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Les Orphelins de l'Avent: Les Orphelins de l'Avent, #2
Les Orphelins de l'Avent: Les Orphelins de l'Avent, #2
Les Orphelins de l'Avent: Les Orphelins de l'Avent, #2
Livre électronique101 pages1 heure

Les Orphelins de l'Avent: Les Orphelins de l'Avent, #2

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À propos de ce livre électronique

Et si vous profitiez de ce temps des fêtes pour renouer avec la tradition des veillées ? Vous savez, celles où il faisait bon lire et partager de belles histoires au coin d'un réconfortant feu de cheminée, un bol de délicieux chocolat chaud à la main…

 

Pile et Face sont deux orphelins, frères et soeurs et faux jumeaux de surcroit, qui ont été confiés à l'orphelinat Saint-Nicolas alors qu'ils n'avaient que trois mois.

 

Alors qu'ils entament leur treizième année et suite à leurs aventures de l'année précédente, Pile et Face se retrouvent à nouveau dans l'univers enchanté du Chroniqueur pour une nouvelle mission.

 

Découvrez la suite de ce conte de Noël à multiples tiroirs et rebondissements à partager en famille !

LangueFrançais
Date de sortie2 déc. 2020
ISBN9781393775195
Les Orphelins de l'Avent: Les Orphelins de l'Avent, #2
Auteur

Virginia Besson Robilliard

Virginia est née à La Rochelle d’un père français et d’une mère indo-mauricienne et a toujours été très fière de son métissage.  Elle a beaucoup voyagé, vécu au Canada, à L’île Maurice et en Inde et coule une vie heureuse avec son mari et leurs deux chartreux Smith&Wilson (dont vous trouverez plusieurs photos sur son compte instagram), leurs enfants ayant tous commencé leurs vies d’adultes.  Virginia écrit depuis très jeune, c’est l’été de ses 14 ans qu'elle a écrit et terminé son premier livre (sans l’avoir jamais montré à qui que ce soit). Elle adore faire des recherches et partager avec ses lecteurs le fruit de celles-ci qu'elle va par la suite se charger de transformer en romans. Si vous avez envie de discuter, d'en savoir plus sur les séries à venir ou de simplement dire bonjour, vous pouvez joindre Virginia via son SITE (www.virginiabrobilliardbooks.com) et ses autres réseaux sociaux.

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    Aperçu du livre

    Les Orphelins de l'Avent - Virginia Besson Robilliard

    1

    Une année s’était déjà écoulée depuis que M. Montain nous avait recueillis chez lui. Étant donné les circonstances dans lesquelles notre père adoptif nous avait ouvert les portes de sa maison et de son affection, nous sommes chanceux, mon frère et moi, d’avoir eu l’occasion d’expliquer, preuves à l’appui, ce qui nous était arrivé l’année dernière juste avant Noël. Car ni notre papa Alfred ni personne n’aurait pu croire un seul instant à notre histoire sans cela.

    D’ailleurs, c’était sans doute parce que nous étions fin novembre, mais mon frère et moi pensions de plus en plus au Chroniqueur depuis quelques temps. Nous avions demandé à garder la commode à tiroir récupérée par papa Alfred dans notre chambre et y avions placé le morceau de charbon magique donné par notre ami. Il devait nous permettre de voyager à travers d’autres contes si nous l’activions à minuit dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre. Un moment important que le Chroniqueur nommait l’heure des fées.

    Nous y avions beaucoup réfléchi déjà, mais nous n’avions pas encore trouvé vers quoi nous diriger pour notre futur voyage au pays des contes. Il faut dire que nous sommes bien contents avec notre papa Alfred, chaque jour est joyeux et important, peut-être est-ce pour cela que nous n’arrivons pas à nous décider ? Mais j’imagine que je m’inquiétais pour rien en pensant à ce genre de choses, car lorsque la mi novembre arriva, nous reçûmes la réponse à cette question.

    Alors que nous étions sortis faire quelques courses avec notre père ce matin-là, nous le vîmes soudain se diriger vers un marchand ambulant que nous connaissions bien et dont le contenu de la roulotte allumait à chaque fois des étoiles dans nos yeux émerveillés. Le marchand salua notre papa d’un bon sourire.

    — Salut Ebéniste, c’est un plaisir de te voir depuis tout ce temps ! Que deviens la petite famille ? demanda-t-il en posant ses yeux bienveillants sur nous.

    — Salut Confiseur, tout le monde va bien comme tu vois.

    Nous avions les joues rosies par le froid, les bras de papa Alfred étaient chargés de victuailles et nos mines réjouies en disaient long sur tout le bien que nous pensions des créations du confiseur. À la vue de tels signes, il aurait été difficile de penser que nous ne nous portions pas bien, c’est certain.

    — Alors les enfants, qu’est-ce que je vous sers aujourd’hui ? demanda t-il avec un bon sourire.

    Notre choix fut rapide et se porta sur la dernière réalisation en date de notre magicien préféré des gourmandises : deux gros sucres d’orge géants et colorés goût menthe-fraise-citron. 

    — Au fait mon ami, cette année j’ai décidé de fermer boutique à compter du 30 novembre et jusqu’au 26 décembre. Vu que c’est plus long que mes congés habituels, veux-tu que je te réserve quelque chose pour les petits ?

    Notre père nous considéra un instant d’un air songeur avant de répondre.

    — Je pense que je vais te réserver deux trois choses pour Noël oui. Quand puis-je venir les récupérer ?

    — Entendu, je tiendrai ta commande prête et tu pourras venir la récupérer le 30 novembre en fin d’après-midi. Ne t’inquiète pas, mes produits ne périssent pas si facilement, ajouta le marchand avec fierté.

    — Oh pour ça je te fais confiance l’ami, tu maitrises ton art. Mais donne moi donc un papier et un crayon que je te note ma commande avant de partir, nous avons encore à faire.

    Papa Alfred s’assura que nous ne pouvions jeter un oeil sur ce qu’il était en train d’écrire, glissa le papier dans la main de son ami et le salua avant de nous entrainer à sa suite.

    Tout le temps que dura notre retour à la maison et les jours suivants, je ne pus m’empêcher de penser que c’était bizarre que le confiseur ferme pendant Noël ... et mon frère avec qui je parlais de tout, ne trouva pas plus d’explications logiques à cela lorsque notre père nous apporta la réponse.

    Nous étions le 30 novembre et notre père était allé récupérer la commande, prenant soin de la cacher dans un endroit auquel nous n’avions pas accès afin de préserver la surprise. Je me décidais alors à lui poser la question.

    — Ah, voilà donc ce qui te tracassais ces jours-ci petite ? Alors tu peux arrêter de te chagriner l’esprit tout de suite. Si le confiseur prends des congés à cette période de l’année c’est qu’il prends sur ce temps pour rechercher un ami très cher qui a disparu il y a 7 ans. D’habitude il ne prends que quelques jours de congés mais l’année dernière il n’est pas revenu sur la place marchande avant le 26 décembre. J’imagine que voyant que tout le monde s’était inquiété de son absence, n’ayant pas pris le temps d’avertir qui que ce soit, il a décidé cette année de prendre les devants.

    — Ah, alors s’il avait disparu comme ça, il s’était peut-être passé la même chose pour lui que pour nous et c’est pour cela qu’il n’a pas eu le temps de prévenir, avançais-je.

    — Hum, c’est possible, mais j’en doute, ce qui vous est arrivé est vraiment une aventure à part. Cela n’arrive pas à tout le monde vous savez.

    — C’est vrai aussi, admis-je. Mais en parlant de cela, Face et moi avons encore fait le même rêve la nuit dernière papa Alfred. Si nous disparaissons cette nuit, il ne faudra pas vous inquiéter d’accord ?

    — Tu penses que vous allez retourner dans le Calendrier cette nuit ?

    — Je n’en suis pas sûre, mais je pense que oui. 

    2

    Aussi vrai que deux et deux font quatre, il s’avéra que l’intuition de Pile était la bonne. Quand le douzième coup de minuit sonna ce soir là, les deux enfants furent immédiatement attirés à l’intérieur du meuble. Ils atterrirent sur un tapis de mousse moelleux de l’autre côté du Calendrier, dans le Royaume des contes oubliés, juste aux pieds du Chroniqueur. Reconnaissable entre tous à sa redingote queue-de-pie vert émeraude bordée de fils d’or, ses chaussures noires bien cirées, son haut-de-forme rouge et noir vissé sur la tête et une canne en bois torsadée pendue à son poignet, il leur tendit la main pour les aider à se relever.

    — Bonjour les enfants, pas trop dur la chute ?

    — Bonjour Chroniqueur ! Répondirent-ils d’une même voix.

    Il sourit

    — Toujours aussi bien synchronisés à ce que je vois tous les deux. Venez, ne restons pas là, trancha l’homme en conduisant les enfants jusqu’à sa cabane perchée dans l’Arbre des croisées.

    Là, après s’être assuré que tout le monde était bien installé, le Chroniqueur invita ses jeunes amis à lui raconter ce qu’ils avaient fait pendant l’année écoulée. Les jumeaux s’y employèrent avec enthousiasme, mais lorsqu’ils arrivèrent à mentionner leur rencontre avec le confiseur et ses longue vacances, l’homme en vert eu

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