LA COKE S’HABILLE EN PRADA
ÉCOUTE, PRADA, C’EST VRAIMENT DE LA BONNE.
Un truc de classe mondiale. Ils font la queue en bas de chez moi pour en avoir. » Au bout du fil, Fabrizio Fabietti, figure de la pègre romaine. La ligne est interceptée par les stups italiens. Dans leurs oreilles, des noms à faire pâlir d’envie les amateurs de frime: Prada, Rolex, Moët, Vuitton… Il n’est pourtant pas question de sapes haute couture, encore moins de montres ou de champagne bling-bling. Il s’agit en réalité d’un autre produit pour clientèle connaisseuse et exigeante: de la cocaïne de première qualité, de Colombie ou du Brésil, venue inonder la capitale italienne. Fabrizio Fabietti, lié à la ‘Ndrangheta, la redoutable mafia calabraise qui traite avec les cartels sud-américains, gère un large portefeuille de clients, acheteurs en gros qui, à leur tour, sont les contacts de sous-groupes criminels approvisionnant les différentes places du commerce de la drogue à Rome. Mais il
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