Dahlia et Akim

Par Geneviève Pelletier

Que font ensemble une végétarienne malgré elle et un surdoué ?
Des gaffes… et encore des gaffes !!!

Dahlia et Akim sont les meilleurs amis du monde depuis l’âge de 5 ans. Ensemble, ils forment une équipe du tonnerre! Doué d’une intelligence supérieure, Akim déborde d’idées pas toujours géniales ! Malheureusement, ses plans ne se déroulent pas toujours comme prévu. Souvent, il entraîne Dahlia dans des aventures qui risquent de mal tourner. Pour s’en sortir, ils devront jouer les espions, les détectives, les cascadeurs, les spécialistes en camouflage et en nettoyage après sinistre, les gardiens d’enfants et même, les dompteurs de chiens!

Les deux acolytes partagent leur quotidien avec des personnages colorés : la mère de Dahlia, obsédée par ses légumes bio ; madame Esther, la directrice qui n'en a que pour le silence, l’ordre et la propreté ; les jumeaux Laurent et Léo dont on ne compte plus les bêtises ; madame Laurie, l’enseignante douce et compréhensive, puis Maude et Julia, les amies et complices.

Laisse Dahlia te raconter leurs histoires et partager avec toi ses réflexions… sous le signe de l'humour. 

• Langue: Français
• Éditeur: Éditions La Plume D'or
• Date de sortie: 25 févr. 2021
• ISBN: 9782925049692

Geneviève Pelletier

Une grande dame au service de la jeunesse. Geneviève Pelletier est diplômée en psychologie à l’Université Laval. Sa profession de psychologue lui permet de partager les joies et les peines d’enfants et d’adolescents depuis 2003. Elle amorce son parcours d’auteure par la publication d’ouvrages  qui traitent de l’estime de soi, de l’intelligence émotionnelle et de l’anxiété chez les jeunes. C’est depuis la naissance de ses enfants qu’elle se consacre à l’écriture d’histoires pour le plaisir de les partager avec ses deux filles. Elle aime traiter de sujets qui touchent les jeunes d’aujourd’hui (les différences culturelles, la douance intellectuelle, la recomposition familiale, l’intimidation, l’alimentation, etc.) avec une pointe d’humour et de légèreté. Dahlia et Akim est son premier roman.

Aperçu du livre

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Table des matières

Partie 1 Avis de recherche 

1 Maman

2 Le Jour de l’Amitié

3

4

5

6 Mauvaise nouvelle! 23

7

8

9 Le kidnapping

10

11

12 Avis de recherche 36

13 Rumeurs

14 Cauchemar

15

16

17 Secret révélé 48

18 Journée bricolage 51

19

20

21

22

23

24 Mission périlleuse 61

25 Halloween 66

26

27

28 Démasqués 72

29 La sentence 75

30

31 Journée internationale de la tolérance 80

Partie 2 Une gardienne avertie en vaut deux

1 Diplôme 84

2 CV 86

3 Porte-à-porte 89

4 Les jumelles Leclerc 91

5 Les petits monstres Bernier 92

6 Le bébé des Nantel 94

7

8

9 Le chien de madame Lemieux 99

10

11

12 Youssef 108

13

14

15

16 Sortie au parc 116

17

18 Alice et Arielle 119

19

20

21

22

23

24

25

26

27

28

29

Dahlia et Akim

Geneviève Pelletier

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Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Titre: Dahlia et Akim / Geneviève Pelletier.

Noms: Pelletier, Geneviève, 1979- auteur.

Identifiants: Canadiana (livre imprimé) 20200089633 | Canadiana (livre numérique)

20200089641 | ISBN 9782925049678 (couverture souple) | ISBN 9782925049685 (PDF)

| ISBN 9782925049692 (EPUB)

Classification: LCC PS8631.E4477 D34 2021 | CDD jC843/.6—dc23

Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) ainsi que celle de la SODEC pour nos activités d’édition.

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Dessin de la couverture: Marie-Hélène Pelletier

Direction rédaction: Marie-Louise Legault

©  Geneviève Pelletier, 2021 

Dépôt légal  – 2021

Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Bibliothèque et Archives Canada

Tous droits de traduction et d’adaptation réservés. Toute reproduction d’un extrait de ce livre, par quelque procédé que ce soit, est strictement interdite sans l’autorisation écrite de l’éditeur.

Imprimé et relié au Canada

1re impression, janvier 2021

Partie 1

Avis de recherche 

1

Maman

14 septembre 

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Je m’appelle Dahlia. Oui, je sais, c’est un nom de fleur. Je porte un nom de fleur parce que ma mère est une accro au jardinage. Elle fait une fixation sur les fleurs et les légumes. Donc, quand je suis née, elle a tenu à me donner un prénom qui évoquait une fleur. J’aurais préféré qu’elle choisisse un nom plus normal comme Léa ou Emma, mais ça aurait pu être pire… Je me compte chanceuse de ne pas m’appeler Pissenlit ou Géranium!

Ma mère, elle vit dans son monde. Elle ne passe pas son temps à regarder Netflix ou Facebook comme les autres mamans. Non, son temps, elle le passe dans son jardin ou dans sa serre à s’occuper de ses légumes et de ses fleurs. Des fois, je me dis qu’elle s’intéresserait peut-être plus à moi si j’avais des racines et des pétales. Porter un nom de fleur, ce n’est apparemment pas suffisant!

Moi: Maman, c’est le dîner spécial de l’amitié, demain, à l’école. As-tu oublié que tu devais préparer un plat? Madame Laurie a dit que TOUT LE MONDE devait apporter un plat à partager avec la classe.

Maman: Ah oui, ça m’était sorti de la tête. Je suis désolée, Dahlia. Mais pas de soucis. J’ai plein de beaux légumes biologiques prêts à être cueillis et je vais préparer une ratatouille à l’aubergine.

Moi: Une quoi? Non, maman, sérieusement! Est-ce que pour une fois, tu ne pourrais pas préparer une recette normale? Quelque chose que mes amis vont trouver mangeable? Moi, je suis habituée à ta nourriture végétalienne et biologique, mais les autres de la classe, eux, ont l’habitude de manger des aliments plus… plus appétissants.

Maman: Quoi? Tu lèves le nez sur ma cuisine, maintenant! Tu devrais t’estimer chanceuse d’être nourrie exclusivement d’aliments qui ne contiennent aucun pesticide.

Moi: Oui, oui, je sais. Mais est-ce que juste pour cette fois, tu pourrais préparer une lasagne ou un macaroni au fromage?

Maman: Non, non, non et non! Il n’est pas question que je t’empoisonne avec ce genre de nourriture trop grasse et trop salée! Je ferai une ratatouille ou rien du tout!

Inutile d’insister. Ma mère a des principes rigides en ce qui concerne l’alimentation et la santé. Je retourne dans ma chambre en imaginant la tête que feront les autres lorsqu’ils verront la ratatouille… Et puis, c’est quoi comme nom, ça, ratatouille?

La leçon du jour: Les mamans compliquent tout!

2

Le Jour de l’Amitié

15 septembre

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La rentrée scolaire a eu lieu il y a deux semaines et Madame Laurie, mon enseignante, a décidé de célébrer le jour de l’amitié afin de créer une ambiance de classe positive et de resserrer les liens entre les élèves de la classe. Donc, plutôt que de dîner au service de garde ou à la maison, tout le monde mange dans la classe. Chacun a apporté un plat et nous partageons tous ensemble.

Madame Laurie a collé plusieurs pupitres ensemble pour former une grande table sur laquelle nous devons déposer nos plats. Je suis la dernière à servir le mien. J’essaie de cacher la ratatouille entre le panier de pain tranché et le pichet de punch aux fruits, mais c’est raté. Laurent repère tout de suite mon assiette.

Laurent et son frère jumeau Léo sont les idiots de la classe. Ils sont comme Bonnet Blanc et Blanc Bonnet, mais en moins intelligents. Je crois qu’à eux deux, ils partagent le quotient intellectuel d’un chou-fleur. Ils ont doublé deux fois et ne savent que dire des bêtises. Faire rire les autres, c’est leur deuxième nature et leur unique talent.

Laurent: Pouah! C’est quoi, ça? On dirait du vomi de chat!

Toute la classe s’esclaffe de rire et moi, je deviens aussi rouge que les tomates de la ratatouille de maman.

Madame Laurie intervient:

—Laurent, je ne veux pas de ce genre de commentaire! Ici, on respecte la différence. Chacun a droit à ses goûts et ses opinions. Tu peux ne pas aimer un plat, mais tu dois être respectueux. Est-ce que je me suis bien fait comprendre?

Laurent: Oui, madame Laurie. Je voudrais seulement savoir ce que c’est…

Je réponds que c’est de la ratatouille, mais en omettant volontairement de mentionner qu’elle est à l’aubergine, car je sais que PERSONNE N’AIME L’AUBERGINE (à part maman).

Laurent: De la rataquoi? Est-ce qu’il y a du rat, dedans?

Deuxième éclat de rire généralisé et encore une fois, mon visage s’empourpre.

Madame Laurie intervient une deuxième fois et fait taire Laurent pour de bon. Mais le mal est fait. Évidemment, personne ne goûte mon plat.

Un dîner communautaire c’est pour moi une super occasion de manger autre chose que des légumes fades. Je me bourre de pizza, de pâtes à la viande, de sandwiches au jambon et de gâteau au chocolat. Mais durant l’après-midi, je me rends compte que mon estomac n’est pas habitué à manger des aliments normaux. Je me sens malade et j’ai mal au ventre. J’essaie de me concentrer sur les explications de madame Laurie, mais mon ventre me crie: «Houston, on a un problème!» Soudainement, je commence à voir des petits points blancs qui dansent. Madame Laurie devient de plus en plus floue, puis c’est le noir total.

3

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Lorsque je me réveille, je suis à l’infirmerie, allongée sur le dos, tandis que l’infirmière de l’école, madame Christine, me regarde avec un air inquiet. Elle me demande comment je me sens.

—Je crois que j’ai mangé trop de gâteau.

C’est à ce moment que le gâteau en question se décide à faire une sortie spectaculaire en emportant avec lui le reste de mon repas. Je vomis tout sur le plancher. D’abord surprise, madame Christine me fait ensuite un petit sourire et me dit:

—Ce n’est pas grave. Ce sont des choses qui arrivent. Ne t’en fais pas. Je vais appeler ta mère pour qu’elle vienne te cherche et demain, tu te sentiras mieux.

Lorsque maman arrive, elle fronce les sourcils et me regarde comme si je m’étais changée en licorne.

Maman: Que t’est-il arrivé? Tu es aussi pâle qu’un yogourt nature!

Moi: S’il te plaît, maman, ne me parle pas de yogourt. J’ai terriblement mal au cœur.

Maman: Tu vois! Je te l’avais dit que les aliments gras et salés étaient mauvais pour toi!

Moi: …

Maman: On va rentrer à la maison et je vais te préparer un bon bouillon de légumes pour t’aider à te remettre.

Moi: Non! Surtout pas! Je ne veux plus entendre parler de tes légumes, tu m’entends! Et tu peux rapporter ta ratatouille à la maison! Personne n’en veut!

Je fonds en larmes. Maman est estomaquée de m’entendre lui parler sur ce ton, mais elle doit sûrement penser que c’est l’indigestion qui affecte mon cerveau parce qu’elle ne réplique pas et me laisse tranquille tout le reste de la journée.

La leçon du jour: La bouffe de maman fait peur et la bouffe normale donne mal au cœur.

4

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16 septembre

Madame Christine avait raison. Le lendemain, je me sens mieux. Je me lève de bonne humeur et m’habille en vitesse. Hier, je n’ai pas soupé et j’ai une faim de loup! Je descends à la cuisine, où maman m’attend avec le sourire.

Maman: Bonjour, ma tulipe!

(Pourquoi elle m’a prénommée Dahlia si c’est pour m’affubler d’un autre nom de fleur?)