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Désenchanter les affres du passé: Poésie
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Désenchanter les affres du passé: Poésie
Livre électronique104 pages36 minutes

Désenchanter les affres du passé: Poésie

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À propos de ce livre électronique

Et si l'on retrouvait l'essence de la poésie ; un art de la création...

Désenchanter les affres du passé est un recueil de poèmes qui touche l’homme et l’Homme. Il le fait pour l’homme car celui-ci est à la croisée des chemins, tumultueux et parsemés de bribes de bonheur. Des tumultes qui l’ont perdu sur les chemins des quêtes inachevées où il devient une proie face à l’adversité de ceux qui courent pour rester à leur place. Perdu aussi entre maître et esclave dans un monde défiguré et qui effrite les émotions qui, elles-mêmes, se banalisent au fur et à mesure que le temps preste la séquence des jours. Des tumultes qui désagrègent l’Homme à la course des mondes en l’absence de lui-même. Les quêtes encore, idéologique et chaotique qui déconstruisent la paix pour hululer les guerres inutiles qui remplace le bonheur par les bonheurs qui s’illuminent pour désarçonner les peuples tranquilles.
C’est une invocation de l’humanité pour la liberté ;
C’est une invocation de la fraternité pour l’union des peuples ;
C’est une invocation de l’amour pour l’espérance ;
C’est une invocation de l’humanité pour la vie ;
Entre le passé et le présent,
Entre le présent et l’avenir.

Découvrez ce recueil de poésie portant un regard fort sur notre humanité et la place de l'Homme parmi les siens.

EXTRAIT

Moi, je suis.
Lui, il est.
Et qui sommes-nous ?
Peuple, Mon peuple !

Qui sommes-nous ?

Des gens de dernier rang
Qui mendient les miettes !

Ou

Ceux-là qui ne savent rien
Et qui quémandent le savoir.
 
Qui sommes-nous ?

Des enfants aux multiples gazouillis
Et qui attendent le retour du père
Dont les amantes mangent le cœur !

Ou

Ceux-là qui importent dans le tas
Et épousent les saletés des « civilisations sans hommes ».
 
Qui sommes-nous ?

Des femmes aux perversités innombrables
Qui reçoivent ces hommes mesquins
Aux multiples souillures diaboliques acculturées !
 
Ou

Ceux-là qui parlent comme Hélène
La langue du pouvoir sans consolation.

Et qui attendent le retour du père
Dont les amantes mangent le cœur !

Ou

Ceux-là qui importent dans le tas
Et épousent les saletés des « civilisations sans hommes ».
 
Qui sommes-nous ?

Des femmes aux perversités innombrables
Qui reçoivent ces hommes mesquins
Aux multiples souillures diaboliques acculturées !

Ou

Ceux-là qui parlent comme Hélène
La langue du pouvoir sans consolation.

- Je suis

À PROPOS DE L'AUTEUR

Doune Barbo est né en 1978 à Garoua au Cameroun. Il est Ingénieur de conception en sciences sociales pour le développement, spécialisé dans le domaine de la Gestion Administrative des Reformes et de la Décentralisation. Il écrit des romans, des recueils de poèmes et des ouvrages de recherches dans le domaine de l’ingénierie du social avec une incidence sur le développement des populations. Il démontre une grande facilité à pouvoir écrire dans tous les domaines de l’écriture au regard des projets d’écriture qu’il chérie chaque jour.
LangueFrançais
Date de sortie24 juil. 2018
ISBN9782378773588
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    Aperçu du livre

    Désenchanter les affres du passé - Doune Barbo

    AVANT-PROPOS

    La poésie peut prendre un autre chemin que celui de la certitude, du vécu et de l’imaginaire pour questionner l’homme dans son être. Ce questionnement, au-delà de l’explosion ou de l’exploration  émotionnelle, l’art poétique doit en même temps  être le foisonnement de l’expression de la libération de l’homme dans un monde qui semble en fin de compte inconnu.

    Voici des vers libres et rimés qui se mêlent et s’entremêlent pour offrir l’ode connective de la magnificence intérieure en rapport avec le réel. Un recueil de poèmes vibrants, qui étalent le senti et le ressenti sur l’humanité de l’homme, la fraternité et l’union des peuples. Le thème de l’Afrique y est aussi abordé pour déployer l’espérance en le bien qui sauvera inéluctablement les peuples face à leur déconstruction perpétuelle.

    Au-delà des questions qui brûlent les lèvres pour comprendre les mobiles de cette écriture vivante née sur les birbes de colères et de joies, sur les bribes des chemins et des rencontres, sur les bribes des rythmes et des émotions, sur les bribes de raisons et d’intuitions ; c’est tout un ensemble de réponses qui invitent au démenti pour saisir les profondeurs de l’homme. Est-il ici pour ce qu’il fait ou alors ce qu’il fait est la portée de sa démesure ?  En d’autres termes, l’homme doit-il se contenter de n’être qu’homme ou alors doit-il prendre la mesure de ce qu’il est pour mériter son humanité ou son humanisation ? Je n’en dirais pas plus voyez vous-même.

    Ma mère

    I

    Ce matin !

    Je me rappelle ton histoire dans ce monde

    Ton histoire racontée par mes pères,

    Qui furent tes fils aux bras solides ailleurs.

    Ailleurs, où ils donnèrent tout pour survivre en vain.

    Cette nuit !

    Je me souviens du couchant de tes lumières

    Tes lumières qui pouvaient te nourrir avec foi.

    Leur couchant provoqua de ma loupe une pluie

    Qu’attire le lac de sang noir de tristesse.

    Au réveil !

    J’ai vu Mère dans tes yeux ma personne au travail

    Le travail pour ta survie, ton sourire.

    Et j’ai compris que je dois quitter ce sommeil

    Je te rendrais ton sourire Ma Mère !

    Et le pourrais-je !

    II

    Oh Mère

    Tu es la nourrice de tous les temps

    Qui n’as-tu pas bercé ?

    Tu es l’eau de mon fleuve

    Qui rafraîchit les assoiffés dans la chaleur du midi

    Tu es ma terre que loue mon Peuple

    De ses mains croyantes…

    Cette terre qui nourrit jadis,

    Qui nourrit maintenant,

    Qui nourrira demain :

    Car elle est Dieu.

    III

    Ma Mère ! Mon humanité !

    Ma Mère ! Mon Afrique !

    Je te vois sur les routes du monde

    À la recherche de la brebis égarée,

    Retrouvée, elle allumera sa lampe

    Éclairant la taverne des indécis

    Mes frères, crédules ici rêveurs sans matière.

    Ma Mère ! Ma consolation !

    Ma Mère ! Ma cohésion !

    Je sais que tu as construit le pont des braves

    Pour que

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