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Le bonheur ici maintenant
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Livre électronique135 pages1 heure

Le bonheur ici maintenant

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À propos de ce livre électronique

Dans un langage simple et familier, tantôt léger, tantôt profond, jamais dogmatique, Eric Seydoux aborde quelques grands questionnements sur l'existence, les joies et les malheurs du quotidien. L'auteur ne prétend pas connaître toutes les réponses aux mystères de la vie, mais il témoigne de son propre cheminement. Au-delà des grandes vérités et des belles théories, Eric Seydoux nous transmet une qualité d'être, joyeuse, drôle et douce. Il nous invite à passer un bon moment, à prendre le temps de se faire du bien. En nous amenant au coeur de nous-mêmes, il nous montre que tout est juste, tout est parfait. Ce n'est pas qu'un enseignement, c'est un état d'esprit. Le bonheur est là, partout. Il suffit de le saisir.
LangueFrançais
ÉditeurDe Mortagne
Date de sortie13 janv. 2016
ISBN9782896625512
Le bonheur ici maintenant

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    Aperçu du livre

    Le bonheur ici maintenant - Eric Seydoux

    question ?

    chapitre 1

    QUI SUIS-JE ?

    Et autres (bonnes) nouvelles du jour

    Ce qui fait notre beauté et notre richesse, ce n’est pas ce que nous sommes, encore moins ce que nous savons, mais toute la lumière que nous avons appelée à nous traverser.

    INSPIRÉ DE CHRISTIANE SINGER

    » On lit souvent que la première chose est de savoir qui nous sommes. Qui sommes-nous, alors ?

    C’est vrai que de savoir qui on est peut être un bon point de départ pour se trouver… C’est la question par laquelle tout commence et le but ultime de cette aventure.

    Cette idée que nous avons de nous-mêmes, notre statut social, notre histoire personnelle, l’image qu’on donne à voir aux autres, jour après jour, ce masque qu’on espère crédible… Où sont-ils, en ce moment ? Sont-ils vraiment une réalité tangible et permanente ? Reflètent-ils vraiment notre vérité la plus profonde, la plus exacte ? Ces étiquettes qui sont censées nous définir ont-elles une réalité qui vaut encore la peine d’être entretenue ? Maintenant, ici, il n’y a que nous, notre conscience d’être présents là, ensemble. Pour que le reste existe, il faut que vous réfléchissiez à ce que vous avez vécu avant de venir ou à qui vous pensez être demain.

    Qui suis-je, ici, maintenant ? Je sais que je ne suis pas uniquement cette personnalité, qui est pourtant le résultat de tant d’efforts pour me construire ce qu’on appelle une identité. J’ai un nom, une famille, un travail, tout un parcours de vie, c’est vrai, mais ce n’est pas ce que je suis.

    Pour sa part, le corps est composé, en gros, de cent mille milliards de cellules. Si on en croit les plus récentes recherches en neurosciences, nos organes se renouvellent constamment et entièrement, à une vitesse phénoménale. Un nouveau foie en moins de deux mois, le squelette en trois mois, la peau en seulement un mois. Au bout d’une seule année, il n’y a pratiquement plus une cellule qui n’ait été remplacée par une neuve ! Contrairement à ce qu’on croyait jusqu’à maintenant, il semblerait que ce corps présent ici n’est pas celui que nous trimballons depuis tant d’années, mais bel et bien la toute dernière version.

    » Mais si je change de corps constamment, pourquoi est-ce que j’ai toujours la même apparence ?

    Si notre corps se ressemble, ce ne serait qu’en vertu de notre programmation mentale, de notre identification à l’image que nous entretenons de lui. Nous pensons constamment, à propos de nous et de notre environnement ; or, ces pensées ne sont souvent que des répétitions. Nous entretenons en quelque sorte l’idée, l’image figée que nous avons de notre réalité et la consolidons jour après jour, aidés en cela par nos semblables. Cependant, le corps n’est pas un objet fini, le corps est un processus, en re-création permanente.

    Qu’est-il arrivé aux corps des années passées ? Ils sont tout simplement retournés à la poussière d’où ils venaient. Ce pantalon que j’ai acheté il y a trois ans est plus vieux que mon corps actuel. Troublant, non ? Vous vous posez des questions sur la réincarnation ? Voilà une proposition tangible et compréhensible immédiatement. Mon corps est mort des dizaines de fois, si je puis dire, et moi, je suis toujours en vie !

    De plus, les bactéries présentes dans ce corps, mais qui n’en font pas originellement partie, sont, paraît-il, dix à cent fois plus nombreuses encore que nos cellules ! C’est dingue, non ? Pensez-y, quand vous vous sentez seul. Apparemment, je ne suis pas mon corps non plus, ou, en tout cas, pas uniquement.

    On admet aujourd’hui qu’un atome est constitué à plus de 99,99 % d’énergie. La matière visible ne formerait à l’évidence qu’une infime partie de notre réalité. Même si on le comprend intellectuellement, il faut avouer qu’on a de la peine à le réaliser vraiment. Notre difficulté vient du fait que nous essayons d’appréhender la réalité à travers nos seuls sens. Je crois ce que je vois a longtemps été le credo d’un esprit objectif et, durant des siècles, la base même de la science matérialiste. Seulement, il faut reconnaître que, bien qu’on ait tous appris que la terre était ronde, ce n’est pas l’expérience que nous en faisons quotidiennement. Nous avons l’impression très claire que nous sommes sur un sol plat, horizontal. Et ne parlons même pas du fait que nous volons dans l’espace intersidéral à une vitesse que nous ne supporterions pas si nous la tentions avec notre voiture ! Pareil pour notre corps et notre environnement, qui ont l’air bien solides. Force est de constater que nos sens, aussi merveilleux soient-ils, ne sont pas des outils assez performants pour saisir toute la réalité du monde.

    Pour faire court, disons que nous sommes essentiellement des êtres vibratoires, nous sommes conscience, énergie, informations. Nos pensées et notre corps ne sont que des extensions plus denses, des expériences de cette même conscience. Cette vie qui pulse en nous, qui fait qu’on respire sans avoir à y penser, cette vie, ainsi que la source de cette vie, ÇA, c’est véritablement nous. Et c’est peut-être là la réalisation la plus centrale et la plus importante de toute cette réunion.

    C’est un peu comme l’histoire de la goutte de pluie qui tombe dans l’océan. N’est-elle qu’une petite goutte d’eau perdue dans un océan apparemment infini ou est-elle devenue l’océan ? L’océan n’est-il pas tout simplement la résultante de toutes ces gouttes d’eau uniques ? Nous sommes pareils à cette goutte. À la fois séparés, incarnés dans un individu bien particulier avec un nom et une histoire, et à la fois aussi l’océan. Et j’ajouterai que, par essence, nous sommes de même nature que l’énergie qui a créé et qui anime cet océan. Tout est toujours question de point de vue ou, si on préfère, de niveau de conscience. De fait, l’état éveillé est réellement notre vraie nature, mais il est assez évident aussi que de se coincer les doigts dans la portière, ça fait incontestablement très mal. Nous sommes énergie divine, infinie, certes, mais non moins incarnés dans un corps humain, confrontés aux limitations terrestres. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, la contradiction n’est qu’apparente. Un grand mystère, une espèce de jeu cosmique total, semble-t-il. C’est vrai qu’il y a de quoi flipper, par moments.

    Cela dit, ces lois sont bien plus souples qu’on nous l’a laissé croire trop longtemps et dépendent pour une part non négligeable de nos croyances et en général des limites qu’on veut bien accepter comme telles. En découvrant les textes écartés par l’Église depuis mille cinq cents ans, comme plus récemment les principes généraux de la physique quantique qui ont enfin confirmé scientifiquement, si besoin était, le savoir traditionnel des peuples premiers, nous reconnaissons depuis peu nos capacités de cocréateurs : nous ne sommes pas des créatures isolées dans un monde hostile à subir ou à conquérir de gré ou de force, nous en faisons intimement partie. Ce que nous accomplissons au quotidien, et même ce que nous pensons, influe de façon directe sur toute la création. Qu’on la nomme la Matrice, le Champ, le Vortex, Dieu, la Source, cette entité infinie qui contient toutes les possibilités, chacun de nous y tient une place unique, essentielle, irremplaçable. Nos sentiments, nos émotions, nos croyances et nos désirs façonnent, jour après jour, la marche du monde. C’est à ce point-là que nous sommes puissants.

    En passant, il est assez ironique de noter que notre culture occidentale, ou tout au moins une certaine élite qu’un savoir encore bien loin d’être maîtrisé a rendu très prétentieuse, veut donner au reste du monde l’impression de faire des découvertes révolutionnaires à ce sujet. Les chamanes, les initiés, les mystiques de tous les temps et de toutes les cultures utilisaient déjà ce savoir, acquis non pas de manière intellectuelle mais de façon empirique, par la transe, le rêve ou l’intuition. Heureusement, aujourd’hui, et pour notre plus grand bénéfice, ces deux camps apparemment opposés se rejoignent enfin !

    Georges Charpak lui-même, Prix Nobel de physique en 1992, le reconnaît : « Lorsque l’on atteint les limites de nos connaissances, il ne nous reste plus qu’à nous tourner vers le spirituel, vers l’Énergie Universelle… qui fait que tout existe dans l’univers¹. »

    Les années à venir vont nous apporter encore quantité d’informations extraordinaires sur ce que nous sommes, qui seraient probablement impossibles à accepter d’emblée aujourd’hui. Ce que nous sommes n’est certainement pas une entité figée qui va se contenter de cheminer avec plus ou moins de succès, de la naissance à la mort. Nous sommes tellement plus !

    Des expériences passionnantes ont récemment été faites sur la relation entre le corps, le cerveau et le cœur. Des personnes, assises devant un écran d’ordinateur, ont été reliées à des capteurs pouvant enregistrer l’activité de leurs ondes cérébrales, celle du cœur, et les interactions entre cœur et cerveau. On leur montrait toutes sortes d’images ayant un contenu émotionnel fort, comme des accidents de voiture violents, des scènes de guerre, tout autant que des images réconfortantes de fleurs, d’enfants souriants ou de couchers de soleil. Ces images étaient projetées de façon totalement aléatoire, personne ne pouvait savoir celle qui allait

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