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Thérésa: Ma vie, mon combat
Thérésa: Ma vie, mon combat
Thérésa: Ma vie, mon combat
Livre électronique97 pages1 heure

Thérésa: Ma vie, mon combat

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À propos de ce livre électronique

« Qui se fie à l’amitié d’un hypocrite s’appuie sur une vague », telle est la leçon que retiendra Theresa au cours de sa vie. Jeune femme heureuse en ménage et filant le parfait amour aux côtés de son mari avec l’obsession que, faire un enfant est l’ultime bonheur. Essayant à tout prix d’en avoir depuis un moment avec son époux, elle se tournera dans tous les sens et sera prête à tout accepter afin de pouvoir enfanter. Fort heureusement, accompagnée d’une mère aimante et d’une amie attentive qui n’hésiteront pas à lui apporter réconfort et soutien, cette dernière refusera de plonger dans la noirceur des rites occultes et mystiques suggérée par Émeraude, un être infâme et mauvais qu’elle croyait être son amie. Visiblement embarrassée par le refus de Theresa, cette fausse amie mettra tout en œuvre pour qu’elle périsse. À la suite d’une rixe enflammée entre les deux jeunes femmes, la vie de Theresa prendra une tournure totalement inattendue et s’enchaineront différents évènements qui mettront à rude épreuve la foi, le courage ainsi que la volonté de cette dernière.

À PROPOS DE L'AUTEURE

Mbie Auxi Sena, née à Libreville, est une jeune romancière Gabonaise. Actuellement étudiante en Master Banque, assurance et finance à Paris, elle fait tout son cursus primaire et secondaire dans son pays d’origine le Gabon, avant d’obtenir une bourse afin de poursuivre ses études supérieures en France. C’est en classe de 4ème qu’elle découvre sa passion pour la lecture, l’écriture puis la littérature en générale. Elle se lance donc dans différents concours de dictée et de grammaire. En 2013, elle est primée dans la catégorie roman au concours de littérature organisé par les éditions Amaya grâce à cette œuvre écrite pour l’occasion.
LangueFrançais
Date de sortie17 avr. 2020
ISBN9791037706478
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    Aperçu du livre

    Thérésa - Auxi Sena Mbie

    Dédicaces

    À ma très chère mère Bendome Marie-Arlette,

    Quoi que je fasse ou que je dise, je ne saurai point te remercier comme il se doit. Ton affection me couvre, ta bienveillance me guide, ta présence à mes côtés a toujours été une source de force pour affronter les obstacles de la vie.

    À mon très cher père Nguema Grégoire,

    Tu as toujours été à mes côtés pour me soutenir et m’encourager. Que ce travail traduit ma gratitude et mon affection.

    À toutes les personnes qui m’ont soutenue et encouragée

    Mes frères et sœurs, Noé, Félicia, Véronique, Davin, Darleine, Darcya, Ilda, Chancia…

    Mes tantes et oncles, Nanushka Bikene, Ossa Félicien, Orphé Ndoutoume, Ada Christelle, Glesia…

    Mes grands-parents Ntsame Louise, Bivegue Flavienne, Ndong Eya…

    Et mes amis qui sont aujourd’hui ma famille, Ntsame Princilia, Abengdang Emeraude, Orphelye Etho, Oxane Nyamba et toute la BA-2.

    Sans parler de toi qui me pousse toujours au-delà de mes objectifs Moussodou Eric Junior.

    I

    Hormis leur manque d’enfants, Theresa et Léon avaient tout ce qu’un couple pouvait souhaiter. Ils étaient très heureux. Mais quelquefois, leur désir d’enfants devenait très fort. Dans toute son enfance, Theresa avait grandi au village auprès de sa mère et de sa jeune sœur. Elle avait fait la petite école mais n’avait pu pousser loin ses études faute de moyens. Alors, quelques années plus tard, son oncle Ndong, haut cadre à Libreville, décida de la prendre avec lui et de faire d’elle une véritable Librevilloise. Il ne manqua pas à sa parole et honora sa promesse. Auprès de son oncle, Theresa essayait tant bien que mal de se frayer un chemin dans ce monde citadin qu’elle ne connaissait pas. Un peu plus tard, elle fit la connaissance de Léon par l’intermédiaire de son oncle, puis trois années après ils se marièrent. Au fil du temps, cette immense envie de bébé s’installa, car c’était pour Theresa, et ce dès son jeune âge son rêve de toujours. Theresa adorait les enfants et elle souhaitait en avoir plusieurs. Ils consultèrent plusieurs spécialistes, mais ceux-ci assuraient qu’ils n’avaient rien et que tout était normal. Samedi, après une semaine d’activités, le couple décida de se libérer pour rendre une petite visite à la maman de Theresa. Le village où vivait sa mère était éloigné de la ville, environ trois heures de route. Ils firent plusieurs kilomètres avant d’arriver enfin dans ce petit coin perdu au fin fond de l’Estuaire ¹(Niantsobo tout près de Donguila). Sa mère s’appelait Cécile et sa petite sœur juste âgée de quinze ans se nommait Justine. À cet âge, les jeunes filles rêvassaient beaucoup, elle songeait à venir en ville avec sa sœur aînée, car elle désirait y découvrir les grandes bâtisses qui se dressaient dans la ville, les vastes routes, et les belles boutiques dont tout le monde parlait. En voyant venir sa chère sœur, Justine laissa la vaisselle qu’elle nettoyait, pour aller se jeter dans les bras de celle-ci.

    Cécile sortit précipitamment de la vieille cabane, aux murs noircis par la fumée des feux de bois, qui lui servait de cuisine. Après tout ce temps, elle fut comblée de revoir sa fille aînée.

    La jeune fille se dépêcha et les apporta. Ils s’assirent tous.

    Elle entra dans la cuisine, et servit son beau-fils et sa fille. Puis revint dans la cour. Les deux jeunes gens mangèrent avec appétit.

    Cécile retourna à la cuisine, et engouffra dans un vieux sac, bananes, tubercules, et manioc. Après avoir terminé de manger, Theresa entra dans la chambre où elle enfila un pagne⁴, qu’elle noua à la poitrine, et se munit d’un panier qu’elle porta comme un sac à dos. Quand elle sortit, ils la regardèrent tous stupéfaits.

    Léon fila se changer et revint vêtu d’un pantalon noir et d’une vieille chemise trouée de partout.

    Cécile les rejoignit, et ils prirent la route. Justine était un peu à la traîne si bien que Theresa l’aidait.

    « Tété » c’était le petit nom qu’avait trouvé Justine pour Theresa. Ils parvinrent enfin à leur plantation, c’était vraiment en pleine brousse. Theresa déposa son panier au sol et s’adossa contre un arbre. Justine quant à elle se précipita dans les hautes herbes pour se soulager. Léon accompagna Cécile qui lui montra comment déterrer les tubercules. L’aînée se mit au travail, imitée aussitôt par la cadette. Au début se fut un peu difficile pour Léon car il ne l’avait jamais fait, mais après ça devint plus abordable. Un peu plus tard, Cécile et Theresa firent une petite pause et débutèrent une conversation.

    Ce « d’accord » Theresa l’avait dit comme ça, sans vraiment tenir compte du conseil de sa mère. Elles retournèrent travailler. À la fin de la journée après s’être lavé et changé, Léon monta dans sa voiture. Theresa serra Cecile dans ses bras.

    Au vu de son expérience, la maman de Theresa ne présageait rien de bon concernant l’amitié de Theresa et de son amie.

    Cécile s’approcha de Léon assit dans sa voiture.

    Theresa monta dans le véhicule.

    Léon démarra et laissa Justine et Cécile dans une nuée de poussière.

    II

    Trois heures de route, c’était le temps demandé pour quitter le

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