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101 croyances pour aller vers soi
101 croyances pour aller vers soi
101 croyances pour aller vers soi
Livre électronique252 pages2 heures

101 croyances pour aller vers soi

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À propos de ce livre électronique

Dans ce livre essentiel, Reinald Durand, philosophe de formation et pratiquant en méditation, nous explique le rôle que jouent les croyances dans notre vie, distinguant celles qui nous sont favorables et celles qui nous limitent.

En comprenant comment il est possible de les changer, vous réaliserez l’effet direct qu’elles ont sur la création de votre vécu.

Ce que nous propose l’auteur, ce sont des méthodes pratiques pour ne plus rester prisonniers des contenus de nos esprits, mais au contraire apprendre à les choisir en vue d’accéder à notre souveraineté. 101
propositions de croyance remettent en question la pensée actuelle dominante et invitent à se découvrir dans un voyage bouleversant vers...Soi.

Un livre à vivre qui ne peut manquer de transformer son lecteur.
LangueFrançais
Date de sortie20 avr. 2020
ISBN9782897866969
101 croyances pour aller vers soi
Auteur

Reinald Durand

Reinald Durand, philosophe et auteur, s’intéresse depuis sa jeunesse à l’étude de l’esprit. Après avoir suivi une formation en philosophie, il s’est initié à différents courants de pensée axés sur la découverte de soi, notamment au bouddhisme et à la méditation qu’il pratique depuis plusieurs années. Ses enseignements, en phase avec notre époque, sont empreints d’une sagesse transformatrice.

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    Aperçu du livre

    101 croyances pour aller vers soi - Reinald Durand

    SETH

    PREMIÈRE PARTIE

    Les croyances : une brève introduction

    LES CROYANCES ET NOUS

    Les croyances sont au cœur de nos vies. Les croyances sont des idées que nous nous sommes répétées ou que nous avons entendues de nombreuses fois, des pensées qui se sont comme solidifiées dans notre esprit. Elles sont en quelque sorte des programmes de vie, des modèles d’expérimentation, des structures impermanentes de vie, des théâtres vivants d’où émerge notre réalité. Elles dessinent des sortes de parcours qui nous permettent de nous sentir en sécurité (ou en insécurité), des parcours qui nous permettent d’être joyeux ou non, d’avoir des points de vue proches ou différents des autres, de partager des expériences…

    Les croyances sont en gros des idées concernant la réalité. Il y a un espace, et nous y mettons des croyances dans le but de nous diriger, de faire des expériences. Elles établissent nos comportements, nos façons de penser et d’agir. Certaines croyances sont favorables à l’épanouissement. C’est le cas, par exemple, si je crois que la vie est bonne, que la vie est de mon côté. D’autres le sont moins. Par exemple, croire que le monde est mauvais ou contre nous ne joue pas en notre faveur.

    Chacun a ses croyances : celles qu’il a reçues de ses parents, de la société, et celles qu’il cultive personnellement ; celles dont il est conscient et celles dont il n’est pas conscient. Ainsi, il existe donc de nombreuses croyances qui façonnent à tout instant nos vies. On pourrait dire qu’elles ne cessent de se faire valoir, de s’organiser, de changer, de s’effacer, de se renforcer, d’être remplacées par d’autres…

    Chacun est pris dans le mouvement de ses croyances, et il les subit en même temps qu’il en jouit. Dans ces conditions, un des intérêts d’avoir une relation éclairée avec ses croyances pourrait être de choisir ses croyances, de ne pas être dominé par elles, de ne pas avoir le sentiment de tourner en rond ou de se sentir coincé à cause d’elles.

    C’est ici que le travail sur les croyances entre en jeu. Il nous invite à nous familiariser avec le monde des croyances pour ne plus nous en sentir victimes. Il nous invite à avoir la position avantageuse du créateur de notre vie plutôt que la position malheureuse de la personne écrasée par un monde qu’elle ne comprend pas.

    IDENTIFIEZ VOS CROYANCES ET SOYEZ À L’ÉCOUTE DE VOTRE SYSTÈME DE GUIDANCE ÉMOTIONNELLE

    Le premier pas de cet apprentissage pourrait être d’identifier nos croyances (celles qui me sont favorables, mais aussi celles qui me limitent). Comme on apprend par contraste, chaque expérience peut devenir notre enseignant, chaque expérience vécue peut nous dire si nous aimons ce que nous vivons ou non. Chaque expérience peut nous dire si nous devons rectifier le tir, nous informer si ce que nous vivons est approprié pour nous ou ne l’est pas. Si je me sens mal, c’est évidemment un signe ; si je me sens bien, c’est un autre signe. À ce propos, nous sommes tous équipés d’un système de guidance émotionnelle. Lorsque nous allons vers quelque chose qui ne nous convient pas, qui n’est pas en accord avec nos intentions, nous recevons un signal : une émotion, une impression négative. Lorsque nous nous dirigeons vers ce qui nous convient, nous recevons un autre signal : une émotion, une impression agréable. Ce système de guidance émotionnelle est donc important ; nous devrions le prendre en considération et être à son écoute. Nous pensons parfois qu’être mal, qu’être déprimé est « normal » alors que ce n’est pas le cas. Nos impressions visent justement à ce que cela soit évité en nous invitant à changer nos désirs, nos intentions, la direction de nos pensées et nos croyances concernant la réalité.

    Le système de guidance émotionnelle est donc un des outils les plus précieux que nous ayons à notre disposition pour modifier notre système de croyances. En nous tenant informés à tout instant sur la relation que nous entretenons avec nos désirs dominants, il nous invite à nous épanouir, à prendre la voie de notre plus grand potentiel, celui de la joie, de la paix, celui de la réconciliation avec nous-mêmes et avec la Vie. Il nous dirige vers les buts qui sont les nôtres : la liberté, la connaissance de nous-mêmes, la paix intérieure, la souveraineté… Il serait dommage de le sous-estimer, de le négliger, ou, pire, de l’ignorer.

    En gros, nos impressions, nos émotions nous disent à tout instant si nos croyances sont toujours d’actualité ou non, si ces croyances nous servent ou nous desservent, si elles agissent en notre faveur ou si au contraire elles sont préjudiciables à notre épanouissement et à notre joie. À chaque fois que nous nous sentons mal, nous pouvons voir là le signe que quelque chose coince. Cela vient probablement de certaines croyances qui ne sont plus appropriées pour nous. Il ne s’agit pas de s’appesantir sur notre problème, de faire de nous le « gros problème », mais simplement de constater une gêne, une limite. C’est dans cette limite que notre ego apparaît. Il se dessine comme une illusion qui voudrait nous enfermer, nous restreindre. C’est un peu comme si nous découvrions qu’un vêtement nous gênait aux entournures ; nous prenons de l’expansion, nous grandissons, et maintenant ce vêtement n’est plus adapté. Que faisons-nous alors ? Faut-il savoir de quel vêtement il s’agit ? Peut-être. C’est ce qu’on appelle identifier une croyance. Voici une liste de croyances courantes qui peuvent vous entraver :

    La vie est difficile et il faut se battre pour réussir.

    Je ne peux pas faire « ceci », c’est au-delà de mes capacités.

    Le mal existe, je dois me défendre, me protéger.

    Je dois être « normal », je dois m’adapter au système pour m’épanouir.

    Tant que je n’aurai pas fait ceci ou obtenu ceci, je ne serai pas moi-même.

    Je dois être différent de ce que je suis pour être reconnu ou aimé.

    Je suis grandement déterminé par le passé et les circonstances présentes. Ma liberté de changer est donc limitée.

    L’expérience du manque, de la souffrance est inévitable. Le manque est un fait, une réalité.

    Je ne suis pas digne de me sentir bien ; je dois faire des choses, me sacrifier avant de mériter la joie.

    Je suis trop sensible, c’est pourquoi je souffre.

    Je suis de santé fragile, c’est pourquoi je suis souvent malade.

    Avec l’âge, les facultés s’émoussent. Vieillir est un déclin, une perte de soi.

    Je suis mon corps et quand mon corps mourra, je mourrai, je n’existerai plus.

    Je vous demande sans trop réfléchir de sentir si l’une ou plusieurs de ces croyances sont à l’œuvre dans votre vie. (Comme ce sont des croyances communément partagées, il est fort probable que vous en ayez plusieurs.) Maintenant, il ne s’agit pas de s’opposer à ces croyances (les combattre, c’est encore les valider). Reconnaissez plutôt que certaines de ces croyances vous ont servi à un moment ou à un autre. Certaines avaient leur utilité (ne serait-ce que pour vous permettre d’en changer). Certaines vous ont permis de vous diriger, d’explorer votre monde d’une manière qui ne soit pas trop déstabilisante ou effrayante pour vous. Souvent, elles vous présentaient des modèles de conduite, des repères auxquels vous pouviez vous référer. Identifiez-les sans porter de jugement.

    VOTRE MONDE TÉMOIGNE DE CE QUE VOUS PENSEZ ; VOUS CRÉEZ UN VÉCU CONFORME À VOS CROYANCES

    À présent que vous les avez reconnues, voyez maintenant si vous êtes capable d’établir une corrélation, un lien entre ce que vous vivez et ces croyances. En fait, votre monde, vos expériences, votre vécu, est le reflet de vos croyances. Voilà qui peut être difficile à admettre, mais c’est un point important sur lequel je me permets d’insister : vos croyances ne sont pas sans effet, vos croyances s’incarnent en quelque sorte dans la réalité. La perception du monde n’est pas neutre, elle est subjective, orientée par les croyances, par les intentions, par les attentes et les désirs des individus. En fait, nous sommes les créateurs de notre vécu, et celui-ci reflète notre vie intérieure. Notre vie se conforme à ce que nous pensons d’elle, de nous-mêmes, des autres (de manière consciente ou inconsciente). Voilà qui peut étonner, déstabiliser, laisser perplexe ou même créer un certain malaise… C’est pourquoi il est bon d’observer sa vie (ou celle des autres). Faites-vous le lien entre vos expériences de vie et les croyances que vous avez identifiées comme étant les vôtres ? Normalement, cela devrait faire sens. Je ne me fais d’ailleurs aucun souci, car un jour viendra où vous admettrez le bien-fondé de ce qui est avancé ici. Il ne s’agit pas d’une idée, d’une interprétation, ni même d’une croyance, mais d’une réalité. Si nous nous croyons indignes par exemple, profondément fautifs, nous menons sans doute une vie pénible. Il n’y a pas à juger cela, c’est simplement le résultat d’une loi élémentaire de cause à effet. Si en revanche nous nous croyons dignes (sans que cela soit de l’orgueil), alors notre vie est certainement différente. Observez aussi comment les gens autour de vous manifestent leurs croyances dans leur vécu. Remarquez, par exemple, quel genre de vie mènent les personnes qui se critiquent fortement ou critiquent fortement les autres. Ne sentez-vous pas comme un « étranglement » dans leur existence ? Ne les sentez-vous pas comme coincées dans leur vie, comme enlisées dans leurs drames et leurs nombreuses luttes ?

    Attention, il y a une multitude de croyances actives en nous et donc, parfois, certaines croyances bénéfiques « compensent », « masquent », « conjurent », si je puis dire, d’autres croyances qui le sont moins. De là parfois une certaine difficulté à faire le rapprochement dont il est question ici. Une personne peut par exemple croire en sa « bonne étoile » dans le domaine des affaires, mais se sentir complètement démunie dans le domaine des relations humaines. Hitler croyait sans doute en sa capacité de convaincre des foules, mais pas en la bonté du genre humain.

    Essayez de voir le rapport concret entre une croyance et sa manifestation dans la réalité. Le but de cet exercice est important : il vous aidera à comprendre que vous « créez » votre réalité conformément à vos croyances, intentions et attentes. Tant que vous ne serez pas parvenu à ce stade, tant que vous n’aurez pas au moins admis que vos croyances ont une incidence sur votre vécu — et il n’y a que vous qui pouvez le faire —, vous ne verrez pas l’utilité de choisir vos croyances, d’en abandonner certaines, d’en remplacer d’autres, bref d’utiliser votre puissance créatrice pour mener l’existence de votre choix.

    COMMENT UTILISER LES CROYANCES À SON AVANTAGE ?

    Se dégager des croyances limitatives, s’en libérer, les remplacer par des croyances que nous choisissons, les fondre dans d’autres croyances plus épanouissantes, c’est créer consciemment. Toutefois, changer de croyances est en général un processus progressif fondé sur un fort désir de changement, de croissance et d’expression de soi. Chaque croyance a une certaine charge d’inertie, pourrait-on dire. Elle persiste donc un certain temps même lorsqu’on ne souhaite plus d’elle. Si nous disons : « Je ne crois plus en ceci » (par exemple mon inquiétude, mes problèmes), cela ne nous rendra pas instantanément moins inquiets. Nous devons ressentir dans l’expérience que les croyances à l’origine de ce sentiment d’inquiétude sont éteintes, ne sont plus si actives en nous. En général, cela demande du temps. C’est un peu comme si nous désactivions une croyance par l’activation d’une autre, en ne considérant plus la première comme valable.

    LES CROYANCES SE PROTÈGENT : VOS ESPOIRS COMME VOS CRAINTES SE VÉRIFIENT

    À ce sujet, il est bon de comprendre que les croyances se protègent par un effet de miroir, par une sorte de circularité. Elles se terminent là où elles commencent, dans l’affirmation d’elles-mêmes. Les croyances produisent leurs propres témoins qui les confirment. On pourrait dire qu’une croyance est comme un aimant qui attire ce qui la reflète, lui correspond. Si vous croyez que la vie est difficile, que la vie est un combat, votre vie devient un combat et est difficile. Non parce que c’est vrai, mais parce que c’est votre croyance : votre vie reflète tout simplement votre croyance. Vos espoirs comme vos craintes, conscients et inconscients, sont donc confirmés.

    Dans ces conditions, vous ne serez pas tenté de remettre en question vos croyances, parce qu’elles trouveront leur vérification dans votre vie. Au contraire, vous en conclurez que vos croyances sont vraies, puisque tout autour de vous témoignera de leur réalité. Ce seront pour vous des « évidences ». Vous verrez tout simplement ce que vous croyez, vous ferez l’expérience de ce que vous croyez.

    Selon ce principe, dans bien des cas, vous aurez des difficultés à identifier les croyances qui vous limitent parce qu’elles seront vos « vérités ». C’est là, on le devine, un obstacle au changement de croyances car, pour changer, il vous sera demandé de

    croire en ce que vous ne voyez pas encore...

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    CHANGEMENT GRADUEL DES CROYANCES : LA MÉTHODE PROGRESSIVE DES PONTS

    Cela dit, malgré ces « résistances » qui opposent au changement et à l’effacement des croyances, celles-ci ne sont que des pensées. Toutes les croyances sont nées de l’entretien de pensées. Donc, si nous cessons d’entretenir les pensées qui sont à l’origine de ces croyances, nous cessons d’entretenir ces croyances.

    L’important pour nous est de faire un examen honnête du contenu de notre esprit, de notre paysage intérieur. Quelles sont les pensées qui s’y trouvent habituellement ? Et surtout quels sont nos sentiments, nos émotions habituels ? (N’allez pas croire que les croyances sont cachées dans les limbes d’un inconscient inaccessible. Elles ne sont inconscientes que temporairement et aucune d’elles n’a le pouvoir de se soustraire à notre regard si nous sommes désireux de faire la lumière pour nous connaître.) Si je me rends compte que certains « contenus » récurrents de mon esprit me font souffrir, que je désire dépasser cette dimension blessée et blessante de moi-même, je serai disposé à remplacer certaines croyances par d’autres, à en abandonner certaines au profit d’autres. En cessant de nourrir des pensées de critique, de faute, de condamnation, par exemple, je cesserai de nourrir aussi les sentiments de malaise, de peur qu’elles engendrent. Si je veux me débarrasser de la croyance que la vie doit être difficile, qu’il faut travailler dur pour être heureux, je pourrai observer que certaines personnes ne luttent pas dans leur vie et semblent assez heureuses, et même parfois comblées. Je pourrai alors me demander si mon existence a besoin d’être un combat tous les jours et introduire ainsi dans ma vie une autre croyance, à

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