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Une année en Australie: Témoignage
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Une année en Australie: Témoignage
Livre électronique247 pages3 heures

Une année en Australie: Témoignage

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À propos de ce livre électronique

L'envers du décor.

Sophie, la vingtaine, diplômée d’une école de commerce, décide du jour au lendemain de remplir son sac à dos et de larguer les amarres. Direction l’Australie, ce continent sauvage qui est, en ce moment, la destination la plus prisée par les jeunes occidentaux en quête d’aventure. Des paysages à couper le souffle, des expériences inattendues, des rencontres surprenantes, Sophie a parcouru les terres arides de cette « île gigantesque » pendant de longs mois. Mais il ne faut pas se fier aux photos de ces nouveaux aventuriers qui pullulent sur les réseaux sociaux, le voyage est aussi fait de longs moments de solitude, de douloureuses séparations et de situations déstabilisantes. Apprendre une nouvelle langue, découvrir une culture différente, connaître à certains moments l’inconfort, se perdre tout simplement, voici ce qui permet de casser la routine d’une vie bien rangée d’Européenne. C’est ce que Sophie recherchait. De roadtrip en petits boulots dans les fermes et dans les bars, Sophie raconte au jour le jour cette vie atypique, sans planning ni préparation, avec juste un sac sur le dos et la route qui défile devant elle, pour seul guide.

A travers ce témoignage, découvrez la réalité sans filtre de l'année en Australie de Sophie : de roadtrip en petits boulots, d'expériences inattendues en moments de solitude, de rencontres extraordinaires en séparations douloureuses.

EXTRAIT

Quelques jours plus tard, nous nous risquons à jouer les aventuriers sur des routes ensablées. Avant de nous enfoncer dans les dunes orangées, un écriteau nous suggère vivement de dégonfler nos pneus afin de pouvoir mieux adhérer au sol et ainsi éviter de s’embourber. Mais malgré ces recommandations bien claires, Guillaume semble n’en faire qu’à sa tête. En plus d’être trop fier, ce mec est idiot ! Une bêtise qui va nous valoir une belle frayeur. En effet, après dix kilomètres de route dans le sable où chaque seconde me fait penser que nous allons rester coincés vu sa façon de conduire comme un pilote, la voiture finit par s’arrêter d’elle-même… À croire qu’elle est plus intelligente que son propriétaire. Raison de la panne : le liquide de refroidissement s’est mis à bouillir. Je n’ai jamais vu ça, mais apparemment, au milieu du désert avec des pneus trop gonflés, ça peut arriver. Guillaume est étonné, pas moi. Les différentes personnes que nous croisons en 4x4 sur le chemin nous font tous la même réflexion « Vous avez voulu être plus malins que les Australiens, vous voilà dans le pétrin ! ». Ça nous fait une belle jambe… Je peste intérieurement contre lui, mais ne lui dis rien. J’essaie même de prendre les choses à la rigolade. La seule chose à faire est d’attendre que le liquide refroidisse avant de redémarrer. Notre but était de rejoindre une crique remplie de tortues et autres animaux sauvages : un endroit accessible aux bons conducteurs uniquement hélas. Maintenant que nous devons faire demi-tour, je n’ai qu’une envie : sauter dans un 4x4 qui va vers ce coin de paradis, quitter Guillaume et continuer seule ! Mais je n’ai pas le cran. Nous sommes dans le désert, et je ne sais pas sur qui je pourrais tomber.
LangueFrançais
Date de sortie25 avr. 2018
ISBN9782390092995
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    Aperçu du livre

    Une année en Australie - Sophie Libion

    australie

    Préface

    Au retour de mon voyage, ma Grand-Mamy qui avait suivi de près toutes mes aventures grâce à mon blog Internet, m’a encouragée à écrire mon récit de manière plus détaillée et plus structurée afin d’en faire un livre.

    L’idée ne m’avait évidemment jamais traversé l’esprit et je ne me pensais pas être capable de fournir quelque chose d’appréciable. La lecture n’a jamais été ma tasse de thé, alors que penser de l’écriture !

    Mais le voyage me manquait et l’envie de revivre mon périple a marqué le début de mon histoire. Les mots construisant des phrases, les idées apportant des chapitres, j’ai pris le temps de poser mon récit sur le papier.

    Un plaisir que je n’imaginais pas prendre jusqu’ici.

    Ce livre n’est pas un roman, ni une histoire inventée. C’est le récit d’un périple qui a pour but de faire rêver les aventuriers en herbe et de faire voyager les plus casaniers.

    G’day !

    Victoria, the place to be

    Le vol se déroule sans encombre. Quelques turbulences viennent gonfler notre excitation. Tout quitter. Laisser notre petit monde derrière nous. Oublier notre confort habituel. La famille, les amis, tous sont désormais loin, très loin. Plus de vingt mille kilomètres nous séparent.

    Partir à l’autre bout du globe m’a toujours donné envie. Plusieurs fois déjà, ce projet avait traversé mon esprit. Mais cela n’était alors qu’un rêve, une utopie. La pensée d’un changement de vie, d’une culture inconnue, de rencontres imprévues… me donnait des ailes. Souvent je me surprenais, l’esprit vagabond. Je m’inventais des histoires, m’imaginais en train de traverser un désert, de pénétrer la forêt amazonienne, ou encore d’embarquer sur un bateau pour un voyage vers l’inconnu ! Une infinité d’idées plus folles les unes que les autres. Aujourd’hui, alors que je crois encore rêver, c’est en Australie que j’atterris. Melbourne, nous sommes le 4 octobre.

    « G’day mate ! Do you know Gumtree ? »

    C’est ma voisine de siège qui s’adresse à moi. Je ne comprends pas immédiatement ce qu’elle me veut. Elle m’explique d’abord que « G’day mate» dit phonétiquement « Gedaï méte » signifie « Bonjour mon ami » en argot australien. Cela nous plonge directement dans le bain ! Mes premières conversations en anglais ne sont pas très riches. Vocabulaire simple et structures de phrase peu développées. En effet, malgré ma forte envie de voyager, je n’ai jamais été très forte en langues. Une aptitude que j’espère bien développer tout au long de cette expérience.

    Apparemment, Gumtree est un site internet sur lequel on peut trouver de tout. Un cousin du géant de la vente en ligne Ebay. Avec la différence ici qu’il est possible d’y trouver des compagnons de voyage. En réalisant quelques recherches par région, nous pourrons rejoindre d’autres voyageurs pour parcourir l’Australie. La nouvelle nous plonge une fois de plus dans notre rêverie.

    Il est déjà tard lorsque nous récupérons nos bagages. Dehors, il fait noir et nous imaginons qu’une fois sortis, la chaleur australienne envahira nos corps pour la durée du voyage ! Nous avons quitté le pays à la sortie de l’hiver et sans surprise, il y faisait froid, gris et pluvieux. Nous ne voulons plus voir une goutte, uniquement du soleil ! Aux sorties des longues allées de transit international, nous devons répondre à des questions d’ordre général afin que le gouvernement sache qui entre sur le territoire et pour quelles raisons. Une femme en uniforme avec un air très sérieux me demande alors ce que je transporte, quels sont mes projets, combien de temps je compte rester, qui vais-je rejoindre, etc. Mes réponses sont un peu vagues, mais après quelques minutes, elle finit par me donner accès au territoire australien. Yes !

    Autour de nous, les gens se pressent pour retrouver leurs proches. Des parents attendent leurs enfants à bras ouverts. Des amis se retrouvent après des mois, des années de séparation. Embrassades, cris de joie, l’émotion est palpable. Et nous voilà au milieu de toutes ces personnes qui nous sont étrangères, dans un endroit complètement inconnu, de l’autre côté de la planète. Un sac à dos chacun, c’est tout ce que nous transportons et personne ne vient nous accueillir ou nous sauter dans les bras… Sentiment étrange d’une solitude nouvelle.

    Première mission : nous rendre à la Melbourne Cross Station, gare où nous devons retrouver Oliver, notre premier hôte. Nous avons déniché cet Australien via Couch Surfing, un autre site internet révolutionnaire qui permet de rencontrer des locaux et de dormir une nuit ou deux sur leur canapé. Un profil personnel, des récits de vie et de voyage, un partage de passions et le tour est joué. Après plusieurs demandes dans Melbourne, c’est Oliver qui accepte de nous héberger dans son petit appartement du centre-ville. La démarche est gratuite. L’objectif étant l’échange culturel, nous pourrons à notre retour rendre à nos hôtes la pareille en les hébergeant dans notre campagne.

    Le bus local nous emmène dans le centre de Melbourne où nous rencontrons Oliver. Il a de longs cheveux bruns bouclés et des petites lunettes carrées. Ce qui lui donne un air très sérieux, du genre geek. Il est venu en voiture pour nous emmener chez lui, accompagné de son colocataire. Nous apprenons donc qu’ils sont deux à habiter dans un petit duplex au 18e étage d’un immense building situé sur une des artères principales de la ville. La vue du balcon nous donne un avant-goût de l’atmosphère qui règne à Melbourne : les buildings sont éclairés à chaque étage, même ceux qui ne sont occupés que par des bureaux sont étincelants. On dirait que c’est Noël avant l’heure. Contre toute attente et malgré ses cinq millions d’habitants, Melbourne est une ville plutôt paisible au trafic tranquille.

    L’accueil de nos deux nouveaux amis est très chaleureux et calme. Nous sommes exténués de nos longues heures de vol et surtout de nos premières conversations en anglais. Il est donc grand temps de nous poser, de reprendre nos esprits, de discuter de nos projets de route avec Jonathan. Lui et moi ne nous connaissons pas plus que ça, c’est un ami d’un ami. Et sachant que je me rendais également en Australie, il a proposé que nous fassions le voyage en duo. Idée qui m’a tout de suite emballée. Nous sommes donc deux pour commencer cette aventure. À 21 ans, je viens de terminer mon baccalauréat en marketing et lui, 23 ans, ses études d’économie à l’université. Nous sommes bercés par le monde estudiantin depuis quelques années et voulons maintenant découvrir autre chose qu’une vie bien rangée, un confort permanent et des parents derrière nous à chaque étape.

    Le lendemain, nous nous réveillons sur deux canapés australiens. Il nous faut quelques secondes pour réaliser l’endroit, le pays, le continent sur lequel nous nous sommes endormis la veille. De jour, la vue que nous offre le balcon de chez Oliver est toujours aussi impressionnante. Une scène typiquement urbaine d’un vrai film américain. La ville a pris vie pendant notre sommeil tardif. Le décalage horaire ayant déjà grignoté quelques heures de notre précieux temps, nous nous empressons de nous habiller pour aller saluer le soleil australien qui déjà éclaire les rues de Melbourne. Pas un nuage dans le ciel. C’est le début du printemps. Nos premiers pas dans la ville nous dévoilent son architecture toute particulière, de vieilles bâtisses datant de l’époque du fameux « Gold rush », cette ruée vers l’or australienne datant des années 1860. Beaucoup d’argent a d’ailleurs été investi dans la construction de grands bâtiments industriels. Ce sont donc vieilles façades et nouveaux buildings très design qui se mêlent le long des rues de Melbourne. Pierres jaunes et hautes tours de verre se côtoient comme si elles avaient toujours vécu ensemble. Cet anachronisme est intrigant, mais tout à fait homogène.

    Et puis nous découvrons le côté très artistique de Melbourne, surtout au centre-ville. Des abeilles géantes grimpent sur les buildings. Nous apercevons des vaches dans les arbres. Les architectes ont également réalisé des effets d’optique sur certaines façades. Des fenêtres et des revêtements de couleurs différentes nous donnent l’impression que les façades ne sont pas droites, forment des vagues ou que les bâtiments sont penchés. Cela donne un côté festif et vivant au cœur de la ville ! Les habitants de ce pays doivent être bien tordus pour penser à construire des œuvres pareilles. De fait, ils arrivent à nous surprendre à chaque coin de rue grâce à leur art unique.

    Tordus et tout aussi ouverts. Ici, les gens ne demandent qu’à donner un coup de main. Nous ne pouvons pas jeter un œil à notre guide touristique sans que quelqu’un nous aborde et nous propose de nous aider, de nous montrer où nous sommes sur la carte et de nous indiquer le bon chemin. Les gens sont souriants et très chaleureux.

    La vie australienne a plutôt l’air de se dérouler comme chez nous. Nous ne devrions pas nous sentir perdus, mis à part certaines constatations : ici tout le monde roule à gauche et il nous est impossible de trouver de l’alcool dans les supermarchés !

    Nous nous mettons également en quête d’objets utiles pour la suite de nos aventures comme une carte de téléphone, un plan de la région et quelques vivres non périssables. On ne sait jamais !

    Couchsurfing

    Another way to travel

    À peine arrivés, l’envie de voir l’océan nous envahit ! Le bleu azuré de l’eau mêlé au blanc du sable… Un tableau plutôt cliché, mais tellement paradisiaque.

    Pour ce faire, nous retrouvons Wasi, originaire du Bangladesh ainsi que Heather, une Américaine, que nous avons rencontrés sur internet dans le but de prendre part à une petite escapade nature.

    Nous parcourons 100 kilomètres vers l’Est dans la voiture de Wasi et après quatre heures nous quittons la ville. Je suis heureuse de voir les buildings s’éloigner. Countryside, nous voilà ! Nous apprenons que bien souvent, les Australiens n’hésitent pas à faire des centaines de kilomètres pour se rendre à une simple soirée alors que les Européens ne s’engageront dans de longues distances que si cela en vaut la peine comme pour aller passer quelques semaines en vacances. Nous nous imaginons donc parcourir Namur-Ostende pour y passer la soirée. Les Aussies, comme on les appelle ici, ne semblent pas avoir froid aux yeux ! Il faut dire que leur pays est immense et qu’il est donc fort probable que leurs amis ou la famille habitent à des centaines voire des milliers de kilomètres de chez eux.

    La Golden Beach est la première plage à nous accueillir. Nous passons le weekend à faire de longues balades sur le sable. Le soir venu, alors que la pluie nous perce jusqu’à l’os, je prends en charge la mission feu de camp. Eh oui, malheureusement nous avons apporté un peu de pluie du pays ! Mais ça devrait passer, nous croisons les doigts. Nous nous installons donc autour des belles flammes et jouons de la guitare. C’est la première fois que je me lâche réellement et que je commence à converser un peu en anglais.

    Jonathan et moi nous éclipsons pour une sortie nocturne sur la plage. À quelques mètres de nous, l’océan se déchaine. Nous courons à en perdre haleine. Le vent nous fouette le visage. Au fond de nous, satisfaction, plaisir et excitation. Autant de sentiments très forts qui nous rendent un peu hystériques. Nos cris de joie et les sourires sur nos visages reflètent bien cet état extrêmement agréable. Nous sommes libres de nos choix, libres de faire ce qui nous chante. Le monde est à nous !

    Lors de notre course folle, nous rencontrons une dizaine de pêcheurs. Leur présence sur le sable vers une heure du matin nous intrigue. Avec leurs airs de vieux loups de mer, ils nous expliquent que la pêche aux requins est bien plus productive la nuit que le jour. Pas besoin de bateau. Ils pêchent depuis la plage. Les appâts fluorescents qu’ils placent au bout de leurs lignes attirent ces prédateurs tant appréciés dans l’assiette.

    S’il est bien un repas incontournable lorsqu’on voyage en Australie et plus précisément lors d’un passage près de l’océan, c’est le Fish & Chips. Le lendemain, nous nous arrêtons dans une petite baraque le long de l’eau pour y goûter. Ici le poisson a du goût, du vrai. Il est tout frais pêché et nous est servi avec quelques pommes frites.

    Sur la route du retour, Wasi nous dépose à la gare de Chelsea où nous attend notre prochain hôte.

    Nous sommes toujours dans la périphérie de Melbourne. Chelsea est un petit village le long de l’océan, dans la Philip’s Bay. Elliott nous accueille dans sa maison qui ne paie pas de mine. Un toit qui menace de s’écrouler, des murs dont la peinture s’effrite, des portes qui ne ferment qu’à moitié. L’endroit est cependant chaleureux et très accueillant. Nous nous installons dans leur salon. Les vieux fauteuils dans lesquels nous nous posons et l’ambiance musicale qui y règne nous mettent tout de suite bien à l’aise. Des photos de voyage décorent la plupart des murs. Au-dessus de la cheminée, une grande carte de l’Australie dans un cadre attire mon attention. Des notes sont griffonnées tout autour de l’île, comme si quelqu’un avait commenté son voyage. Cela me donne des idées…

    Elliott n’est pas plus grand que moi. Sa grosse barbe négligée et son style général me font beaucoup penser au musicien australien Xavier Rudd dont j’apprécie énormément la musique. Cette ressemblance lui donne tout de suite un air cool et sympathique.

    Il partage sa maison avec sa copine et son frère Simon. Nous apprenons plus tard que Simon est à l’origine de cette carte remplie d’annotations. Pendant quatre années, il a traversé l’Australie d’est en ouest et de haut en bas. Il en a fait tout le tour, découvert tous ses coins de paradis, ses plages de sable blanc, ses montagnes rouges et j’en passe. Son récit nous met l’eau à la bouche, il nous fait tout simplement planer… Simon nous donne quelques bons plans. Il écrit ses conseils sur notre carte. Cette fois-ci ça y est, le voyage a vraiment commencé ! Il nous recommande de passer du temps sur la côte ouest, le flanc sauvage de l’île

    En effet, seulement 5 % de la population australienne vit sur la côte ouest, car les terres y sont très arides et il est difficile d’y cultiver quoi que ce soit. Seuls les animaux sauvages y trouvent leur bonheur vu le manque d’activité humaine. Les vingt-deux millions d’habitants que compte l’Australie se concentrent donc principalement sur la côte Est. Beaucoup plus développée, elle est devenue très touristique. La plupart des gens ne parcourent d’ailleurs que cette côte remplie de plages aménagées, d’auberges et d’hôtels, d’activités touristiques, etc. Selon Simon, la vie de voyageur y est plus simple, car plus accessible. Sidney, Brisbane, la Grande Barrière de corail, les fameuses plages de surf : tout ce dont tout le monde parle s’y trouve.

    Ces précieux conseils nous permettent de nous faire une idée du parcours que nous aimerions faire. Pourtant, nous n’avons pas encore décidé du trajet. Nous avons opté pour la grande liberté, suivre les opportunités qui viennent à nous et surtout être le plus possible en contact avec des Australiens. Alors l’Est ou l’Ouest, cela nous est un peu égal.

    Le soir tombé, un verre de vin à la main, nous profitons de la chaleur que dégage un brasero installé au milieu du jardin. Nous passons énormément de temps à parler de nos différences culturelles. Elliott et ses amis sont très curieux de connaitre comment nous vivons en Europe et ils nous demandent quels changements nous devons adopter. Alors que nous sommes à l’autre bout du monde, c’est ce genre de conversation qui nous rapproche de notre pays, de notre culture. Puisque nous vivons tous les jours dans le même univers avec le même entourage, nous ne nous rendons pas compte de la richesse de la culture européenne. Alors ici, nous leur expliquons que la Belgique est un tout petit pays et que pourtant sa population est seulement deux fois inférieure à celle de la grande Australie. Que nous sommes fiers de notre belle architecture et des magnifiques bâtiments qui ont vu le jour au cours de notre longue histoire ! Un point économie est également abordé ; quelle est la position de l’Europe, comment fonctionnons-nous, avons-nous assez de travail ou de travailleurs, etc. On s’aperçoit directement que l’Australie est bien plus à

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