Vanda à la recherche de l'amour
Par Barbara Cartland
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À propos de ce livre électronique
— C'est ridicule ! Je ne suis pas amoureuse de lui ! proteste la jeune fille. Peine perdue, lord Sudbury est intraitable.
Vanda décide donc d'avoir une discussion avec le comte. Soulagée, elle constate que lui non plus n'a aucune envie d'un mariage arrangé. Pour se tirer de ce guêpier, les deux jeunes gens vont fuir à l'étranger en se faisant passer pour frère et sœur. Peut-être chacun rencontrera-t-il l'âme sœur ? Paris, Vienne, Venise, Delphes... Il fallait le plus romantique des voyages pour que Vanda comprenne que les sentiments que lui inspire le comte n'ont rien de fraternel !
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Aperçu du livre
Vanda à la recherche de l'amour - Barbara Cartland
Barbara Cartland
Vanda à la recherche de l'amour
Traduit de l’anglais
par Marie-Noëlle Tranchart
SAGA Egmont
Vanda à la recherche de l'amour
Traduit par Marie-Noëlle Tranchart
Titre Original In search of love
Langue Originale : Anglais
© Barbara Cartland, 2004, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
Vanda à la recherche de l’amour © Éditions J’ai lu, 2004
Cover image : Shutterstock
Cover layout : Grafiskstue.dk
Copyright © 2004, 2022 Barbara Cartland et SAGA Egmont
Tous droits réservés
ISBN : 9788728393970
1e édition ebook
Format : EPUB 3.0
Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l’accord écrit préalable de l’éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu’une condition similaire ne soit imposée à l’acheteur ultérieur.
www.sagaegmont.com
Saga est une filiale d’Egmont. Egmont est la plus grande entreprise médiatique du Danemark et appartient exclusivement à la Fondation Egmont, qui fait un don annuel de près de 13,4 millions d’euros aux enfants en difficulté.
1
1889
Vanda se laissa glisser en bas de sa selle. Quand un palefrenier voulut prendre les rênes de Jacinthe, sa jolie jument grise, elle l’en empêcha.
— Laissez, Jim. Je vais la conduire moi-même dans son box. Puis je la bouchonnerai sérieusement. La pauvre en a besoin ! Nous avons galopé longtemps et elle est trempée.
Le poitrail de la jument était en effet couvert d’écume. Le responsable des écuries s’approcha.
— Eh bien, je vois que la promenade n’a pas été de tout repos, mademoiselle Vanda.
— Jacinthe avait besoin de se dépenser… et moi aussi.
Le responsable des écuries éclata de rire.
— Vous dites toujours cela, mademoiselle Vanda. À croire que vous ne vous fatiguez jamais. Quelle santé !
La jeune fille dessella sa jument et entra avec elle dans le box. Elle saisit une grosse poignée de paille et se mit en devoir de bouchonner énergiquement les flancs de Jacinthe. Celle-ci laissa échapper un hennissement très doux avant de nicher le bout de son nez velouté au creux de l’épaule de sa cavalière.
Vanda sourit.
— Mais oui, ma belle, dit-elle en caressant l’encolure de sa jument préférée. Mais oui, tu as raison : nous nous aimons beaucoup toutes les deux.
Elle cessa un instant de frictionner Jacinthe, tandis que son regard s’évadait au loin, de l’autre côté des toitures des écuries, vers les vertes collines dont les courbes douces se détachaient sur un ciel bleu.
« Oui, j’aime beaucoup Jacinthe. D’ailleurs, j’aime tant de monde ! J’aime mon père, j’aimais ma mère… »
Un petit soupir gonfla sa poitrine à l’évocation de la défunte.
« J’aime beaucoup ma vieille Nanny, les domestiques sont tous mes amis… » se dit-elle encore. Et j’aime également mes chiens.
Mais, à vingt et un ans, cette jeune fille au caractère bien trempé n’avait encore jamais aimé d’amour.
Vanda se remit à bouchonner sa jument, un peu moins énergiquement cependant.
Son esprit continuait à battre la campagne.
« Toutes mes amies sont mariées et certaines sont déjà mères de famille. Quant à moi, j’ai reçu de très nombreuses propositions, mais… »
Elle fit la grimace en revoyant le jeune baronnet qui prétendait être amoureux fou d’elle mais qui, en réalité, n’en voulait qu’à la fortune de son père. Il y avait eu aussi ce veuf qui souhaitait convoler dans le seul but d’avoir des enfants.
« Pour qui me prenait-il ? Je ne suis tout de même pas une poulinière ! » pensa Vanda, qui était une rebelle dans l’âme.
La bonne douzaine de jeunes gens qui avaient ensuite demandé sa main étaient tellement insignifiants qu’elle s’en souvenait à peine.
« Des coureurs de dot », se dit-elle avec mépris.
Grâce au ciel, son père n’avait jamais cherché à l’influencer. Au contraire, il l’encourageait :
— Tu as raison de refuser ces freluquets. Tu mérites cent fois mieux que cela. Tu seras très riche et tu es fort jolie, ce qui ne gâte rien.
Oui, la jeune fille était ravissante avec son visage à l’ovale parfait, ses cheveux couleur d’ébène et ses grands yeux de velours noir frangés de cils interminables.
Mais elle était très différente des demoiselles de sa condition. Celles-ci n’avaient guère que trois sujets de conversation : leurs toilettes, le prochain bal, et comment décrocher un mari. Or Vanda ne s’intéressait guère aux fanfreluches, elle trouvait les réceptions assez ennuyeuses… Quant à décrocher un mari, c’était le cadet de ses soucis.
Souvent, elle se demandait si l’amour existait vraiment.
« Je crains fort que ce ne soit une invention des romanciers et des poètes », se disait-elle.
Pourquoi se marierait-elle ? Elle se trouvait parfaitement bien au manoir. Son père, lord Sudbury, très pris par ses responsabilités de lord-maire, lui laissait beaucoup de liberté. Beaucoup trop, selon certaines douairières.
Mais Vanda se moquait bien de l’avis de ces vieilles dames au visage pincé. Sa vie actuelle lui convenait à merveille et elle ne demandait qu’une chose : que rien ne change.
Après une dernière caresse à Jacinthe, elle quitta les écuries et se dirigea d’un bon pas vers le manoir. Cette bâtisse datant du xvii e siècle était l’une des plus belles demeures de la région.
« Après le château de Cunningham, tout de même ! » se dit la jeune fille.
Celui-ci, qui se trouvait à une dizaine de kilomètres du manoir, était très impressionnant. Le comte Robert de Cunningham, un séduisant célibataire d’une trentaine d’années, y donnait fréquemment de somptueuses réceptions auxquelles le lord-maire et sa fille étaient toujours conviés.
Vanda s’entendait à merveille avec le comte. Ne le connaissait-elle pas depuis qu’elle était enfant ? Ils se rencontraient souvent en forêt au cours de leurs chevauchées matinales. Ils faisaient alors la course dans une allée parsemée de troncs abattus. Ils montaient aussi bien l’un que l’autre, et l’issue de la course restait incertaine jusqu’à la dernière minute.
La jeune fille alla dans sa chambre afin de se changer et de faire un brin de toilette. Puis elle rejoignit son père dans la salle à manger où était servi le petit déjeuner. Le lord-maire, qui faisait honneur à ses œufs au bacon, leva la tête à l’entrée de sa fille.
— Bonjour, ma chère enfant. Tu es restée longtemps dehors.
— Il faisait si beau ! Et Jacinthe était en pleine forme. Nous sommes allées jusqu’à la ferme des Trois-Chênes.
— Si loin ?
— Je voulais voir Barton. Figurez-vous qu’il a toujours des problèmes de clôture avec le fermier voisin !
— Le fermier des Bornes-Blanches ?
— C’est cela. Les Bornes-Blanches appartiennent à Robert de Cunningham. Vous devriez lui parler de cette histoire. C’est à lui et à vous de trouver une solution. Les fermiers campent sur leurs positions. Avouez qu’il est un peu stupide de se quereller pour quelques mètres carrés de terre !
Lord Sudbury hocha la tête.
— Tu as raison, j’irai en parler au comte.
Il repoussa la pile de quotidiens du matin que le majordome posait toujours à côté de sa place et, d’un air pensif, contempla sa fille qui se servait à son tour d’œufs au bacon.
— De toute manière, j’avais l’intention d’aller voir Cunningham demain.
— Ah oui ? fit Vanda avec indifférence. Pourquoi ?
Le lord-maire croisa les bras.
— Pour une affaire qui te concerne, ma chère enfant.
La jeune fille haussa les sourcils avec stupeur.
— Moi ?
— Oui, toi. Il y a déjà un certain temps que je caresse ce projet. Et plus j’y pense, plus je me dis que c’est la solution.
— J’avoue ne pas vous suivre, père. Vous parlez par énigmes. La solution à quoi ?
— À ton avenir, déclara lord Sudbury d’un air important.
Vanda comprenait de moins en moins. Voyant cela, son père décida de s’expliquer plus clairement :
— Tu as déjà vingt et un ans. Il est temps que tu te maries.
— Peuh ! Jusqu’à présent, ceux qui ont demandé ma main n’avaient pas grand-chose pour eux.
— Tu es difficile, ce qui, je le reconnais, est une bonne chose dans certaines circonstances. Mais les années passent vite. Voudrais-tu te retrouver vieille fille ?
Après un instant de réflexion, Vanda déclara :
— Au fond, cela ne me dérangerait pas du tout. La vie que je mène actuellement me convient parfaitement.
Le lord-maire soupira.
— L’ennui, c’est que je ne serai pas toujours là, ma chère enfant.
La jeune fille lui adressa un sourire chaleureux.
— J’espère que vous resterez avec moi le plus longtemps possible. Ne sommes-nous pas bien au manoir, tous les deux ?
— Bien sûr. Mais une jeune personne de ton âge devrait aspirer à autre chose.
Vanda haussa les épaules.
— Si un jour je devais me retrouver seule, je continuerai tout simplement à mener le même genre d’existence.
— Il faudrait que tu te maries.
— Peuh !
— Oui, il faut que tu te maries, et j’ai trouvé l’homme idéal.
Suffoquée, la jeune fille demeura sans voix.
— Ne pensez-vous pas, père, que c’est à moi de choisir celui qui partagera ma vie ? s’écria-t-elle, le premier instant de stupéfaction passé.
— Ecoute-moi bien, ma chère enfant. L’homme idéal n’est autre que le comte de Cunningham. Il est riche, titré, intelligent – et très séduisant, ce qui ne gâte rien. De plus, nos domaines sont mitoyens. Je possède encore plus de terres que Robert, et comme tu hériteras un jour de Sudbury, il fera une belle affaire.
Vanda frémit.
— Une belle affaire ! répéta-t-elle, choquée. Père, comment pouvez-vous parler ainsi ?
— Ne monte pas sur tes grands chevaux, Vanda. Il faut parfois savoir faire preuve de sens pratique. J’ai longuement réfléchi et j’en suis arrivé à la conclusion que si tu épousais le comte de Cunningham cela arrangerait tout le monde.
— Ah, bon ?
— Mais oui. Robert a besoin d’un héritier et toi d’un mari.
La jeune fille se boucha les oreilles.
— Je préférerais être sourde plutôt que d’entendre de pareilles horreurs.
Lord Sudbury fronça les sourcils.
— Tsst, tsst ! J’ai eu tort de t’élever d’une manière aussi libre. Tu es devenue trop indépendante et c’est contre ton intérêt.
— Père, vous savez parfaitement que si Robert et moi sommes les meilleurs amis du monde, il n’y a jamais eu le moindre tendre sentiment entre nous.
— Ne t’inquiète pas : cela viendra une fois que vous serez mariés.
Vanda regarda son père avec une indicible stupeur.
— Vous tenez vraiment à cette idée… cette idée…
Elle chercha un qualificatif, et le seul qui lui vint à l’esprit fut
