sur le visage.

    Bien sur qu’ils vont bien, ils vont toujours bien, n’est ce pas, les garçons? répétait-elle, exprimant la question purement rhétorique en direction des deux enfants entrain de jouer qui manifestement n’étaient pas sur le point de fournir une réponse.

    Est-ce que tout se passe bien suivant le programme d’éducation des enfants? demandait l’homme.

    Vous le faites paraitre si clinique, répondit-elle.

    N’est ce pas ce que vous êtes, un clinicien et le meilleur dans votre domaine, devrais-je ajouter?

    Oui, bien sur. C’est juste qu’ils n’ont pas de véritable conception et à quel point ils sont importants pour moi comme pour vous.

    Un jour ils sauront, et ils seront fier de leur héritage, de leur éducation de leur lignée.

    La dame semblait tomber dans une réflexion profonde pendant une minute, et puis elle se leva du canapé et fit signe à l’homme de la suivre. Comme ils se retiraient à l’autre bout de la pièce, les jumeaux parfaitement à l’unisson, se sont stabilisés sur leurs jeunes jambes, et commençait à marcher lentement mais surement, avec une assurance rare pour de si jeunes gens, vers le couple. Alors qu’ils s’approchaient du couple souriant, les garçons ont tendu la main. En premier à l’homme, et puis la dame répondait de manière similaire. Les garçons prenaient la main des adultes, qui les conduisent dans une autre chambre d’enfant joliment décorée où les garçons dormiraient bientôt paisiblement sous les couvertures chaudes de leurs lits construit à cet effet, qui étaient équipés d’un tableau d’équipements de surveillance. C’était l’heure de leur sieste de l’après-midi.

    Après s’être assuré que les garçons dormaient en sécurité et que les caméras qui enregistraient chacun de leurs mouvements étaient activés et fonctionnaient correctement, l’homme et la dame quittait la pièce, retraçant leurs pas sur le tapis bleu pastel de la salle de jeux, et firent route vers le bureau qui se trouvait de l’autre côté du mur.

    L’homme resta longtemps à regarder par la fenêtre du bureau, comme la dame s’assit pour prendre des notes sur le bureau. Il regardait une famille de merles comme ils se nourrissaient sur la pelouse, la mère, le père et les deux oisillons chassant des vers juteux. Puis vient un écureuil qui courait le long du tronc du grand arbre situé au milieu de la pelouse, anxieux de trouver une nouvelle source de nourriture et revenir à son refuge secret.

    L’homme avait de la chance de profiter d’un tel spectacle, depuis la fenêtre car la fenêtre de son bureau était parfaitement située pour observer les petites merveilles de la nature qui se déroulaient régulièrement dans le grand jardin extérieur. Contrairement à la vue panoramique, dans une chambre joliment décorée avec le chauffage central dans laquelle les jumeaux venaient d’être conduit, et dans la salle de jeux superbement équipée et bien éclairée que lui et la dame venait de quitter, il n’y avait pas du tout de fenêtre.

    TROIS

    BRUXELLES, LE 1 MAI 1976

    Bienvenue, Mesdames, Je vous souhaite la bienvenue. Mon nom est le Docteur Charles DeVries, et au nom de tous les médecins et du personnel de la clinique, je suis heureux de vous souhaitez un bon séjour en notre établissement et un avenir encore plus heureux en nous quittant. Si vous voulez bien donner tous vos prénoms à Angélique ici au bureau, une à la fois s’il vous plait, elle vous attribuera votre chambre et vous les montrera directement. Rappelez-vous, seulement les prénoms, s’il vous plait, Mesdames. Nous aimons préserver la vie privée de nos clients à la clinique, même les unes des autres, donc nous en faisons une condition pour que vous passiez votre séjour ici ce qui conduira à utiliser que vos prénoms lorsque vous conversez les unes avec les autres. Pas de surnoms s’il vous plait, Mesdames, jamais!

    Ce dernier mot fut livré avec une telle force de conviction que certaines des femmes réunies dans le foyer de la clinique ce jour là, elles avaient l’impression de rentrer dans une sorte de camp militaire étrange et qu’elles s’étaient adressées au sergent major du peloton des recrues, plutôt que d’être contrôlé dans une clinique pour la fertilité à la périphérie de la belle ville de Bruxelles par le charmant et extrêmement beau Docteur Charles DeVries.

    Chacune de six femmes présentes dans l’espace de réception spacieux et lumineux de la clinique étaient arrivé ce jour, selon les instructions pré-arrangé du Dr. DeVries. Certaines étaient arrivées en Belgique, il y a un, deux où trois jours, mais avait arrangé l’hébergement dans différents hôtels jusqu’au moment où ce fut pour elle l’heure de se présenter à la clinique. Il était certains que chacune d’entre elles avaient été impressionnées comme leurs taxis respectifs les avaient transportés de la petite gare locale à la périphérie de la ville jusqu’à leur destination, et elles observaient les larges pelouses impeccables de l’établissement comme ils les conduisaient sur la route gravelé, qui craquaient de manière significative sous les pneus de leurs cabines. Les jardins bordant les pelouses étaient luxuriants et joliment aménagés, avec un éventail magistral de fleurs dans un ensemble de nuances inimaginables dans les vastes bordures, un vrai délice à voir.

    Tout à l’approche de la clinique semblait parler de paix et de sérénité, d’harmonie, et d’un lieu où se détendre, faire de simples choses et apprécier. Il y avait déjà d’autres femmes à la clinique. Les nouvelles arrivées les voyaient se promener dans le parc et profiter du soleil printanier, semblant ne pas se soucier du monde. C’était vraiment un havre de paix, un lieu où elles pouvaient oublier les pressions du foyer, et se concentrer sur une seule chose qui leurs importaient le plus à cette période de leurs vies. Il serait vrai de dire que chacune de ses six femmes se sentaient comme si elles étaient arrivées à un carrefour de leurs vies, et que la nouvelle direction qu’elles étaient sur le point de prendre un tout nouveau avenir optimiste pour elles et les bébés qu’elles espéraient être les leurs avant pas trop longtemps.

    Lucia Cannavaro était la première des femmes à atteindre l’accueil, son tempérament latin la faisant se précipiter pour être la ‘numéro un’ quand il

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