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Petit guide scientifique du voyageur au pays du paranormal: À la découverte des phénomènes occultes
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Petit guide scientifique du voyageur au pays du paranormal: À la découverte des phénomènes occultes
Livre électronique253 pages3 heures

Petit guide scientifique du voyageur au pays du paranormal: À la découverte des phénomènes occultes

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À propos de ce livre électronique

Bienvenue au pays du paranormal, où se côtoient mystère et énigmes !

Perceptions extrasensorielles (voyance, médiumnité, télépathie, prémonitions...), synchronicité, radiesthésie, magnétisme animal, spiritisme, fantômes et ectoplasmes, maisons hantées, poltergeists ou esprits farceurs, transcommunication, alchimie, astrologie, apparitions mariales, expériences de mort imminente, réincarnation... autant de phénomènes et de pratiques pour le moins étranges sont présentés ici et analysés.
Pour la première fois, le monde du paranormal est examiné par la science dans le but de comprendre et non de rejeter.

Depuis quarante ans, Yves Lignon travaille pour que le paranormal soit enfin pris au sérieux en France. Il décortique, dissèque, examine, étudie chaque fait à première vue « irrationnel » afin d’en saisir au moins le sens, sinon l’explication.

À vous qui avez vécu une expérience singulière ou bien, au contraire, qui rejetez ces choses-là, ce livre vous apportera des réponses dans le premier cas et des questions dans le second. Bon voyage...

Un ouvrage exhaustif sur les phénomènes intriguants du paranormal !

EXTRAIT

À toutes les époques, les faits qualifiés communément de paranormaux – ou de surnaturels –, ont servi de prétexte pour apporter des réponses aux angoisses humaines. Dans toutes les cultures, et depuis toujours, foisonnent les récits de vécus bousculant la raison, de rencontres avec des êtres suprahumains ou les descriptions d’engins impossibles à fabriquer en leur temps. Et ces histoires traversent les siècles. La Bible (Premier Livre des Rois) situe environ mille ans avant notre ère l’apparition d’un fantôme pendant la consultation d’une voyante célèbre par Saül, premier roi des Hébreux, à la veille de la bataille décisive de Gelboé. Que le grand poète Lamartine ait repris ce passage en 1820 dans son recueil Méditations en dit long sur la force avec laquelle l’attirance pour le merveilleux est inhérente à la nature humaine.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Maître de Conférences honoraire de Mathématiques à l'Université Jean Jaurès (ex-Le Mirail) de Toulouse, Yves Lignon est surtout connu pour avoir fondé le Laboratoire de Parapsychologie de Toulouse, pour ses enquêtes sur le paranormal et pour son franc-parler dans les médias.
LangueFrançais
Date de sortie16 avr. 2018
ISBN9782366960877
Petit guide scientifique du voyageur au pays du paranormal: À la découverte des phénomènes occultes

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    Aperçu du livre

    Petit guide scientifique du voyageur au pays du paranormal - Yves Lignon

    direction.

    INTRODUCTION

     – 

    SCIENCE ET PARANORMAL

    DEPUIS LEUR INVENTION par Karl Baedeker (1801-1859), les guides de voyage ne quittent pas la poche des globe-trotters et fournissent informations pratiques, culturelles ou historiques, au touriste, à l’homme d’affaires ou au routard. Le nôtre a un caractère un peu particulier puisqu’il se propose d’accompagner le voyageur dans sa découverte (ou peut-être dans sa redécouverte) d’un pays qui fascine depuis longtemps bien que ne figurant sur aucune carte. Un pays qu’on disait autrefois être celui de toutes les magies et dont la science a longtemps refusé l’existence avant d’en arriver à se dire qu’il méritait d’être exploré.

    ***

    À toutes les époques, les faits qualifiés communément de paranormaux – ou de surnaturels –, ont servi de prétexte pour apporter des réponses aux angoisses humaines. Dans toutes les cultures, et depuis toujours, foisonnent les récits de vécus bousculant la raison, de rencontres avec des êtres suprahumains ou les descriptions d’engins impossibles à fabriquer en leur temps. Et ces histoires traversent les siècles. La Bible (Premier Livre des Rois) situe environ mille ans avant notre ère l’apparition d’un fantôme pendant la consultation d’une voyante célèbre par Saül, premier roi des Hébreux, à la veille de la bataille décisive de Gelboé. Que le grand poète Lamartine ait repris ce passage en 1820 dans son recueil Méditations en dit long sur la force avec laquelle l’attirance pour le merveilleux est inhérente à la nature humaine.

    Et la réalité objective dans tout ça ? Année après année, génération après génération, les témoins l’assuraient indiscutable tandis que les cerveaux, se voulant rationnels, ne décelaient là qu’imaginaire, délire ou obscurantisme religieux, et pourquoi pas les trois à la fois. La donne a changé au milieu du XIXe siècle avec la naissance du spiritisme, nouvelle religion affirmant que les morts ne le sont pas vraiment puisque, devenus esprits, ils se manifestent en faisant « tourner » les tables, en déplaçant des objets, en frappant des coups dans les murs, voire en se montrant sous une apparence plus ou moins éthérée. Il revient à Charles Richet (Prix Nobel de médecine en 1913) d’avoir eu le mérite de dire clairement qu’étudier par la méthode scientifique ce qui pouvait se passer durant une séance spirite ne signifiait pas pour autant cautionner la croyance aux esprits. Autrement dit que le premier problème à résoudre était celui de l’authentification et que, une fois cet obstacle franchi, les phénomènes spirites pourraient se ranger au côté du retour des saisons, des marées et de la pluie qui tombe enfin après une longue attente. Personne ne prend la pluie pour un phénomène surnaturel. Pourtant, lorsqu’elle met fin à une longue période de sécheresse, certains remercient Dieu pendant que l’averse arrose aussi les futures récoltes des militants anticléricaux. Le constat vaut pour ce que les spirites attribuent aux esprits et, plus largement, pour la voyance, la télépathie, l’action des guérisseurs… On nomme « parapsychologie » la discipline qui étudie ces faits et a trouvé sa place dans de nombreuses universités¹. Elle constitue l’une des provinces du pays du paranormal, bizarre contrée dont les diverses régions ont en commun de n’offrir que des énigmes au regard du voyageur. Qu’il s’agisse d’apparitions, de situations insolites ou de personnages mystérieux, partout des points d’interrogation, partout l’étrange et, pourquoi pas, le fantastique, semblent régner.

    Partout des points d’interrogation… Par égard pour le reste de leur œuvre scientifique, mieux vaut taire le nom de ces savants de premier plan qui clamaient, dans les années 1900, que la science expliquait déjà « presque tout » et que le passage au « complètement tout » ne saurait tarder. Aujourd’hui, chacun sait qu’il reste, au contraire, énormément de problèmes en suspens. Parmi eux, ceux posés par le paranormal sont infiniment plus attirants que les autres, sans doute parce que – nous le rappelions plus haut – nous avons tous aimé les contes de fées. Voilà pourquoi ce guide n’a pas pour but d’apporter des réponses, mais de permettre de comprendre clairement en quoi consistent les questions sans tomber dans l’encyclopédisme et le pédantisme. Chaque partie de l’ouvrage s’appuie donc sur des travaux scientifiques dont le lecteur trouvera aisément les références grâce aux ressources bibliographiques proposées en fin de volume.

    Enfin, s’il veut donner pleine satisfaction, un guide de voyage se doit d’adopter les pratiques de son cousin le guide gastronomique, qui met en avant les restaurants étoilés et dénonce vigoureusement les gargotes. De même, ici, on a pris les dispositions nécessaires pour écarter tout risque de confusion entre chat de gouttière et tigre du Bengale.


    ¹ Pour s’en tenir à un seul exemple, aux États-Unis, le premier laboratoire d’étude de la voyance et de la télépathie a ouvert officiellement en 1935 dans l’enceinte de la Duke University (Durham, Caroline du Nord) où des programmes de recherche existaient déjà depuis 1927.

    PRÉFACE

     – 

    Le syndrome du lampadaire

    « Douter de tout ou tout croire, sont deux solutions également commodes, qui toutes deux nous dispensent de réfléchir. »

    Henri Poincaré (1854-1912)

    Lorsque j’ai eu, il y a quelques mois, le privilège de découvrir le nouveau livre d’Yves Lignon que vous tenez actuellement entre vos mains, cette phrase du grand mathématicien français Henri Poincaré m’est immédiatement revenue en mémoire. Elle est en effet l’illustration parfaite de la démarche de cet enseignant de statistique, ancien maître de conférence du département de mathématiques de l’université de Toulouse-Le Mirail, qui a eu, en 1974, le culot (et il en fallait !) de bousculer l’institution universitaire en créant le premier laboratoire de parapsychologie en France.

    Il était parti d’une idée simple : la réalité de certains phénomènes parapsychologiques doit pouvoir être mise en évidence par la méthode expérimentale et, en particulier, grâce à la méthode statistique, sa spécialité.

    Parallèlement, il devenait également un chasseur impitoyable d’escrocs qui, profitant de la frilosité de la science face aux phénomènes paranormaux, avaient le champ libre pour profiter de la crédulité humaine dans de trop nombreux domaines. La même démarche que celle de Victor Hugo au XIXe siècle. Cet autre curieux des phénomènes inexpliqués avait écrit à ce propos : « Si la science ne veut pas de ces faits, l’ignorance les prendra. »

    Les turbulences qui ont accompagné l’existence du laboratoire d’Yves Lignon à l’époque illustrent bien l’attitude regrettable d’une faction de scientifiques sectaires, regroupés sous la bannière d’un scepticisme « jusqu’au-boutiste », dont le combat principal a toujours été de détruire la moindre velléité de contester les dogmes scientifiques de leur époque, avec une volonté farouche d’éviter la remise en cause de leurs certitudes, j’allais dire de leur propres croyances ! Jusqu’à refuser d’examiner les données d’un problème !

    Ils sont un parfait exemple de ce qu’on appelle le « syndrome du lampadaire », que l’on peut résumer ainsi : la scène se passe la nuit, au coin d’une rue tranquille. Un promeneur aperçoit, sous un lampadaire, un homme, penché vers le sol, semblant chercher quelque chose. « Que cherchez-vous ? Est-ce que je peux vous aider ? – Oui, j’ai perdu les clés de chez moi. Mais, vous voyez bien qu’il n’y a rien. Vous êtes sûr de les avoir perdues ici ? – Non, pas du tout. Mais ici, il y a de la lumière ! ».

    Cette histoire est beaucoup plus profonde qu’il n’y paraît. En effet, l’attitude « irrationnellement rationnelle » du chercheur de clés montre comme il est tentant de sélectionner les problèmes qu’on veut résoudre en les formulant, non pour ce qu’ils représentent comme enjeu, mais en fonction des solutions dont on estime disposer. Autrement dit, c’est la solution souhaitée qui définit le problème et non l’inverse ! Le syndrome du lampadaire permet de sélectionner uniquement les problèmes que l’on sait traiter, et non les problèmes que l’on doit traiter ! Si l’on applique ce raisonnement aux questions posées par les phénomènes qui touchent à la parapsychologie, on comprend qu’il est plus simple d’ignorer purement et simplement des phénomènes qui dérangent les idées du moment…

    Yves Lignon est passé outre. Et il a eu bien raison. Son Petit guide scientifique du voyageur au pays du paranormal évoque la plupart des questions qui obsèdent les Hommes depuis la nuit des temps : qu’est-ce que la réalité ? Le hasard existe-t-il ? Comment expliquer les phénomènes comme la voyance, la télépathie, les rêves prémonitoires, les fantômes, les guérisons inexpliquées ? La mort est-elle ce que l’on croit ? Sommes-nous seuls dans l’Univers ?…

    Dans ce voyage aux frontières du réel, Yves Lignon constate, avec sa rigueur toute mathématique et son humour de « vieux sage », ce qui relève de la légende ou du charlatanisme, mais il dresse aussi le bilan de l’exploration scientifique dans ces domaines autrefois qualifiés de « surnaturels ».

    Au passage, il nous rappelle que « l’absence de la preuve n’est pas la preuve de l’absence ». Il rejoint ainsi la démarche des pionniers de l’étude scientifique des phénomènes paranormaux, et notamment celle du biologiste et psychologue Joseph-Banks Rhine, fondateur en 1930 du premier laboratoire de parapsychologie des États-Unis, dont il m’a si souvent rappelé la devise depuis notre première rencontre, à la fin des années 1970 : « Nous ne croyons pas au paranormal, nous l’étudions. »

    Jacques Pradel

    I

     – 

    VOYANCE, TÉLÉPATHIE, PRÉMONITIONS

    LA PERCEPTION EXTRASENSORIELLE

     – 

    UN EXEMPLE

    Commençons par la description d’une expérience. On présente à M. Anonyme une boîte hermétiquement close, enveloppée dans du plastique de manière à ce qu’elle ne puisse pas dégager d’odeur et intérieurement rembourrée pour éviter la propagation de sons. L’expérimentateur explique que l’emballage contient une pomme ou une poire et demande à Anonyme ce qu’il en pense. Réponse : « Une pomme. » La boîte une fois ouverte, un assistant en sort une superbe reinette du Canada.

    Pour expliquer ce succès, deux hypothèses peuvent être émises. Soit Anonyme a eu de la chance (hypothèse dite « du hasard »), soit l’information : « Le fruit est une pomme » est parvenue à son cerveau. Bien entendu, un seul essai ne suffit pas pour trancher. En revanche, à l’issue d’un nombre suffisant de tentatives (avec pour chacune le choix entre deux réponses dont une seule est exacte), le calcul des probabilités dira si le total des réussites est statistiquement supérieur à la moitié des essais. Dans ce cas, insister pour qualifier Anonyme de veinard ne serait que subjectivité, pifométrie et peine perdue, bref reviendrait à adopter une attitude non scientifique puisque c’est un argument mathématique qui permet de dire que l’hypothèse du hasard est la moins bonne des deux. Cette conclusion peut choquer ce qui passe pour le bon sens, elle peut bousculer les habitudes de pensée mais, que cela plaise ou pas, elle est parfaitement rationnelle.

    Restons dans ce cadre du rejet de l’hypothèse du hasard. M. Anonyme n’a pu utiliser ses cinq sens : ni la vue ni l’ouïe ni l’odorat ni le goût ni le toucher. Pourtant, il a nommé l’objet qui se trouvait dans la boîte. Parler de « perception extrasensorielle » coule de source. Cette dénomination a été proposée par le psychologue universitaire américain Joseph B. Rhine (1895-1980) qui, à partir de 1927, a entrepris le premier l’étude expérimentale de cette curieuse faculté humaine.

    LES DIVERSES FORMES DE PERCEPTION EXTRASENSORIELLE

    La voyance

    Les scientifiques préfèrent « clairvoyance » à ce terme utilisé par le grand public. Il désigne la possibilité pour un être humain d’acquérir, en temps réel (et, répétons-le, sans se servir des cinq sens actuellement connus), des informations sur un fait, un lieu, des personnes… Indépendante de la distance, comme les autres formes de perception extrasensorielle, la clairvoyance peut prendre des formes très intenses (description d’une catastrophe au moment où elle se produit dans un pays lointain) ou, au contraire, fort discrètes (décrire une photo placée sous enveloppe). Dans les expériences de laboratoire, il arrive fréquemment que seul le traitement statistique permette de conclure « qu’il s’est passé quelque chose ».

    La télépathie

    Au cours d’un échange télépathique, il semble y avoir communication directe entre deux cerveaux (donc sans se servir des sens, une fois encore). Nombreux sont ceux qui connaissent des anecdotes à caractère télépathique et qui confondent la télépathie avec des coïncidences improbables seulement en apparence : qu’y a-t-il d’extraordinaire à recevoir des nouvelles d’un ami silencieux depuis longtemps quand on songe soi-même à lui en envoyer ?

    Il est difficile de distinguer la télépathie de la voyance. Lorsqu’une épouse éprouve une vive douleur au moment où son mari absent est victime d’une crise cardiaque que rien ne laissait craindre, est-ce l’époux qui envoie un message (télépathie) ou sa conjointe qui prend à distance connaissance de l’événement (voyance) ?

    La prémonition ou précognition

    Clairvoyance vers le futur. Des cas particuliers de personnes ayant soit échappé à un accident, soit tenté de l’empêcher parce qu’elles « savaient à l’avance » – parfois à la suite d’un rêve – qu’il allait se produire ont été étudiés scientifiquement. On dispose aussi de récits de voyance vers le passé ou postcognition. Il est évident que la validation des témoignages est alors très délicate car rien de plus facile que de mentir en disant : « J’ai rêvé avant-hier de la catastrophe aérienne qui s’est produite hier. »

    Prophétie

    Forme particulière de précognition annonçant la venue d’événements importants à l’échelle d’une communauté, d’une nation… Les livres sacrés des religions rapportent des « prophéties » supposées attribuées à une intervention divine. Souvent vagues, non datées et susceptibles d’interprétation, il est difficile de les prendre pour de véritables prophéties ! Nous parlerons plus loin de Nostradamus, le prophète par excellence si l’on en croit sa réputation.

    Les mancies et la « psychométrie »

    ²

    On nomme mancie tout procédé réputé pouvoir provoquer la voyance. Chaque culture possède ses propres mancies. Les plus connues sous nos cieux sont la cartomancie (utilisant les cartes à jouer ordinaires ou de tarot), la chiromancie (interprétation des lignes de la main), l’encromancie (étude du nuage produit par une goutte d’encre tombant dans un verre d’eau ou de la tache laissée par une autre goutte sur une feuille de papier), la cristallomancie (nécessitant l’usage d’une boule de cristal)… À propos de toutes ces méthodes, le dossier scientifique reste à peu près vide.

    En « psychométrie », on cherche à obtenir des informations sur quelqu’un à partir d’un objet quelconque lui appartenant ou ayant été en contact avec lui. Les études effectuées entre les deux guerres par le docteur Eugène Osty (1874-1938), mériteraient d’être reprises. Elles avaient permis à ce chercheur de proposer une liste de caractéristiques du phénomène.

    RÊVES ET PERCEPTION EXTRASENSORIELLE

    Si Freud a envisagé d’attribuer aux songes un rôle de support télépathique, de multiples cas de rêves prémonitoires ont été rapportés. Dans la majorité des cas, il ne s’agit que de fausses prémonitions résultant du traitement par le cerveau d’informations antérieurement mémorisées. En revanche, les expériences conduites par Stanley Krippner et Montague Ullman au centre médical Maimonides de New-York (de 1970 à 1978) ont donné des résultats positifs. À plusieurs reprises, durant la nuit, quelqu’un tentait d’envoyer, par la pensée, des informations concernant un tableau célèbre (choisi au hasard parmi douze) à une personne endormie et isolée sensoriellement. À la fin de chaque phase de sommeil dit « paradoxal », on réveillait le dormeur, il racontait ses rêves au magnétophone et les correspondances entre les tableaux et ses déclarations étaient analysées statistiquement.


    ² Entre guillemets pour éviter la confusion avec la psychométrie des psychologues.

    QUELQUES CAS CÉLÈBRES

     – 

    Aussi stupéfiant que soit leur contenu et aussi dignes de confiance que soient ceux qui les rapportent, des témoignages ne peuvent jamais constituer une preuve au sens scientifique du terme. En revanche, ils incitent à chercher, et donc à réaliser des expériences en laboratoire.

    LA VISION DU PAPE

    Le 7 octobre 1571, à Rome, le pape Pie V décrit à son entourage – « en direct » et avec de nombreux détails qui devaient se révéler exacts – la bataille

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