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Fiche de lecture illustrée - Oh les beaux jours, de Samuel Beckett
Fiche de lecture illustrée - Oh les beaux jours, de Samuel Beckett
Fiche de lecture illustrée - Oh les beaux jours, de Samuel Beckett
Livre électronique166 pages1 heure

Fiche de lecture illustrée - Oh les beaux jours, de Samuel Beckett

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À propos de ce livre électronique

Cette fiche de lecture de la pièce de théâtre « Oh les beaux jours » d'environ 80 pages (24 000 mots) propose un résumé complet et une analyse approfondie du livre, avec une soixantaine d'illustrations pour aider à la compréhension du texte.

Idéal en vue de préparer un examen (notamment le bac de français 2020), elle vous permettra de mieux mémoriser l'information grâce aux images.

Cette fiche contient les chapitres suivants :

- Biographie de Samuel Beckett ;

- Contexte de l'œuvre : contexte historique, politique, littéraire ;

- L'œuvre de Beckett et son théâtre : ses influences (Schopenhauer, Dante, Proust, Joyce, Yeats), son style, les thèmes abordés, la diversité d'interprétations ;

- Historique et œuvres marquantes de Beckett : évolution de ses pièces de 1952 à 1988 ;

- Présentation de Oh les beaux jours : origines, modifications préalables à la parution, résumé, structure, caractéristiques, originalités (simplicité, musicalité, aspect autobiographique), références à d'autres œuvres, premières représentations et réception de l'œuvre, adaptation de la pièce, parallèle entre version anglaise – Happy Days – et version française ;

- Personnages principaux de la pièce : Winnie et Willie (étude détaillée) ;

- Résumé et analyse des deux actes (avec une symbolique des éléments et objets présents) ;

- Aspects littéraires de la pièce : didascalies, théâtre de l'absurde, tragédie et tragi-comédie, ironie, les différents registres de comique présents ;

- La philosophie de Oh les beaux jours (dont un parallèle avec la figure de Sisyphe) ;

- Thèmes abordés dans la pièce : le sens de la vie, la peur de la solitude et le besoin de compagnie, l'amour insatisfait et l'échec du couple, l'incapacité physique, le temps figé et le temps qui passe, la vieillesse de l'approche de la mort, les routines et rituels qui raccrochent à la vie, le courage et la dignité face à la perte de sens ;

- Perspectives contemporaines.

Cette fiche s'appuie sur des sources très nombreuses, dont :

  • Guy Barnard, Samuel Beckett: a New Approach (1970)
  • S.E. Gontarski, Review: 'Beckett's "Happy days": a manuscript study (1977)
  • Deirdre Bair, Samuel Beckett, A Biography (1978)
  • Andrew Kennedy, Samuel Beckett (1989)
  • Margaret Tomarchio, Le théâtre en traduction : quelques réflexions sur le rôle du traducteur (Beckett, Pinter) (1990)
LangueFrançais
Date de sortie14 juil. 2019
ISBN9781393861249
Fiche de lecture illustrée - Oh les beaux jours, de Samuel Beckett

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    Aperçu du livre

    Fiche de lecture illustrée - Oh les beaux jours, de Samuel Beckett - Frédéric Lippold

    Table des matières

    Présentation de l’auteur

    Biographie de Samuel Beckett

    Son caractère

    Contexte de l’œuvre

    Contexte historique

    Contexte politique

    Contexte littéraire

    L’œuvre de Beckett et son théâtre

    Les influences de Beckett

    Les penseurs du passé

    Les contemporains

    Le style Beckett : un certain minimalisme

    Une précision extrême

    L’homme au centre de l’œuvre

    Les thèmes abordés chez Beckett

    Une œuvre en lien avec sa vie privée

    Un aller-retour entre anglais et français

    L’humour au service de l’absurde

    Le jeu avec le quatrième mur

    Des pièces à deux actes : une vie qui se répète et se dégrade

    Le déclin et l’incapacité physique

    Une œuvre mystérieuse, aux interprétations diverses

    Historique et œuvres marquantes de Beckett

    1952-1958 : premiers succès théâtraux

    1958-1963 : des pièces de théâtre plus sombres et dépouillées

    1964-1988 : davantage de symbolisme, toujours le déclin

    Présentation de l’œuvre

    Origines de la pièce

    Les dernières modifications avant parution

    Résumé

    Questions soulevées par la pièce

    Structure de la pièce

    Caractéristiques

    Originalités de la pièce

    Simplicité extrême de la scène valorisant Winnie

    Musicalité de la pièce

    Les silences et la distanciation

    Une pièce de théâtre autobiographique ?

    Une pièce étrange

    Les références à d’autres œuvres

    Premières représentations et réception de l’œuvre

    L’adaptation de l’œuvre

    Le respect des didascalies

    La traduction de l’œuvre

    Comment trouver le bon ton ?

    Personnages principaux

    Winnie

    Willie

    Résumé et analyse acte par acte

    Acte premier

    Résumé

    La brosse à dents, le « porc » et la prière

    Analyse de l’acte premier

    Acte II

    Résumé

    Analyse de l’acte II

    De nouveau, la présence du divin

    L’échec du couple

    Une fin mystérieuse

    Aspects littéraires de la pièce

    De très nombreuses didascalies

    Une tragédie

    Le théâtre de l’absurde

    L’ironie

    Les différents registres de comique

    Le comique de mots

    Le comique de situation

    Le comique de gestes

    L’humour grivois et la connotation sexuelle

    Entrelacement du comique et du tragique : le tragi-comique

    La philosophie de Oh les beaux jours

    Thèmes abordés dans la pièce

    Le sens de la vie

    Peur de la solitude et besoin de compagnie

    L’amour insatisfait et l’échec du couple

    Une certaine critique de la femme ?

    La bestialité de l’homme

    L’incapacité physique

    Le rappel du temps passé et du temps présent

    Le temps figé et le temps qui passe

    La vieillesse et l’approche de la mort

    Les routines et rituels qui nous raccrochent à la vie

    Le courage et la dignité face à la perte de sens

    Une question existentielle : Dieu existe-t-il ?

    Perspectives contemporaines

    L’enjeu écologique

    Distraction et solitude

    Un mot de l’auteur

    Autres ouvrages du même auteur

    Mentions légales

    Présentation de l’auteur

    Biographie de Samuel Beckett

    Samuel Barclay Beckett est né le 13 avril 1906 (jour du Vendredi saint) à Dublin (Irlande). Issu d’une famille chrétienne protestante (donc à l’écart de la majorité catholique), c’est le plus jeune des deux fils de Bill et May Beckett.

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    Enfant, Samuel Beckett jouit d’une bonne condition matérielle, grâce au travail d’arpenteur-géomètre de son père. Ce dernier, émotionnellement stable, lui donne de l’affection et une certaine sécurité.

    En revanche, sa mère May Beckett est plus fragile ; elle nourrit un attachement très intense envers son garçon et a des attentes très élevées vis-à-vis de lui. Victime d’accès de colère et d’une dépression récurrente, elle se montre instable. Cela complique le rapport mère-fils. Ainsi, Samuel Beckett adulte dira : « Je suis ce que son amour sauvage a fait de moi.[1] »

    Bon élève, il fait preuve d’une bonne aptitude en latin et s’avère excellent au cricket et au rugby. Plus tard, il accède au prestigieux Trinity College de Dublin et décroche une licence en littérature moderne (française et italienne).[2]

    C’est un brillant étudiant et il est choisi par son université pour donner des cours à la célèbre École Normale Supérieure (aussi surnommée « Normale Sup’ ») de Paris. Il y enseigne à compter de 1928 et prend ses repères en France.

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    Beckett est un homme discret et réservé mais reste ouvert aux autres, en particulier les écrivains et intellectuels. Doté d’une immense culture, Samuel Beckett maîtrise l’anglais, le français, l’allemand et l’italien et a une bonne connaissance de ces cultures européennes.

    Durant ces années actives, Beckett fait connaissance avec James Joyce (1882-1941), romancier et poète irlandais, figure très importante de la littérature moderne. Les deux hommes se trouvent des points communs : une enfance marquée par la religion (catholique pour l’un, protestante pour l’autre) et un certain rejet des conventions sociales et des institutions.

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    James Joyce

    Beckett et Joyce se trouvent donc en décalage avec la société dans laquelle ils vivent. Ces échanges aideront Beckett à construire son personnage et son œuvre ; Beckett traduira même Anna Livia Plurabelle (1930), un livre de son mentor.

    Quelques temps plus tard, il retourne en Irlande et devient professeur au Campbell College de Belfast. Toutefois, il se sent vite frustré et quitte son poste au bout de deux ans. Alors âgé de 26 ans seulement, il prend la décision de se lancer dans l’écriture, et renonce à la promesse d’un emploi bien payé et reconnu, celui de professeur. Ses parents regrettent ce choix radical.

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    Beckett s’installe en Allemagne et s’adonne à sa passion artistique, en fréquentant des galeries et travaillant ses talents. Il fait des allers-retours entre Londres et Paris mais est forcé de retourner dans son pays natal, faute d’argent.

    En 1933, sa cousine Peggy Sinclair, dont il avait été amoureux, décède de tuberculose. Puis son père Bill meurt soudainement d’une attaque cardiaque. Samuel Beckett est lourdement affecté et connaît une sévère dépression. Pendant plusieurs mois, il fait une sorte d’auto-psychanalyse à Londres[3], essayant de comprendre l’origine de son anxiété et de ses troubles.

    Finalement, Beckett s’établit définitivement à Paris et commence à publier : des poésies, des nouvelles et un roman, Murphy (1938). Ce premier roman est refusé 36 fois avant d’être finalement publié. L’auteur y donne une image triste de la vie humaine, qui tourne parfois au désastre. On y sent l’influence de James Joyce. Par ailleurs, il traduit des ouvrages qu’il a écrits en anglais, mais continue d’écrire ses livres dans la langue de Shakespeare jusqu’à la guerre (plus tard, il les rédigera d’abord en français puis les traduira en anglais).

    La même année, Beckett est poignardé par un délinquant qu’il connaissait vaguement ; ce dernier n’explique pas son geste. L’auteur est hospitalisé ; à l’hôpital, il reçoit fréquemment la visite de Suzanne Deschevaux-Dumesnil (1900-1989) avec laquelle il avait l’habitude de jouer au tennis. Cette dernière l’accompagne dans sa convalescence et devient un vrai soutien pour lui.

    Elle deviendra sa femme. Beckett affirmera qu’elle a contribué à son succès, en croyant en lui et en l’aidant avec constance. Elle deviendra sa femme. Beckett affirmera qu’elle a contribué à son succès : elle a cru en lui et l’a aidé avec constance.

    http://3.bp.blogspot.com/_4E20pFXSZH0/TP91c_4i_VI/AAAAAAAAALw/O0iKUTJJGAc/s1600/bio1929.jpg

    Suzanne Deschevaux-Dumesnil

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, le couple rejoint la résistance française mais décide de fuir Paris en 1942, lorsqu’un de leurs amis est arrêté par la Gestapo (police politique allemande). Ils s’installent dans le sud de la France et Beckett devient ouvrier agricole.

    Après la guerre, Beckett cherche à publier ses œuvres mais peine à convaincre les éditeurs. En 1947, une amie de Beckett, Tony Clerx (Jacoba Van Velde),

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