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Chroniques des reflexions de mon miroir
Chroniques des reflexions de mon miroir
Chroniques des reflexions de mon miroir
Livre électronique69 pages51 minutes

Chroniques des reflexions de mon miroir

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À propos de ce livre électronique

Petites réflexions vénusiennes sur la vie, l’amour, les Autres, le quotidien, issues d’un miroir personnel dans lequel tout le monde peut se retrouver, à travers des images futiles ou rigolotes, pour parler des choses sérieuses avec plein de légèreté !
LangueFrançais
Date de sortie25 avr. 2013
ISBN9782312010076
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    Chroniques des reflexions de mon miroir - Hermance LD

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    Chroniques des réflexions de mon miroir

    Hermance LD

    Chroniques des réflexions de mon miroir

    LES ÉDITIONS DU NET

    22 rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes

    © Les Éditions du Net, 2013

    ISBN : 978-2-312-01007-6

    Avant-Propos

    Chaque matin, j’essaye vainement de sortir mon cerveau des limbes du sommeil sous la douche, en le laissant divaguer à son rythme, au gré de ses rebondissements ou associations d’idées. Un jour où je tournais en boucle sur un même thème sans jamais réussir à sortir du manège, j’ai décidé de poser en mots mes sauts d’esprit, afin d’accorder un peu de répit à mes neurones. Car ainsi matérialisées, mes pérégrinations mentales se fixent, s’arrêtent et me libèrent.

    Ainsi sont nées les Chroniques, un rendez-vous plurihebdomadaire avec mes blogolecteurs qui, à leur tour, me font partager leurs neuropédalages sur lesquels j’écris également.

    Merci de vos confidences, de votre confiance, de votre fidélité et de votre foi en moi.

    L’ascenseur émotionnel… Quel étage Madame ?

    Je vous en ai déjà parlé, l’ascenseur émotionnel, c’est un truc que vous vivez chaque jour, sans savoir que c’est ainsi qu’on le nomme.

    Vous êtes heureuse, toute guillerette, vous avez bien dormi, vous recevez des messages hyper chouettes, vous retrouvez votre amoureux, vous préparez votre mariage ou encore et tout simplement vous avez passé une bonne journée, vous êtes au 3e étage.

    Vous vous empêtrez dans un marasme de ras-le-bol, de tristesse, de coups de gueule et de « putain mais quel (le) con (ne) ! », c’est que l’ascenseur émotionnel vous a mené directement au 4e sous-sol au fond à gauche.

    Vous avez une ouach’ d’enfer, vous commencez une nouvelle vie, vous êtes enceinte, vous venez d’avoir une promotion ou votre amoureux sort le grand jeu, vous montez direct sur le toit-terrasse avec vue sur la ville ensoleillée.

    Rien n’est figé, même si vous pouvez rester quelques temps au même étage. Le problème, c’est que l’ascenseur vous propulse directement à l’étage qu’IL a choisi, sans avertissement, sans la moindre indication sur la direction qu’il prend.

    Parce que vous, vous y êtes dans cet ascenseur, on est d’accord, mais ce n’est pas vous qui avez accès au tableau de bord et qui décidez… Vous tentez d’appuyer sur les boutons, mais ceux-ci ne sont que factices. Vous pourrez demander désespérément le toit-terrasse, vous aurez beau y mettre la meilleure volonté du monde, y aller à coup d’arguments imparables et de promesses idiotes (« s’il est ok, j’arrête de manger des tagadas pendant deux jours »), vous ne maîtrisez pas du tout l’ascenseur émotionnel qui régit votre vie.

    Et c’est ça qui est hyper fatiguant. Ne pas pouvoir anticiper. Ne pas pouvoir se protéger. Ne pas pouvoir s’ouvrir plus de peur que la porte s’ouvre au mauvais étage. Se blinder et se préparer au pire pour finalement être tellement en béton armé que l’on n’apprécie pas à sa juste valeur d’être à un étage moyen ou supérieur. Ou encore quand on se fait plusieurs étages le même jour, du type vous voyez votre amoureux que vous ne voyez pas beaucoup (6e étage), il vous annonce qu’il part à Pétaouchnock (-4e sous-sol), il vous dit des mots doux pour apaiser votre chagrin (3e étage).

    Et des fois, de temps en temps, ça serait chouette de pouvoir décider à quel étage nous avons envie d’aller, ou au moins de voir où il nous mène. Même s’il est évident que beaucoup voudront aller le plus haut possible tout le temps, je pense que certains d’entre nous seraient déjà très heureux de profiter d’un 3e, voire d’un 4e étage de façon plus régulière. Ou alors, ça serait bien aussi de monter progressivement pour éviter ces à-coups qui donnent des haut-le-cœur.

    Pour ma part, en ce moment, mon ascenseur me fait passer du fond de la cave à un loft au 5e étage, en passant par tous les niveaux entre les deux de manière très cyclique, parfois violente. Ce qui me va, je ne demande pas une constance absolue, nous profiterions moins de la vue si nous l’avions tous les jours sous le nez.

    Mais pourrais-je, ou plutôt pourriez-vous, juste une fois, une toute petite fois, diriger mon ascenseur émotionnel vers le top du sommet de l’immeuble de ma Vie, pour que je puisse me rappeler ce moment magique

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