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Le Dating pleine conscience: Mieux se connaître pour mieux aimer
Le Dating pleine conscience: Mieux se connaître pour mieux aimer
Le Dating pleine conscience: Mieux se connaître pour mieux aimer
Livre électronique261 pages3 heures

Le Dating pleine conscience: Mieux se connaître pour mieux aimer

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À propos de ce livre électronique

Gérer ses attentes. Composer avec le rejet. Faire face aux comportements douteux. S’intéresser aux gens pour les «bonnes» raisons… Ouf, pas simple le dating! Sauf, peut-être, avec une petite pincée de pleine conscience.




Fruit d’une précieuse expérience acquise sur le terrain, cet ouvrage singulier raconte les nombreuses années de célibat de Pascale Hubert. Avec humilité, et une sincérité déconcertante, l’auteure ouvre la porte sur le parcours amoureux d’une jeune femme moderne, pétillante et rêveuse qui est le sien.

Ses multiples rendez-vous galants et ses toujours surprenantes tribulations amoureuses lui ont permis de sonder l’âme humaine, la sienne d’abord, et celles (entre autres!) de monsieur ND, de Cancer Boy et d’un énigmatique prince indien. Lumineuses ou ténébreuses mais toujours coquines, ces rencontres l’ont fait réfléchir et poussée à se découvrir. Puis à grandir.

À travers des anecdotes savoureuses et des propos qui suscitent l’introspection se glissent exercices pratiques et méditations dirigées qui t’aideront à tomber en amour avec toi-même, à chérir ta vie et à aborder le dating en mode «pleine conscience» pour enfin rencontrer le +1 de tes désirs.
LangueFrançais
Date de sortie12 oct. 2022
ISBN9782898273704
Le Dating pleine conscience: Mieux se connaître pour mieux aimer
Auteur

Pascale Hubert

PDG des 1001 projets qui naissent dans son cerveau en ébullition et maman d’un chat dépendant affectif, Pascale Hubert est une jeune trentenaire passionnée de bien-être qui jongle avec ses responsabilités de rédactrice en chef pour plusieurs publications Web et imprimées. Célibataire chevronnée, elle se plaît à imaginer un monde meilleur rempli de cocktails fancy, de dates mémorables et de relations plus profondes et réfléchies.

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    Aperçu du livre

    Le Dating pleine conscience - Pascale Hubert

    Méditation 1

    Méditation de base

    Pour une méditation pleine conscience de base, commencez par vous installer confortablement, en lotus, le dos bien droit ou encore en position allongée. Vous pourriez également vous asseoir sur une chaise, le dos bien droit et les pieds au sol. Déposez vos mains sur vos cuisses, paumes vers le haut. Fermez les yeux.

    Concentrez-vous tout d’abord sur votre respiration, sans la juger ni tenter de la contrôler. Faites simplement en prendre conscience. Remarquez la sensation de l’air sur vos narines, puis votre ventre qui se gonfle à l’inspiration. Expirez par la bouche et sentez votre ventre qui se vide. Si vous le désirez, posez une main sur votre ventre pour vous aider à vous concentrer sur ces sensations. Avec votre attention, suivez le parcours de l’air dans votre corps, des narines jusqu’à vos poumons, puis des poumons jusqu’à votre bouche.

    Tranquillement, tentez d’allonger vos inspirations et vos expirations. Ne forcez rien, mais constatez comme votre respiration peut devenir plus profonde. Amusez-vous à compter combien de secondes dure une inspiration, puis combien de secondes dure l’expiration. Lors de chaque cycle de respiration, tentez de prendre une seconde de plus pour chacune de ces étapes.

    Constatez maintenant comme votre corps est au repos.

    Faites un petit scan corporel en observant si certaines zones sont plus tendues que d’autres. Si tel est le cas, relâchez ces tensions. Surtout, ne jugez rien.

    Commencez par concentrer votre attention sur le dessus de votre tête, puis sur votre front et sur vos yeux. Détendez votre mâchoire et votre bouche. Décollez votre langue du palais.

    Ensuite, attardez-vous à vos épaules, vos bras, votre poitrine… Profitez-en pour écouter les battements réguliers de votre cœur quelques instants. Observez votre poitrine qui se gonfle et se dégonfle.

    Poursuivez le scan corporel en concentrant votre attention sur votre ventre, puis sur votre bas-ventre. Terminez par vos jambes et vos pieds.

    Restez dans cette position et profitez du bien-être que procurent une respiration lente et un corps détendu aussi longtemps que vous le désirez. Lorsque vous en avez assez, ouvrez les yeux.

    On se sent vraiment plus en paix, non ?

    2

    Apprivoiser

    La solitude

    J

    ’ai vécu ma première longue relation

    un peu plus tard que la moyenne des gens, à 21 ans. Plusieurs facteurs sont en cause, entre autres mon manque d’estime personnelle, ma gêne avec les garçons, mais aussi, et surtout, mon habitude d’être extrêmement sélective en matière de spécimens masculins.

    Je pense aussi que, inconsciemment peut-être, j’avais peur de laisser entrer quelqu’un dans ma vie et de perdre mon individualité, parce que je connaissais ma nature très dépendante à l’amour. Eh oui, la vérité, c’est que je suis une romantique finie, qui rêve depuis toujours d’une histoire à la Disney remplie de feux d’artifice, de bouquets de roses et de promesses d’amour éternel.

    Malheureusement, j’ai choisi une personne émotionnellement indisponible comme premier « vrai chum à long terme ». Pour les besoins de la cause, appelons-le « Monsieur ND » (non disponible). Malgré tout, nous avons été ensemble presque quatre ans.

    Quatre années durant lesquelles je me suis sentie too much, incomprise, et surtout, indigne d’être aimée.

    Quatre années durant lesquelles je me suis sentie rejetée, sexuellement et émotionnellement.

    Quatre années où j’ai vécu mon lot d’incompréhension et qui m’ont laissée un peu brisée lorsqu’elles ont pris abruptement fin un soir d’août.

    Bon, je le reconnais, il m’arrive d’exagérer quand je raconte des histoires… C’était bien loin d’être une fin abrupte, puisque ça faisait un moment que je pensais moi-même à mettre un terme à cette relation, sans toutefois en avoir le courage. Je me disais tout bonnement : « Il y aurait peut-être mieux, mais ça pourrait aussi être pire. »

    C’est finalement Monsieur ND qui a brisé le statu quo en m’annonçant qu’il ne se sentait plus « amoureux » de moi (l’avait-il déjà été ? telle est la question), mais qu’on pouvait « travailler là-dessus ». Euh non, ça faisait déjà quatre ans que je ne me sentais pas aimée, je n’allais certainement pas rester une seconde de plus dans cette relation maintenant que la porte de sortie était grande ouverte.

    Vaut mieux être seule que mal accompagnée

    Je suis donc devenue célibataire à 24 ans, à l’aube de ma carrière professionnelle, en me disant que, de toute façon, je trouverais bien un nouvel amoureux rapidement. J’avais déjà un prospect en tête, un collègue de travail que je trouvais à mon goût, et nouvellement séparé, par-dessus le marché ! Je me disais que c’était sûrement un signe du destin et que nous serions ensemble bientôt. Vivre dans l’illusion, vous dites…

    Pas plus d’une semaine plus tard, il était de retour avec sa copine, sans que j’aie eu le temps de lui avouer mon amour. Et moi, j’étais de retour à la case départ, c’est-à-dire bien bien seule et pas très équipée pour dealer avec cette nouvelle solitude.

    À dire vrai, j’avais eu l’impression d’être délaissée tout au long de ma relation précédente. Y a-t-il une chose plus blessante que de sentir que la personne avec qui vous partagez votre vie n’en a rien à faire de vous ? Qu’elle ne vous invite pas aux partys de famille ? Qu’elle vous laisse sans nouvelles pendant trois jours ? Qu’elle oublie votre dîner hebdomadaire (« hebdomadaire » comme dans « qui a lieu toutes les semaines »), vous laissant confuse et perdue à votre lieu de rencontre habituel ?

    La différence, cette fois, c’est qu’en plus de me sentir seule jusqu’au plus profond de mon être, le monde extérieur était maintenant témoin de ma solitude. Je ne pouvais plus sauver les apparences, c’était ce qui était le plus anxiogène, je crois. Je ne faisais pas que « me sentir seule », j’étais seule ! Et tout le monde le savait.

    Voyez-vous, moi non plus, je n’ai pas toujours été à l’aise avec l’idée d’être célibataire. La solitude peut être terrifiante puisqu’elle nous oblige à confronter nos démons intérieurs qu’on fait taire à coups de le-plus-d’activitéssociales-possible. Quand on est en couple, il y a toujours l’autre qui est là, à nos côtés, comblant le vide et le silence.

    Beaucoup de « nouvellement célibataires » ont une peur immense de la solitude. Je n’ose même pas imaginer à quel point il doit être déstabilisant de se retrouver en solo pour les gens qui ont été en couple 10 ans, 15 ans, voire toute leur vie ! J’ai une pensée ici pour cet ami qui a fait une crise de panique lorsqu’il s’est rendu seul au centre commercial, après une rupture qui avait mis fin à 17 ans de vie de couple.

    Pourtant, je reste absolument convaincue que la solitude est primordiale dans tout processus de guérison (ou pour toute personne célibataire et, j’oserais même dire, pour tout être humain !). Pourquoi ? D’abord, parce qu’un pas de recul s’avère la plupart du temps nécessaire pour comprendre les erreurs du passé ou les situations problématiques afin d’éviter qu’elles ne se reproduisent dans les relations futures.

    Avez-vous déjà remarqué que la vie nous fait souvent revivre les mêmes situations, comme pour nous forcer à apprendre la leçon ? C’est pourquoi, si on ne travaille pas sur nos patterns relationnels, on risque de se retrouver dans une autre relation pas beaucoup plus satisfaisante que la précédente, encore et encore, jusqu’à ce qu’on apprenne enfin (ou qu’on meure, c’est

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