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L'assassine dérive d'une psychanalyste
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L'assassine dérive d'une psychanalyste
Livre électronique155 pages2 heures

L'assassine dérive d'une psychanalyste

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À propos de ce livre électronique

Cet ouvrage est d'abord le témoignage d'une souffrance. Celle d’une mère blessée au plus profond. On a fait d’elle un portrait qui n’est pas le sien, une caricature de l’insensibilité, de l’égoïsme, du mensonge et de la mythomanie. Mère défigurée, presque transformée en monstre. Transfiguration nécessaire à la thèse d’une thérapeute qui pour étayer sa démonstration devait détruire l’image de cette mère, devait la diaboliser. C’est pourquoi son argumentaire, tout rengorgé de références freudiennes et lacaniennes, s’est mué en machine à tuer… à tuer une mère. Ce n’est pas seulement la souffrance de celle-ci qui justifie ce livre, c’est aussi la volonté de mettre en garde. Le patient, fragilisé par sa détresse, peut tomber sous l’emprise totale du psychanalyste s’exposer au risque d’une manipulation mentale pouvant le séparer d’avec les siens. Un risque d’autant plus grand avec un therapeute freudien, pour qui la cellule familiale, par définition malfaisante, sécrète l’alchimie de toutes les perversions.
LangueFrançais
Date de sortie24 juin 2013
ISBN9782312011578
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    Aperçu du livre

    L'assassine dérive d'une psychanalyste - Jean-Pierre Béchu

    cover.jpg

    L’assassine dérive

    d’une psychanalyste

    Jean-Pierre Béchu

    L’assassine dérive d’une psychanalyste

    LES ÉDITIONS DU NET

    22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes

    Du même auteur

    La Belle Epoque et son envers, Sauret, 1980

    Fenêtre ouverte sur le christianisme, Durante, 1998

    Feux de pierre, Librairie-galerie Racine, 2000

    Anjali, Librairie-galerie Racine, 2005

    Chambres noires, L’Harmattan, 2011

    Le Diable au Confessionnal, Alzieu, 2012

    En collaboration

    ORGANIBAC Histoire Première, Magnard, 1988

    ORGANIBAC Histoire-Géographie Terminales, Magnard, 1989

    © Les Éditions du Net, 2013

    ISBN : 978-2-312-01157-8

    Avant-propos de Marguerite

    Un grand merci à notre ami Jean-Pierre Béchu, auteur de cet ouvrage. Écrivain, enseignant et Secrétaire Général de la Société des Poètes Français, il a accepté de rédiger ce livre. Ma souffrance profonde rejoint celle de nombreuses personnes qui ont vécu un calvaire similaire au mien. Le public doit être informé des manipulations psychologiques dont les patients analysés peuvent être victimes et de la transfiguration démoniaque dont leurs parents sont trop souvent l’objet.

    Je suis Marguerite, mes enfants sont mes trésors et les membres de ma famille ont des places privilégiées dans mon cœur. Avec mon mari Pierre, j’ai goûté 56 ans de bonheur et notre amour est éternel. Nous devions écrire un droit de réponse à la psychanalyste qui nous a cruellement mortifiés mais hélas, Pierre m’a quittée en 2009.

    Chers lecteurs, ce droit de réponse le voici, rédigé par notre ami Jean-Pierre. Merci beaucoup pour l’attention que vous porterez à ce livre.

    Introduction

    Cet ouvrage est d’abord le témoignage d’une souffrance. Celle d’une mère blessée au plus profond. On a fait d’elle un portrait qui n’est pas le sien, une caricature de l’insensibilité, de l’égoïsme, du mensonge et de la mythomanie. Mère défigurée, presque transformée en monstre. Transfiguration nécessaire à la thèse d’une thérapeute qui pour étayer sa démonstration devait détruire l’image de cette mère, devait la diaboliser. C’est pourquoi son argumentaire, tout rengorgé de références freudiennes ou lacaniennes, s’est mué en machine à tuer… à tuer une mère.

    Ce n’est pas seulement la souffrance de celle-ci qui justifie ce livre, c’est aussi la volonté de mettre en garde. Le patient, fragilisé par sa détresse, peut tomber sous l’emprise totale du psychanalyste et s’exposer au risque d’une manipulation mentale pouvant le séparer d’avec les siens. Un risque d’autant plus grand avec un thérapeute freudien, pour qui la cellule familiale, par définition malfaisante, sécrète l’alchimie de toutes les perversions.

    La thérapeute concernée par ce livre, et que nous nommerons Eglantine, a œuvré dans une telle optique. Elle est membre d’Espace Analytique, association pour la psychanalyse fondée sur les enseignements de Freud et Lacan, deux références phares de la culture française où la psychanalyse est si fortement incrustée que des termes comme refoulement, frustration, complexe d’Œdipe ou castration appartiennent désormais au vocabulaire courant. Toute puissance de la psychanalyse mais aussi exception française puisque depuis le début des années 60 cette thérapie a commencé à perdre de son importance un peu partout dans le monde sauf en Argentine {1}. En France, c’est Lacan qui lui a donné un second souffle.

    Pour mieux saisir l’enjeu de notre propos, qui concerne le face à face entre une mère humiliée et une thérapeute humiliante, il nous faut d’abord apprécier la place de la psychanalyse dans le monde, considérer l’inexpugnable forteresse du freudisme, dressée dans un paysage scientifique marqué par une recherche active et une intense réflexion épistémologique. L’Association Française pour l’Information Scientifique (AFIS), réunissant les plus hautes autorités de la recherche, ainsi que la consultation d’une abondante bibliographie relative à la critique freudienne, nous ont apporté de précieux éclairages.

    Nous allons donc ouvrir le livre de la psychanalyste dont la démonstration, ancrée dans la pensée freudienne, a broyé la vie d’une mère et répandu le poison dans sa famille. Nous survolerons ensuite le panorama de la contestation freudienne, qui souligne des insuffisances, des faiblesses, voire des incohérences tant dans la doctrine que dans la pratique thérapeutique.

    La cure d’Annie ou l’impensable calomnie

    PROLOGUE

    Nous allons ouvrir un livre qui est une mise à mort : celle d’un père et d’une mère écrasés par l’infamie. Une livre aux ressorts pernicieux.

    Manipulation mentale et faux souvenirs, interprétation torturée des mots, diabolisation de la mère : tout est là, chargé de poison. Application jusqu’auboutiste des théories freudienne et lacanienne, poussée jusqu’à l’absurde, jusqu’à la destruction d’une famille alors que la patiente, après trente-cinq ans d’analyse, est toujours en souffrance. Une tragédie, un assassinat, placé sous la haute autorité de la psychanalyse, de son aura, de sa morgue puisque freudiens ou lacaniens ignorent dédaigneusement l’approche scientifique des pathologies.

    Ce livre expose une fabulation aux effets dévastateurs née de la relation psychanalytique entre une analyste, que nous nommerons Eglantine, et sa patiente, Annie, manipulée pour les besoins d’une démonstration qui a non seulement discrédité ses parents aux yeux de leur famille, mais qui les a aussi traînés hors du cercle familial, en les désignant au regard commun. Chacun peut en effet les reconnaître grâce aux révélations sur leur vie privée ou sur celle de leur fille. Révélations si personnelles qu’elles excluent toute méprise. La calomnie dont ils sont victimes se propage donc sur trois cercles concentriques : celui de leur famille, de leurs amis et enfin de leurs relations en général.

    Qui pourrait en effet douter en lisant que Marguerite, mère d’Annie, avait un frère qui était prêtre ? Que celui-ci accueillit en son presbytère sa mère, sa sœur Marguerite avec son mari et leur fille Annie. Comment ne pas reconnaître l’époux de Marguerite en apprenant qu’on le surnommait dans sa jeunesse « bébé rose » ? En apprenant qu’Annie a d’abord exercé le métier d’aide maternelle avant d’obtenir un diplôme d’Auxiliaire de vie sociale, que son premier compagnon était « gardien de nuit en uniforme », qu’elle n’a pas eu d’enfant et s’est vu refuser l’agrément nécessaire pour en adopter un ? Qu’elle naquit presque un an « jour pour jour » après que sa mère eût accouché d’une enfant mort-née…

    A défaut de nommer les parents d’Annie, Eglantine les désigne indirectement mais très clairement à l’aide d’informations dont la précision ne laisse aucun flou sur leur identité. Renseignements si précis, que toute personne les ayant connus de près ou de loin ne peut manquer de les reconnaître immédiatement. Parents montrés du doigt, exposés au regard collectif, exhibés sur la place publique. Par cette révélation tellement claire de l’identité des parents d’une de ses patientes, sans oublier celle de cette patiente elle-même, Eglantine viole le secret professionnel auquel est tenu tout membre du corps médical. Loin d’user d’exemples tirés d’un florilège de cas cliniques son livre repose sur un cas particulier, sur une personne bien précise qui est Annie. On peut d’ailleurs lire en fin d’ouvrage que celui-ci « ne pouvait se faire sans l’autorisation d’Annie », phrase insérée dans un texte titré « l’imprimatur d’Annie ». Preuve de l’ascendant d’Eglantine sur une patiente qui, en donnant son imprimatur, a agi à l’encontre de sa conscience. Deux ans après la parution du livre, c’est-à-dire en 2008, Annie écrit en effet au Docteur B. « J’avais appréhendé sa lecture possible par mes parents, frère et sœur, en fait tous mes proches. J’avais parlé de ce point d’inquiétude à Madame Eglantine… J’ai voulu partager son enthousiasme et son optimisme. Mais je comprends mes parents et la plainte qu’ils portent ». Elle poursuit quelques lignes après : « Madame Eglantine parle de toute une vie d’écoute de patients, riche d’histoires uniques et différentes. Annie n’est pas seulement Annie et la famille dont il est question pareillement ». Ces extraits sont révélateurs de l’embarras extrême d’Annie dont la lucidité est attestée par la clarté du style et la rigueur des propos. Elle est anxieuse à l’idée de la lecture du livre par les membres de sa famille et « comprend » que ses parents portent plainte mais elle n’en partage pas moins « l’enthousiasme » et « l’optimisme » d’Eglantine. En d’autres termes, si le contenu du livre heurte sa conscience, elle se soumet néanmoins à l’autorité de sa thérapeute. Le second extrait témoigne de la façon dont elle tente d’échapper au dilemme qui la ronge en présentant le livre comme le fruit « d’une vie d’écoute de patients » alors qu’elle sait pertinemment qu’il n’y est question que d’elle.

    Livre guillotine révélant au public ce qui appartient à la confidentialité médicale. D’un côté l’accablement et la honte des parents d’Annie, de l’autre l’orgueil flatté de la psychanalyste, l’acquisition espérée d’une reconnaissance, d’une autorité, d’un rayonnement grâce à son livre qui se veut le témoignage « du traitement possible de la psychose » lit-on en quatrième de couverture. Eglantine se pose en novatrice du champ thérapeutique « à travers la cure d’Annie ». Pour y parvenir tous les moteurs de l’imposture psychanalytique tournent à fond : travestissement intentionnel des souvenirs et des propos d’Annie, inventions, induction de faux souvenirs, incrimination féroce de la mère, description effroyable de la famille, séparation d’Annie d’avec les siens. Annie, complètement acquise à Eglantine qui la trompe et la subjugue.

    1. L’ENFER

    Eglantine cultive avec un art consommé la transfiguration dantesque, au point que maints passages forts de son ouvrage rappellent les atmosphères angoissantes du roman noir anglais de la fin du XVIIIe siècle. Celles de châteaux hantés, d’abbayes en ruines où se produisent de sinistres apparitions nocturnes et que fréquentent des moines inquiétants ou des inquisiteurs illuminés. Nous ne caricaturons pas, il n’est même pas nécessaire de faire le moindre effort d’imagination pour retrouver au fil de certaines pages cette culture de l’épouvante chère à Horace Walpole, Gregory Lewis ou encore Ann Radcliff, inspirateurs des premiers romantiques. Plutôt que le récit d’une cure, Eglantine eût été sans doute été mieux inspirée en écrivant un roman.

    Le décor planté par Eglantine est celui d’un presbytère chargé de « magie », de « sorcellerie », « enceinte menaçante » et qui « devient terrifiante ». C’est le « lieu des origines », c’est « l’enfer », présidé par un prêtre « revêtu de ses robes comme le représentant de Dieu sur terre ». Aux murs « d’immenses tableaux » montrent les anges et « tous les saints », créatures « à demi dévêtues vivant des orgies démoniaques dans d’incroyables jouissances ». Pour forcer le trait, Eglantine évoque un tableau vu dans une église d’Italie où figure « Le Christ dans toute sa nudité recevant le baptême, plongé jusqu’à mi-corps dans l’eau qui ne fait que voiler l’absence de représentation du sexe. Un Christ hors sexe mais non hors jouissance ». Ces tableaux précise Eglantine, chargés d’êtres divins ou saints s’adonnant au sexe, aux orgies et à la jouissance « étaient le monde d’Annie ». Annie dont la famille dit qu’elle est le diable « au point de se poser la question de la faire exorciser ». Mais le diable n’étant jamais à court d’apparences elle apparaît aussi comme « l’enfant de Dieu et la Vierge Marie », elle doit vivre « la Passion du Christ et l’Immaculée

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